Bonsoir alors cette fic m'est venu en écoutant la chanson de Tryo apocalypticodramatique
Je sais absolument pas comment je suis arrivée a faire ce pairing hors du commun m'enfin bon... j'épere que cela plaira quand meme
Disclaimer: les personnages ne m'appartiennent en aucuns cas.
Bonne lecture Dix-of-Universe
Apporte-moi
mes cachets
Serre bien ma camisole
Accélère
encore le son de ta voix
Ma techno délire
psychédélique
Apocalyptico-dramatique...
Une cellule sombre, froide et humide. Il y a de meilleurs cadres de vie. Dans cette cellule, recroquevillée contre elle-même une jeune femme pleure. Ses cheveux autrefois roses, se sont gonflés de la couleur hideuse de son propre sang. Les bras, les jambes, le corps couvert d'égratignures, elle attend sanglotant et tremblotante, le fin de son calvaire.
Sirènes
obsédantes
Métal hurlant, plastique qui résonne
Aux
arcades d'acier de l'oreille
Entartrée par ton ouïe
déficiente
Un bruit suraigu lui déchire les tympans et l'oblige a protéger ses oreilles de ses mains ensanglantées.
C'est la porte de sa cellule qui vient de s'ouvrir. Un homme la traîne sans ménagement au travers de couloirs plus lugubres les uns que les autres. Elle ne peut, ou plutôt elle ne veut pas hurler.
Des
éclairs choppent tes yeux au hasard
Les lasers t'étranglent
et t'enfoncent leurs dards
Cette nuit sucera ma sève
Moi
je m'en fiche, je "rave"
Un laboratoire… Il l'a emmenée dans un laboratoire a l'allure peu rassurante. Un homme allongé pas très loin, a le visage couvert d'une feuille scellée. Comme lui elle finit reliée a divers appareils et s'endors sous la pression d'un anesthésiant.
Apporte-moi
mes cachets
Serre bien ma camisole
Accélère
encore le son de ta voix
Ma techno délire
psychédélique
Apocalyptico-dramatique...
Elle se réveille dans un grand lit inconnu, sur la table de chevets une dizaine de flacons, elle sait qu'ils sont pour elle.
C'est
le grand rassemblement
C'est la fête ou la teuf des
Grands
Aux yeux écarquillés, aux pupilles
dilatées
Et aux coeurs dressés
Elle se relève en sursaut, quelqu'un vient d'entrer. Le bruit imperceptible du tissu glissant sur un sol glacé lui fait tourner la tête pour se trouver en face d'Orochimaru la sannin qui lui a volé l'un de ses amis. Les pupilles de l'homme serpent l'hypnose. Son cœur s'emballe sans qu'elle ne sache pourquoi. Elle ferme les yeux et s'enfonce sous la couette essayant de se soustraire a ce regard trop inquisiteur a son goût.
Par
le battement de coeur
Qu'elle te prend sans savoir
Ton pauvre
coeur qui n'en peut plus
De ne plus pouvoir respirer
Un sentiment étrange occupe le cœur du sannin. Comment ce fait-il qu'une petite fleur de cerisier aussi simple, ai provoqué une telle vague de chaleur en lui, à l'instant même où ses yeux se sont ouverts ?
Eh
toi p'tit con !
Qu'est-ce que tu fais là ?
Dis-moi p'tit
con,
Tu viens franchir le pas ?
Orochimaru quitte Sakura des yeux pour le poser sur Kabuto qui vient d'arriver. Il lui intime l'ordre de trouver une chambre convenable pour la prisonnière et surtout d'exécuter le gardien qui lui a infligé les blessures qui strient sa peau pâle.
Mais
t'ignores le parfum
Enivrant, obsédant
Qui te couvre
d'ivresse
Te transforme en détresse
Et peut faire de ta
soirée
Comme une éternité à crier
Quatre jours qu'il ne l'a pas vu. Quatre jours que son cœur joue au yoyo. Il veut revoir ses yeux émeraude qui l'ont marqué au fer rouge. Les hurlements de souffrances des cobayes ne peuvent plus le distraire, Orochimaru est plongé dans un rêve aux reflets vert et rouge sang.
Apporte-moi
mes cachets
Serre bien ma camisole
Accélère
encore le son de ta voix
Ma techno délire
psychédélique
Apocalyptico-dramatique...
Dans une chambre non loin de là, une jeune fleur de cerisier se demande ce qu'elle a bien pu faire pour écoper d'une telle mission. Elle sais qu'elle n'en réchapperas pas entière, déjà la raison semble vouloir l'abandonner. Trois coups sont donnés à la porte. Oh non… il est de retour, ce médecin fou, il est de retour, lui et ses injections…
Mais
au nom de la vie d ces quelques uns
Qui sont restés bloqués
sur ton drôle de chemin
Au nom de mon ami malade
Qui
hurle au fin fond d'son hôpital
Orochimaru entre dans la chambre de la fleur. Il l'observe. Elle merveilleuse. Elle danse sur une musique qu'elle seule entend, dans les bras d'un cavalier invisible. Son rire cristallin résonne dans la pièce alors que le sannin prend la place du cavalier de Sakura. Une valse folle démarre.
Apporte-moi
mes cachets
Serre bien ma camisole
Accélère
encore le son de ta voix
Ma techno délire
psychédélique
Apocalyptico-dramatique...
Un amour dément, qui aurais pu l'imaginer ? Un regard peut faire bien des choses mais la folie est décisive. Une femme folle et un sannin dément…
Ma
techno délire psychédélique
Apocalyptico-dramatique...