La vérité se cache derrière les apparences
Résumé : Harry, maltraité par sa famille, finit par se retrouver presque mort après avoir été battu. Plongé dans un état catatonique, sa véritable nature va se révéler, mais il est toujours aux portes de la mort. Sauvé par Dumbledore, il est confié à un de ses pires ennemis ... Hinhinhin! Slash et yaoi au menu !
Couples : je ne suis pas encore sûr à 100, mais je pense que ça va être un Severus/Lucius, Harry/Severus, puis enfin un Harry/Severus/Lucius ! Mais ne vous emballer pas, ce n'est pas pour tout de suite !! Sauf peut-être pour le Severus/Lucius !
Diclaimer : Les persos ne sont pas à moi ... ni le monde de Harry Potter ... ni les lieux ... ni ... en clair, rien ne m'appartient !! OUIIIIIINNNNNNN !!
Avertissement 1 : Ceci est une histoire où il y a de la violence (au début surtout) et des relations homosexuelles, DETAILLEES ... donc homophobes et gens facilement traumatisables ... fuyez vite, en courant !!
Avertissement 2 : Ceci étant une fiction, certains personnages vont avoir des caractères différents de ceux du livre. De plus, cette histoire se situe après le tome 5 (Sirius Black est mort) mais ne prend pas en compte le livre 6. Dumbledore est donc vivant (). Enfin, ici, Harry est beaucoup plus faible et fragile que dans la série de J.K.Rowling. En clair, c'est un mignon petit bishonen, même si il est assez puissant magiquement ... Mais bon, vous découvrirez tout cela en lisant l'histoire !
Petit blabla de l'auteur : Salut! Bon je vais faire court : je suis nouvelle dans le domaine de l'écriture de fanfictions, et j'espère que celle-ci vous plaira !! Bisous et à la prochaine !
Allez, c'est parti !!
ooOoo
Le jeune homme se laissa tomber sur son lit. Il venait de passer la journée à nettoyer la maison de son oncle et de sa tante. Ces derniers étaient partis avec son cousin Dudley à un parc d'attraction et ne devaient rentrer que dans la soirée, c'est à dire ...
- Merde, jura Harry avec lassitude en regardant son réveil, ils ne vont pas tarder. Je n'aurais même pas pu profiter quelques instants de leur abscence.
En effet, Harry Potter, 16ans bientôt, adulé par le monde des sorciers, et détesté par sa famille moldue, avait dû nettoyer et ranger de fond en comble la maison, sous peine d'être privé de nourriture pendant une semaine. Déjà qu'il ne mangeait pas beaucoup !
Il posa sa tête sur ses mains croisées et ferma les yeux.
°° Non, je ne dois pas dormir ... juste quelques secondes et après je vais préparer le repas ... je ... °°
ooOoo
- Où est ce gamin? Je vais le tuer, cet idiot n'a pas préparé le repas !
Suite à ces quelques paroles prononcées, ou plutôt hurlées par l'Oncle Vernon, Harry ouvrit doucement les paupières.
°° Hum ... qu'est-ce que ... Oh shit je me suis endormis ... je vais ... °°
- Mourir ! Tu vas mourir stupide garçon ! hurla son oncle en entrant brutalement dans la petite pièce qui servait de chambre à son neveu.
Harry, suite à ces mots, se recroquevilla sur son lit tout en se protégeant de ses bras. Le brun n'était pas bien grand, comparé à l'homme, d'une carure et d'une largeur impressionnantes. Celui-ci leva la main et l'abatit brutalement sur le jeune garçon, qui retint de justesse un gémissement de douleur. Il savait que cela ne ferait que l'énervé encore plus. Soudain, il se sentit soulevé et tiré violement en direction de la porte. Déséquilibré, et tremblant de fatigue, il ne parvint à se mettre debout, et, toujours trainé par la forte poigne de son oncle, il dévala les escaliers la tête la première, ne pouvant cette fois retenir un cri de souffrance.
- Monstre. Au lieu de nous montrer la reconnaissance que nous méritons pour te nourir et t'heberger depuis pratiquement 15 ans, tu n'es qu'un égoiste qui ne pense qu'à lui ! Tu n'as pas préparé le diner et ta tante a trouvé de la poussière sous la commode du salon. A-tu une explication valable à nous faire entendre? cracha le gros homme en s'arrêtant en bas des marches.
- Je ... je n'ai pas eu le temps ... j'était .. j'étais fatigué ... réussit à dire Harry en béguayant, d'une voix faible.
Sans même écouter les paroles de son neveu, Vernon ouvrit la porte du placard et y jeta violement l'adolescent.
- Tu resteras là dedans jusqu'à que nous soyons satisfaits ! Et ne t'avises pas de crier ou de sortir pour voler de la nourriture ... De toute façon, je vais mettre un cadenas!
