Et voilà une nouvelle histoire terminée il n'y a pas longtemps. Si j'ai encore des fans, je m'excuse platement pour le manque de publication des ces derniers mois (qui a dit années ?) mais j'ai une explication toute simple : j'ai décidé de ne plus publier d'histoires en cours d'écriture, pour la simple et bonne raison que je suis un membre très fidèle du Club de la Page Blanche et qu'il m'arrive assez régulièrement de ne pas toucher une fic commencée pendant des semaines, sinon des mois, faute d'inspiration. Voilààà !

Cette histoire qui va suivre est composée de 8 chapitres, elle est terminée et c'est la première partie d'une série de deux histoires. La seconde partie est en passe d'être terminée mais comme d'habitude, je la publierais quand elle le serra, hihi. Je publierais un chapitre par jour, je vous donne pas d'heure par contre, mais probablement tard le soir vu que je suis un oiseau de nuit, lol !

Aller, bonne lecture, et n'oubliez pas un petit commentaire, ça fait toujours plaisir !

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Pairing : Drago / Harry

Disclaimer : Comme d'hab, les persos sont pas à moi, quel dommage, mais l'histoire tordu si, donc on plagie pas, capiche ? lol

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Un Si lourd Secret

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Chapitre 1

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C'était la guerre. Tous les sorciers le savaient et tous savaient qu'il était fortement déconseillé de sortir après le coucher du soleil. Mais certains le faisaient quand même. Ces sorciers étaient des Aurors, de puissants magiciens qui combattaient Voldemort corps et âme jusqu'à ce que mort s'en suive parfois. C'était le cas d'Harry Potter, un jeune homme de vingt-cinq ans qui avait déjà vu bien trop de morts, et qui avait bien trop de sang sur les mains pour son âge. Mais son histoire avec Voldemort était particulière car celui-ci avait tenté de le tuer alors qu'il n'était âgé que d'un an... Pour l'atteindre, il avait assassiné les parents du jeune garçon et depuis qu'Harry était au courant, depuis que la vérité avait enfin éclaté, il n'aura de repos qu'une fois le vil serpent six pieds sous terre. Et il comptait bien le tuer, que cela lui prenne deux, dix ou cent ans.

Ce soir n'était pas une exception, bien que la neige qui recouvrait la totalité du monde, ou presque, en ce réveillon de Noël, rende les paysages surnaturels. Mais Harry se fichait de tout cela. De toute façon, il ne fêtait plus Noël avec les Weasley, ni avec personne du reste, depuis bien longtemps. Dès qu'il avait quitté Poudlard, à partir du moment où il avait eu dix-huit ans, il avait coupé tous les ponts avec les siens. Dans le but unique de les protéger. Depuis huit ans donc, huit longues années, il n'avait revu ni Ron, ni Hermine, ni les professeurs de cette école qui l'avaient vu grandir et devenir un homme malgré les embûches. Ils avaient bien échangé quelques lettres de temps en temps, se téléphonaient aussi, mais sans plus.

Cette nuit, cependant, il allait faire un bond involontaire dans le passé lorsqu'une ronde, routinière pour lui, dans les rues de Londres, allait le faire tomber nez à nez avec un ancien camarade de classe... Et s'il y avait bien une chose qu'Harry pensait impossible après huit ans, c'était bien de tomber sur Drago Malefoy !

Il faisait nuit noire, sans lune, mais avec la neige, on y voyait comme en plein jour, sinon mieux. Harry tournait en silence dans les rues sombres de la capitale anglaise. Bien évidemment il ne faisait jamais, ou très peu, de ronde dans les rues passantes car depuis quelques années, Voldemort avait totalement cessé de s'en prendre aux Moldus. Du jour au lendemain, il avait abandonné, comme si le divertissement ne l'intéressait plus. Ce qui était parfaitement possible, bien entendu... Par contre, il s'en prenait volontiers aux Nés-Moldus, et aux sorciers de basse extraction. Les Aurors avaient donc le lourd devoir de surveiller les endroits Moldus fréquentés par les sorciers… comme ce bar miteux coincé entre deux immeubles au fond d'une ruelle puante en cul-de-sac. Non, ce n'était pas le Chaudron Baveur. Il se nommait « Au Crépuscule des Fées ». Un nom plutôt magique tout en étant très triste quand on savait que les Fées – les véritables fées – avaient disparu du monde magique depuis des siècles.

