DO WE HAVE A CHOICE ?

DISCLAIMER : L'histoire et les personnages de HARRY POTTER sont la propriété de JK Rowling. Seul cette histoire m'appartient.

RATING : M, contenu explicite.

PAIRING : HPDM, principalement. D'autres couples interviendront.

RESUME : « Qu'est ce que ça te fait Harry ? Reussit à articuler Hermione.'Quand tu vois Draco ? Je le sais, répondit-elle à sa place, souriant au milieu de son sanglot. ' Je vois comment tu le regardes, tu es mon meilleur ami.' Il se regardèrent, Hermione était toujours la plus perspicace.»

NOTE DE L'AUTEUR : Cette histoire prend en compte à la fois les livres (du tome 1 à la pièce de théatre), mais également les films. Je m'inspire librement de certaines scènes clés sans pour autant respecter la trame principale. Cette histoire se déroule au début du Tome 5 (je ferais des retours vers des scènes plus anciennes). Mon but est vraiment de mettre en avant le lien entre Draco et Harry.

Chapitre 1 – Le pouvoir des mots

Tome 5

Sirius n'était plus de ce monde. Harry avait passé ces dernières semaines au Terrier dans une sorte de brouillard mélant douleur, colère et culpabilité. La rentrée était dans quelques jours maintenant et il se promettait de faire un effort pour leur sortie sur le Chemin de Traverse.

Le lieu avait bien changé, les vitrines colorées avaient laissé place à des affiches du ministère d'un violet foncé, prodiguant des conseils de sécurité, ou montrant les visages animés de Mangemorts évadés.

La famille Weasley, Hermione et Harry se retrouvèrent devant chez Madame Guipure.

- Molly , c'est un peu idiot d'être tous en même temps dans la boutique. Il n'ont qu'à y aller tous les trois, remarqua M. Weasley. Retrouvez nous chez Fleury et Bott les enfants et soyez prudents.

Harry, Ron et Hermione entrèrent seul. La boutique paraissait vide. Ron et Hermione furent guider vers un coté de la petite boutique par la gérante. Harry se retrouva seul assi près des cabines. Une voix familière s'éleva derrière une rangée de robe de sorciers haut de gamme :

- ... ne suis plus un enfant, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, maman. Je suis parfaitement capable de faire mes achats seul.

Il y eu une sorte de glousement puis une voix que Harry reconnut comme celle de Madame Guipure déclara :

- Votre mère a raison mon garçon, persone ne doit plus se promener seul par les temps qui courent. Vous pouvez retirer la robe.

Un adolescent au visage poitu et aux cheveux blonds presques blancs apparut et souria narquoisement à la vue d'Harry.

- Tiens, tiens, Potter. On écoute aux portes à ce que je vois. Draco passa à coté de lui sans plus de cérémonie et tira le rideau une fois à l'intérieur de sa cabine.

- Ce n'est pas très poli tout ça, reprit-il la voix partiellement étouffée par moment. Tu devrais être plus prudent tu sais...

Le blond avait ce besoin de le prvooquer. Une sorte de pacte immuable entre eux. Potter devait respecter ça. Et Harry tiqua au ton que prenait la voix de Malfoy. Une colère sourde, qu'il avait réussi à etouffer depuis son départ de Poudlard remontait insinueusement en lui. Il savait que s'il devait déraper, ce serait à cause de ce type. Il crispa ces doigts sur son siège et tenta de se contrôler. Des images du Département des mystères et de Sirius disparaissant à travers l'arche voilèrent son regard. A cause des mangemorts, à cause de Bellatrix, à cause de Lucius.

- Tu ne voudrais pas finir comme ...Black, termina le Serpentard d'une voix cruelle.

Harry sortit sa baguette et se précipita dans la cabine sans plus de cérémonie. Il plaqua Draco contre l'un des pans de mur et enfonça sa baguette dans le cou pâle de l'autre garçon. Le Blond perdit son sourire mesquin et commença à paniquer quand la baguette crépita. Harry en profita pour formuler un sort qui referma le rideau de la cabine et l'insonorisa.

Harry se rendit alors compte que Malfoy avait sa chemise ouverte. Ouverte sur un corps dont il ne voulait rien voir. Cette vue le destabilisa et il se recula à l'opposé de Malfoy. Cette intimité le dérangeait.

Le vert et argent s'attacha à reprendre son visage froid et souria de nouveau.

- On est gêné Potter ? Interroga-t-il en penchant la tête.

