Le temps maraudesque
Disclamer : Tous les droits d'auteurs reviennent à J.K. Rowling.
Bonne lecture
Prologue
26 Juillet 1977
Qui pouvait bien être suffisamment fou pour être dehors par ce temps ? Sérieusement ? La nuit qui pourtant depuis une semaine était paisible s'était totalement métamorphosée. Plusieurs éclairs cinglaient le ciel, le vent semblait s'être donné comme mission de déraciner les arbres du parc du manoir et la pluie de submerger tout le domaine, et quelqu'un se trouvait en ce moment même dehors… Mais qui est ce fou !
James ne doutait pas un seul instant que si la charpente du manoir de sa famille n'avait pas été renforcé par plusieurs sorts celui-ci se serait envolé. Alors pour aller se balader dehors il fallait être cinglé !
La famille Potter, c'est-à-dire James et ces parents, s'était réunis dans le salon pour dîner tentant d'ignorer du mieux possible les rugissements du vents. Alors que cela devenait de plus en plus dur voila que quelqu'un s'était mis à tambouriner à la porte principale.
Tous ignoraient l'identité du visiteur mais James loin de s'inquiéter avait hâte de voir l'apparence de l'importun qui avait bravé la tempête.
Tandis que M.Potter se précipitait au secours du visiteur en allant lui ouvrir la porte, un long cri strident retentit qui stoppa tous les occupants de la maison.
- Jaaamessss ! Mon frère ! Ouvre ! C'est moi !
La scène sembla se figé seulement dérangé par la tempête et les tambourinements à la porte. Les Potter se regardèrent éberlués. Non ? Si ? Lui ? Et oubliant totalement l'instant solennel de silence James se précipita à la porte pour ouvrir au malheureux.
- Sirius ! Mais qu'est ce que tu fais là !
Et si, lui.
Un tas de chiffon trempé s'affala sur le plancher dans un grand bruit certainement pas dû à l'eau. Une main sortant de la robe imbibée agrippait fermement un balai brisé en deux.
En y réfléchissant bien, James ne put que reconnaître en son fort intérieur qu'il y avait en effet que son meilleur ami Sirius Black, connu aussi comme Patmol, pour être assez fou pour être dehors. Et puis après tout c'était belle et bien un temps de chien, donc un temps à la Sirius.
Le tas de chiffon repris forme humaine avec plusieurs petits bruits cliquetant étranges devant les yeux ébahis de tous les membres Potter.
- Bonjour James. Bonjour M. et Mme. Potter, dit le « Sirius trempé » serrant les mains de personnes visiblement pas franchement ravies de retrouver leur main engluanté dans sa poigne. Tu te souviens James un jour tu m'avais proposé de venir passer quelques temps chez toi pendant les vacances. Et bien : tadada ! Me voila !
- Euh… Sirius j'arrive à comprendre que pour toi t'incruster chez les gens ne dérange aucunement ta morale, mais, qu'est ce que tu fais là ?
- J'ai fugué ! S'exclama Sirius totalement inconscient de la gravité de sa situation.
- Mais Sirius, votre mère risque de s'inquiéter tout de même, se désola Mme. Potter bien qu'elle connaissait les différents qui opposait Sirius à sa famille.
- Oh vous en faites pas pour ça. Avant de partir elle m'a dit qu'elle me déshéritait, du coup en partant j'ai attrapé le plus d'objet de valeur possible, brailla le fier fugueur qui pour prouver s'est dire s'ébroua faisant tomber tous les objets volés dans un grand fracas. C'est déjà ça qu'elle n'aura pas !
Les objets s'écrasèrent au pied de Sirius certains roulants à l'écart d'autres se démembrèrent et d'autres encore ayant des propriétés magiques réagir au contact du sol. C'est ainsi qu'un poignard se ficha dans le plancher jusqu'à sa garde en argent sculpté en dragon. Une boîte éclata libérant une balle qui roula sur plusieurs mètres avant d'exploser en un petit nuage de fumée rose. Une autre boîte en bois avec des veines en argent, sur laquelle était finement gravé des fleurs se révéla être une boîte à musique et entama sa douce mélodie.
Il était rare que M. Potter, auror de renom qui était régulièrement cité dans les journaux comme grand héros contre les mages noirs restent sans voix. Certes, il connaissait l'excentricité de l'ami de son fils et il avait été surpris en apprenant que c'était un Black, héritier d'une longue lignée de mage noir. Il le reconnaît lui-même, il suspecta au début le jeune Sirius d'être comme les autres membres de sa famille mais il avait très vite changé d'avis. Mais il y avait quelque chose dont il était sûr et sur lequel il ne risquait pas de changer d'avis, on ne pouvait décidément pas cataloguer ce gosse de normal.
Mme Potter, elle, médicomage toujours à l'écoute de ses patients et de sa famille, avait toujours nié les suppositions de son mari sur la prétendue folie de l'ami de leur fils dû à des maladies les plus ahurissantes les unes que les autres. Mais là, en ce moment, elle ne serait pas contre faire une rapide analyse de l'état mentale du jeune Black. Juste au cas ou…
Ce fut finalement James qui sut trouver les mots les plus appropriés à la situation brisant le silence qui n'avait pas le moins du monde déstabilisé Patmol.
- Oulalalalala…
