Auteur : Moi, bien entendu... Qui d'autre ?
Disclamer : Toujours pas à moi et heureusement ! Avec le taff que je me paye je ne pourrais pas m'occuper d'eux ! Snifouille !!!
Genre : Slash... Un brin de folie ? POV de Harry
Pairing : HPDM of course !
Avertissement : Cette fic, bien que relativement courte, fait allusion à une relation homosexuelle (pour changer XD) donc homophobes, vous savez où est la sortie !
Rating : K+ à T parce que c'est assez soft
Résumé : La seule chose dont je sois coupable, est de te rendre ta haine avec toute la force de mon amour...
Note&Co : Je profite d'une pause entre une prise de tête avec mon devoir de perspective et mes trias pour vous poster ce tout nouveau OS, Cadeau d'anniversaire de BlackNemesis qui a eut la gentillesse de bien vouloir le partager avec vous XD
C'est le premier OS cadeau que je ne remets pas en retard ! Hihihi ! Ca mérite des félicitations (clap clap clap) ¤courbette de l'auteur¤ Merci, Merci !
JOYEUX ZANNIVERSAIRE MON 'TIT BISCUIT !!
Je remercie Ruines pour sa rapide relecture et Yami Aku pour son avis, plus que positive ! Merci à vous deux. Je vous adore !
Et pour les autres, Bonne Lecture !!
Faire semblant...
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Faire semblant que tu m'aimes…
Que cela ne soit pas qu'un rêve
Croire que tes mots crachés par la haine,
Sont des mots d'amours soupirés.
Voir dans ton regard,
Au détour des couloirs,
Du désir et non
Du mépris et de l'indifférence.
Imaginer,
Lorsque tes mains se posent sur mon corps,
Pour me frapper, pour me blesser…
Qu'elles sont les plus douces caresses qui soient.
Que ton souffle saccadé,
Au-dessus de mes lèvres,
N'est pas dû à la colère
Qui obscurcit ton regard,
Mais à nos baisers assoiffés
Que ma bouche réclame encore.
De l'imagination au réel,
Il n'y a qu'un pas.
Et je l'ai depuis longtemps franchi.
Tu le vois à chaque fois
Que nos yeux se croisent.
Et tu excècres ce petit jeu
Auquel je m'adonne.
Croire des choses qui ne me sont pas permises,
Parce que, toi, tu n'as jamais eut le droit d'y croire.
Tu ne peux pas y croire.
Alors tu préfères penser
Que je fais semblant de t'aimer,
Que tout cela n'est qu'une
Énième plaisanterie de ma part.
Pourtant je ne joue pas…
Ou plutôt si,
Je joue à faire semblant
Que
Tu
M'aimes.
Le château est vaste et sombre,
Et je ne peux m'empêcher,
Chaque soir,
De vouloir me glisser
Entre ses ombres,
Pour t'y observer
Pour t'y retrouver...
Une dernière confrontation
Un ultime adieu,
Une infime caresse,
Que je frôle du bout des doigts.
Aucunes de tes rondes
Aucuns de tes chemins
Ne me sont inconnus
Je connais
Le moindre de tes gestes,
Jusqu'à tes petits soupirs ennuyés
Au plaisir évident que tu ressens
Lorsque tu surprends
Cachés dans la nuit
Deux clandestins énamourés
A celui qui te fait vibrer
Quand c'est moi qui apparais
Et où tu crois me prendre en flagrant délit
D'excursion nocturne.
Si je ne voulais pas me faire prendre,
Je ne le serais pas
Et tu le sais,
Mais tu préfères croire que je traîne
Plutôt que t'attendre.
Est-ce si dérangeant Draco,
Que de croire que je t'aime ?
Que je ne fais pas semblant ?
Que malgré tout ce qui nous sépare...
Nous oppose…
J'ai réussi à voir au-delà ?
A franchir cette frontière...
Et que la seule chose dont je sois coupable...
Est de te rendre ta haine avec toute la force de mon amour ?
Ce soir,
Ne fera pas exception...
Caché dans l'alcôve d'une fenêtre,
Le dos bien calé contre le mur,
Je me perds dans la réverbération de la lune,
Que me renvoie le lac,
Ma jambe détendue, battant la mesure
A la cadence de tes pas.
