Disclaimer : Je le dis une fois pour toute, rien à moi, tout est à J. K. Rowling. Mais… j'irais voler bien Harry et Draco prochainement… Qui vient avec moi ? * yeux suppliants *

Auteur : Eilowny et…. en très agréable traductrice/collaboratrice, my sis' sylvanus snape (aka syl' pour les intimes). ^_^

Titre : J'ai sauvé un ange.

Résum : UA, slash Harry/Dray. La vie de Harry, écrivain célèbre et Draco, mangemort, bascule lorsqu'un accident de voiture précipite leur rencontre. J'ai sauvé un ange dixit Draco. Mais l'ange Anderson a des ailes noires…

Infos générales : Romance, générale, un brin d'action,… G pour ce chapitre. Aucun spoiler particulier.

Notes : Ceci est mon deuxième slash Harry/Daco. Je me suis inspirée d'un épisode de la série française « Joséphine » (lundi soir en famille ^_^°) pour un ou deux trucs et de rien d'autres.

Toute ressemblance avec des faits réels ou avec une autre fiction serait fortuite. D'avance, mes excuses si c'est le cas.

Je suis également désolée d'écrire Draco avec un c mais j'ai commencé comme cela et c'est devenu une habitude en tapant.


Chapitre 1 : les rives du souvenirs

« Les ailes du paradoxe » se classait, pour la 16ème semaine consécutive, meilleure vente de livre pour adulte et ceci dans toute la Grande Bretagne. Harry sourit en regardant le résultat dans son quotidien préféré. Il éprouvait un sentiment très fort de fierté et d'égocentrisme qui accompagnait souvent ce genre de situation très avantageuse.

            Harry avait réellement de quoi être fier car il était lui-même l'auteur de ce bouquin, phénomène international incontesté. Avec son « papillon », le jeune auteur de 22 ans venait de signer son 5ème best seller et son 10ème roman. Assis à table devant son café matinal, devenu presque rituel obligatoire, le jeune homme appréciait les jeunes rayons matinaux que filtraient paresseusement les rideaux de son luxueux appartement, situé au cœur des meilleurs quartiers londoniens.

            Harry Anderson était sans doute quelqu'un de très pragmatique. Il savait découvrir le plaisir dans beaucoup de chose simple et anodine. Cette simplicité s'associait en un véritable paradoxe avec le passé complexe et sombre qu'il cachait à son éditrice, pour son plus grand malheureux.

            L'horloge du salon sonna 6 heures et demi. Mr Anderson lui jeta un regard évoquant le regret. S'il détestait bien quelque chose, c'était les contraintes que lui imposait régulièrement le temps. Lorsqu'il écrivait un livre, il était soumis à des délais très stricts qu'il n'arrivait pas toujours à maintenir.

Il plia méticuleusement son journal et le déposa sur la table. Il vida sa tasse de café d'un seul trait et sentit avec plaisir le liquide fumant s'engouffrer dans son œsophage. La vaisselle fut rangée en un temps record dans le lavabo. Harry jeta sa veste sur ses épaules, enfila ses gants et sortit de l'appartement.

Il avait fêté le succès de son nouveau roman la veille au soir. Une surprise-party s'était déroulée dans les locaux principaux de sa maison d'édition. Durant les festivités, Harry avait eu l'occasion de découvrir les ravages que provoquait l'alcool sur le cerveau de sa meilleure amie, Elise. Seul dans l'ascenseur, il ricana en repensant aux obscénités qu'elle avait déblatérées sous l'emprise de trois verres de Martini.

Après avoir salué d'un signe de tête Jo, le gardien de l'immeuble, l'écrivain passa le porche marbré et découvrit violemment l'air froid et vivifiant annonçant la venue du printemps tout en précisant qu'il était encore loin. Une brise brûlante secouait les arbres. Harry marcha vers le cimetière.

