Prologue

Une jeune femme était allongée sur un grand lit à baldaquins, des draps de soie rouge la recouvraient et les rideaux en voile ocre tombaient sur un sol en marbre rosé. La pièce tenait lieu de chambre apparemment car le mobilier était assez modeste. Une simple armoire en bois sombre et une coiffeuse dans les tons ocre ornées cette pièce. Cette femme dormait à points fermés, mais elle semblait inquiète ou apeurée, les traits de son visage en disaient beaucoup. Elle était fébrile et toute maigre. Sa peau était blanche et avait perdu toute sa beauté. Le mal qui avait causé ce malheureux drame avait de cette pauvre fille presque un cadavre. Sa respiration était lente, le moindre bruit faisait qu'on ne la percevait plus. C'était mauvais signe hélas, il ne fallait pas être médecin pour le savoir ! Pas un seul bruit ne venait interrompre ce silence qui commençait à devenir pesant. Une douce lumière éclairait légèrement la chambre ce qui donnait une ambiance chaleureuse malgré cet instant de malheur. La jeune femme avait sa main posée contre sa joue, surement l'œuvre de quelqu'un d'autre.

D'ailleurs une troupe de personnes était à ses côtés. Ils paraissaient inquiets. Un homme était à son chevet, il était grand, doté d'une belle carrure, des yeux bleu pastel et des cheveux noirs de jais. Il avait les larmes aux yeux. Il marmonnait des phrases incompréhensible pour une personne à plus d'un mètre tant sa voix était faible. Une longue cicatrice longeait son front en passant par la tempe droite et en descendant jusqu'à sa joue. Elle était assez vieille à en juger par son esthétique. A sa tristesse et son visage on pouvait remarquer les sentiments qu'il avait pour cette femme. Mais il n'était pas le seul à être dans cette pièce, il était accompagné d'une femme, blonde aux yeux verts, élancée et visiblement jeune, son âge ne dépassait pas la vingtaine. Cette dernière pleurait abondamment dans les bras d'un autre homme aux yeux noisette. Ses traits montraient bien de la fatigue et de l'âge aussi malgré qu'il ne soit pas si vieux que ça. Une étrange personne était aux commandes d'une drôle de machine où des fils reliaient la tête de la jeune fille allongée. Il s'appelait Krazen et c'était un Aristide. Il était vêtue d'une tunique en Il étudiait quelque chose, on voyait des images sur un écran virtuel. D'autres personnes présentes regardaient avec attention l'écran virtuel et les images qui y défilaient. Apparemment, ces images ressemblaient à un rêve mais pas n'importe lequel, le rêve d'une femme qui revit une histoire passée…

oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo