Concours Eclipse pour le forum lovelemon-in-fic
J'en profite pour le publier aussi ici, pour celles que ne sont pas inscrites sur le forum.
En espérant que vous apprécierez !
Enjoy ;)
Sujet du concours : All Humain / Edward et Bella se retrouvent mariés par accident suite à une erreur administrative. Ils se rencontrent chez Maître Jasper Hale pour régler le problème. L'attirance entre eux est si forte qu'à la première occasion, ils se jettent l'un sur l'autre. L'extase sera-t-elle au rendez-vous ? Resteront-ils finalement mariés ? A vous de nous le dire.
Bella POV
Je rentrai enfin chez moi après une dure journée de travail. Comme tous les jours, Tanya avait été exécrable et avait pourri ma journée. Pire chef, y'a pas.
J'entrai dans mon immeuble et fis un rapide détour par ma boîte aux lettres. Je montai ensuite chez moi, balançai mon sac et mes clés sur ma console avant de m'écrouler sur mon canapé, mon paquet de lettres à la main.
Facture.
Facture.
Facture.
Et encore facture.
Ah ? Mairie de Forks ? C'était une grande lettre en plus.
Je jetai les factures sur ma table basse et m'empressai d'ouvrir la grande enveloppe.
Mme Isabella SWAN-CULLEN,
Veuillez trouver ci-joint votre livret de famille ainsi qu'une copie originale de l'acte de votre mariage.
Angela WEBER
Service d'état civil de la mairie de Forks.
_ QUOI ? M'enquis-je.
Je me dépêchai de vider le reste du contenu de l'enveloppe sur ma table basse. J'y trouvai en effet un livret de famille et un acte de mariage.
_ C'est quoi ce délire ? Me dis-je à moi-même.
Le 8 mars 2010, à 14 heures, devant nous ont comparu publiquement : Edward Anthony CULLEN, chirurgien pédiatre, né à Forks (Washington) le 11 novembre 1977, 33 ans, domicilié à Forks, fils majeur de Carlisle CULLEN, chirurgien, et de Esmé CULLEN, décoratrice d'intérieur, son épouse, domiciliés à Forks, présents et consentants d'une part; et Isabella Marie SWAN, assistante de direction, née à Phoenix (Arizona) le 13 septembre 1980, 30 ans, domiciliée à Forks et précédemment à Phoenix, fille majeure de Charlie SWAN, chef de police, et de Renée SWAN, sans profession, son épouse, domiciliés à Phoenix, présents et consentants d'autre part.
Les futurs époux, les pères et mères des époux déclarent qu'il n'a pas été fait de contrat de mariage. Edward Anthony CULLEN et Isabella Marie SWAN ont déclaré l'un après l'autre vouloir se prendre pour époux et nous avons prononcé au nom de la Loi qu'ils ont unis par le mariage.
_ Merde ! Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
Je suis censée faire quoi maintenant ? Je jetai un coup d'œil à l'heure, il était 19h30. Il était bien trop tard pour que je me rende à la mairie, elle était déjà fermée.
La seule solution qui m'apparut fut d'appeler Alice, ma meilleure amie, même si je savais qu'elle ne pourrait pas faire grand chose pour moi. Mais je voulais juste partager cette nouvelle avec quelqu'un.
_ Salut, Bells ! Dit-elle en décrochant.
_ Salut, Ali. Ca va ?
_ Ouep et toi ?
_ Je me suis mariée ! Lui annonçai-je.
Je crus un instant qu'elle allait sortir du téléphone.
_ QUOI ? Répète-moi ça !
_ Je me suis mariée !
_ Non mais tu te fous de moi ? Avec qui ? Quand ? Comment ? Et bordel, comment ça se fait que je ne sois pas au courant ?
_ Rassure-toi, je n'étais pas non plus au courant !
_ Comment ça ? Bells, qu'est-ce que tu me racontes ? Demanda-t-elle, perdue.
Je lui racontai ce que j'avais trouvé dans l'enveloppe et lui expliquai que je m'étais mariée il y a quelques jours avec un soit disant Edward Cullen.
_ Et c'est qui cet Edward Cullen ? Me demanda-t-elle.
_ Aucune idée ! Je sais juste qu'il habite aussi à Forks vu que c'est écrit sur « notre » acte de mariage mais je n'ai jamais entendu parler de lui !
_ C'est vraiment bizarre comme histoire !
