La pluie fouette mon visage, quelle douce sensation que l'adrénaline de courir derrière un homme transit par la peur. J'aime ça, voir ses défense s'amenuiser petit à petit, il court de moins en moins vite, je le rattrape. D'un simple geste de la baguette je le désarme. Quelle délectation de le voir tomber, reculer maladroitement pour se retrouver coincé, le dos contre un arbre. Je le regarde un instant, une leur malsaine dans les yeux, j'adore ça. C'est ce qui me fait vivre, ma drogue, mon plaisir, mon malheur…. La vie n'a pas été facile pour moi, mais je me suis battu, j'ai un boulot je suis payé de temps en temps. Je ligote le né-moldu et ordonne à aux autres de l'emmener au ministère. Je les regarde transplaner, puis je m'assois.
Mes mains tremblent, mes pieds me font mal… Trois jours de traque sans manger et dormir, c'est dur, même pour moi. Je monte un campement de misère, mon campement. Je ne suis peut être pas un prince, mais j'aime cette sensation de liberté. Très peu d'ordres, personne pour vérifier ce que je fais, le grand air, la nature. Je plains les mangemorts, toujours an train d'obéir à un fou, comme les membres de l'Ordre. Ils n'ont aucune liberté, moi si. Je sors un botruc à moitié vivant de mon sac et commence à le cuisiner. Comment cela se passe-t-il dans les familles ? Tout le monde est heureux, mais moi je suis seul, les bouffons qui me servent d'aide n'ont rien dans le pantalon, ils servent juste à emmener ceux que j'ai capturé. ..
Soudain, mes sens s'éveillent, je renifle et sent une odeur envoutante. Je ferme les yeux un instant, me lève et me dirige vers la source de l'odeur. Je ne vois rien, pourtant je sais qu'il y a quelque chose. Je sens une dernière fois le parfum si enivrant qui flotte dans l'air avant de retourner à mon bivouac. Une vieille tante, des ustensiles de cuisines cassés, de la nourriture avariée, des vêtements sales… Je suis un rafleur, et malgré la précarité de ma vie, rafler, pour moi, ça n'a pas de prix. J'entends un bruit, sort ma baguette et voit un homme s'enfuir.
Que la rafle commence !