Comment te dire
Auteur : Fred01
E-mail : ou
Base : Fruits Basket
Genre : Song Fic
Disclamer : Les persos de ce manga ne m'appartiennent pas et bla bla bla, tout comme les paroles de cette chanson de Kyo, je ne fais que els utiliser.
Chtite note : J'ai décidé de faire une nouvelle fic sur Fruits Basket surtout à cause des reviews que j'ai reçu pour Jalousie ou Amour, elles m'ont fait extrêmement plaisir, c'est donc pour vous remercier que je fais cette fic.
POV Kyo
Une nouvelle aube, un nouveau jour se peaufine à l'horizon, je me lève doucement encore prisonnier par les bribes du sommeil. Attrapant un short, un tee-shirt je me dirige vers la salle de bain. Je me passe rapidement un coup d'eau sur le visage me sortant définitivement de ma transe matinale. Comme tous les jours, je sors silencieusement de la maison pour aller faire un jogging et comme toujours à mon retour je passerais devant la cuisine, elle me sourira me lançant son habituel « Okaeri » qui me fait quitter terre. Je peux paraître brusque mais en fait toute cette façade sert à me protéger. Je lui rend son bonjour toujours sur un ton mi brusque ne voulant pas me dévoiler.
Je vais alors prendre une douche pour finalement enfiler ce stupide uniforme. Je me rends alors dans le salon où un copieux petit déjeuner m'attend, cependant aujourd'hui je ne lance aucune réplique cinglante au rat, je suis trop perdu dans mes pensées, j'en viens même à ignorer Shiguré. Mais ce n'est pas ma faute si je suis
Prisonnier de ton enchantement
Elle a quelque chose qui m'attire, elle m'ensorcelle. Ce jour où tu m'as accepté pleinement, sais-tu à quel point ce jour est marqué en moi, comme un jour bénis, mémorable : le chat a enfin été accepté. Bien sûr, je ne fais toujours pas parti du centre des maudits mais ça m'importe peu puisque que tu m'as sauvé. Sais-tu à quel point tu apaises mon cœur ? Mais bien sûr ça je ne te l'avouerais jamais…
On fait l'affaire de nos sentiments
Mes sentiments ? Je les ai découvert au fur et à mesure, ils sont venus et se sont imposés petit à petit. C'est lorsque tu m'as accepté comme je suis que mes barrières se sont brisées d'un coup, je me suis laissé aller, la prenant dans mes bras. Sais-tu à quel point ce moment reste gravé en moi ?
On dirait l'âme, on dirait le corps
Au point où j'en suis, je peux dire que je suis totalement « accro » puisque je l'aime aussi bien physiquement que mentalement. Et chose exceptionnelle pour une fois je suis d'accord avec ce pervers de Shiguré, Tohru est rudement jolie, mais pour moi elle est comme un ange, je la respecte, je veux la traiter comme une égale. Et mentalement, j'ose dire que Tohru est une merveille, il est vrai qu'à première vue, elle semble naïve et maladroite mais ces petits défauts cachent une immense générosité, une attention sans pareil, c'est cela qui la rend si attachante vous ne trouvez pas ?
Quand on mène qui est le plus fort
Je n'aurais jamais imaginé me sentir aussi faible face à quelqu'un. Elle a un don pour me faire fondre même si je le voulais je pense que je ne pourrais pas me mettre véritablement en colère contre elle, à présent ça m'est impossible.
Et moi je cours
Et voilà j'ai fini par prêter attention à foutu pervers. Comme toujours, il a réussit à m'énerver, me voilà donc en train de courir en direction du lycée. « Bah dis donc notre petit chaton n'à plus aucun répondant ce matin, serait-ce la présence de notre petite princesse qui te mette dans un tel état ? » J'ai cru que j'allais le tuer sur place, en effet en ce moment je fais des efforts pour paraître plus tolérant mais là c'était de trop comment a-t-il fait pour mettre trouver mon point sensible ?
Mais comment te dire
Cette question me hante jour et nuit, maintenant que j'ai pris conscience de mes sentiments, je ne peux plus faire semblant. Cependant, je ne sais pas, j'ai si peur. Peur d'être à nouveau rejeté, pas elle surtout pas par elle là je n'y survivrais pas.
Les mots ne viennent pas
Me voilà arrivé au lycée, je m'adosse à un mur dans un coin isolé de la cour. Ah oui, je m'en souviens c'est ici que j'étais venu m'isoler mon premier jour de cour. Je me laisse alors glisser lentement vers le sol. Plongé dans mes pensées, je ne t'entend pas approché. Je sursaute me retrouvant rapidement sur mes pieds lorsque tu poses ta main sur mon épaule. Depuis combien de temps suis-je ici ?
Tohru : Qu'y a-t-il Kyo ? Pourquoi es-tu parti si vite ce matin ? Je me suis inquiétée pour toi…
J'en souris intérieurement, cette petite naïveté est toujours présente en toi. Ne comprends-tu donc pas ? Mon cœur te hurle mes sentiments cependant aucun mot ne passe mes lèvres. Je me sens si perdu devant ton regard inquiet. Je rougis légèrement avant de t'attraper doucement le poignet et de partir en direction de notre salle.
Kyo : C'est rien, allez viens nous allons être à la bourre.
Libérez les sons de ma voix
Cette peur du rejet est bien trop pr sente en moi, elle me bloque carrément, je suis incapable de te dire à quel point tu comptes pour moi. Mes mots d'amour n'arrivent pas à passer mes lèvres, j'aimerais tellement te serrer à nouveau contre moi, mais pas en tant qu'ami cette fois.