Celui-ci prit le temps de replacer les pans de sa chemise et très lentement un à un les boutons. Harry fixa son manège, se calmant. Il savait qu'il avait été trop prompt à réagir. Mais il ressentait toujours dans son corps le besoin de blesser Malfoy, qu'il ressente lui aussi la douleur qui le poignardait à cette instant

- Comment va ton père Malfoy ? Il apprecie sa petite vie dans sa cellule ?

Malfoy souria, et se rapprocha dangereusement du Griffondor, sans prendre sa baguette. Celui-ci n'esquissa aucun mouvement pour l'en empecher. Il se rapprocha plus encore de lui et colla sa bouche au plus près de son oreille. Les deux mains sur le mur de chaque coté de son corps.

Il ne restera pas lontemps en prison, murmura t-il. Ce n'est qu'une question de temps avant que le Seigneur des Ténébres ne l'en fasse sortir. Mais pour toi Potter, Black est mort et ça... c'est définitif.

Harry ferma les yeux. Il aurait du réagir, faire reculer l'autre garçon, le frapper. Mais il en était incapable. Il savait au fond de lui que Malfoy était du côté des forces du mal. Mais l'entendre parler de Voldemort avec cette pointe d'espoir le dégoutait, le décevait surtout. Malfoy déplaca l'une de ses mains près du visage de Brun et circula les cheveux qui cachait sa cicatrice.

Je me souviens de la première fois que j'ai vu cette cicatrice, prononça Draco, perdu dans ces pensées. Il y a quatre ans... tu étais debout à côté de moi dans cette même boutique. Je savais qui tu étais, je connaissais ton histoire sur le bout des doigts... Et pourtant, tu n'avais rien de spécial, un garçon ordinaire. Tu ignorais tout du monde qui t'entourait...

- Ne me touche pas, articula Harry.

- Comment un bébé aurait-il pu anéantir le Mage Noir ?

Harry attrapa le bras de Malfoy qui caressait avec vénération la forme en éclair et tenta de le dégager. Il crut voir une ombre noir sur l'avant bras du jeune homme. Draco vit les yeux de Potter se froncait et suivit son regard.

- Draco ? Appela une voix à l'extérieur de la cabine. Tu as bientôt fini ?

La voix les fit sursauter. La mère de Malfoy était derrière le rideau. Harry murmura une incantation qui annula son sort de silence.

- Un instant mère, lança le Serpentard.

- Bien, je t'attends à l'extérieur, répondit Narcissa.

Malfoy passa sa robe de sorcier en silence et récupara celle accrochée au mur. Il s'appretait à sortir quand Harry le retint par son poignet, il avait besoin d'en avoir le cœur net.

- Attends, lui intima t-il.

Il lui remonta sa manche et vit le tatouage en forme de crane, un serpent sortant de la bouche. Il lui caressa le poignet, comme pour vérifier que celui-ci ne s'effacait pas. Draco retira son bras de l'emprise du Balafré en un geste sec.

- Tu aimes ce que tu vois Potter ? provoqua le Blond en haussant les sourcils, un air mauvais plaqué au visage.

- J'avais besoin d'en être sur.

- Maintenant c'est fait. Qu'est ce que tu croyais bon sang ? Tu essaies de détruire ma famille Potter, ça fait de toi mon ennemi.

- Tu avais le choix Malfoy, insista Harry.

- Vraiment Potter ? en penchant la tête, excédé.

Il bouscula Harry et sortit enfin de la cabine rejoindre sa mère. Harry resta à l'inté s'agissait de la plus longue conversation qu'il n'est jamais eu avec Malfoy et il se sentait plus mal encore, car il savait que le Blond avait raison. Il n'avait pas eu le choix. Il cherchait à pousser Malfoy à faire un choix impossible. Malgrè toute la haine qu'il éprouvait à son égard, il ressentait le besoin de le sortir de cette guerre. Mais c'était trop tard. Comme pour Sirius. Alors il ferait son possible pour faire son devoir. Il n'avait pas le choix lui non plus.

Ils rejoignirent les autres après que Harry ait fait part de sa petite conversation avec le fils Malfoy à Ron et Hermione. Il était un peu agaçé de voir que ces deux amis ne partageaient pas la même méfiance à l'égard du Sang-Pur. Selon eux, le Blond n'était pas d'un grand secours à Voldemort, quel mission pourrait-il confier à un adolescent, surtout à Poudlard. Avec Dumbledore. Harry n'était pas convaincu, il avait vu la marque et connaissait le Serpentard.

Ces doutes se confirmèrent plus tard dans la journée lorsqu'ils passsairent rendre visite à Fred et Georges dans leur boutique.