_ A qui le dis-tu ! Voilà que la plus endurcie des célibataires, Bella Swan, se retrouve mariée ! Rigolai-je.
_ Et qu'est-ce que tu vas faire alors ?
_ Eh bien, je pense que demain je vais faire un petit détour par la mairie pour voir ce que je peux faire.
Le lendemain matin, j'étais parti de bonne heure au bureau et avait demandé à Tanya si je pouvais prendre mon après-midi pour régler un problème personnel. Cette peste ne m'avait pas lâchée tant que je ne lui avais pas dis de quel problème il s'agissait. J'ai donc dû inventer une petite histoire parce qu'elle n'avait pas à savoir la vérité, cela ne la regardait en rien. Mais au bout du compte, elle finit par accepter ma requête.
A 14 heures tapantes, j'étais à la mairie. J'entrai et me rendais au service d'état civil. Une jeune femme d'environ une trentaine d'années était derrière son bureau. Elle était plutôt petite et châtain clair. Un badge était attaché à son pull avec inscrit « Jessica » dessus.
_ Bonjour, dis-je.
Elle leva la tête et me sourit.
_ Bonjour, mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ?
_ J'ai reçu ces documents, commençai-je en lui tendant l'acte de mariage et le livret de famille. Et je crois qu'il y a erreur.
Elle prit les documents et commença à lire l'acte de mariage.
_ Où est l'erreur ? Demanda-t-elle en parcourant rapidement le document des yeux.
_ Enfaite…
_ Oooh ! Me coupa-t-elle. Vous êtes le femme d'Edward Cullen ! Quelqu'un a enfin réussi lui mettre le grappin dessus ! Quelle chanceuse vous faites. En même temps, je comprends pourquoi il vous a choisit, dit-elle en me faisant un clin d'œil
Il faudrait d'abord que je sache qui est mon supposé mari pour voir si je suis chanceuse ou pas. Mais cette Jessica avait piquée ma curiosité.
_ Comment le connaissez-vous ? Demandai-je.
_ Qui ne connait pas la famille Cullen ? Rit-elle.
Moi ! Me répondis-je à moi-même.
_ Et qui ne connait pas Edward Cullen ? Continua-t-elle.
Encore moi !
_ Le plus bel homme de la ville ne peut pas passer inaperçu dans un petit patelin comme Forks. Il était connu pour être un cœur à prendre inaccessible. Il ne montrait d'attention pour aucune fille. Mais c'est bizarre qu'on ait pas entendu parler de son mariage.
Alors comme ça, je suis mariée au plus bel homme de la ville ? L'intouchable Edward Cullen…Ouh ! Je ne pus m'empêcher de sourire à cette pensée.
_ A vrai dire, c'est justement ça le problème, répondis-je. Il n'y a pas eu de mariage. Et cet Edward Cullen, je ne le connais pas !
_ Vraiment ? S'exclama-t-elle. Comment ça se fait que je tiens votre acte de mariage entre les mains ?
_ Et bien, je n'en sais rien. J'ai reçu ces documents hier et je pensais que vous pourriez peut-être m'aider.
_ C'est vraiment étrange, dit-elle. Je ne sais pas vraiment ce que je peux faire pour vous mais je peux vous conseiller d'aller voir Jasper Hale, je suis sûre qu'il pourra vous aider à régler ce problème.
_ Qui est Jasper Hale ? Demandai-je.
_ L'avocat de la ville.
Elle me nota son nom, son numéro ainsi que son adresse sur une feuille.
_ Edward Cullen est au courant de ce malentendu ? Il faudrait que vous voyiez ça avec lui car il faudra vous rendre tous les deux chez Mr. Hale.
_ Je n'en sais rien. Vous ne sauriez pas où je pourrais le trouver ? Demandai-je.
_ Hôpital de Forks, dit-elle simplement.
_ Merci.
Je sortis de la mairie et pris la direction de l'hôpital de Forks. Enfaite, j'avais plus hâte d'aller à l'hôpital pour voir qui était ce fameux Edward Cullen plutôt que pour régler le problème.
Arrivée à l'hôpital, je me retrouvais dans le hall principal. Vide. De chaque côté du hall, il y avait deux couloirs. Avant que je n'ai le temps de choisir lequel emprunter, un homme sortit d'un des couloirs, un dossier à la main. Il pourra peut-être m'aider. Je m'approchai de lui.
_ Excusez-moi, monsieur.
Au moment où l'homme se tourna vers moi, j'ai bien cru que mes jambes allaient flancher. Bordel de merde ! Il sort d'où ce canon ?
