Elle est enfin là... vous l'attendiez... La nouvelle histoire de NOEL ! MUAHAHAHAHAHAHHAHA ! je vous l'avais promise début décembre, et j'ai tenu parole!
C'est donc avec un immense plaisir que je vous présente cette nouvelle histoire, qui, si vous arrivez à le deviner, aura quelque chose de très spécial ;)
Je remercie également tous les nouveaux followers sur les fanfictions Gintama, mais aussi sur la version Roman d'aventures! :) je vous promets que je la mettrai à jour dès que possible :) (envoie des bisoux)
d'ailleurs, vous pouvez lire un crossover entre Aventures et Gintama dans la fanfiction "comment tu veux mourir fred" postée sur la fanbase d'aventures, ici, sur fanfiction ! :)
Enfin, pour ceux qui ne seraient pas au courant, j'ai créé il y a peu une communauté sur le site afin de rassembler toutes les histoires en français sur Gintama :)
n'hésitez pas à aller au bas de mon profil, sur l'onglet "communities" pour y accéder ;)
Bonne lecture :)
« c'est pas parce que vous croyez pas au surnaturel qu'une malédiction ne peut pas vous être jetée ! »
Chapitre 1 :
C'était l'hiver, et quoi qu'on puisse en dire, la neige était définitivement bien présente, recouvrant tout sous une couche uniforme de blanc où quelques silhouettes familières pouvaient encore être discernées. Une voiture, un immeuble, une table de restaurant. La neige avait beau les recouvrir, on pouvait toujours deviner ce qui se cachait dessous la masse d'eau glacée. Et le froid embrassait tout sans distinction, que vous soyiez un charpentier du peuple ou le Shogun lui-même. Le Terminal, quant à lui, se dressait toujours aussi haut au-dessus de la ville. Ses lumières multicolores de balisage et dont la signification de plus de la moitié d'entre elles échappait totalement aux habitants les plus pauvres d'Edo, brillaient encore plus sous la chute de neige, se confondant par moment avec les flocons à cause de leur intensité. Un bruit de moteur de voiture s'approcha.
Une des avenues principales de la ville, près du quartier des boutiques à proximité du Terminal, était totalement désertée. Ou presque. Il n'y avait pas un fou pour aller conduire sous une telle couche de neige, mis à part une certaine personne, dont c'était la mission. Une mission qui ne pouvait s'effectuer autrement qu'en faisant le tour de la ville à pieds ou en voiture.
Si il y avait bien une chose que Toshiro refusait de faire, c'était de se déplacer sans mayonnaise, et ce, même si le froid environnant empêchait de la consommer. Il faut dire qu'un temps neigeux impliquait des températures plutôt basses. Mais pour la première fois de sa vie, ou du moins, de sa vie après la découverte du goût de la mayonnaise, le vice commandant du Shinsengumi avait enfreint cette règle auto-imposée. Il n'avait comme par hasard plus une goutte de mayo à manger, boire ou inspirer depuis ce matin, où un certain sadique avait fait exploser sa réserve secrète. Le vice commandant démoniaque avait pété un plomb, avant que Kondo ne l'envoie patrouiller toute la journée afin d'éviter que Sougo se fasse étriper.
Du coup, Toshiro allait passer une mauvaise journée, roulant en voiture de patrouille dans toute la ville...
La neige tombait encore, venant grossir l'épaisse couche de neige déjà bien présente, et qui ne facilitait en rien la circulation en voiture.
Il intercepta toutefois deux ivrognes se battant dans la neige, se prit la tête avec une vielle dame refusant de payer une contravention, et menaça de mettre aux arrêts deux Amantos avec des antennes sur la tête. Mais à part ça, il s'agissait finalement d'un jour paisible, pendant lequel Hijikata put profiter de la paix et du repos qui lui manquait depuis que les effectifs avaient commencé à un peu trop chahuter au début du mois.
-Alors Toshi? Comment ça se passe? Tu t'amuses bien? Demanda la voix bourrue de Kondo Isao.
Voix qui provenait du poste de radio de la voiture.
Hijikata décrocha l'émetteur de la radio, et après quelques grésillements, répondit.
-Kondo-san, je ne suis pas là pour m'amuser, et je ne serai sûrement pas sorti par ce temps si vous n'aviez pas voulu préserver le peu de pouvoir qui vous restait...
-Toshi! Comment tu peux dire ça?! Et si les enfants entendent?! Tu as pensé au mauvais exemple que tu donnes à la jeunesse?! S'écria avec détresse Kondo.