Tu approches...
Tu te rapproches.
Et c'est tout mon être
Qui vibre d'impatience
A cette idée.
L'écho de ta marche solitaire,
N'est bientôt plus que murmure
Il résonne de moins en moins
Contre les dalles froides du mur
Prémice d'une nouvelle attaque.
Un lourd silence nous enveloppe
De son tendre manteau éphémère.
Je te devine hésiter entre
Une grimace dégoûtée
Ou un soupir exaspéré
Toute cette comédie
T'agace.
Tu aimerais
Ne pas être un de mes pions,
Sur cet échiquier...
Mais la vérité, Draco...
C'est que je suis moi-même,
Ma propre marionnette,
Dont tu tires les ficelles.
C'est pourquoi de nouveau les murs résonnent,
Tel une rhapsodie sans fin,
Brisant cette quiétude,
Comme le bourreau que tu es.
Précurseur d'un nouveau conflit,
La symphonie qui suit est endiablée,
A l'image de tes pensées...
Car tu cours presque vers moi,
Dans un mouvement irrité.
Ta présence à mes côtés
Me trouble et réchauffe mon cœur.
Et je te surprends à m'observer
A travers le reflet de la fenêtre.
Avec une infinie douceur,
Ma main se lève
Et je vois tes yeux
Suivre avec attention,
Le moindre de ses mouvements.
Du bout des doigts,
J'effleure la vitre,
Frôle et redessine
Les contours de ton visage,
Avec dévotion.
Tes traits se déforment,
En une expression méprisante,
Tes yeux,
Me foudroyant sur place...
Mais tu ne trompes personne
Avec ce regard...
Surtout pas moi,
Qui ne vis
Qu'entouré d'illusions perdues.
- Potter, ton attitude est vraiment ridicule ! Siffles-tu de ta légendaire voix traînante qui me semble être le plus doux des sons qui soient.
Sans plus attendre,
Tu t'éloignes
Et mon cœur rate un battement,
Quand je te vois disparaître
Dans les entrailles de ce ténébreux couloir.
Je ne veux pas croire
Que tu puisses me négliger,
M'oublier,
Me balayer de ton existence
Comme une vulgaire poussière...
Ne suis-je donc plus
Ton fidèle miroir ?
Ton exact opposé ?
Ton insupportable contraire ?
Si je peux vivre
Avec ta haine,
Je mourrais
De ton indifférence.
C'est quelque chose
Que je ne peux tolérer,
Et mon corps l'a auparavant compris,
Puisque déjà il s'apprêtait à te rejoindre.
Mais ta voix,
Perçant l'obscurité,
M'apporte une tendre lumière,
Me faisant de nouveau respirer.
- 50 points en moins à Poufsouffle et Serdaigle pour non-respect du couvre-feu, maintenant déguerpissez avant que je ne vous emmène chez Snape pour une retenue supplémentaire !
Je ne peux cacher
Ce sourire
Venant fleurir
Au creux de mes lèvres
Devant ton comportement
Typiquement Malfoyen
Typiquement toi...
Et je sens
Cette fugace trace de bonheur,
S'agrandir,
Au fur et à mesure
Où tu reviens tranquillement
Vers moi.
Tu parais un peu soucieux,
Voire même un peu rêveur,
C'est une expression étrange
Sur ton visage de porcelaine.
Tu t'arrêtes à quelques centimètres
De moi, à peine,
Mes genoux te frôlant presque.
Ta présence me grise,
Et je ne peux m'empêcher
De vouloir te taquiner.
- Et tu ne m'enlèves pas de points à moi ? Déclarais-je mutin.
Tu relèves la tête,
Ancrant tes yeux,
Brusquement assombris
Dans les miens...
Mon cœur s'affole...
Ce n'est pas normal...
Je ne devrais pas avoir peur
De ce regard...
Je ne devrais pas avoir peur
De toi.
Perdre mon assurance
Et me sentir fébrile,
Devant ce sourire
Machiavélique
Qu'esquissent tes lèvres.
Je ne devrais pas frissonner,
Alors que tu glisses
Une main démoniaque
Dans mes cheveux.