Le canon en question arborait un petit sourire en coin qui failli lui aussi me faire flancher. Je vis son regard me détailler sous toute les coutures et son sourire s'élargir. Je sentis mon corps tout entier frissonner sous l'intensité de son regard.
OH. MON. DIEU.
Je crois que ce mec était le plus bel être sur terre. Il avait des yeux verts émeraude si intense que j'avais l'impression qu'ils me transperçaient lorsqu'il me regardait. Il avait des cheveux en bataille d'une couleur bronze où je rêverais de glisser mes mains. Et sa petite barbe de 3 jours le rendait carrément sexy ! Qu'est-ce que je donnerais pas pour voir ce qu'il cache sous sa blouse blanche…
_ Que puis-je faire pour vous, charmante demoiselle ? Dit-il d'une voix veloutée et légèrement rauque.
Au moment où il prononça ces mots, mes yeux se rivèrent sur ses lèvres. Ses putain de magnifique lèvres. Elles étaient pleines et roses. A croquer !
Inconsciemment, ma langue glissa le long de ma lèvre inférieur que je mordis ensuite, m'imaginant que c'était sa lèvre. Un léger gémissement m'échappa. Je fus rapidement ramenée à la réalité lorsque j'entendis le beau gosse se racler la gorge et que je le vis lui aussi fixer mes lèvres.
Oh merde ! Avait-il vu que je fantasmais sur ses lèvres ?
_ Mademoiselle ? Dit-il en plantant son regard dans le mien.
_ Euh…oui, dis-je en secouant légèrement la tête. Je cherche un certain Edward Cullen. Vous pourriez me dire où je pourrais le trouver ?
Il regarda sa montre.
_ A cette heure-ci, il doit être en pleine intervention chirurgicale. Puis-je savoir qui le demande ?
_ Bella Swan.
Le beau gosse fit une drôle de tête lorsque je lui dis mon nom. Il me connait ?
_ Je vais le prévenir, me dit le canon.
_ Merci ! Dites-lui que c'est important s'il vous plait.
L'homme s'éloigna et finit par revenir au bout de quelques minutes.
_ Il finit son service dans une vingtaine de minutes. Vous pouvez l'attendre ?
_ Oui bien sûr, dis-je me tournant pour voir où je pourrais m'installer en attendant.
_ Puis-je vous tenir compagnie en attendant ?
Quelle question !
_ Oui, avec plaisir ! Mais vous ne travaillez pas ?
_ Hum, je viens de finir mon service il y a une minute précisément, répondit-il après avoir regardé sa montre.
_ Parfait, alors.
Nous nous installâmes autour d'une table près de la machine à café. Il proposa de m'en offrir un, ce que j'acceptais volontiers. Nous restâmes à nous fixer quelques secondes lorsqu'il revint s'asseoir face à moi avec nos deux verres de café.
_ Je suis Bella, dis-je en tendant la main vers lui. Et vous êtes … ?
J'eu l'impression qu'il hésitait l'espace d'une seconde mais il finit par me serrer la main. Je crus recevoir une décharge électrique lorsque sa main entra en contact avec la mienne.
_ Anthony, répondit-il.
Je pris une gorgée de café et laissai mon regard se balader sur son visage, et il finit encore une fois par rester fixé sur ses lèvres.
_ Vous êtes vraiment magnifique, me dit-il de sa voix veloutée.
J'ai cru que j'allai fondre sur place.
_ Merci, dis-je gênée.
Mes joues étaient en feu.
_ Vous êtes vraiment pas mal non plus, dis-je tout bas.
N'ayant pas conscience du fait que nous étions assis aussi proche l'un de l'autre, je fis glisser mon pied tout le long de sa jambe au moment où je voulu croiser mes jambes. Avant que je n'ai pas pu m'excuser, je l'entendis grogner tandis qu'il me fixait intensément. Je ne pus m'empêcher de me morde la lèvre et de sourire.
C'était vraiment merveilleux de l'entendre grogner. J'avais envie de réitérer l'expérience. Je fis lentement glisser mon pied entre ses jambes, volontairement cette fois-ci. Pour ma plus grande satisfaction, il grogna à nouveau.
_ Bella, gronda-t-il. Arrêtez ça.
