Salut à tous !

Je vous présente une nouvelle fanfiction intitulé le camps Sanga en espérant qu'elle vous plaira. Je précise, et j'insiste sur se point, que cette fiction se passe dans un Univers Alternatif, trés trés univers Alternatif. Donc si ça ne vous plait pas vous pouver passer vôtre chemin.

Titre: Adieu le camp Sanga

Résumé (complet): Début octobre en cette année 3960 de l'Anguna. De nouveaux prisonniers, de simple vagabond aux tueurs en série, débarquent sur les quais de la haute prison gouvernementale, Sanga, au vue de grossir les rangs déjà plein de ce camps de détention. Parmi eux se trouve trois jeune à qui la vie n'a pas fait de cadeau et qui par les aléa du destin vont se retrouver à faire route ensemble: Naruto, un jeune orphelin de naissance, Tenten, talentueuse voleuse au comportement de garçon, et Shikamaru Nara, un génie du type feignant, aube d'un nouvelle ère

Disclaimers: les personnages appartienne à Masashi Kishimoto, l'histoire à moi

Avertissement: avertissement aux homophobe

Pairing: varié et variable.

Note 1: pour des raison de pratique l'histoire sera sous le personnage de Naruto Uzumaki seulement, même si elle prend aussi pour personnage important Tenten et Shikamaru

Note 2: Je n'assure pas le non OCC des personnage principaux. Allez-y vous d'essayer de vous mettre dans la peau d'un personnage sans être sur que vôtre vision de celui-ci soit valable.

Bonne lecture


Adieu le camp Sanga - Prologue: Brume du passé.

« L'Anguna, un vaste monde dont l'on ne connaît qu'un huitième des richesses. Un vaste monde pourtant réduit à un continent portant son nom et à rien d'autre L'Anguna, c'est aussi un peuple composé de plusieurs ethnies, réparties en village. Mais c'est surtout l'enfer pour beaucoup. On n'y vit pas, on survit… à sa manière, que ce soit légal ou pas.

Dans ce monde, des humains sont nés avec des pouvoirs étranges, qui leur confèrent des capacités étonnantes. Des sortes de don, qui ont très vite suscité la peur et la jalousie. Ces personnes, le peuple les a décimés, par peur, par crainte, par envie du pouvoir. Un massacre que l'humanité a préféré oublier, plutôt que de commémorer.

Nous somme aujourd'hui en l'an 3945, un bon millier d'années après le massacre de Biju. Beaucoup d'entre nous, prisonnier des camps gouvernementaux dit de concentrations, possèdent le don, sous ses diverses formes. Un don appelé Chakra par les scientifiques qui nous étudient, jours après jours, nuit après nuit. Certains sont les descendants de ceux qui ont su prévenir et fuir ce qui entraîna la chute de notre communauté, d'autres, des enfants bénits de ces esprits dont personnes, sauf les hôtes, ne connaissent l'identité. Mais aujourd'hui, nous ne sommes plus craint, ou même ignoré, bien que le menu peuple n'est pas au courant de nôtre présence.

Nous n'existons que pour les hauts dirigeants, et les gens avides de pouvoir. Les corrompus, sont ceux qui savent que nous sommes encore ici. »

Préface du livre « une dernière légende » auteur inconnu.

La campagne était plongée dans le brouillard, comme à chaque début de printemps que connaissait cette région, et il se surprit à se demander depuis combien de temps il se trouvait là, perdu dans ses méandres cotonneux et humides. Une question qu'il n'avait pas à se poser en réalité, pas plus que celle sur la raison de cette ambiance morbide ou encore même de son existence en ces lieux. Il était là, point barre

Un sourire amusé tira ses traits ridés par les années de dur labeur en plein air et rajeunit quelque peu son visage de vieillard. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de pensées inutiles envers son environnement, ses camarades, ou même les patrouilles de garde. La vie lui apparaissait peu attrayante et stupide aurait été celui qui s'imposait comme penseur. Ici, c'était inutile et non, la nature n'avait jamais cherché à coller à la mort. Le climat avait toujours été comme ça, brumeux: la zone était marécageuse bon dieu, pas comme dans les forêts ensoleillées de sa ville natale. Et voilà, elle recommençait à lui manquer.