Parmi les plus grandes énigmes de tous les temps, la mort était la seule chose que Harry regrettait de ne pas comprendre. Il ne comprenait pas pourquoi elle frappait un jour, sans crier gare, tel un spectre méphistophélique avide de mauvaises choses. Il ne comprenait pas quand et pourquoi elle rencontrait au moins une fois la vie des hommes. Il ne comprenait pas pourquoi, 5 ans plus tôt, elle s'était faufilée dans les rêves de son père adoptif et l'avait endormi à jamais, le rendant orphelin pour la 2ème fois.

Le lundi, la demeure des morts était ouverte toute la matinée. Il s'était promit d'y faire un tour, de s'arrêter devant la sobre tombe de Mr. Anderson senior, et de déclarer avec un large sourire « Bonjour Papa ! ». C'est ce qu'il fit. Il était trop tôt dans l'année pour que le pommier, planté à quelques mètres du monument sépulcral, fasse chanter ses douces frondaisons. Harry les imagina. La tombe était fleurie, il retint un juron de colère : Jewel était déjà passée. Et il détestait Jewel.

L'écrivain chassa les petites fleurs qui reposaient amoureusement sur la pierre froide et y déposa les siennes. Il ferma les yeux et sourit, laissant les souvenirs submerger ses pensées tel un raz-de-marée.

Il avait enfermé des années plus tôt, le portrait de son père. Ses traits doux, ses yeux rieurs, et sa puissante manie de l'encourager dans ses études,… tout était resté gravé dans un cocon transversal de son cerveau.

Il se rappela de la dernière chose que lui avait dite son père : « Vie ta vie, trouve la personne qui ferra de toi un homme comblé, même si cela prend des années. Et quoi qu'il arrive, n'oublie pas que l'Amour est la première chose qui doit occuper ton cœur. »

Il avouait ne pas y avoir beaucoup travaillé. Un peu honteux, il rouvrit les yeux et posa son regard sur les lettres gravées sur la pierre. Jérôme Anderson avait été un homme bien. On lui avait dit que Harry Potter était un cas désespéré, que jamais ce garçon-là n'arriverait à quelque chose de bon dans sa vie et qu'il était impossible qu'il ait un jour une attitude « normale ». Et ce bon vieux Jérôme, qu'avait-il répondu ?

« Impossible ne fait pas parti de mon vocabulaire. »

Lorsque Harry sortit du cimetière, la tristesse étreignait son cœur.

* * *

            Draco Malfoy était passé maître dans l'art de la paresse matinale. C'était, pour lui, devenu une habitude et chaque soir, avant de se laisser bercé par les bras de Morphée, il pariait inconsciemment sur l'heure à laquelle Zwinnie, l'elfe de maison, le réveillerait. Ce jour là pourtant, il découvrit la frimousse soumise de sa servile créature vers six heures, lorsqu'elle vint lui annoncer que la tête de son père s'impatientait dans la cheminée.

            Draco jura. S'il y avait bien une personne qu'il voulait éviter en ce début de semaine, c'était bien Lucius Malfoy. Il se leva sans hâte, et enfila une chemise d'un blanc immaculé, parfaitement repassée par Zwinnie. Il ressentit un frisson lui parcourir l'échine dorsale lorsque la manche gauche caressa la marque des ténèbres gravée sur sa peau. Il passa ses deux longues jambes dans le premier pantalon qu'il vit dans sa luxueuse garde robe et passa négligemment ses doigts dans sa chevelure d'or. Il fit un sourire charmeur, un peu ensommeillé, à son triste reflet dans son miroir et sortit de la chambre gemmée.

            Le jeune sorcier arriva dans son salon avec un air faussement serein : Lucius lui annonçait rarement de bonnes nouvelles.

- Bonjour papa ! marmonna Draco sans un seul regard pour la cheminée.

            Il s'empara sans ménagement du plateau déjeuné que lui apportait son elfe.

- J'ai une mission pour toi, lui avisa la voix grave et froide de son père.

- Et c'est pour cela que tu me réveilles à six heures ? protesta le jeune homme en s'installant sur la table en chêne de la pièce.

- Sois au château dans moins d'une heure.