Suite à un tirage au sort, il avait échu à Harry de surveiller ce pub et rien que la devanture lui donnait envie de repartir en sens inverse et les laisser se débrouiller seuls. Néanmoins, Gryffondor dans le corps et dans l'âme, il s'ébroua et poussa la porte de bois qui grinça sourdement. Aussitôt le brouhaha des voix dans le bouiboui se turent, avant de reprendre comme si de rien n'était. Harry s'approcha donc du comptoir et indiqua sa poitrine où un insigne brillait. C'était un grand M majuscule, le symbole du Ministère de la Magie, et il aurait très bien pu passer pour un simple employé dudit Ministère s'il n'avait pas laissé volontairement sa cicatrice bien en évidence.

- Bonsoir, Auror Potter, fit le barman. Qu'est-ce que je vous sers ?

- Xérès, s'il vous plait. Tout est calme, ce soir ?

- Mouais, ça va. J'ai eut deux bagarres cet après-midi mais ils étaient ivres. Ce soir c'est tranquille, j'ai des clients et ils boivent, donc ça me va.

Harry eut un sourire en coin. Il pivota alors et s'accouda au comptoir pendant que le barman lui préparait sa commande. Il récupéra ensuite son verre et une assiette de bacon bien grillé, cadeau de la maison, et alla s'installer dans un coin reculé de la salle, d'où il pourrait voir tout le monde et surtout les deux portes, celle de devant et celle de derrière, ainsi que la grande cheminée. Pas question de louper un Mangemort s'il entrait !

Ce ne fut pas le cas. Harry resta assis pendant quatre heures, jusqu'à la fermeture, à siroter son verre et picorer son bacon. Comme demandé par les Aurors, les clients et les employés les ignoraient et les oubliaient afin de ne pas provoquer les choses si d'aventure un Mangemort se pointait. Il fallait que l'Auror présent puisse agir en toute liberté en faisant le moins de dégâts collatéraux possibles.

Quand le dernier client quitta le pub, le barman s'approcha du Gryffondor et lui tendit un billet. Harry le refusa mais l'homme le lui mit de force dans le col de son uniforme d'Auror. Harry ne pu pas refuser de nouveau. Il prit le billet de cent euros et le glissa dans sa poche. C'était une façon comme une autre de remercier les « Anges Gardiens » qui veillaient sur le commun des mortels, même si d'autres patrons de pub ou de boîte de nuit préféraient offrir nourriture, coucher, voir même une ou deux filles.

Les lampes du bar s'éteignirent les unes après les autres et la rue devint aussi silencieuse et sinistre que dans un mauvais polar. Harry en eut un frisson et, les mains dans les poches, il s'apprêta à transplaner quand on le bouscula violement. Il tituba et fit quelques pas de côté pour ne pas tomber. Libérant ses mains, il tira aussitôt sa baguette magique et Stupéfixa la personne qui l'avait bousculé. Le rayon rouge frappa l'inconnu entre les omoplates et il se figea une seconde avant de tomber lourdement en avant. Harry s'approcha alors et, du pied, le retourna sur le dos. Il sentit son sang ne faire qu'un tour en voyant les longues mèches blondes, le nez fort et le menton pointu. Sans parler des yeux bleu glacier qui s'agitaient de terreur dans leurs orbites !

- Toi ! siffla le brun en pointant Drago Malefoy de sa baguette magique.

Il libéra la tête de l'ancien Serpentard qui prit aussitôt une grande goulée d'air.

- Potter ! Bon sang, mais qu'est-ce que tu fou là, tu… ? Libères-moi et tires-toi, tu vas te faire descendre sinon !

- Malefoy, tu as vu ma tenue ? demanda alors Harry en haussant un sourcil. Si quelqu'un doit mourir ce soir, ça ne sera pas moi.

Le blond déglutit. Soudain, des craquements retentirent et Harry recula d'un pas. Il disparu dans les ombres, resserrant ses doigts sur sa baguette, et Malefoy lui lança un juron.