Il lâcha un soupir, profondément las, mais pas désespérer. Il ne l'était pas et ne l'avait jamais été de par son caractère. Il n'était pas là pour s'apitoyer sur son sort, résultat de sa volonté, mais pour s'occuper des nouveaux détenus qui n'allait pas tarder à arriver. Des jeunots en qui il voulait insuffler de l'espoir et une flamme. Sa flamme, celle même qui s'éteignait doucement et qu'il refusait de perdre. Une flamme brillante de vérité et de volonté. La flamme.

Un frisson le parcourut de tout son long, autant provoqué par son expectation mentale que par le vent qui venait dissiper le brouillard. Il l'évacua en se frictionnant les bras avec vigueur, l'expression fermée. Oui, il tenait à garder sa flamme, la flamme de la volonté, celle de toute l'humanité, allumée, et ce n'était pas un gouvernement qui l'en empêcherait. Non, pas un gouvernement qui le pensait obsolète et inutile, sauf pour être un guide. Mais quel guide ? Sûrement pas celui de la mort. Celui de l'espoir, de la vie, du….

Un sifflement interrompit son flot de pensées, long et agressif. Il se raidit, faisant craquer ses os dans la manœuvre mais resta de marbre, le port altier et noble. Il jouait un double jeu où sa vieillesse était sa clef maîtresse et la faiblesse de son corps une lacune imparable. Oui, les nouveaux respectaient sa prestance, son grand âge, ce statut qui lui avait était offert avec complaisance comme une punition. Mais chaque jour passant était une gageure, une illusion atroce. Parce que son corps se ramollissait, qu'il perdait de sa vivacité d'avant devant ce flot de jeune pendant que son esprit garder la fraîcheur d'antan, celle qui avait fait de lui un homme connu et respecté. Trop connu et trop respecté pour ne pas être entaché d'un crime répréhensible, même si c'était partiellement vrai.

Les rails crissèrent désagréablement, troublant le silence morne de la campagne. Il s'avança jusqu'au bord du quai et se posta pareil à une sentinelle. Il commençait à se faire vieux, indéniablement, et c'était désagréable de sentir son corps lui faire défaut, manquer à ses principes et lui faire perdre toute réalité. Bientôt, il ne pouvait plus ignorer ses avertissements de plus en plus aiguë, il passerait le flambeau, mais encore fallait-il qu'il trouve un successeur digne de sa tâche. Un successeur apte à comprendre ses mots et à ne pas le tourner en ridicule en disant qu'il n'était qu'un vieillard.

La masse rutilante du train s'arrêta devant lui, brillant de mille feux et sembla se moquer de lui. Puis un lourd panache de fumée se dégagea de la cheminée de la locomotive et empesta le ciel de fumerolle blanche. Son corps se tendit en la voyant si près, cette fumée lourde et libératrice, mais il se garda bien de bouger. Dans peu de temps, la machine cracherait un flot d'enfant, d'adulte et de vieillard qui lui faudrait guider. Les futurs pensionnaires du camp de détention.

Oui, Hiruzen Sarutobi avait conscience qu'il était vieux et mieux, il l'admettait. Il avait aussi compris qu'il était temps pour lui de transmettre ce qu'il savait à un jeune de confiance, mais il n'avait pas encore choisi qui, bien qu'il avait l'intime conviction que ce train lui apporterait la personne qu'il cherchait.

Et il n'avait pas tort… Ni raison.


Voili voilou pour ce petit prologue en espérant qu'il vous donne envie de lire la suite.

Reviewer et critique, à vos clavier.