- Harry tu choisis ce que tu veux , d'accord ! Pour toi c'est gratuit, s'exclama George.

- Je ne peux pas accepter ! protesta Harry

Hermione et Ginny était près d'une vitrine exposant des fioles d'un rose vif, tandis que Ron négociait férocement avec Georges pour obtenir un rabais.

Harry attira ces deux amis par le bras quand il aperçut Draco remonter la rue d'un pas vif. Lorsqu'il passa devant les Farces pour sorciers facétieux, il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule.

- Et vous ne trouvez pas ça louche peut-etre ? souligna Harry d'un geste de la main en direction du Serpentard.

- Venez vite là-dessous, chuchota Harry en sortant sa cape d'invisibilité de son sac.

- Oh .. tu crois Harry ? dit Hermione en jetant un regard incertain vers les parents de Ron.

- Allez, viens ! dit Ron.

Ils se faufilèrent en dehors aussi vite que leur position leur permettait.

- Il est allé par là, indiqua Harry.

Ils filèrent dans les rues jusqu'au moment où Hermione pointa son doigt devant eux.

- C'est lui, là-bas. Dans l'allé des Embrumes.

Ils gardèrent leur distance jusqu'à ce que le jeune héritier entre dans une boutique que Harry reconnu tout de suite. Barjow et Beurk. Malfoy était à l'intérieur avec sa mère. Semblant discuter avec le gérant. Celui-ci les emmena à l'arrière de la boutique et ils sortirent du champ de vision du Trio. Harry observait les alentours pour essayer de trouver un point de vue en hauteur. Il leur fit contourner la boutique et déboucher sur un escalier qui permettrait d'observer ce qu'il se passait par le plafond en verrière de ce magasin aux horreurs.

Malfoy n'était plus seul. D'autres personnes l'entouraient. Harry reconnut Greyback, le loup garou dont le visage était placardé partout sur le Chemin de Traverse. Des mangemorts à n'en pas douter. Mais impossible de savoir ce qu'il se disait à l'intérieur.

Malfoy se déplaça et se trouva caché par une sorte de grand meuble massif. La discussion avait du prendre fin, car les protagonistes se déplacèrent vers la sortie du magasin.

Une fois au Terrier, Harry faisait les cents pas.

- Je savais que ce petit con arrogant tramait quelquechose, siffla Harry entre ces dents.

- On n'a rien vu de concret Harry, se permit Hermione.

- Tu le penses vraiement ? Demanda Harry

- C'est une horrible personne dans une horrible boutique, c'est sur. Disons qu'il pourrait y avoir de nombreuses explications, expliqua Ron.

- Il avait la marque sur le bras Ron. Il a remplacé son père comme Mangemort. C'est un danger dans Poudlard et il faut le surveiller.

Ron et Hermione échangèrent un regard inquiet. Ils ne savaient pas s'ils devaient être heureux de voir Harry retrouver la lueur qui semblait avoir quitter ces yeux depuis la mort de son parrain ou s'inquietaient de le voir focaliser sa hargne sur Malfoy.

Le quai 9 ¾ était bondé de monde, mais surtout surveiller par les Aurors. Les parents et leurs enfants se faisaient systématiquement fouiller. Une précaution du Minsitère qui sembla rassurer tout le monde.

Harry se retrouva rapidement seul dans son wagon. Ron et Hermione avaient été nommés Préfet cette année et devaient déjà participer à un réunion dans un autre wagon. Lui par contre, était dorénavant Capitaine de l'équipe de Quidditch de Griffondor et cette idée lui tira un sourire.

Installé sur la baquette, il observa les dernières personnes sur le quai embrasser et etreindre leur progéniture. Une couleur bien distincte se détacha dans la foule et il vit Malfoy au côté de sa mère. Mme Malfoy ressemblait beaucoup à sa sœur et le cœur de Harry se serra à cette idée. Sauf pour les cheveux. De ce blond si pâle caractéristique de la famille. Draco s'apprêta à porter sa valise mais se ravisa. Il prit sa mère dans ses bras. Celle-ci surprise par ce geste mit quelques secondes à réagir. Pas habituée aux effusions de tendresse de son fils. Il vit Draco embrasser la joue de sa mère avec une tendresse infini. Et cela le toucha. Malfoy aimait sa mère.

Harry détourna le regard, gêné d'être témoin de cette scène. Il fut rejoint par Neville, Luna et Ginny quelques minutes plus tard.

Malfoy passa devant son compartiment peu après, l'air soucieux.

