Comme je l'ai dit, c'est une simple réécriture de l'histoire (du moins dans un premier temps) mais en redorant un peu le blason de Peter. Je dois encore rassembler mes idées, mais à mon avis ce sera une alternance entre la vie actuelle (de Harry s'entend) et l'époque des Maraudeurs.

Prologue

31 octobre 1981, quelque part en Angleterre

-Endoloris!

Le corps du petit homme se tordit de douleur. C'était le trente-cinquième Doloris. Il n'en pouvait plus. Il s'était déjà évanoui 11 fois. A chacune, Il l'avait ranimé. Pour recommencer à le torturer. Mais peu importait. Il allait bientôt mourir. Doloris n'était pas un sort mortel, il le savait, mais il n'était pas nécessaire d'être un génie (fort heureusement, d'ailleurs, car il n'en était pas un) pour comprendre que personne ne pouvait supporter ça sans dégâts. Son cœur allait sans doute lâcher. Il l'espérait, du moins. Histoire d'en finir rapidement.

Il se trompait. Il n'allait pas mourir. Dommage pour lui. La mort aurait largement été préférable. Son tortionnaire fit un signe à l'homme resté en retrait. Celui-ci s'éloigna alors et alla chercher le paquet qu'il avait amené. Un grand paquet. Qui une fois déballé s'avéra être une vieille femme ligotée et bâillonnée.

Lorsqu'il la reconnut, l'homme crut que son cœur allait s'arrêter. Et une fois de plus, cela aurait été une excellente solution. Mais il resta vivant.

-Je vois que tu as compris… A présent, c'est elle ou eux. Et tu sais ce qu'elle subira

La voix de l'homme pâle était comme un horrible sifflement. Le petit homme ne savait pas ce qui était le pire, la voix ou le visage, qui s'était éclairé d'un sourire sardonique. Au reste, il ne se posait pas la question. Sa raison le quittait. Il n'avait qu'un choix… qui n'était pas un choix. Autant devoir choisir entre perdre le poumon droit ou le poumon gauche. Pour la énième fois cette nuit-là – il avait perdu le compte depuis longtemps – il souhaita mourir. Et pour la énième fois, il fut déçu.

Mais il avait perdu trop de temps. Ce n'était pas de sa faute. Il aurait déjà du être mort. Mais l'incantation résonna, et la femme se tordit de douleur. Sur le point de devenir fou, il se releva, surprenant ses bourreaux qui l'en jugeaient hors d'état, et implora leur pitié, ou plutôt hurla quelque chose d'indistinct. Du moins pour lui, car, le plus grand des deux hommes eut un air satisfait. Epuisé par le sursaut de révolte dont il avait fait preuve, il s'évanouit une douzième fois. Ce fut ce qui le sauva –et une fois de plus, à son grand regret- les deux hommes le jugèrent mort et se contentèrent de lancer un éclair vert sur la femme avant de partir.

Mais il avait trop mal pour rester inconscient longtemps. D'autant que l'air avait commencé à retentir d'un bruit de moteur. Le bruit s'éteint et un homme rentra, se figeant immédiatement devant le spectacle. Il hésita un terrible instant, puis se précipita sur la femme. Il ne fut pas long à réaliser qu'il était trop tard. Se tournant alors vers son avis, il le vit qui perdait à nouveau connaissance.

Il alla jusqu'à lui et lui parla, espérant le maintenir en vie. S'apercevant que le petit homme bredouillait quelque chose, il s'approcha et lâcha un cri horrifié en comprenant les quelques mots qui lui échappait. Il bondit en dehors de la petite maison et se précipita sur la moto qui se trouvait appuyée contre le mur. Avant de partir, il leva sa baguette et fit apparaitre des étincelles rouges dans les airs.

Quand il arriva dans le village, il était trop tard. Là où il y avait avant une grande maison, il n'y avait plus qu'un tas de ruines, qu'une énorme forme sombre semblait fouiller. Et loin de là, dans la petite maison, un homme accomplit le dernier acte humain dont il était capable, avant de sombrer dans une inconscience qui serait longue. Très longue.


Bon, bien sur, ce n'est que le prologue. Je posterai la suite quand j'aurai écrit un chapitre d'une longueur convenable. Et pour ceux qui, éventuellement, m'auraient déjà lu, je vais aussi continuer mon autre histoire. Si vous avez la moindre remarque à faire, c'est le petit bouton bleu en bas. Mais évitez d'être trop durs, ça me rend agressif et ce n'est gai ni pour vous, ni pour moi.

PS au fait, j'hésite un peu, les surnoms des Maraudeurs, je les met en français ou en anglais?