-Quels Gosses?! Et parlant de mauvais exemple, vous pouvez parler! A suivre sans arrêt la grande sœur Shimura, pas étonnant que Yamazaki se soit aussi transformé en stalker! Dernièrement, il a tellement de fois prononcé dans son sommeil "Tama-san" que la moitié de la base a fait des cauchemars! Explosa Hijikata.
-Mah, Calmes-toi Toshi, la moitié, c'est toujours ça de pris...
-L'autre moitié de la base se pisse dessus en pensant aux mauvais coups que Sougo cite à voix haute pendant son sommeil!
-On parle de moi, Hijibaka? Fit la voix d'Okita Sougo à travers la radio.
-Fais pas l'innocent! Hurla Hijikata, faisant grincer la radio par la même occasion.
-Vous êtes vraiment de mauvais poil, sale chien d'Hijikata. Vous devriez un peu manger de mayonnaise en guise de pâtée, ça éviterait que vous nous refassiez la crise de la puberté. Dit Sougo d'une voix monotone.
-Mon cul! A cause de qui je m'énerve à ce point, hein ?! Et crise de la puberté?! Y'en a qu'un de nous deux qui y en est pas encore sorti, et c'est pas moi! Répliqua Hijikata.
-Mah, calmez vous tous les deux, ça ne sert à rien de s'énerver. De toute façon, j'ai déjà envoyé Yamazaki racheter de la mayonnaise... Dit Kondo.
-Tch! Fit Hijikata. Si c'est tout, j'aimerai continuer de patrouiller en paix!
-Oui Hijibaka, reposez en paix! Lança Sougo.
Au moment précis où Sougo termina sa phrase, une explosion retentit à quelques rues de là où se trouvait Hijikata.
-Toshi?! Qu'est-ce que c'était? Toshiiii?! Paniqua Kondo.
-Du calme Kondo-san, c'est une déflagration qui s'est produite dans les parages... dit Hijikata. Je vais aller constater la situation...
Sur ces mots, Hijikata passa la première vitesse, puis amena la voiture deux rues plus loin, où un immeuble fumait. Une petite foule de curieux assez audacieux pour ne pas penser à leur propre sécurité s'étaient amassés dans la rue, bloquant une partie de la route. N'ayant pas le choix, Toshiro arrêta la voiture, et ouvrant la portière, en sortit tout en tirant l'émetteur de la radio dont le cordon torsadé se détendit.
-Kondo-san, je suis sur les lieux. Ça à l'air d'être une explosion provoquée par une bombe, vu la taille du trou dans l'immeuble. J'aurai besoin des pompiers, et de renforts pour boucler le secteur. On a peut-être des patriotes Joui rampant dans le secteur...
-Bien reçu Toshi, je t'envoie tout ça. dit Kondo, cette fois plus sérieux.
-Bien reçu Kondo-san. Je vais inspecter les lieux voir si il n'y a pas de blessés nécessitant des soins immédiats. Dit Hijikata avant de raccrocher l'émetteur sur le poste radio, et de se pencher pour prendre son sabre posé sur le siège passager avant.
On était jamais trop prudent.
Il écarta la foule en gesticulant et en criant "Shinsengumi", puis finit par atteindre le bâtiment en question, depuis lequel des gens étaient déjà évacués par des riverains. L'explosion s'était à priori concentrée sur les 2e et 3e étages, créant un immense vide sphérique dans la structure. Étrangement et anormalement sphérique, même... Hijikata ne se rappelait pas avoir vu une quelconque chose avant aujourd'hui. Les bords étaient relativement nets, et bien que de la fumée s'élevait de l'immeuble, il n'y avait pas l'air d'y avoir d'incendie dans la structure.
La façade était en partie arrachée, et on pouvait d'ailleurs voir qu'une partie des habitations à l'intérieur avaient été endommagées, creusant sur plusieurs étages le bâtiment. Toshiro vit alors quelque chose d'étrange au bord du gouffre nouvellement créé. Quelque chose brillait, la lumière du jour se reflétant sur elle. Puis d'un seul coup, cette chose disparut. Il y avait quelqu'un !
Il ne l'avait vu que l'espace d'un instant, mais une inquiétante silhouette avait croisé le fond noirci des cloisons intérieures de l'immeuble. Et son expérience criait. Elle criait que quelqu'un regardant d'en haut les gens en train d'évacuer dans le plus grand calme, puis qui s'enfuyait soudainement lorsque la « police » arrivait, ne pouvait être qu'un suspect !