- Il n'a pas pu aller bien loin ! hurla alors une voix d'homme.

- C'est un cul-de-sac ! renchérit une voix de femme discordante.

- Faut le trouver ! La prime est… Ah !

Il y eut un choc sourd et la voix se tut. Harry sortit alors de l'ombre et enjamba Malefoy, toujours immobile, allongé sur le dos. D'un geste de la main, il le recouvrit d'un vieux carton humide et le blond grimaça en retenant son souffle mais il resta silencieux. Harry s'éloigna alors et contourna le coin de l'immeuble. Il jeta un œil dans la rue perpendiculaire et vit deux silhouettes debout et une masse noire sur le sol.

- Pourquoi tu l'as tué ! couina la femme.

- Parce que la prime sera plus avantageuse pour deux que pour trois ! rétorqua le premier homme. Aller, on bouge de là ! Le Lord veut le cadavre de ce traitre avant l'aube !

La femme alla pour protester mais son compagnon transplana et elle le suivit quelques secondes plus tard.

Quand le silence revint, Harry vérifia une dernière fois les alentours puis revint sur ses pas et repoussa le carton sur Malefoy. Là, il le libéra du sortilège et l'aida à se relever. Les deux jeunes hommes se firent face une seconde avant de se tomber dans les bras l'un de l'autre.

Un peu gauche, Harry recula le premier et Malefoy lui saisit le visage entre ses mains.

- Putain Potter ! s'exclama-t-il à voix basse. T'es vivant ?!

- Malefoy, je peux en dire autant de toi, tu sais ?

- Ouais mais… Merlin, personne ne t'a revu depuis notre sortie de Poudlard, il y a huit ans ! Qu'est-ce que tu… Merde, même le Lord te cherche partout !

Harry grimaça. Il ne faisait pourtant rien de spécial pour se cacher… Le blond remarqua alors le grand M sur la poitrine de son ancienne Némésis et il releva le menton.

- Auror, hein… fit-il en reculant d'un pas. Je vois…

Il recula à nouveau et buta contre un sac poubelle. Il trébucha, se rattrapa et continua de reculer. Harry resta sans bouger. Il savait que le Serpentard allait s'enfuir car en face de lui, ce n'était plus Drago Malefoy qu'il avait, mais un Mangemort, un vrai Mangemort, habillé des robes noires brodées, et le sortilège qui se trouvait dans l'insigne que portait le Gryffondor à la poitrine, avait viré au vert.

- Je…

- Pars Malefoy, fit alors Harry. Vas-t-en maintenant et je ne te poursuivrais pas. Si tu ne t'en vas pas dans la seconde, Malefoy, d'autres vont arriver et tu seras pris.

- Potter, on… on a grandi ensemble, on… Tu… Tu ne peux…

- Nous sommes dans des camps opposés maintenant. Ou bien tu t'en vas maintenant, ou bien je t'arrête et tu iras à Azkaban sans passer par le Magenmagot.

Malefoy déglutit bruyamment. Il recula à nouveau de quelques pas quand soudain il y eut un formidable craquement qui résonna dans la rue vide, et trois autres Aurors apparurent, le M de leur poitrine brillant d'un vert intense.

- Mangemort ! gueula soudain l'un des nouveaux venus. Tu es en état d'arrestation, ne tente pas de transplaner, tu es encerclé !

Un liseré blanc couru alors sur le sol et entoura Malefoy qui se figea. Il regarda par-dessus son épaule puis vers Harry, mais le brun n'était plus là. Il avait profité du craquement du transplanage de ses compagnons pour s'en aller.

Pris au piège sans moyen de secours, Malefoy serra les mâchoires et se résigna. Levant les mains, il jeta sa baguette magique à travers le cercle et elle rebondit dans un petit bruit cristallin sur le goudron. Il s'agenouilla ensuite, les mains sur la nuque, et la seconde suivante, on l'assomma d'un bon coup derrière le crâne et il sombra dans l'inconscience.

Harry jeta sa veste d'uniforme sur le sofa et se dirigea vers une petite cuisine en semant ses chaussures et en dénouant sa cravate. Il déboutonna ensuite sa chemise tout en farfouillant dans le frigo et un claquement de porte se fit alors entendre.