Sans cérémonie, la tête de Lucius disparue, laissant celle de son fils sérieusement inquiète. A ses 18 ans, le sorcier était rentré dans les rangs de Voldemort et n'avait eu que quelques missions sans importance à réaliser pour son maître. Il avait alors entreprit une carrière politique très rapidement et recevait habituellement ses ordres sans ridicules cachotterie et secrets. C'était bien la première fois que les choses semblaient réellement obscures pour lui.

Il trempa un toast dans son earl grey. Il se souvenait parfaitement du retour de Voldemort. Il s'était produit dans l'indifférence totale des aurors et de Dumbledore. Le seigneur des ténèbres n'avait de toute façon rien qui pouvait inquiéter les autorités. Depuis son anéantissement 21 ans plus tôt par Harry Potter, il n'était rien d'autre qu'un spectre, une larve sans forme qui ne pouvait survivre sans une potion spéciale ou le recours d'un corps de remplacement.

Draco sortit de ses pensées et découvrit avec humeur que la moitié de son toast avait disparu dans sa tasse de thé. Il croquant à pleines dents dans ce qu'il en restait.

Le jeune sorcier finit son déjeuné en vitesse et fit un passage par sa salle de bain pour se rendre un minimum présentable en pleine rue. Le château ne jouissait que de rares entrées accessibles uniquement par voie moldue, ce qui le rendait extrêmement sûr.

Il salua Zwinnie par un coup de pied amusant dans son popotin d'elfe de maison et sortit, chaudement couvert. Mr. Malfoy junior en savait assez sur les moldus pour savoir que ces horribles machines rouges s'appelaient des bus. Il savait également comment payez une place dans ce transport public même s'il préférait prétendre qu'il n'y avait jamais effectué un trajet, ballotté comme un sac d'os. Après avoir regardé autour de lui pour vérifier si une de ses connaissances sorcières n'avait pas eu l'idée de trimarder dans les environs, Draco monta dans le bus écarlate. Il descendit quelques arrêts plus loin.

Les rues s'engourdissaient de froid et de sommeil. Des platanes dénudés se tordaient le long des trottoirs dallés. Draco s'engagea dans une allée longeant un silencieux cimetière. A l'entrée de l'établissement, un jeune homme qui semblait avoir son âge sortait. Il était courbé. Ses cheveux d'ébène virevoltaient dans le vent ainsi que son élégante écharpe indigo.

Draco suivit des yeux sa silhouette fine et féline traverser la rue. Il aperçut une Mercedes grisâtre brûler le feu rouge et s'engouffrer à toute allure dans l'avenue. Elle fonçait droit vers le garçon et il ne faisait aucun doute qu'elle allait le heurter.

Avant même qu'il n'en prenne l'initiative, le sorcier courait déjà vers le gracieux jeune homme. Il l'enveloppa dans ses bras et se jeta à terre. Le bitume lui râpa les mains mais il les garda fermement serré autour de la taille de la personne qu'il sauvait.

La Mercedes les frôla de justesse et continua son chemin. C'était un délit de fuite. Draco soupira. Les gens, par curiosité morbide, se rassemblaient déjà en un tas informe autour d'eux.

Harry avait fermé les yeux dès la première secousse. Sa tête sonnait douloureusement les carillons des noces du bonheur. Il perdit conscience quelques instants mais rouvrit les yeux. Son premier regard fut pour une paire d'améthystes délavées d'un charme somptueux. Harry s'était perdu dans les méandres de son esprit. Un brouillard l'avait égaré à jamais, semblait-il. Et la seule et unique chose que les neurones de son cerveau parvenaient à interpréter, c'était le visage d'un homme blond, qui se penchait sur lui et reposait sur son corps. La lumière d'un phare pour un navire en perdition.

Draco le regardait, subjugué lui aussi, il avait cru le garçon endormi pour toujours. Il avait eu peur.

- Vous avez de la peinture rouge sur les mains, fit la voix cristalline et douce de Harry.