Tes doigts s'agrippant
Avec force et rage
A mes mèches folles
Et m'obligeant à suivre
Le mouvement qu'ils m'ordonnent.
Ma tête penche
Doucement en arrière,
Renforçant ton sourire.
Tu te rapproches
Lentement de moi,
Aussi vicieusement
Qu'un serpent,
Ta bouche accroche
Mon oreille,
Et je me demande
A quoi tu joues.
- Potter... Potter... Dis-moi quel intérêt j'aurais à faire cela ? T'avoir à ma merci est diablement plus excitant.
Ta voix est aussi ensorcelante
Qu'un poison qui m'envenime.
Je frémis imperceptiblement,
Et je sens que tu te délectes
De ces petits frissons.
Ce n'est pas normal...
Vraiment pas.
Tu ne devrais pas
Faire tout cela.
- Qu'est-ce que... tu fais .. Malfoy ? Demandais-je, mal assuré.
- Tu ne le devines pas Potter ? Te moques-tu. Je joue à faire semblant... C'est un jeu dans lequel tu excelles ces derniers temps, n'est-ce pas ?
J'écarquille brusquement
Les yeux d'horreur
Ce n'est pas possible...
Il ne peut pas !
Ca ne se peut pas !
Je voudrais te repousser,
Mais tes lèvres volatiles
Sur mon cou,
Ton souffle chaud contre ma peau,
Entrave ma volonté de te fuir...
Ca fait mal,
D'être pris dans son propre piège...
Si seulement...
Si seulement...
- Si seulement tu pouvais faire semblant de me croire, murmurais-je abattu.
- Faire semblant de t'aimer ne te convient pas ?
Mon corps tremble,
Et ce n'est pas du désir...
Pourquoi faut-il qu'il soit si cruel ?
Pourquoi faut-il que je l'aime ?
Mes yeux me piquent,
Et je serre fortement
Mes poings sur mes genoux
Afin de m'empêcher de trembler
Plus violemment.
Il ne faut pas que tu vois mes larmes...
Il ne faut pas que tu saches...
Mais déjà l'une d'entre elles
S'échappe
Et s'égare sur ma joue.
Je ne veux pas voir ton visage,
Je ne veux plus te voir...
Aucunes de tes expressions,
Aucuns de tes regards !
Je voudrais
Que tu me laisses
A ma pathétique
Petite existence...
Mais au lieu de ça,
Je sens ta langue,
Happer affectueusement
Chacune de ces marques de souffrance,
Et les faire disparaître
Une à une.
Tes deux mains,
En une étrange attention sucrée,
Encadrent mon visage,
Alors que tu accoles
Doucement nos deux fronts.
- Pourquoi Potter ? Pourquoi moi ? chuchotes-tu.
Ta question me surprend,
Et me fait sourire tristement.
J'ouvre difficilement les yeux
Et te réponds :
- Et pourquoi pas ?
Ta bouche reste
Obstinément close,
Et ton regard
Intensément sérieux.
Tu me regardes,
Un moment,
J'ai perdu toute notion du temps.
Puis scelle soudainement,
Avec tendresse nos deux lèvres.
Mais je ne réponds pas
A l'invitation.
Ton baiser me semble être,
Le plus amer des baisers,
Tout comme ton faux amour,
Dont je ne veux pas.
Tu te détaches de moi,
Tes yeux brillants
D'une émotion étrange
Que je n'arrive pas à définir.
- Je ne fais pas semblant Draco, croassais-je. Je n'ai jamais fait semblant.
- Mais moi non plus Harry, déclares-tu en reposant ta bouche sur la mienne, moi non plus.
Owari
Et voilà un OS de fini ! UN ! lol - Les curieux l'auront découvert en avant première dans mes Archives ! -
Je suis complètement à la bourre dans mon planning, c'est affolant le nombre de ffic que je dois encore... 4 officielles si je ne m'abuse, et je ne vous parle pas des officieuses et de toutes celles qui trainent ! Par Merlin, Pourquoi moi ?
Quoiqu'il en soit, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé... Même si je suis une vilaine auteur T.T
Lily.B ¤complètement desespérée, qui marche au café ou aux calmants, allez savoir quand !¤