- Chéri ? C'est toi ?

Le Gryffondor pivota et une femme apparut dans l'encadrement de la porte de la cuisine. Enroulée dans une robe de chambre bleue, les cheveux noués en une épaisse tresse passée sur son épaule, elle entra dans la pâle et froide lueur du néon.

- Harry… Oh Merlin soit loué, tu es rentré entier…

Déposant la bouteille de lait sur le plan de travail, Harry serra la jeune femme dans ses bras puis il la repoussa et posa ses mains sur le ventre plus que rebondi qui déformait la robe de chambre.

- J'ai entendu à la radio qu'ils avaient arrêté un Mangemort dans ton secteur…

- Je n'y suis pour rien, mentit alors Harry. Ils ont du passer après que je sois parti. Comment tu vas, toi ?

- Bien… Si on considère que je suis enceinte d'un Mangemort qui meure à Azkaban…

- Je suis désolé.

La jeune femme secoua la tête.

- Tu n'as pas à l'être, Edward a été un monstre et encore maintenant je me demande comment j'ai fait pour rester sa femme tout en sachant qu'il était un Mangemort…

Il y eut un silence et la jeune femme posa ses mains sur celle du brun. Il la regarda et elle lui sourit doucement. Il lui renvoya un rictus puis soupira profondément.

- Je t'en serais reconnaissante toute ma vie de m'avoir prise avec toi, Harry Potter, fit-elle en lui caressant la joue. Seule, je n'aurais pas survécu…

- J'ai fait enfermer ton mari à la prison à vie, répondit le Gryffondor en fronçant les sourcils. Quand j'ai réalisé que tu étais là, enceinte, et que tu avais tout vu, j'ai sentit ma maudite âme de Gryffondor refaire surface…

Un nouveau silence s'installa et Harry se détourna. Il attrapa la bouteille de lait, en vida la moitié d'une traite puis la reposa et disparu dans le salon.

- Harry…

- Écoute, Cinabelle, tu m'as déjà dit et redit ce que tu vas me dire, et je vais te répondre la même chose que d'habitude : non je ne regrette pas de t'avoir sortie de prison et de t'avoir prise avec moi, et non je ne regrette pas d'avoir couché avec toi alors que tu étais déjà enceinte et mariée.

La dénommée Cinabelle serra les lèvres. Quelques souvenirs lui revinrent alors en mémoire. Ils n'étaient pas vieux, six mois, tout au plus, mais elle se souvenait parfaitement bien de ce jour où, alors qu'elle revenait de Londres, elle avait trouvé sa maison bien trop silencieuse à son goût. Son mari, Edward Aspert, Médicomage renommé, mais aussi Mangemort actif et puissant, aurait du être là à cette heure tardive mais la maison était vide et plongée dans le noir…

Cinabelle fut rapidement attirée de l'autre côté de la maison, dans le jardin, où elle découvrit avec horreur un groupe d'Aurors en train de mettre son époux aux arrêts. Ils étaient six contre un et Edward se défendait vaillamment. Cinabelle eut alors envie d'aller l'aider mais la manchette du journal du jour, posé sur la table basse, la nargua en disant que toute personne prise en train d'aider un Mangemort serait condamnée à la même peine que lui pour complicité et association de malfaiteurs. Cinabelle posa alors ses mains sur son ventre et renonça à sortir dans le jardin. L'arrestation se déroula donc sous ses yeux, son époux fut mis à terre par un sortilège éblouissant, puis il fut ligoté, bâillonné, puis assommé d'un coup à l'arrière de la tête. Peu après, les Aurors transplanaient et seuls deux restèrent dans le jardin. Quand l'un d'eux pivota vers la maison et que Cinabelle se cacha dans le rideau en laissant échapper un hoquet de surprise, ils s'approchèrent tous les deux et l'attrapèrent par les bras et l'assirent sur le sofa. Elle jura alors haut et fort ne pas être un Mangemort et ne pas pratiquer la Magie Noire, mais les deux Aurors ne la crurent pas et décidèrent de la ramener au Ministère de la Magie. Là, elle fut enfermée avec d'autres femmes, des Mangemortes confirmées, elles, et oubliée là jusqu'au matin. Épuisée, elle finit par s'endormir sur le banc de fer et ce fut une main vigoureuse qui la réveilla. Elle sursauta et se mit aussitôt sur ses pieds mains l'homme qui se tenait devant elle, les cheveux longs et noir noués sur sa nuque qui partaient malgré en épis indisciplinés sur son front, leva aussitôt les mains.

