Une petite fic -man sur le couple Lavi x Tyki ! Cette fois, c'est en français ! Attention ! Cette fic contient du yaoi : boy x boy ! Si vous n'aimez pas, ne lisez pas !
« …Mince il vient par ici… » S'exclama le rouquin. Il commença alors à courir
-je te l'ai dit… Je te retrouverais toujours. »
Lavi courait, dans une rue, qui paraissait sans fin. Tout était noir. Nous distinguions juste la silhouette des paysages. Seul un homme était distinguable. L'homme avait la peau matte, grisée. Il était grand, ses yeux semblaient être de la couleur de l'or. Il brillait dans la nuit noire. Sur son front, nous pouvions distinguer des stigmates. Ses cheveux étaient bouclés, couleur corbeau et était tirés vers l'arrière. Il était vêtu d'un costume noir et d'un haut de forme noir. Il souriait toujours. Son sourire était sadique. Cet homme ne pouvait inspirer que la peur.
« Tease… » Un papillon sortit de sa main. Il fonçait vers Lavi. « Dors bien…. Bel exorciste. »
Un cri déchira le silence de la maison. Lavi s'était réveillé, en sueur.
« Tout ça était…. Qu'un horrible cauchemar… » disait sans cesse Lavi, haletant. Il tourne la tête et regarde son réveil.
7 :45.
« Mince ! Je suis en retard ! » Cria Lavi. Il se leva rapidement, se lava, sauta dans son uniforme et partit précipitamment dehors. On est en janvier, c'est l'hiver. La nuit domine le temps. Cette nuit, il avait beaucoup neigé, les voitures étaient recouvertes de neiges. C'était beau, Lavi n'avait pas l'impression d'être au 21ème siècle : cela faisait longtemps qu'il n'avait pas neigé comme ça. Tout semblait… irréel. Lavi habitait loin de l'école. Généralement, il prenait le bus mais la plupart étaient supprimés à cause de la neige. Il arriva en classe avec 20 minutes de retard. Aujourd'hui, leur premier cours était l'histoire. Ils avaient un nouveau professeur. Il arrivait aujourd'hui, justement. Le jeune rouquin arriva en catastrophe dans la classe. Les regards étaient rivés sur lui, sauf un : celui du professeur. Lavi fut étonné, le professeur était exactement le même homme que dans son rêve, à l'exception des stigmates sur le front, ses cheveux n'était pas tirés en arrière, il avait la peau blanche et sa façon de se vêtir : il était habillé d'une chemise blanche, d'un pantalon noir, auquel était accrochée une chaine en argent. (Un peu comme dans l'arche)
« Lavi, je suppose ? » demanda le professeur. Il se retourna vers lui. Le rouquin fut marqué par ses yeux couleur dorés, comme l'homme dont il avait rêvé. Sauf que cette fois-ci, Lavi ne ressentait pas la crainte mais plutôt de la fascination.
« Ah….euh oui ! » répondit le jeune homme. Le professeur se leva, se pencha vers lui et lui adressa un sourire de playboy :
« Comme tu as dût le deviner, je suis le nouveau professeur d'histoire, Tyki Mikk. » Lavi resta figé, sans voix. Le professeur semblait spécial. Rien qu'à son style d'ailleurs. Les filles fantasmaient déjà sur lui.
« Et bien, reste pas là comme ça ! Va donc t'assoir ! Par contre, il faudra que tu m'explique ton retard. Viens me voir à la fin de l'heure. »
« Ah ! Euh… bien ! » Lavi s'exécuta. Il passa la quasi totalité de l'heure à l'observer : chercher ses tics, observer sa façon de s'exprimer, ses moindres gestes. Lorsqu'il reçut un morceau de craie sur la tête. Le professeur se tenait en face de lui, lui souriant.
« On rêvasse ? » demanda-t-il.
« Hein ? Non ! » Protesta-t-il. Tyki se rapprocha et se tint devant la table. Le rouquin sursauta : il n'avait pas vu le professeur venir.
