Disclamer : Pas à moi, je ne gagne rien.

NdA : la récente sortie de Iron Man m'a inspiré. Désolée pour le manque de publication. Plus d"ordi. J'ai écrit cela sur mon portable et je ne vous dis pas la galère pour réussir à oublier via celui ci.

ENJOY !


Virginia Pott était une femme plein d'entrain, joyeuse et heureuse de vivre. Quand elle avait connu Tony Stark, le playboy, cynique et milliardaire, elle ne pensait pas que sa vie allait changer.

Il l'avait aborder alors qu'elle travaillait dans une société cliente de Stark Industries, la complimentant sur son incroyable postérieur, l'invitant à prendre un verre. Oh, bien sûr elle avait refusé, bien que flattée que le milliardaire la remarque. Le playboy avait tout de même insisté , sans plus de réussite. Comprenant que c'était peine perdu, il était parti. Cependant, à la grande surprise de la jeune femme, il était revenu à la charge la semaine suivante. Une fois encore, elle refusa de boire un verre avec lui. Il revint encore la semaine suivante. Et celle d'après, harcelant Pepper. Ce petit manège dura quelques mois.

Chaque semaine, Stark venait, la séquestrait une heure à son bureau empêchant quiconque de s'approcher. Il voulait absolument de cette femme dans son entreprise car "des femmes têtues, j'aime ça !" Elle ne savait même plus si elle devait être offensée ou flattée.

Finalement, au terme d'une longue bataille, elle céda joie de Stark se traduisit par une danse assez originale, un mélange de danse d'un crabe et de... ça n'avait même pas de mot. Quoiqu'il en soit, elle se retrouva dans l'allée du riche homme. La maison était somptueuse. Elle en resta bouche bée, abasourdi par tant d'étalage de richesse. Pendant qu'elle la comtemplait, l'homme l'accueillit en roller, manquant de lui foncer dedans, se raccrochant à ses épaules. Les yeux écarquillés, elle se rendit compte dans quelle galère elle se lançait. Après une rapide discussion qui se solda par une poignée de main et un sourire ravageur, Virgina "Pepper" Pott fut engagée.

Elle débuta très vite en tant que secrétaire personnelle de Mr Stark. Cette nomination en avait fait jaser certaines, jalouse de la proximité avec l'homme que lui apportait ce titre. Peu importe, elle ne le faisait pas pour les beaux yeux de Stark. Du moins pas totalement. Peu à peu, elle avait appris à revoir l'ordre de ses priorités. Plus de restaurants, plus de cinés, plus de grasse matinées, plus de voyages, plus de vacances et surtout pas de sorties. Et encore moins d'amis. C'était un choix de vie. La première année fut sans doute la plus difficile. La solitude la rongeait, le travail était colossale, c'était même peu dire, et le rythme de ses journées l'épuisait.

La jeune femme voyait rarement son patron, toujours occupé à bricoler ou à essayer d'attirer une minette naïve dans son lit. Elle devait quasiment le pourchasser pour obtenir sa signature, et lorsqu'il daignait signer, elle avait le droit à des remarques déplacées. Dans un sens, c'était assez ironique. Lui qui avait pendant des mois harcelé la jeune femme, était à son tour harcelé par celle ci. Pendant un temps, elle avait réellement songé à démissionner. Mais il fallait l'avouer, l'apât du gain, et donc ici, du salaire, l'avait fait rester. Pour la première fois de sa vie, elle avait pu s'acheter une paire de chaussure à semelle rouge. C'était triste à dire, et encore plus à vivre.

L'année suivante fut plus normale. Elle s'habitua aux horaires, à son excentrique de patron, et à son train de vie. Elle passait plus de temps chez lui, et commença à trouver ses marques. Elle continuait à refuser aux avances de son patron, satisfait de sa moue boudeuse. Se sentir désirée, ça lui flattait l'égo. Elle adorait ça. Et elle adirait gentiment le type en face d'elle. Au fil des années, une complicité s'installa entre les deux. Plus de temps chez lui, plus de discussion, plus de chamaillerie et plus de tension. Elle aimait leur complicité et leur proximité. Mais ça, la belle blonde ne l'aurait jamais avoué. Elle lui courrait toujours après, et lui aussi d'ailleurs. Elle refusait patiemment ses avances, il attaquait toujours. Cette routine bien huilée pris fin lorsqu'il fut capturé.

Ce jour fut le pire de la vie de Pepper Pott. Lorsque la nouvelle parvint à elle, elle s'écroula littéralement. Les yeux rivés sur un écran de télé, elle ne réalisa pas. Elle ne réalisa pas quand on lui avait dit que Tony était mort. Elle ne réalisa pas quand on lui dit qu'il était sain et sauf. Elle ne réalisa pas non plus lorsqu'il descendit de l'avion qui le ramenait de sa détention. Elle ne réalisa qu'à cet instant qu'elle avait desespérement besoin de lui dans sa vie.