La lumière était filtrée par les planches qui recouverts les fenêtres. Une poussière noire et épaisse s'était déposée sur les murs, le sol ainsi que sur le reste des meubles qui tenaient encore debout. Elle ferma les yeux et revis la scène. Son dernier regard était gravé dans sa mémoire, elle ne la reverrais sans doute plus jamais.

Elle était sur le pas de la porte, devant ce grand hall. L'image d'une fourmilière l'envahit, tant de monde qui échangeait, bougeait,parlait, criait. Un brouhaha constant. Elle se sentit petite et seule devant le nouveau monde qui lui faisait face. Elle avait beau avoir entendu parler des centaines de fois de ce lieu, celui-ci lui paraissait toujours aussi inconnu. Elle souffla et entra. Le stresse l'envahit mais elle ne montra rien. Elle n'avait pas le droit.C'était interdit pour une personne de son rend. Eléone s'avança discrètement en zigzagant entre les différents adolescents. Elle les enviait, malgré qu'ils abordaient tous un sourire idiot, et riaient à tout va comme des enfants encore innocent. Elle se dirigea vers ce qui semblait être la grande salle, quand elle fut arrivé à ses portes, le plafond l'hypnotisa, elle n'avait jamais vu quelques chose de telle. Elle aurait aimer si attarder des heures et des heures, l'étudier, l'observer, mais cela aurait attirer le regard des personnes sur elle, et c'était tout ce qu'elle souhaitait éviter. C'était son premier jour à Poudlard. Et en plus, elle rentrait en 6e année, comme si cela n'allait déjà pas se faire remarquer. Elle se dirigea vers la table des verts et argents. En effet, elle venait de sortir du bureau du directeur où le choixpeau,après avoir médité pendant plusieurs minutes avait jugé qu'il était bon qu'elle aille dans la maison de la ruse. Dans le fond,elle s'en fichait de l'endroit où elle allait. Elle n'aurait même voulu ne jamais venir ici, mais la loi et Dumbledore avaient été claires : elle devait finir son cursus avant tout et puis Poudlard était le lieu le plus sécurisé d'Angleterre. La salles'était rempli, quelques personnes s'étaient assis près d'elle mais elle gardait son regard fixé sur la table. Le directeur prit la parole et la répartition commença. La jeune fille commençait àpiquer du nez quand elle entendit son nom.

- Je souhaiterais aussi accueillir une nouvelle élève, qui a été répartis dans la maison Serpentard, accueillez là comme il se doit,voici Eléone black.

Un blanc survint après l'annonce du directeur. C'était ce qu'elle redoutait, elle jura contre le directeur. Comment avait-il osé, elle avait été clair avec lui. Les regards de tous les élèves se tournèrent vers la jeune femme. Elle garda son masque cheveux long et noir juré avec sa peau blanche et ses sombres yeux sombres. Elle avait hérité de l'air hautain que possédait sa famille. Ses épaules étaient fines et son corps harmonieux, elle était magnifique et effrayante.

Le repas pris place sur la longue table. Mais les murmures continuaient,elle les entendait, mais elle faisait force contre elle pour ne pas les écouter. Elle sentait les regards étonnés ou remplis de questions sur elle, la faim l'avait déserté. Elle sentis une personne s'asseoir en face d'elle, elle releva la tête et aperçut Narcissa.

- Eléone, tu devrais... Prononça Narcissa

Le regard de sa cousine la stoppa. Eléone se leva et sortit en ne voulait pas la voir, ni elle ni aucun autre sang pur. La jeune fille était habitée par une haine incontrôlée contre ses personnes. Depuis des années, elle refusait de les voir ou d'en entendre parler. Elle prit l'initiative de chercher en vain la salle commune des serpentards Elle finis par arriver dans les cachots quand un bras apparut et la tira derrière une statue. Une main sur la bouche l'empêcha de crier. Une voix haineuse s'exclama.

- Qu'est-ce que tu fais la Pyxidis ?! Susurra une voix masculine.