Toshiro s'élança vers la cage d'escalier intérieure de l'immeuble, montant les deux étages qui le séparaient de l'étage le plus bas ayant été touché par l'étrange explosion. Il arriva dans le couloir du troisième étage, qui avait en partie été éventré, mais qui autrement ne présentait aucun dégât. Il ouvrit une à une les portes des appartements, simplement en tournant la poignée, ou en les défonçant à coup de pied, et regarda vaguement à l'intérieur de chacun d'eux. Puis il sentit une présence, se rapprochant de lui. Il ressorti dans le couloir, en face de l'appartement 312, puis observa autour de lui, sabre à la main. Il avait un mauvais pressentiment. Un frisson lui parcourait le dos, et il n'aimait pas ça.
-Tout va bien Hijibaka-saaaaan ? Demanda Sougo par la radio portable attachée à la taille du Vice-commandant.
Vice commandant qui sursauta de peur, et s'empressa de répondre rapidement à la radio en chuchotant avec urgence.
-Silence radio jusqu'à nouvel ordre !
Il bloqua à nouveau la radio à sa ceinture, laissant par erreur le bouton PTT (1)utilisé pour parler enfoncé. Et pour une fois, Sougo ne fit plus un bruit. Mais Hijikata pouvait tout de même entendre quelques grésillements provenant de l'appareil, ce qui ne le rassura pas. Le suspect était encore là, il le savait. Cet immeuble n'avait pas d'escalier extérieur, le seul accès étant celui qu'il venait d'emprunter. Et si le suspect s'était échappé en courant pendant qu'il examinait un appartement, il l'aurait entendu. Mais justement, Toshiro n'entendait rien, absolument rien. Son corps tout entier lui criait de ne pas céder à la panique, mais également de faire extrêmement attention. Un frisson plus fort que tous ceux qu'il avait pu avoir jusqu'à présent lui parcourut alors tout le corps. Peut-être aussi fort que celui qu'il avait eu dans sa jeunesse, ou dans les pires combats de sa vie. Un frisson qui lui glaça le sang, à lui, le vice commandant démoniaque du Shinsengumi. Il avait ressenti l'intention meurtrière de son suspect. Une intention tellement forte, qu'elle avait prévenu Toshiro qu'il était dans une situation devenant de plus en plus mortelle de secondes en secondes. Il ne savait pas la force de l'ennemi, et ne pouvait donc pas savoir à qui ou quoi il avait à faire. Mais il savait en l'instant même que cette personne souhaitait le tuer.
Les lumières clignotèrent faiblement avant de s'éteindre, plongeant tout l'immeuble dans le noir, a l'exception du trou causé par l'explosion.
Avançant avec prudence, le sabre prêt à trancher tout ce qui apparaîtrait, Toshiro se déplaça un peu plus vers le milieu du couloir, où l'explosion avait percé le mur. Quelque chose brillait au fond du couloir totalement obscur, tandis qu'un rayon de lumière séparait le vice commandant de la deuxième partie dudit couloir.
Bang !
Un gros bruit résonna dans le couloir, comme une plaque métallique frappée à pleine puissance par une barre de métal. Hijikata chercha du regard d'où avait pu provenir le bruit, mais il ne trouva pas de plaque de métal au sol, ou de plaque de métal tout court même. Il se remit à avancer, puis soudainement, s'arrêta après seulement deux pas. Sa prise sur son sabre se relâcha, et sa tête pencha sur le côté. Une douleur fulgurante le posséda, et sa respiration devint irrégulière. Il baissa des yeux écarquillés vers son estomac, et y vit une rivière de sang. Ses yeux laissèrent place à un regard horrifié et surpris. Il s'affaissa lourdement sur ses genoux, avant de basculer en avant et de lourdement chuter sur le long ruban de moquette aux couleurs criardes.
Il venait de se faire tirer dessus, bordel ! Il n'avait même pas remarqué sur le moment même, et il n'avait même pas senti l'impact. Il n'avait même pas entendu le coup se préparer, et n'avait même pas pu tenter d'au moins dévier la balle, ou même plonger sur le côté pour éviter d'être une cible évidente. Comment il avait pu se faire avoir de la sorte... Comment est-ce qu'il avait pu se laisser à découvert de la sorte ? Et à présent, les pensées se bousculaient à toute allure dans sa tête. Il entendait des pas s'approcher lourdement de lui. Son tueur venait terminer le boulot. Hijikata Toshiro allait crever dans un immeuble de centre-ville sans grand coup d'éclat, ni champ de bataille. Il allait mourir parce qu'il n'avait pas été assez attentif, pas assez prudent. Il aurait pu attendre des renforts, laisser ce type prendre la fuite. Mais non, il avait fallu lui courir après, et continuer d'insister malgré son corps lui signalant le danger.
