Bonjour à tous me voilà avec un nouveau type de fanfiction!

J'espère que cela vous plaira...

N'hésitez pas à me laisser vos commentaires!

LovARosA


- Tu n'es pas responsable

- C'est exactement ce que je suis.

- Alors laisse-moi partager avec toi le responsabilité de notre bêtise à nous deux.

- Tout est de ma faute. Je suis l'aîné, j'aurais du nous arrêter.

- Et passer à côté de cette nuit qui est sans doute la plus belle de ma vie?

- Oui, car nous n'en avons pas le droit.

Je ne les espionne pas. Je vous le jure. Enfin, pas volontairement. Mais, dites- moi ce que je peux faire? Je n'étais pas censée me trouvée ici. Don m'avais dit de rester avec Larry et Amita, mais comment puis-je laisser l'équipe de Don et Charlie rechercher ma famille, sans rien faire pour les aider? C'est impossible pour moi.

Cela fait deux semaines maintenant que ma famille a disparu, et dix jours que les Eppes m'ont recueillie chez eux. Ce sont des types biens et ils ont le cœur sur la main. Chacun à leur manière, ils m'ont consolée et aidée. Désormais, mon souhait le plus cher et de leur rendre l'appareil. Mais, je ne pensais pas que cela allait se passer aussi vite.

Mais, reprenons depuis le début. Il y a 14 jours, pile un mois avant mon dix-huitième anniversaire, une journée de cours tout à fait banale en somme, mais qui allait devenir la plus horrible de toute ma vie. Ce jeudi-là, comme à notre habitude mon frère Arthur et moi allions au lycée, tandis que les jumeaux et Damien, nos aînés, se la coulaient douce, en attendant patiemment au bord de la piscine, la rentrée universitaire.

Il est vrai que ce matin-là, nous avions eu de la peine à quitter notre résidence climatisée, Papa, Art' et moi. Mon père est le propriétaire d'une entreprise agro-alimentaire qu'on ne présente plus tellement elle est célèbre. Il a épousé une jeune sud-américaine peut avant qu'il n'hérite de sa fortune. Mais comme il le répétait souvent, il abandonnerait tous pour nous six.

Quel nous six? Axel et Roman, mes frères aînés âgés de 22 ans et des jumeaux inséparables, Damien et Arthur, mes deux autres frères de 20 et 19 ans, deux opposés qui se complètent, ma belle-mère Élisabeth une séduisante sud-américaine, et moi Shyrleen, la seule fille de la fratrie et la cadette.

Vous voulez sûrement savoir où est ma vraie mère, n'est-ce pas? Eh bien, je ne l'ai pour ma part jamais connue, elle est morte en me mettant au monde. Mon père, Alain, qui n'était qu'en concubinage avec elle, mais qui nous avait tous adoptés, en a beaucoup souffert, mais ne m'en a jamais voulu d'avoir envoyé au cieux, l'amour de sa vie, son ange, sa Natalie.

Il lui a fallu beaucoup de temps pour s'en remettre, mais il y est arrivé. Et un jour en revenant d'un voyage d'affaires de deux semaines, il nous a présenté sa fiancée Elisabeth qui est devenue notre belle-mère il y a de ça 3 ans. Depuis, nous avons quitté la Suisse, notre pays d'origine, pour nous installer à Los Angeles, là où la peau mate de Eli est choyée par le soleil et la chaleur.

C'est pourquoi, nous les jeunes, nous attendons avec impatience les vacances durant lesquelles nous partons retrouver la terre natale et sa température plus clémente en été et ses pistes de ski en hiver. C'est aussi pourquoi, nous haïssons la rentrée et le retour à Beverly Hills dans une maison trop blanche et trop luxueuse.

Et cette année ne faisait pas exception, mon père partait pour une journée de rendez-vous d'affaires, Art' et moi pour le lycée, Eli attendait les voisines pour aller faire du shopping et mes trois autres frères appelaient des amis pour aller au bowling, aux arcades ou un autre lieu de jeux climatisé.

Tout se passait normalement, jusqu'à ce que mon frère Arthur me pose un lapin au déjeuner à la cantine. Étonnée, mais pas inquiète pour autant je me suis dit qu'il avait préféré rester avec ses camarades qu'avec sa soeur. Mais, en rentrant seule après les cours au environs de 16h, je me suis quand même posé des questions me demandant même s'il ne nous cachaient pas une petite amie. En découvrant ma maison vide, une légère angoisse m'a tenaillée. D'habitude, Élisabeth est au salon au téléphone à cette heure.

Ne voulant pas restée seule entre quatre immenses murs, j'appelais depuis mon portable, l'un des jumeaux pour leur dire de bouger leurs fesses et venir me prendre une raclée au billard, jeu auquel j'excède. Je tombais sur la boîte message d'Axel, puis sur celle de Roman. De plus en plus paniquée je composais le numéro de Damien qui lui devait être chez Danick son meilleur ami en train de répété leur morceau de rock. Mettant son absence de réponse sur le compte du volume ambiant dans lequel il devait être, je me tournais vers la solution d'embêter Arthur. Je fus nargué par son enregistrement de répondeur. Vraiment apeurée, j'essayais le numéro professionnel et personnel de mon père. Tout deux étaient déconnectés. En fouillant mon répertoire pour trouver les coordonnées de ma belle-mère, je me disais qu'elle serait ironiquement ma dernière espoir et qu'il y avait peu de chance qu'elle ne me réponde pas car elle était constamment pendue à son Iphone.

Je retenais mon souffle pendant que les tuts résonnaient dans le combiné, puis je lâchai mon blackberry, lorsque la criarde et fausse d'Eli me disait qu'elle était indisponible pour le moment mais que je devais attendre le bip sonore pour laisser un message et que si j'avais de la chance elle me recontacterait. Je n'arrivais plus à respirer, les si x membres de ma famille étaient injoignables. Cela n'arrivait jamais et cela ne pouvait pas être une coïncidence.

Je commençais à paniquer, lorsque la sonnette de la porte d'entrée hurla à travers l'entrée. J'ignorais encore que je courais vers la dure réalité, sur le moment je ne désirais qu'une seule chose que cela soit la plus mauvaise blague que mes frères et mon père m'aient faite. Mais, lorsque la porte s'ouvrit sur deux inconnus hommes en costard- cravate, le monde s'écroula sous mes pieds.

C'était deux agents du FBI qui venaient m'emmener dans un lieu plus sûr pour m'interroger, car j'étais la dernière à ne pas être disparue.

Maman ramène-moi Papa, Axel, Roman, Damien et Arthur.

Fin du premier chapitre