Bien entendu même si cette fanfiction est écrite et publiée par moi, les caractères et l'univers n'appartiennent qu'à Christopher Paolini.
Bon lecture à tous.
PROLOGUE
Un cri au loin « Paix », deux épées qui s'entrechoquaient, une grognement « Justice », une parole, « Liberté » , un mot, « Vivre », une valeur, « Égalité » , une pensée, « Vérité », un geste « Amour ». Il n'eut jamais que ces mots-là, Paix, Justice, Égalité, Vérité, Vie, Liberté et Amour. Il est celui qui marche entre l'Ombre et la Lumière, pour que la Lumière vainc l'Ombre. Il est à jamais contre les tyrans, les meurtriers, les voleurs, les violeurs, contre le mal, contre l'Ombre. Les épées s'arrêtèrent, c'était fini …
CHAPITRE I : Pensées et arrivante
L'aube arrivait après cette nuit sombre. Le soleil pointait à l'horizon. Les oiseaux ne chantaient plus, le silence régnait. Un seul mot traînait dans son esprit « seul », le dernier mot d'un maître qui fut comme un père pour lui. Un père qui est maintenant mort et pourtant vivant, vivant dans son cœur des cœurs. Ils les avaient tous perdus les uns après les autres, tous ces hommes qui furent des pères pour lui, Garrow, Brom, Ajihad, Hrothgar et maintenant Oromis et Glaedr. « Non, pensa-t-il, nous ne sommes pas seuls, Galbotorix est seul et c'est pour ça que nous allons le battre. Tous ensemble. »
« - Plus les jours passent et plus la sagesse t'imprègne, Petit Homme, lui dit une voix. »
« - Je crois que j'ai appris de plusieurs maîtres de la sagesse, dont l'un est une superbe dragonne bleu, répondit Eragon. »
L'esprit de la dragonne était joyeux en se posant devant l'homme ou plutôt le demi elfe qu'elle avait choisi pour dragonnier.
« - Dois-je desceller de l'ironie dans tes propos, Petit Homme? »
« - Oh non je n'oserai point, Reine des hauts cieux. »
La dragonne eut un grognement. Eragon n'eut pas le temps de régir qu'il était coincé en dessous de sa patte avant. Saphira riait.
« - Tu verrais ta tête Eragon. »
« - Très drôle, tu peux me lâcher maintenant ? »
Saphira ne répondit pas mais leva sa patte.
« - Nasuada nous attend, Petit Homme. »
« - Alors volons Reine des Hauts Cieux de mon Esprit et de mon Cœur, volons pour que les cieux de noir ne se teignent jamais, dit Eragon en grimpant sur le dos de Saphira. »
« - C'est qu'il devient poétique notre dragonnier, sourit Saphira. »
Eragon éclata de rire et tendit ses bras au ciel profitant cette liberté qu'il adorait.
Voilà un jour qu'Oromis et Glaedr avait quitté cette terre, une journée que Nasuada leur avait donné libre après que la dragonne et le dragonnier eurent guéri la plupart des blessés de la bataille de Feinster, une journée que cette dragonne et ce dragonnier passaient ensemble à voler, à penser, à s'imprégner de cette nature qui les entourait. Leur vol dura une dizaine de minutes puis Saphira se posa près du pavillon rouge de la chef des Vardens. Les Faucons de la Nuit étaient trois devant la tente, en voyant leur dragonnier accompagné par sa dragonne arriver ils l'annoncèrent puis sur ordre de Nasuada les laissèrent passer. La tente était inchangée depuis la dernière fois qu'Eragon y était entré mais au lieu d'y trouver Nasuada avec quelconques généraux, elle était seule avec une jeune femme. Cette femme était dos à lui, il ne voyait d'elle que ses cheveux châtains qui tombaient en cascade sur son dos et ses vêtements. Des vêtements qui surprirent Eragon, en effet au lieu d'une des ces robes que portaient les humaines, cette mystérieuse femme était vêtue comme Arya d'un pantalon et d'une chemise et à sa hanche était attachée une magnifique épée au pommeau d'un bleu océan.
- Ah Eragon, te voilà, lui dit Nasuada souriantes, les autres devraient arriver.
- Et moi j'y vais, dit la femme en se retournant vers Eragon.
Elle était magnifique, à part ses oreilles arrondies et ses cheveux, elle avait l'apparence d'une elfe. Un corps allongé et svelte qu'on devinait souple était tout ce que le plus beau sculpteur voulait voir. Mais son visage n'avait pas l'égal de son corps, de par sa beauté, il le surpassait sans difficulté, un visage elfique aux traits pourtant bien humains, des pommettes hautes, des lèvres si bien dessinées qui souriaient, une mâchoire ni aussi fine que celle des elfes ni aussi brusque que celle des humains. Et ses yeux, ils étaient d'un bleu turquoise si pur que tout homme se noyait dedans. Elle était sublime et pourtant même si Eragon ne put détacher les yeux d'elle, son cœur ne disait rien, malgré sa beauté, cette jeune fille qui ressemblait à Arya par bien des choses et qui ne devait avoir pas plus de vingt-cinq ans, ne l'attirait pas comme un aimant comme le faisait Arya. Nasuada interrompit la pensée d'Eragon en demandant à la jeune femme :
-Tu y retournes ?
- Pas tout de suite, j'ai plusieurs chose à faire avant, il faut que je passe à …, répondit-elle sans finir sa phrase. J'y vais.
Et elle commença à se diriger vers la porte.
- Fais attention à toi, finit Nasuada.
Elle se retourna avec un sourire vers Nasuada.
- C'est moi qui devrait plutôt dire ça car moi je ne me charcute pas toute seule.
- Ne t'inquiète pas, j'ai mes Faucons et un dragonnier pour me protéger, répondit Nasuada en souriant aussi.
- C'est sûr, mais fait quand même attention.
Puis en se tournant vers Eragon qui n'avait pas dit un mot elle ajouta :
- Protège-la, Shur'tugal, protège toute ta famille, tes amis, et surtout protège Saphira et protège-toi Eragon.
Puis elle sortit.