            Le blond regarda ses mains. Du sang s'y écoulait abondamment mais ce n'était pas uniquement le siens. Les yeux innocents de son interlocuteur reflétaient de la douleur heureuse, celle de celui qui a mal mais qui ne s'en aperçoit pas. Pourtant la peinture rouge, oui le sang, coulait sur son front. Draco se redressa tandis que Harry fouillait lentement dans une de ses poches. Il en ressortit un mouchoir en tissus blanc lumineux. Il prit les mains de Draco Malfoy et les essuya délicatement une à une avant d'improviser un pansement sur la plus mal au point. Harry releva la tête et observa le visage de Draco de son regard émeraude. Il leva la main et retraça les traits stupéfaits du blond dans le but de ne jamais les oublier. Cet instant magique aurait pu durer des heures. Il fut interrompu par les sirènes bruyantes d'une ambulance stressée comme fonctionnaire dont le bus a une demi heure de retard.

            Draco reprit contenance. Il ne pouvait tout simplement pas s'attarder sur le cas d'un simple moldu qu'il avait eu la stupidité de sauver. Sa fierté monta en lui tel le mercure d'un thermomètre se dilatant dans le flacon où il repose. Il se dégagea de l'attroupement près de Harry. Tous le regardèrent avec une impression de gentillesse maladive qui faillit le faire vomir de dégoût. Il s'enfuit vers le château de la famille Malfoy. Un chat, la queue entre les jambes, aurait eu plus de dignité. Il en avait conscience et cela déclencha une inepte colère. La fumée pouvait presque lui sortir des oreilles.

* * *

             Un feu inextinguible brûlait dans la cheminée du salon du 12 square Grimmaurd. Un homme, assis dans un fauteuil, le fixait pensivement. Ses cheveux noirs ruisselaient sur ses épaules. Ses yeux étaient voilés d'une triste mélancolie. Le passé semblait si doux et insouciant en ces jours sombres, ceux d'une guerre à la porte de la maison de la tranquillité.

            Sirius Black fumait rarement la pipe. Mais de temps en temps, il ne rechignait pas une bouffée de tabac du souvenir. Observer ses années d'études à Poudlard dans la fumée colorée que produisait cette plante magique lui permettait d'expier ses fautes, rendant l'espace d'un court instant, son âme aussi transparente que du verre.

- Tu fumes encore ? fit une voix pleine de fatigue. C'est la deuxième fois cette semaine…

            Sirius regarda l'homme qui venait de s'arrêter à hauteur de son confortable fauteuil. Des cernes se dessinaient sous ses yeux et ses cheveux grisonnant semblaient aussi secs que l'herbe grillant sous le soleil. La pleine lune venait de passer et Rémus Lupin paraissait rassuré. Il souriait même.

- Tu retournes déjà à Poudlard ? demanda Sirius.

            Rémus était emmitouflé dans un chaud manteau sorcier et portait une vieille petite valise à la main droite.

- Oui, Albus me veut à mon poste aujourd'hui, annonça le loup-garou en ajustant son écharpe.

            Il regarda Sirius un instant.

- N'oublie pas d'aller acheter du nettoie toile, Nigelus n'arrête pas de se plaindre de la poussière, dit-il. Viens me voir ce week-end, ajouta-t-il en disparaissant par la porte.

            Rémus Lupin ne pensait pas sincèrement occuper le rôle de professeur de défense contre les forces du mal plus d'un an. Mais les temps étaient rudes pour les hybrides et il avait accepté sans hésiter l'offre d'Albus Dumbledore. Quant à Sirius, il n'avait pas voulu se contenter de la rente de roi que lui servait chaque année le ministère de la magie. En plus de son travail en tant qu'auror, il était chargé de mener les recherches concernant Harry Potter.

            Cela allait bientôt faire 3 ans. Trois ans qu'il analysait le monde à la loupe afin de trouver un nom, une adresse, un quelconque filon qui lui permettrait de retrouver son filleul. Trois ans qu'il était libre et qu'il était presque considéré comme une légende vivante. Trois ans. Et il commençait à douter.