Au retour de ces deux meilleurs amis, il apprit que Malfoy aussi avait été élus Prefet mais ne s'était pas donné la peine d'assister à la réunion.

- Il était assis dans son compartiment avec les autres Serpentard , s'offusqua Hermione.

Harry se redressa, intéressé. Cela ne ressemblait pas à Malfoy de laisser passer sa chance d'exercer son pouvoir. Lui qui avait tant apprécié son bref passage dans la Brigade de Ombrage. Ces amis confirmèrent.

Mais son esprit bouillonnait. N'était-ce pas le signe que Malfoy avait des choses plus importantes en tête ?

Harry prit son mal en patience et attendit que la conversion passe à un autre sujet. Il s'excusa et sorti du wagon. Il voulait savoir ce qui pouvait rendre le Serpentard si 'occupé'. Il enfila sa cape à l'abris des regards. Il repéra Blaise Zabini et décida de le suivre du mieux que sa cape le lui permettait. Là où allait Blaise, Malfoy devait s'y trouver non ?

Harry profita des allers et venus pour s'introduire dans le wagon. Les élèves se changeaient chacun leur tour avant leur arrivée à Pourdlard. Il grimpa comme il put au niveau du rangement à bagage quand cela fut au tour de Malfoy de profiter de l'intimité du wagon.

Il profita que celui-ci soit de dos pour s'installer plus confortablement, mais bouscula de queqlues centimêtres la valise à côté de laquelle il était. Il crut voir les yeux froncés de Malfoy se poser sur lui une seconde. Le contact visuel fut interrompu par les rires gras de ces deux balourd de Crabe et Goyle pour son plus grand soulagement.

Tous les Serpentards s'installèrent de nouveau et reprirent leur discution :

- Heureux d'avoir été choisi comme Préfet Draco ? questionna Blaise.

Malfoy baîlla avec ostentation.

- Je ne compte pas faire long feu dans cette école alors qu'este ce que ça peut faire ?

- Qu'est ce que tu veux dire par là ? s'exclama Pansy

- On ne sait jamais, répondit Malfoy avec l'ombre d'un sourire. Il est possible que... je m'occcupe de choses plus importantes et plus intéressantes.

Crabbe et Goyle restèrent bouche bée, Zabini baissa la tête. Pansy, la mine ahurie, sembla réaliser le sens des paroles de son ami.

- Tu veux dire... lui ?

Malfoy ne prit pas la peine de répondre.

- Ma mère veut que je finisse mes études mais personnellement , je ne crois pas que ce soit utile. Quand le Seigneur des Ténébres aura pris le pouvoir, je doute qu'il s'occupera de savoir mes notes de Buse et d'Aspic, c'est notre degré de dévotion et les services qu'on lui aura rendu qui péseront dans la balance.

Personne ne reprit la parole.

- J'aperçois Poudlard, dit Malfoy.

Harry voyait les couloirs se remplir. Dans une dernière secousse, le train s'immobilisa enfin. Il couina de surprise quand l'un des bagages rentra en contact avec sa hanche. Il ne vit pas Malfoy froncer les sourcils. Chacun récupéra ces affaires et sortit , le Blond lui semblait traîner.

- Pars devant, dit Malfoy à Pansy qui l'attendait. Je veux simplement vérifier quelquechose.

Elle s'en alla et Harry se retrouva seul avec Malfoy. Celui-ci prit soin de tirer le store pour qu'on ne puisse pas le voir de l'extérieur. Harry sentit son cœur battre plus vite.

- Petrificus Totalus

Sans aucun avertissement Malfoy venait de le paralyser. Il tombat au ralenti du filet à bagages au pied du Serpentard dans un choc douloureux, sa cap coincée sous lui le révéla au grand jour.

- C'est bien ce que je pensais, jubila-t-il.

Il s'agenouilla au niveau du Brun et l'observa. Potter semblait déterminer à lui pourrir la vie. Son corps avait pris une pause grotesque qui fit rire le Blond. Le t-shirt du garçon était remonté et laissait apparaître une bande de peau. Malfoy prit le temps de le replacer correctement. La paleur de ses doigts tranchait avec la peau légérement halé du Brun. Il se redressa :

- Tu n'as rien pu entendre d'important , Potter reprit-il. Mais puisque tu es là..

Il lui donna un violent coup de pied dans le visage . Harry sentait son nez se casser , du sang gicla un peu partout.

- De la part de mon père. Et maintenant...

Malfoy dégagea la cape coincée sous le corps immobilisé de Harry et la fourra dans sa valise.

- Tu permets ? lança t-il. En dédommagement pour ta petite intrusion.