Puis, se penchant vers la silhouette tremblante sur le sol, il ajouta méchament :
- Et si tu fais un de tres trucs bizarres, gare à toi!
Sur ces mots, il referma la porte, plongeant Harry dans les ténèbres. Celui-ci entendit ensuite le bruit d'un cadenas qu'on referme, puis les pas lourds de son oncle qui s'éloignait. Ensuite, seul le silence régna dans l'espace exigu et obscur. Harry se hissa avec difficulté sur le mince matelas posé à même le sol, et tira sur lui la fine couverture qui y était. Puis, fermant les yeux avec force, il se mit à penser à Poudlard, à ses amis et, soupirant doucement, il se prit à penser que bientôt, oui bientôt, il pourrait les retrouver, ainsi que le monde des sorciers.
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Le silence finit par gagner progressivement toute la demeure, tandis que leur tournait, pour finir par prendre possession de tout le quartier. La nuit était maintenant déjà bien installée, quand un hurlement retentit au 4 Privet Drive.
Harry, car c'était lui qui avait pousser le cri, était en proie à une horrible vision. La connexion qui le reliait à Voldemort était en effet toujours en place, et le jeune homme ressentait à présent toutes les émotions du mage noir. Hurlant et se débatant dans son sommeil pour esssayer d'échaper à cet horrible cauchemar, Harry n'entendit pas son oncle, furieux, décadenacer la porte, l'ouvrir à toute volée et commencer à le frapper de toutes ses forces pour le faire taire. Le jeune homme à la cicatrice criait de douleur, tant de celle, morale, infligé par son ennemi de toujours que par celle, physique, due aux coups violents de son oncle. Il était maintenant couvert de plaies et de bleus. Puis, peu à peu, tandis que son état s'agravait, ses cris se firent moins forts, pour finir par devenir de faibles gémissements.
Quelques temps plus tard, le silence revint à nouveau, à peine troublé par le souffle saccadé de Vernon. Celui-ci, satisfait d'avoir fait taire le garçon et d'avoir pu lui donner la correction qu'il méritait, retourna se coucher.
Harry était dans un état épouvantable : ses dernières forces physiques et morales venaient de voler en éclats. Doucement, à peine conscient de ce qui l'entourait, il se laissa tomber dans l'inconscience. Le sang s'écoulait de ses nombreuses blessures, et peu à peu, les derniers souffles de vie s'échappaient de son corps.
C'est alors, que sa magie intervint.
Chez tous les sorciers, la date de leur 17 ème anniversaire est aussi la date de leur majorité. Mais cette date est aussi celle où ils reçoivent leur héritage magique. Celui-ci est composé par la majeure partie de leur pouvoirs, ainsi que pour quelques rares exceptions, par la transformation de leurs gènes suite à un héritage génétique. Mais il était arrivé, très rarement, seulement une ou deux fois depuis la création de monde, que cet héritage se réveille avant la date prévue, par exemple, si l'adolescent était dans un danger de mort. Et c'est ce qui se passait pour Harry.
Sa magie, instinctivement, sentit que son réceptacle mourrait, alors elle produisit un champ de protection de magie pure autour de lui, qui ralentit le temps. Et son héritage se déclara. Un tourbillon de magie, doux vent chaud aux couleurs de l'arc en ciel l'entoura, et vint, peu à peu, formé un cocon qui épousait les contours du jeune homme. Alors, un éclair de lumière brut éclata, puis les ténèbres s'abatirent à nouveau sur le 4 Privet Drive.
ooOoo
A quelques centaines de kilomètres de là, dans le bureau du directeur de Poudlard, une sonnerie stridente s'était mise en marche. Le professeur Dumbledore, suité à l'augmentation du bruit, finit par se réveiller. Aussitôt qu'il prit conscience du bruit, il se leva précipitement, et, enfilant un peignoir représentant un ciel étoilé, il entra dans son bureau, communiquant avec sa chambre à coucher. Son regard fut alors attiré par la source de la sonnerie, et tomba sur une petite boule de lumière rouge. Son visage pâlit brusquement, et fébrile, il se précipita vers la grande cheminée, dans un angle de la pièce. Prenant une poignée de poudre dans un bol posé sur une étagère voisine, il la jeta dans la cheminée.
- Minerva, Sévérus, venezt tout de suite dans mon bureau.
Puis, après avoir proncé cet ordre d'une voix angoicée, il alla s'assoir dans son fauteuil, derrière son bureau et attendit.