Oh. Ok. Si ça se trouve, il n'avait pas du tout les mêmes idées que moi en tête. Si ça se trouve, il ne pensait pas, contrairement à moi, à me prendre sauvagement dans une des salles d'opération de cet hôpital. Bordel de merde, il fallait que j'arrête de me torturer pour rien. Mais je crevai d'envie de sentir ses lèvres et ses doigts sur moi.
_ Hum, désolée, fis-je gênée et quelque peu déçue en détournant le regard.
_ A moins que vous voulez que je vous prenne contre la machine à café ? Murmura-t-il.
Je levai les yeux vers les siens et cru m'enflammer en voyant qu'ils étaient remplis de désir. Sous la table, je sentis sa main glisser sur ma cuisse et je ne pus m'empêcher de gémir à ce contact. Immédiatement, ma main imita le même mouvement et glissa directement jusqu'à son entrejambe pour trouver place sur son énorme érection, ce qui le fit grogner à nouveau.
Oh. Mon. Dieu.
Tellement absorbée par le dieu vivant assis près de moi, je ne m'étais même pas rendu compte que le hall de l'hôpital grouillait de monde. Je bondis de sur mon siège.
_ Il n'y a pas un endroit où on pourrait être un peu plus tranquille ? Demandai-je.
Ne perdant pas une seconde, Anthony bondit à son tour de sa chaise et me prit par la main pour me guider vers un des couloirs. Arrivés au bout du couloir, il nous fit entrer dans une minuscule pièce où il y avait écrit « local de service » sur la porte. Nous nous retrouvions au milieu des balais et des produits d'entretien mais ça fera largement l'affaire pour ce que nous comptions faire.
Avant que je puisse dire ou faire quoi que ce soit, Anthony me fit tourner vers lui, il me souleva par les fesses et me plaqua contre le mur. Il me regarda intensément puis souda ses lèvres aux miennes. Je gémis au contact de ses lèvres douces et charnues. J'entrouvris mes lèvres et il en profita pour introduire sa langue dans ma bouche. Nos deux langues se lancèrent dans un combat effréné qu'Anthony était déterminé à gagner.
Je sentis une de ses mains glisser sous mon t-shirt et caresser un de mes seins au-dessus de mon soutien-gorge avant de faire sortir mon sein de son carcan. Il caressa mon mamelon avec son pouce, me faisant cambrer contre sa main. Anthony souleva un peu plus mon t-shirt et prit mon sein dans sa bouche. Je glissai mes mains dans sa magnifique chevelure pour rapprocher un peu plus son visage vers ma poitrine. Je gémis fortement lorsqu'il me mordit le mamelon.
Tandis qu'il torturait toujours mon téton, sa main descendit vers ma cuisse et glissa sous ma jupe. Ses longs doigts fins entrèrent directement en contact avec ma féminité chaude et humide. Il grogna contre mon sein et releva son visage vers le mien.
_ Pas de sous-vêtement ? Demanda-t-il avant de commencer à titiller mon clitoris, me faisant violemment cambrer.
Je m'accrochai désespérément à ses épaules puis fis non de la tête.
_ Mademoiselle Swan, vous êtes une vilaine, très vilaine fille, grogna-t-il à mon oreille.
Puis sans crier gare, il mordit mon lobe d'oreille et glissa deux doigts en moi, me faisant hurler de surprise et de plaisir.
_ Anthony, haletai-je. Prends-moi, s'il te plait…maintenant.
En le voyant retirer ses doigts de moi et les porter à sa bouche, je pensais qu'il allait répondre à ma requête mais il n'en fit rien. A la place, il positionna ses mains sous mes fesses pour me maintenir en place et colla un peu plus son corps au mien.
Il déposa une myriade de baisers dans mon cou et remonta jusqu'à mes lèvres. Je le sentis en même temps commencer à frotter fermement son érection contre mon sexe. Nous gémîmes tous les deux à ce contact. Je commençai à mon tour à rouler des hanches pour l'accompagner dans ses mouvements, cherchant plus de contact. Il finit par relâcher mes lèvres et posa son front contre le mien, sans pour autant cesser nos frictions.
_ Bella, haleta-t-il. Je tiens à te prévenir maintenant, je ne vais pas être tendre avec toi. J'ai envie de te baiser tellement fort…
Oh mon dieu. L'entendre me parler de cette façon me faisait complètement perdre la tête.
_ Si tu veux que j'arrête…reprit-il. Si tu veux que j'arrête, dis-le moi maintenant…et j'arrêterais.