Je voudrais arrêter le temps
Plus le temps passe, plus je m'accroche à toi, plus je me sens faible de te cacher mes sentiments. Le temps passe à une allure phénoménale et si … et si elle rencontrait quelqu'un ? A cette seule pensée, je me sens frissonné, je pense que cette personne … je la tuerais.
Passer en toi
Mais laisse-moi te dire
Et si tu me rejetais qu'est-ce que je deviendrais ? Je n'ose même
pas l'imaginer, ce serait m'enlever ma raison d vivre, je pense que si tu me
disais non je mourrais. C'est vrai vous pouvez-vous vivre sans votre
cœur ?
Pris au piège par le souffle imminent
Lorsque j'arrive à me raisonner, lorsque je me sens enfin près à tout lui avouer, cette peur me frappe d'un coup, me paralysant quasiment sur place, mon esprit se fige, je me sens faible. C'est pendant ces moments que l'on sent à quel point nous sommes rien, à quel point nous sommes impuissant face à ce délicieux sentiment qu'est l'amour.
De ton retour tout c'qui nous attend
Je me laisse dépérir à petits feu, voilà à présent 13jours 5heures 16minuutes et 35 36 37secondes que tu nous as quittés. Ce fut le dernier jour de notre année de première au lycée, tu es rentrée tout sourire à la maison, tes deux amies venaient de faire une merveilleuse surprise à ton goût, elles t'invitaient à passer deux semaines dans un camping à l'autre bout du pays, Uo avait ajouté malicieusement que ce camping était rempli de jeunes hommes célibataires. Ce fut avec une montagne de recommandations que tu nous laissas, que tu me laissas. Lorsque je t'ai vu partir des sacs à la main, j'ai eu l'impression que mon cœur se déchirait en deux. Je me disais pour me consoler que tu me reviendrais rapidement, mais sais-tu à quel point ces deux semaines passent lentement ?
On dirait l'âme, on dirait le sang
Hatori est passé il y a deux heures non 20minutes à moins qu'il vienne de sortir de ma chambre, zut j'ai fini par perdre la notion du temps. Je l'ai entendu parler à Shiguré derrière ma porte, il ne faut pas oublier que les chats ont l'ouïe développée. Le dragon a parlé de mal nutrition et d'autres trucs dans le genre, il est vrai que depuis que tu es parti je ne suis pas allé courir une seule fois, je ne me suis plus entraîné, c'est à peine si je me nourris j'en ai marre d'aller manger au restaurant ou de me faire livrer mes repas, je dépéris, j'ai perdu ma raison de vivre. Je reposes alors silencieusement ma tête contre l'oreiller, c'est horrible cette fièvre m'assomme totalement, me revoilà qui replonge dans un sommeil rempli de cauchemars. Quelques heures plus tard, je m'éveille doucement, ma tête me fait souffrir le martyre mais je résiste et ouvre doucement les yeux. C'est alors que je t'aperçois face à moi
Tu touches mon coeur
C'est sûr, j'hallucine, ça doit être la fièvre. Te voilà face à moi, les yeux remplis d'inquiétude, la main posée sur mon cœur. Tu remarques alors que je viens de me réveiller. Tu te redresses et me saute quasiment au cou, malheureusement tu te reprends au dernier moment ne voulant pas que je me transforme, tu étais à quelques centimètres à peine de moi. Tu prends mes mains entre les tiennes me disant combien tu t'étais inquiétée en rentrant et en apprenant que j'étais malade.
L'esprit s'en ressent
Je souris alors doucement, je lève doucement ma main et te caresse tendrement la joue te disant doucement que tout ira bien à présent. Je repose alors lentement ma main par terre, je te vois rougir
Et moi je suis fou
Je ferme les yeux me laissant emporter par le sommeil. Je suis si heureux que tu sois revenue. Ces deux semaines si longues m'ont fait comprendre définitivement quelque chose : tu m'es indispensable vois-tu à quel point je suis faible sans toi ? A présent, j'ne suis certain, je suis fou de toi.
Mais comment te dire
Cette question se met alors à hanter mon sommeil. Je m'imagine un million de scènes possibles allant de la longue déclaration dans un joli parc fleuri au baiser fougueux au détour d'un couloir au lycée. Il faut dire que quand je le veux je peux avoir une imagination débordante. Je me réveille alors brusquement et remarque que tu dors la tête posée sur mon ventre. Je sursaute en remarquant ta position, tu te réveilles alors brusquement à ton tour alors que je me maudits mentalement ah zut réflexion faîte je suis déjà maudit. Tu te couvres alors de nombreuses explications me disant avec de grands gestes que tu m'avais veillée au cas où ma fièvre ne baissait pas et au combien tu étais désolée de t'être endormi qui plus est sur moi… Je souris alors intérieurement, tu es si belle, rouge de confusion. Je me sens fondre pourtant
Les mots ne viennent pas
Ils sont à nouveau bloqués dans ma gorge, j'ouvre doucement à plusieurs reprises la bouche mais aucun son n'en sort. Je soupire doucement et ferme les yeux formulant mentalement une longue prière, s'il vous plaît
Libérez les sons de ma voix
Libérez moi de cette peur qui me noue l'estomac. Laissez-moi vivre librement, quand me sentirais-je donc prêt à tout t'avouer ? Ce silence me pèse, j'ai tant de mal à attendre, c'est bien connu je me suis pas quelqu'un de très patient. Mais es-tu prête à entendre ces 3mots ?
Et voilà j'ai préféré séparer la chanson en 2parties. Alors ça vous plaît ? Faut que je continue ? - à vous de voir