Il leva les yeux avec peine, des cernes de douleur apparaissant déjà, et vit une paire de jambes vêtues d'un pantalon noir continuer d'avancer vers lui. Son tueur s'arrêta soudainement, puis fit volte-face afin de regarder derrière lui, avant de se mettre à courir vers Hijikata, puis de le dépasser, pour prendre la fuite par les escaliers. Presque à bout de forces, et entendant sa radio grésiller de plus en plus, comme si on tentait de l'appeler mais que le signal ne passait pas, il perçut un autre bruit. Un bruit de planches de bois et de gravats bougés avec aise. Quelqu'un se dégageait des restes de murs et de cloisons au bout du couloir, et au bout de quelques minutes, plusieurs silhouettes émergèrent de la pénombre, de grandes ombres commençant à parcourir le couloir.
-Cet enfoiré à réussi à se tirer ! Dit une voix de femme agressive, appartenant vraisemblablement à une des petites silhouettes encadrant la plus grande des trois.
Une silhouette avec de longs cheveux attachés en une queue de cheval sur le côté de la tête.
-Dans quoi j'me suis encore fourré... Soupira visiblement un jeune homme, au son de sa voix appartenant à la seconde petite silhouette.
-La ferme, type sans relief ! Je suis en colère, alors tâche de ne pas m'énerver plus ! Répliqua la voix de femme, avec un ton très désagréable.
Il y avait trois silhouettes distinctes s'approchant de l'homme en train de mourir étalé au sol. Et c'est la troisième et plus grande, restée jusqu'à présent silencieuse, qui parla, une fois à un mètre du corps au sol qui respirait encore.
-Merde... Il nous file entre les doigts, et il fait déjà des dégâts de ce côté là...
Une voix pleine de regrets, qu'Hijikata avait déjà entendu quelque part. Mais sa conscience partait déjà trop loin pour tenter de se rappeler quoi que ce soit.
-De... ce côté ? Demanda craintivement la jeune voix d'homme.
-Oi, si tu la fermes pas, je vais vraiment t'exploser, Shonen-boy ! Gronda la voix féminine.
-La ferme, tous les deux, dit la voix plus âgée, qui faisait apparemment autorité. Je crois que ce type respire encore. Que l'un de vous appelle une ambulance, et que l'autre se mette à poursuivre notre fugitif.
La messe était dite. Chacun parti de son côté remplir sa mission, tandis que l'autorité en question jeta un dernier regard à la figure étalée au sol, et s'éclipsa après avoir murmuré un « désolé » à peine audible. Et juste après ceci, Hijikata sombra dans l'inconscience la plus totale.
Au même moment, des troupes affolées se ruaient vers des voitures de patrouille afin de rejoindre les lieux de l'explosion. Kondo et Sougo avaient parfaitement entendu toute la scène, et horrifiés, avaient entendu le grand bruit, avant d'eux aussi se rendre compte que quelque chose n'allait pas. Kondo n'aurait jamais pensé que son vice commandant puisse se faire tirer dessus. Quand à Sougo, il ne pensait pas que quelqu'un d'autre aurait pu tuer le vice commandant avant lui. Mais ils avaient tous les deux tord. Ils avaient assisté impuissants à toute la scène, entendant le choc avec le sol du corps d'Hijikata, au bruissement de ses vêtements alors qu'il luttait pour sa vie mais également entendu les pas du tueur s'approcher lentement. Puis la cavalcade avait ramené les esprits à la réalité, si dure soit-elle, et Kondo avait immédiatement quitté la salle pour sonner le rassemblement d'urgence. La réaction avait été celle espérée par le commandant du Shinsengumi : tous les hommes s'étaient mis à courir vers tous les véhicules disponibles pour aller au secours du vice commandant, tandis que les rares malchanceux en patrouille avaient été re-routés vers les lieux du sinistre.
Quelqu'un avait osé s'attaquer à leur vice commandant, et bien qu'ils détestaient tous la tyrannie qu'il utilisait chaque jour contre eux, ainsi que son attirance incroyablement répugnante pour la mayonnaise, il s'agissait tout de même de leur vice commandant, dont ils étaient aussi fiers. Celui qui avait fait ça allait payer. Ils allaient l'attraper et le faire payer.
Seul Sougo resta à ne rien dire, un visage inexpressif regardant les hommes courir à droite et à gauche.
Notes de compréhension :
PTT : Press To Talk : littéralement « appuyez pour parler ». Sur une radio, les gens parlent à tour de rôle en appuyant sur ce bouton pour être entendus !:) ce qui signifie que si quelqu'un laisse le bouton appuyé, l'autre personne ne peut pas parler !:)
Oh, c'est déjà fini?!
mais pas de panique, le 2e chapitre sera là avant Noel :)
encore merci pour avoir lu, les updates sur EoD et Trapped arrivent dans peu de temps ;)