A peine quelques minutes plus tard, la porte principale de la pièce s'ouvrit sur deux personnes. Minerva Macgonagal et Sévérus Snape, puisque, bien évidement, il s'agissaient d'eux, entrèrent rapidement à l'intérieur, et la porte se referma à leur suite. La directrice des grifffondors, les cheveux en bataille, le souffle court, et habillée d'une robe de chambre rose qui couvrait partiellement un pyjama de la même couleur, se laissa tomber dans un des fauteuils réservés aux invités. Le professeur Snape, quand à lui, était vêtu de son éternelle robe noire, et son visage était un masque aux traits figés.
- Sévérus, comment pouvez-vous avoir eu le temps de vous habiller et n'être même pas essouflé, alors que je suis sûr que vous avez dû courir? On dirait presque que c'est une réunion prévue depuis des heures en vous regardant, demanda la femme en reprenant difficilement sa respiration.
- Et bien, Minerva, peut-être que je suis juste plus rapide et plus prévoyant que vous?! répondit sarcastiquement le professeur Rogue. Et puis, je ne savais pas que vous portiez du rose pour dormir, ajouta-t-il avec un rictus moqueur.
Suite à ces paroles, la sous-directrice rougit brusquement, et s'apprétait à répondre, quand elle fut devancée par le professeur Dumbledore.
- Il suffit ! Je ne vous ais pas demandé de venir dans mon bureau à cette heure-ci pour vous entendre vous chamailler comme des gamins! tonna le directeur.
Avant que quiconque ne puisse répliquer, il enchaîna :
- Vous voyez, cette boule de lumière là? dit-il en la désignant de la main. C'est une alarme magique que j'ai placé sur Harry Potter. Elle ne prend la couleur rouge qu'elle a en ce moment que si celui qu'elle "surveille" utilise sa magie.
- Qu'est-ce que ce stupide gamin a encore inventé pour se rendre interressant? marmonna Snape dans ses dents.
Sans tenir compte de l'interruption, Dumbledore continua.
- Et, si il est en danger, une alarme se déclenche. Or, il y a de cela une dizaine de minutes, elle retentissait avec force dans ce bureau.
Cette déclaration jeta un froid entre les trois personnes.
- Mais ... cela veut dire que ...
- Oui, Minerva, Harry a des problèmes. Je vous envoie tous les deux sur le champ aller vérifier s'il va bien, et, dans le cas contraire, le ramener le plus vite possible à Poudlard. Je ne peux y aller moi même, devant garder le château.
Devant le manque de réaction de ses deux employés, tétatinsés par la surprise et la peur, il cria :
- Dépéchez-vous ! Aucune personne extérieure à la famille de Harry ne se trouve là-bas. Le temps presse. Allez !
Les deux directeurs de maison sortirent rapidement du bureau directorale et se précipitèrent hors du châteu, en direction du portail de Poudlard. Une fois celui-ci franchit, ils transplanèrent au 4 Privret Drive. Atterissant devant la maison, ils coururent jusqu'à la porte d'entré, que le professeur Snape ouvrit à l'aide d'un puissant aholomora avant de lancer un lumos, vite imité par l'autre sorcière.
Pénétrant dicrètement dans la maison, il demanda doucemnt à sa collègue :
- Minerva, savez-vous où est la chambre du gamin?
Celle-ci répondit par un signe de la tête négatif et lança un sort de repérage sur la personne du survivant. La pointe qui désignait la direction où se trouvait la cible du sort poinait vers la porte sous l'escalier qui leur faisait face.
Rogue, s'avança vers la porte qu'il dévérouilla magiquement, tout en jetant un coup d'oeil bisarre au cadenas. L'ouvrant, il se figea, la main toujours sur la poignée. La sous-directrice, suprise et légèrement effrayé par le brusque arrêt de son collègue, pourtant si maître de ses émotions habituellement, le rejoignit rapidement avant de se figer devant la scène qu'elle avait sous les yeux. Elle poussa un cri d'horreur en portant ses mains à sa bouche, tandis que son voisin était pris d'un tremblement incontrolable.
Devant eux, alongé par terre, le héros du monde sorcier, l'enfant de l'espoir et de la phrophétie, Harry, était allongé, baignant dans son sang qui s'échapait doucement des quelques blessures encore présentes sur sa peau. Mince, auréolé par sa chevelure noire qui semblait interminable, il était d'une paleur mortelle.
- Severus ... je ... est-il ... est-il vivant? prononça difficilement la femme.
Le professeur Rogue, se laisssant tomber à genoux, répondit, la voix rauque et voilée :
- Je ne sais pas... je ne sais pas.
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Petit blabla 2 de l'auteur : Et voilà !!! Le premier chapitre est fini !! J'espère que ça vous plait ! Si c'est le cas, sachez que j'accepte avec joie les reviews () et je vous dis donc à + au prochain chapitre ! Bisous !
Nathaniel Potter-Rogue