            La fumée du tabac du souvenir lui montra un visage. Rond, souriant, c'était celui d'un enfant et il semblait que hier encore il le tenait dans ses bras. Il fixa les yeux émeraude du garçon et les vit se dissiper en même temps que la fumée.

            Où donc était Harry Potter ?  

* * *

            Draco traversait lentement le parc du château. Se promener parmi les différentes plantes du jardin lui rappelait de doux souvenirs d'enfance. Les nombreux hectares appartenant à son père avaient été ensorcelés pour rester blanc plus longtemps que l'hiver l'avait prévu. Les roses aphrodisiaques, les lys de l'élégance, les œillets de l'invisible… Toutes les plus belles fleurs magiques se réunissaient là, s'épanouissant dans un élégant manteau de neige.

            Le blond s'arrêta et s'agenouilla au pied d'une rose blanche. Ca avait été la plante préférée de sa mère. Tout au long de sa vie au château des Malfoy, elle avait consacré une grande partie de sa vie au jardinage. Elle avait essayé d'initier son fils à cet art délicat mais avait renoncé un jour : « Tu n'es pas doux Draco et tu n'as aucune patience. Deux choses pourtant essentielles pour les fleurs… »

            La voix de sa mère raisonna dans ses oreilles comme une petite mélodie claire et légère. Elle ressemblait un peu à… à celle de ce moldu ?

- Tu es en retard.

            Draco sursauta violement et se retourna en se levant. Son père se tenait là, à l'ombre d'un arbre. Il ne laissa pas son fils se défendre et le conduisit dans les froids appartements de sa demeure. Draco n'aimait pas le château de son père. Les murs grisâtres où s'enfilaient d'affreuses perles de tableaux le dégoûtaient. Il se concentra sur la sombre cape de Lucius qui claquait l'air comme un fouet. Il le suivit lorsqu'il disparut par une solide porte en tec.

- J'ai une mission pour toi, déclara son père lorsqu'ils furent dans une large pièce donnant sur le parc enneigé.

- Tu me l'as déjà dis, papa, répondit Draco en se déplaçant vers la fenêtre.

            Son père n'était pas du genre très causant. Il fallait le faire parler :

- J'aimerais savoir : Pourquoi tant de mystères ?

            Lucius ignora la question. Il fixait intensément le dos de fils. Et… ses mains ? Draco sentit son regard comme une petite brûlure et tenta sans grand succès de dissimuler ses blessures.

- Ta partenaire sera bientôt ici, dit finalement Mr. Malfoy.

            Draco, qui avait réussi à paraître serein jusqu'à présent, se troubla légèrement.

- Partenaire ? articula-t-il en se retournant pour regarder Lucius.

            L'homme lui sourit.

- Je suis là, fit une voix claironnante.

            Pansy Parkinson venait d'apparaître par la porte. Elle s'avança vers les deux Malfoy en faisant chanter ses hauts talons sur le parquet. De longues mèches ébène lui tombaient sur le visage tandis que le reste de ses cheveux étaient finement coiffés en chignon. Sa robe de sorcier en soie bleue lui donnait une allure provocante. 

- Vous avez déjà commenc ? demanda la jeune femme avec un large sourire.

- Non,… on t'attendait, lâcha Draco avec un regard sombre et presque dégoûté.

            Il se retourna pour admirer le parc à nouveau.

- Que t'arrive-t-il mon garçon ? demanda Lucius. Tu t'es bless ?

            Le blond sentit la main de Pansy prendre la sienne. Elle enleva le mouchoir que lui avait donné le moldu.

- Tu sembles dans les nuages Draco.

            Des lettres étaient brodées dans le tissu blanc taché de sang, des initiales : H. P. Pour toute réponse, le fiancé de Pansy soupira et murmura :

- J'ai sauvé un ange aujourd'hui.


Voilà, voilà… ^_^

Alors… si cette histoire vous plait beaucoup, il est fort possible que je fasse une suite. Sinon, considérez cela comme un simple one shot un peu creux… J'ai adoré écrire ce texte et je crois que ça se ressent dans le résultat final. C'est rare que je sois satisfaite autant ^_^…

Salut à tous.