« C'est le premier cours et vous faites déjà le pitre ? Je pense qu'il va falloir qu'on prolonge notre tête à tête tout à l'heure, n'est-ce pas ? » Lavi demeurait absorbé par les yeux de cet homme. Il ne savait pas quoi répondre à sa « question » alors il se contenta de bégayer.
« J… Je…enfin… » Le rouquin était mal à l'aise : quelque chose dans ce professeur le dérangeait… Mais quoi ?
La fin du cours arriva rapidement. Lavi alla alors, comme convenu, voir son professeur. Le professeur lui parlait de règles, de comportement. Lavi continuait toujours, et encore à observer ses yeux.
« Ai-je quelque chose sur le visage ? » demanda d'un coup Tyki Mikk. Lavi ne répondit pas, il ne l'entendait pas, il l'observait toujours. Ils restèrent, un moment comme ça : Lavi était plongé dans son regard doré et Tyki, de son côté, détaillait le jeune garçon.
« Herm… excusez moi ! » dit enfin Lavi. Puis, gêné, il se retourna et partit en courant. Dans le couloir, ses trois amis l'attendaient : un avait les cheveux décolorés, l'autre avait les cheveux brun et était très froid et la dernière était la jeune femme brune, très aimable.
« Alors ? Il t'a dit quoi ? » Demanda Allen.
« Euh… j'ai pas vraiment écouté en fait…. » Répondit Lavi, en se touchant les cheveux.
« Je comprends ! » S'écria Lenalee « On aurait dit un dieu tellement il était beau ! » Lenalee sautillait sur place, innocemment, comme une petite fille. On n'aurait pas dit qu'elle avait 16 ans.
« Euh oui… ENFIN… NON ! » Se reprit Lavi. Il rougissait et souriait comme un bêta. Yû le regardait bizarrement enfin en même temps, il regarde toujours tout le monde bizarrement mais cette fois-ci, on aurait penser qu'il se doutait de quelque chose.
« Aucune importance de toute façon » dit Yû, de son ton agressif habituel. Il se retourna et partit dans le sens inverse.
« Décidemment je l'aime pas du tout ! » s'écria Allen , regardant l'individu s'éloigner. La sonnerie retentit. C'était le début du cours de sciences, avec Mr Reever. C'était un professeur globalement apprécié , d'une part pour ses inventions et ses cours et d'autre part car il charriait toujours Komui Lee, le dirigeant actuel de l'école. Malgré ce qu'il disait sur lui, au fond, il l'aimait beaucoup. Pendant tout le cours, Lavi resta le regard figé sur une jeune blonde, la peau pâle, les yeux verts. Il était très amoureux d'elle depuis deux ans maintenant. Il s'était décidé de se déclarer à elle ce soir, après les cours. Il griffonna sur une feuille de multiples façon de faire sa déclaration, il envisagea toutes les situations possible et inimaginables, parfois prises dans des vieux bouquins romantique. D'ailleurs, à la fin du cours, à 18 heure, le temps n'était pas de son côté, il pleuvait. La jeune fille, ayant oublié son parapluie, courait sous la pluie. Lavi se hâta de la rattraper.
« Lavi ! Salut ! Excuses moi mais j'ai oublié mon parapluie, faut pas que je me mouille trop ! Toi aussi, tu devrais faire de même ! Sinon tu vas tomber malade ! ». Son temps était compté. Il se lança.
« T'inquiète ! Ça prendra deux secondes ! » S'écria-t-il. La jeune fille le regarda avec attention. Alors, il lui prit les mains et sur un ton très tendre, il lui dit :
« Je t'aime. » la jeune fille le regarda surpris. Puis, après un peu de temps, elle retira ses mains et lui a dit :
« Désolée. » Non ! Elle refusait ? Lavi se prenait un râteau. Il essaya de rattraper le coup mais elle l'arrêta et, sur un ton de mépris, elle lui dit :
« Tu te serais déclaré hier, j'aurais dit oui. » s'écria-t-elle. Lavi écarquilla les yeux :
« Hein ? Pourquoi seulement hier ? » Demanda-t-il sous le choc.