- Je ne suis pas un ennemi ! plaida-t-il. Je suis un Auror, regardez !

Cinabelle loucha sur l'insigne sur la poitrine du jeune homme et soudain, son champ de vision diminua et elle tomba dans les pommes.

Secouant la tête, Cinabelle sortit de ses pensées. Ce jour-là, quand elle était revenue à elle, Harry, dont elle ignorait encore le prénom, se tenait au-dessus d'elle et la regardait d'un air inquiet. Elle lui avait alors confié qu'elle était enceinte d'un mois et que ces pertes de conscience étaient fréquentes mais sans gravité. Il l'avait ensuite conduite dans un petit bureau étriqué où toute surface plane avait été soigneusement recouverte par des livres ou des parchemins. Aux murs étaient punaisées des cartes de l'Angleterre, plus ou moins détaillées. Certaines étaient magiques, d'autres non, mais sur toutes il y avait des punaises de couleur reliées entre elles par des cordons noirs…

- Chérie… Tu m'écoutes ?

- Non, avoua la jeune femme. Tu disais ?

- Que tu n'as pas à t'en faire, d'accord ? Pense à ton bébé et pas à moi.

- Comment veux-tu que… Bon, tu sais quoi, on va arrêter là, je crois.

Harry plissa un œil.

- Mais encore ? demanda-t-il.

- Je n'ai rien contre toi Harry, d'accord ? Tu m'as aidée quand j'en ai eut le plus besoin, je t'en reconnaissante à jamais, mais je crois qu'il est temps pour moi de reprendre ma vie en mains.

- Soit, je ne te retiens pas, tu le sais, mais où vas-tu aller ?

- Ma mère vit à Paris. Je vais aller chez elle et avoir mon bébé et ensuite reprendre une vie normale loin des sorciers anglais.

Harry hocha lentement la tête.

- Quand veux-tu partir ? Je t'y amènerais personnellement.

- Ne te donne pas cette peine, je prendrais le ferry, comme tout le monde.

- Non, non Cinabelle, hors de question. Tu es sous ma protection, tu le seras jusqu'à ce que j'aie transféré cette protection à ta mère.

- Je ne suis pas une petite poule chétive, Harry… souffla alors la jeune femme avec un sourire en coin.

- Je sais, tu es même une femme très solide, mais… je tiens à toi, Cinabelle, et je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose avant que tu ne sois en sécurité chez ta mère. Comprends-tu ?

La jeune femme hocha lentement la tête. Harry vint alors la prendre dans ses bras et elle se serra contre son torse. Quand elle recula, elle l'embrassa du bout des lèvres puis elle se détourna et annonça qu'elle retournait se coucher.

Harry attendit d'entendre la porte de la chambre de sa compagne se refermer avant de se détendre complètement. Là, il s'effondra dans le sofa et renversa la tête sur le dossier. Le visage livide de Malefoy lui sauta alors aux yeux et il se redressa vivement en se frottant le visage.

- Bon sang ! jura-t-il.

Il sauta sur ses pieds et, empoignant sa veste d'uniforme, il loucha sur la pendule de la cuisine et marmonna. Elle indiquait cinq heures du matin. Inutile d'aller maintenant au Ministère, à huit heures demain matin, Malefoy y serait toujours…

Rompu de fatigue, Harry décida d'aller se coucher et il grimpa à l'étage de l'appartement en duplex où il vivait, dans la banlieue de Londres. Il fit une toilette de chat et se glissa auprès de Cinabelle qui se blotti contre lui en souriant. Il l'enlaça et sombra aussitôt dans le sommeil.

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Et voilà pour le premier chapitre ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez dans les commentaires !

A demain pour la suite !