Draco saisit sa valise et quitta le compartiment.

Plus tard dans la Grande Salle , Hermione fixait Ron entrain de se goinfrer sans vergogne :

- T'inquiete ! Il va pas tarder ! Dit le Roux tout en se servant une cuillère impressionnante de gelée à la fraise dans l'assiette

- ê .Manger, s'énerva la Griffondor en ponctuant chaque mot d'un coup du livre qu'elle tenait dans les mains. Ton meilleur ami a disparu !

Ron fixa un point à gauche de Hermione.

- Oh, retourne toi pauvre cinglé.

Harry entra dans la Grande Salle, accompagné de Luna. Il la remercia pour son mouchoir tout en s'installant.

- Qu'est ce qui t'es arrivé Harry ? S'inquiéta son amie

Une rencontre avec Malfoy, répondit celui-ci, tout en épongeant son nez avec un mouchoir.

- Tu es inconscient ou quoi ? Chuchota-t elle. Cette histoire va trop loin, tu deviens obsédé.

- Il a volé ma cape Hermione, siffla Harry. Je ne vais pas en rester là.

Il chercha l'objet de leur conversation et le trouva tranquillement entrain de boire son jus de citrouille. Il leva son verre en sa direction en signe de défis quand il vit que Potter le fixait. Harry avait envie de l'étrangler. Malfoy trouva ça très jouissif.

Quand il fut l'heure de rejoindre les dortoirs, Harry tenta de sortir en même temps que les sixièmes année Vert et Argent .

Ron crut comprendre ces attentions et commença à éloigner Hermione dans le but de laisser le champs libre à son ami. Harry lui en était reconnaissant. Le temps lui était compté.

Harry fut heureux que Malfoy ait une couleur de cheveux si reconnaissable. Il put le suivre dans la foule d'élèves tout en restant à bonne distance.

Celui-ci sembla bifurqua soudainement à un angle et ne suivit pas ses compatriotes vers les cachots.

Il se retrouva dans un couloir vide et aucune trace de son ennemi.

- Je sais que tu es là Malfoy. Sors de ta cachette.

Malfoy apparut derrière un pilier, sa baguette en main.

- Je suis là Potter. A ton service, dit-il en le saluant théatralement.

- Rends moi la cape que tu m'as volé.

- Viens la chercher le Balafré, crachat l'autre.

- Expelliarmus, lança en premier Harry.

Le Blond contra avec une facilité déconsertente son sortilège.

- Vraiment, Potter ? C'est tout ce que tu as pour moi ? C'est ça que tu apprenais à ta précieuse petite armée l'année dernière. Pas étonnant que tu n'es pas pu sauver ton chère parrain.

Draco savait qu'il avait touché le point sensible de Potter. Cela en devenait risible.

- Expedimenta.

Il vit le Brun perdre patience.

- Stupéfix.

Draco savait que Potter n'allait pas vraiment le toucher avec ces sorts. Il avait juste besoin de se défouler un peu. Et il le laissait faire. Le Griffondor ne semblait pas réaliser que les choses entre eux avaient changé. Qu'il n'était plus l'enfant dans le train a qui il avait refusé de serrer la main. Il fallait qu'il lui montre.

- Doloris, siffla le Serpentard.

Harry ouvrit de grand yeux surpris, en s'écartant sur la droite. Le sort ne le toucha pas mais calma son élan. Le Brun laissa tomber son bras le long de son corps en regardant Malfoy, réellement boulversé. Au fond de lui, il ne l'en croyait pas vraiment capable. Malfoy rangea sa baguette. Il savait que le Balafré venait de comprendre une autre leçon. Il s'approcha de lui. Trop prêt.

- Des gens vont souffrir Potter. Tu ferais bien de t'y habituer.

Il voyait la bouche du Blond remuer. Très près de lui. Elle s'ouvrait par intermittence, légèrement. Draco ne savait pas pourquoi il avait dit ça au Survivant. Il ne l'avait pas dis avec méchanceté. C'était juste une constatation. Comme pour l'avertir. Harry releva ces yeux et le fixa. Il ne savait pas trop ce qu'il y cherchait. C'était la couleur. Un ton de gris tirant sur le bleu. Le Blond se sentit rougir sous son regard. C'était malsain.

- Episkey

La douleur fut fulgurante et Harry plaça ses deux mains sur son nez, en gémissant. Il se rendit compte que Malfoy venait de lui remettre le nez en place. La surprise passée, Malfoy en avait profité pour filer.

Ce premier chapitre s'achève ici. Le prochain sera sous la vision de Draco cette fois.

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