« Le nouveau prof est nettement mieux : il est plus âgé, il est cool, et surtout il est canon ! Par rapport à lui t'es un gamin ! » Lavi n'en revenait pas : le professeur, qui l'avait humilié : Tyki Mikk… C'était sur elle qu'elle fantasmait ? Elle conclut en disant : « Finit de faire joujou ! J'aime les vrais mecs ! » Puis elle partit, précipitamment, sous la pluie . Lui, il resta là, pendant une heure, sous le choc. Tout le monde était partit. Une voix bien familière lui retint alors dans son dos, le faisant revenir à lui :
« Ben alors ? Tu restes sous la pluie ? Tu veux tomber malade c'est ça ? » Un petit rire moqueur retint alors. Cette voix, c'était celle de la personne qui lui avait piqué la femme qu'il aimait : Tyki Mikk ! Il ne répondit pas.
« Hé ? Gamin ? » Il se tourna vers lui. Sous la lumière des lampes de rue, il aperçut des petites perles d'eau qui coulait sur la joue pâle du rouquin. « Tu as mal ? Qu'est-ce que tu as ? » Demanda-t-il, inquiet. Lavi restait immobile, sans parler, continuant de verser quelques larmes : c'était trop pour lui, le monde entier était contre lui. Il était seul.
« Hé ? » demanda-t-il encore, essuyant les larmes qui coulaient de sa joue. Sentant la chaleur d'une main, se frottant à son visage, il leva la tête. Le professeur le regardait inquiet. Lavi, d'un ton faible lui dit :
« Qu'est-ce que vous voulez ? ». Il serait les poings pour ne pas laisser échapper la colère envers cet homme, après tout, il n'en savait rien.
« Tu es gelé. Il faut te réchauffer. » Lui dit-il, avec un léger sourire réconfortant sur son visage.
« Hein ? » c'est vrai : il était trempé, il était resté une heure sous la pluie après tout mais lui, il s'en fichait. Plus rien n'avait de l'importance pour lui.
« Mets mon manteau. » disait-il, tout en commençant à l'enlever. Lavi l'interrompit.
« C'est pas la peine. Vous allez prendre froid. » Il n'osait même plus regarder Tyki dans les yeux : cela lui faisait trop de peine.
« Je penses pas que c'était une proposition. » il mit alors le manteau sur les épaules de Lavi. Le manteau sentait l'odeur de la cigarette et aussi, une vague odeur réconfortante, chaleureuse, familière. Lavi, encore sous le choc, se contenta de suivre Tyki, qui l'emmena chez lui, « pour te réchauffer » qu'il disait. Tyki dégageait une aura rassurante, rendant impossible de se perdre. Il souriait toujours.
Son appartement était assez grand : une cuisine à l'américaine, avec un » sorte de « bar ». Deux canapés couleur crème était posés près d'une petite cheminée. Le sol était en parquet. Sur le côté, on pouvait deux autres portes, une menait surement à la salle de bain et l'autre à sa chambre. L'appartement était moderne et semblait agréable à vivre. Lavi accrocha le manteau du propriétaire à un porte manteau, se trouvant dans l'entrée. Tyki avait préparé du café, boisson que justement Lavi adorait. Il l'invita à s'assoir et il obéit. Ils parlèrent, de tout et de rien. Le « temps passe vite » comme on dit, Lavi remercia infiniment le professeur et partit en vitesse. Par contre, ce qui surprit Lavi, c'est que, à son départ, délicatement, Tyki avait posé un tendre et doux baiser sur son front. Une fois éloigné de l'immeuble, il s'arrêta, il repensa aux gestes du professeur, ce n'était pas normal : d'abord, il le reluquait et à son départ, il lui embrassait le front….Avait-il de l'attirance pour lui ? Ou bien était-ce une ruse pour le troubler ? En tout cas, ce baiser troubla bel et bien Lavi, il se mit à rougir fortement.
Voila ! Premier chapitre ? Que va-t-il se passer dans le second ? Qu'avait Tyki en tête ? Suite dans le chapitre 2 ! Review, please ! :)