Ses gestes semblaient être en contradiction avec ses paroles car il intensifia nos frictions. Bordel, s'il n'arrêtait pas de faire ça, j'allai jouir sur le champ !
_ Non ! gémis-je. Mon dieu, non. Continue, s'il te plait.
C'était apparemment la seule chose qu'il voulait entendre pour agir. Il me déposa au sol et en un quart de seconde, il avait déboutonné sa blouse, son jean et avait libéré son énorme sexe sur lequel il avait déroulé un préservatif. Il me souleva à nouveau et nous reprîmes notre position initiale. Il plaça son sexe à l'entrée de mon vagin puis enfouit son visage au creux de mon cou.
_ Bella, murmura-t-il. Je ne sais pas ce que tu me fais mais tu me rends complètement fou.
Sans plus de cérémonie, il s'enfonça en moi en un habile coup de rein, nous faisant gémir à l'unisson. Comme il me l'avait précédemment dit, il n'était vraiment pas tendre avec moi. Il était littéralement en train de me marteler de puissants coups de rein. Mais bordel, qu'est-ce que j'aimais ça ! C'était tellement bon que j'en réclamai encore.
_ Anthony…, plus vite…plus fort !
_ Mmh, tu aimes ça, Bella ? Grogna-t-il. Tu aimes ça que je te prenne sauvagement ?
_ Oh oui ! Mon dieu, oui ! Criai-je.
Je savais pas si c'était pour répondre à sa question ou si c'était plutôt parce que je le sentais accélérer le mouvement et que j'étais sur le point d'exploser.
_ Viens pour moi, ma belle. Jouis pour moi…je veux t'entendre.
Sur ces paroles, il glissa une main entre nos deux corps et titilla à nouveau mon clitoris. La combinaison entre ses paroles et ses caresses, c'était exactement ce qu'il me fallait. Il ne fallu pas plus d'une seconde pour que j'atteigne le 7ème ciel, hurlant sans retenue le plaisir que me procurait Anthony.
_ Oh mon dieu ! ANTHONY !
Il ne tarda pas à me rejoindre dans les méandres du plaisir. Dans un dernier coup de rein, il balança sa tête en arrière et ferma les yeux. Je le sentis se déverser dans le préservatif et il lâcha un long râle de plaisir.
_ Merde ! Bella !
Il replaça sa tête au creux de mon cou et je plongeai une de mes mains dans ses cheveux que je caressai tendrement pendant que nous tentions tant bien que mal de reprendre notre souffle.
_ Waouh, soufflai-je après quelques minutes de silence.
_ J'aurais pas dis mieux.
Il finit par se retirer de moi et se débarrassa du préservatif pour ensuite se rhabiller. Il m'aida ensuite à me rhabiller en remettant en place ma jupe, mon soutien-gorge et mon t-shirt. Il me prit la main et nous sortîmes du local après nous être assuré qu'il n'y avait personne qui pourrait nous repérer.
Nous retournâmes dans le hall et je jetai un coup d'œil à ma montre.
_ Merde ! Oh non, Edward Cullen doit être parti à l'heure qu'il est s'il a fini son service ! Il a dû venir ici et ne m'a pas trouvé…
_ Attends-moi ici une minute, me dit Anthony. Je vais voir s'il est encore là.
J'attendis patiemment et Anthony revint quelques minutes plus tard. Seul. Il avait retiré sa blouse et était maintenant en jean et en t-shirt, qui soit dit en passant le moulait à la perfection, avec un sac sur l'épaule.
Il s'approcha de moi et tendit sa main.
_ Bonjour, je suis Edward Cullen.
Je le regardai en haussant un sourcil.
_ Tu te fous de ma gueule ? M'enquis-je.
_ Pas du tout, dit-il en laissant retomber sa main, voyant que je ne la serrerai pas.
_ Et Anthony, il sort d'où ?
_ C'est moi. Edward Anthony Cullen.
Evidemment ! Bordel de merde, quelle conne, quelle conne, quelle conne ! Il s'était bien foutu de ma gueule.
_ Fait chier ! Fut la seule chose qui me vint à l'esprit.
Ce qui fit rire mon crétin de « mari ».
_ J'ai entendu dire qu'une certaine Bella Swan voulait me parler, dit-il en souriant. Je suppose que c'est à propos de ça ? Ajouta-t-il en sortant « notre » acte de mariage de son sac.
_ Tu savais depuis le début qui j'étais ? M'écriai-je.
Il hocha la tête.