Une étincelle d'étonnement apparut dans les yeux de la belle brune,elle se débattit et se retourna furieusement. Elle avait tout fait pour ne pas croisée son regard pendant le repas et avait pris fuitesans y faire attention. Elle avait bien entendu reconnu la voix, mais elle refusé d'y faire face.

- C'est Eléone, Sirius. Siffla la jeune femme. La main du jeune homme serrait dangereusement le poignet d'Eléone. La jeune fille n'osait regarder Sirus dans les yeux. Elle voulait le fuir.

- Qu'est-ce qu'il y a, tu ne veux pas qu'on sache qui tu es vraiment, aurais-tu honte ou peur qu'on apprenne qui tu es. Un vil serpent, rien de bien étonnant. La douleur dans le bras de la jeune fille s'intensifia.

- PartSirius.

- Sinon quoi ? Tu ne peux plus fuir là, tu n'as plus le choix de répondre. Parle ! S'écria Sirius. Une voix tonna qui fit sursauter les deux individus.

- Eléone. Dis la voix grave. La jeune fille se précipita et parti.

- De quoi je me mêle Régulus ?! S'exclama Sirius.

- Tu devrais la laisser tranquille. Elle n'a pas besoin de toi.

- Parce qu'elle a besoin de toi peut être ? Qu'est-ce qu'elle attend pour repartir, elle n'est pas la bienvenue.

- Tune sais rien sombre idiot. Dégage !

Sirius n'eut pas le temps de répliquer que Regulius était déjà faisait des années que les deux jeunes Black se disputaient constamment mais jamais Sirius n'avait vu une si grande colère dans les yeux de son cadet.

Lejeune Black se rendit dans la célèbre salle commune des verts. D'ungeste de la main il fit déguerpir les quelques premières années qui s'y trouvaient. Il s'approcha de la jeune fille qui se trouvait recroqueviller au fond du sofa. Il s'assit près d'elle et l'a pris dans ses bras. Il ne l'avait pas vu depuis des années mais il était toujours aussi attaché à elle.

- Il me déteste.. murmura-t-elle d'une voix tremblante.

Tu sais il ne s'est jamais remis de ton départ, il t'en a voulu, t'as trouvé lâche. Il n'est plus le Sirius que tu connais. Ça fait 8 ans maintenant qu'il ne t'a pas vu, et 4 qu'il est parti de la maison. Il hait notre mère pour t'avoir envoyé en France mais il te hait toi pour ton silence..

- Je n'avais pas le choix.. et maintenant elle est partie..

- Je sais. Raconte-moi ce qui s'est passé dernièrement et pourquoi tu te retrouves dans les pattes de Dumbledore.

La jeune fille commença à relater son histoire, bien trop voyait Regulus froncer les sourcils ou les lever de temps en temps mais il l'a laissé parler, c'est ce qu'elle aimait chez lui,il se contentait de ce qu'elle disait sans jamais rien dire.L'histoire était dure à relater pour la jeune fille mais aussi dur à écouter pour le jeune homme. Il souffla elle n'avait jamais eu la vie facile à l'âge de 8 ans sa mère l'avait envoyé en France chez une vieille famille de sang pur pour la dressé comme celle-cil'avait dit. Ces mots étaient marqués dans l'esprit de Regulus. Elle avait toujours été trop rebelle et trop imparfaite pour elle alors elle l'avait envoyé dans une famille française réputé pour être sévère et bien entendu adepte de la magie noire. Il n'osait pas imaginer tous ce qu'elle avait vécu. Bien des choses avaient changé. C'est après quatre ans que sa mère avait autorisé Regulus à échangeait avec elle. Bien entendu l'échange était rare et très surveiller. Il se savait chanceux comparer à son frère qui lui avait fuit la maison et n'avait jamais pu avoir de ses nouvelles. Il regarda sa sœur endormis dans ses bras, elle était si fragile, elle avait beau être d'un an son aîné, être la sœur jumelle de Sirius, il ne pensait qu'à la protéger. Il savait qu'elle gardait encore de nombreux secrets en elle. Il se jura de les découvrir. Pyxidis Eléone Black venait de revenir et tout cela ne présageait rien de bon.