_ C'est bien ma veine ça ! Repris-je de plus belle. Je me retrouve sans le vouloir et sans le savoir mariée avec le pire des…
_ Le pire des… ? Reprit Edward.
_ Des…Bref ! Là n'est pas la question. Je suis allée me renseigner auprès de la mairie et il faut qu'on aille voir Maître Hale pour régler le problème.
Nous décidâmes d'y aller sur le champs.
_ Je t'emmène ? Proposa Edward.
_ J'ai ma voiture, répondis-je sèchement.
_ C'est pas grave, viens quand même. On viendra ici ensuite pour que tu puisses récupérer ta voiture.
Il me tira par la main jusqu'à sa Volvo sans vraiment me laisser le choix. Le trajet jusqu'au cabinet de Jasper Hale se fit en silence. Enfin…Edward chantonnait tandis que moi je ruminais et pestais contre lui. Heureusement pour nous, Maitre Hale était dans son cabinet.
_ Bonjour. Excusez-nous d'arriver à l'improviste mais est-ce que vous auriez quelques minutes à nous accorder ? Demandai-je.
_ Bien sûr ! Répondit Jasper Hale avec sourire. De quoi s'agit-il ?
Oh merde ! Il était craquant lui aussi !
_ Eh bien, nous avons tous les deux reçu des documents certifiant que nous étions mariés alors que nous nous connaissons que depuis 1 heure à peine, expliquai-je.
_ Oh ! Oui, bien sûr ! Vous devez être Monsieur et Madame Cullen. On m'a appelé pour me parler de votre cas.
_ Moi c'est Mademoiselle Swan ! Rectifiai-je.
_ C'était Mademoiselle Swan, rectifia à son tour Edward. En attendant, tu es Madame Cullen, chérie, dit-il tout fier.
_ Toi, la ferme ! S'il vous plait, dis-je en me tournant vers Jasper Hale. Faites quelque chose, je ne peux pas rester mariée ne serait-ce qu'une minute de plus avec cet abruti fini !
_ Pourtant, il va falloir patienter parce qu'il va me falloir un bon petit mois pour que je trouve d'où provient le problème et que nous comparaissions en justice pour prononcer votre divorce, m'expliqua-t-il.
_ Quoi ? Mais pourquoi un divorce alors qu'il n'y a pas eu de mariage ? Et un mois ? Je vais rester mariée pendant un mois avec ce crétin manipulateur ?
_ Hey, dis donc toi ! Intervint Edward en souriant. Abruti fini, crétin manipulateur ! C'est pas le genre de mot que tu me disais quand je t'ai prise dans le local de l'hosto !
Je devins cramoisis et m'enfonçai le plus possible dans ma chaise lorsque j'entendis Jasper Hale rire.
_ Comme c'est touchant ! Dit-il. Ils se connaissent à peine et ils se disputent déjà comme un vieux couple marié, se moqua-t-il. Et s'il faut un divorce, c'est parce que vos documents stipulent que vous êtes mariés aux yeux de la loi alors il faut faire comme s'il y avait vraiment eu un mariage. En attendant, vous ne pouvez pas faire grand chose de votre côté. Je vous contacterai lorsque la date de l'audience sera fixée, d'accord ?
Nous quittâmes ensuite le bureau de Jasper Hale et retournâmes à l'hôpital.
_ Tu me fais la gueule, bébé ? Dit Edward en riant et en posant sa main sur ma cuisse.
_ Arrête de m'appeler bébé. Et oui, je te fais la gueule !
_ Faut pas m'en vouloir, je voulais juste m'amuser un peu. Et puis tu as quand même pris du temps, non ?
_ Pas du tout ! Mentis-je.
Après quelques minutes, nous finîmes par arriver à l'hôpital. Edward se gara, coupa le moteur et se tourna vers moi, l'air sérieux.
_ Bella…Ca te dirait qu'on se revoir un de ces jours ? Me proposa-t-il.
_ Pfff ! Alors là, sûrement pas ! Répondis-je en sortant de sa voiture et en claquant la porte.
Je me précipitai vers ma voiture mais avant que je ne puisse l'atteindre, une main encercla mon poignet et me stoppa dans mon élan. Edward me fit pivoter vers lui. Il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa fiévreusement.
_ Je t'attendrai ici, demain, à 19 heures, me dit-il ensuite.
_ D'accord, murmurai-je.
Sur ce, il remonta dans sa voiture et quitta le parking.
Verdict ?
Cet OS restera OS.
A moins que…
