Disclaimer : Au sein de cette histoire, je manipule les personnages et l'univers de Twilight qui appartiennent à qui de droit.

Rated : M (notamment en raison de violence morale)

Note : Je voulais vous proposer des inachevés et en fouillant dans mes dossiers, je me suis aperçue que j'avais deux fanfictions de Twilight, finies mais non publiées. Je vais donc vous les présenter. Je vais essayer d'avoir un rythme de publication relativement rapide.

Cette fanfiction fait un peu plus de 18.000 mots (hors notes, …) et se découpe en 7 chapitres avec le prologue. Bonne lecture !


Prologue

L'oiseau volait au loin. Pour mieux l'observer, l'homme avait dû gravir le plus haut des arbres qu'il avait pu trouver, mais de son perchoir, plus rien de gênait sa vue. Grâce à ses sens de vampire, il pouvait entendre le battement précipité de son cœur ou encore le bruit de l'air qui faisait plier légèrement ses plumes. Il pouvait voir le reflet du soleil sur ses dernières. Il l'observa autant qu'il le put. Quand le bel oiseau s'éloigna suffisamment pour qu'il n'en voit plus la moindre parcelle, il soupira et redescendit d'un bond de sa branche. Il dépoussiéra ses genoux et vérifia qu'aucune brindille ne s'était attardée sur ses épaules. Il n'était pas très soigneux de son apparence, son jean noir ne craignait pas grand-chose mais sortir des bois pleins de terre et de poussière avaient toujours tendances à attirer les regards. C'était une chose qu'il détestait par-dessus tout. Les regards.

Le soleil s'était couché depuis peu mais la nuit tombait vite. Il tourna le dos à la plaine sauvage pour observer sa destination. Une ville. Une satanée ville. Si le sang animal n'avait pas eu un goût si infect, il aurait pu se tourner vers un régime purement végétarien dans le seul but d'échapper à la compagnie humaine. C'était techniquement possible, puisque le clan Cullen y parvenait. Son seul et unique ami, Carlisle, avait les yeux dorés des buveurs de sang qui ne touchaient pas aux veines humaines. Pour sa part, il préférait passer par-dessus la haine que lui inspiraient toutes ses créatures pour se nourrir. Il fallait leurs reconnaitre quelques qualités, le goût de leurs sangs en faisait partis.

D'un pas lent et lourd, il traversa les champs puis suivi les routes, un peu trop droite et civilisée à son goût, pour finalement parvenir à la ville. Il n'y avait pas les bruits caractéristiques des boites de nuits, aux sons aussi forts qu'étouffés. Il n'entendit pas non plus les sons propres aux bars ouvert jusque dans la nuit la plus profonde. Cet endroit n'était qu'une petite ville, presque fantomatique où la plupart des personnes ne faisaient que passer.

Certains d'entre eux faisaient le choix de ne s'en prendre qu'à ceux qui le méritaient. Mordre à la veine d'un violeur, d'un tueur, d'un pédophile ou de quelconques criminels cruels, qui s'amusaient de la souffrance d'un autre. Alistair aurait peut-être pu en faire de même, en enquêtant sur ces personnes ou en suivant l'odeur caractéristique de la drogue ou de l'alcool. Il aurait fini par trouver quelques ivrognes habitués à la castagne et donc la femme présenterait encore quelques bleus, bientôt invisibles sous la peau. Mordre une telle gorge ne présentait après tout aucun risque pour son système immunitaire. Il les digèrerait de la même manière qu'un autre. Seulement, pour faire une telle chose, il aurait fallu qu'il estime que ces personnes valaient moins que les autres. Il aurait fallu qu'il se pose en juge et bourreau, pour décider de qui doit vivre et mourir. C'était peut-être l'approche la plus saine à tenir, mais ce n'était pas la sienne. Ces femmes, ces hommes, ces enfants, aucun n'en valait la peine. Il les haïssait tous. Alors, il avançait dans la ville, tournait au hasard d'une rue et s'arrêter à la troisième maison. Il sautait la clôture, si clôture il y avait et ne regardait pas le nom sur la boite aux lettres. Une collection de nom n'apportait rien.

Il franchissait le perron et fracturait la porte d'une simple pichenette si aucune fenêtre n'était entrouverte. Il avançait jusqu'au cœur le plus proche. S'il s'agissait d'un enfant, il cherchait une autre proie. Pas parce qu'il éprouvait une quelconque pitié à l'égard des plus jeunes mais parce qu'il répugnait à effectuer ces chasses et à s'approcher de toutes ces personnes. Boire de grandes quantités était préférable et les plus jeunes ne contenaient pas assez de fluide vital pour le satisfaire.

Ce jour-là, il arriva face à un homme, d'un certain âge. Quelques rides parsemaient son visage et ses yeux étaient ouverts. Son cœur ne s'emballa pas lorsqu'il le vit dans l'embrasure de la porte de sa chambre. Il l'attendait. Il avait peut-être commencé à l'attendre quand il avait ouvert la première des boites de pilules qui se trouvaient sur sa table de chevet, devant une photo au papier jauni où s'étalaient des sourires. Alistair huma son odeur, une odeur de maladie malgré l'intense propreté qu'il avait tenté de faire régner sous son toit.

- Est-ce que vous pourriez être rapide ?

La voix de l'homme était calme. Il pensait mourir, il espérait mourir, mais si cet inconnu qui avait pénétré sous son toit ne comptait pas le tuer, autant qu'il ne le berce pas d'illusion plus longtemps. Qu'il vole ce qu'il comptait dérober et qu'il s'en aille.

Alistair haussa des épaules tout en pensant que c'était la première fois de la décennie que quelqu'un lui adressait la parole. Il fit les quelques pas qui le séparait de sa proie et d'un geste vif, enfonça ses crocs dans sa gorge. L'espace d'un instant son cœur palpita plus vite, plus fort, comme s'il reprenait goût à la vie et l'instant d'après, il mourrait.

Alistair relâcha le corps qui se répandit mollement sur les draps blancs. Quelques gouttes de sang les tachèrent sans que cela ne l'inquiète. Il avait l'habitude d'effacer ses traces. Un incendie accidentel ferait tout à fait l'affaire. Il fit le tour de la pièce, repérant l'installation électrique et quelques minutes plus tard, l'incendie démarrait. Une couverture était malheureusement si près du foyer qu'elle s'embrasa rapidement et le corps suivit. L'odeur devient insupportable et le vampire aux yeux rougeoyants s'éloigna rapidement. Peu importait les conclusions du rapport de police. Qui irait imaginer l'existence des vampires sans une morsure caractéristique et un corps exsangue ? Les Volturis, rois de leur monde, ne pourraient rien lui reprocher.

Il s'éloigna rapidement de la ville, haïssant les bruits qui s'en dégageaient et rejoignit les profondeurs de la forêt. Il avait acheté un petit chalet avec l'argent qu'il volait à ses victimes, tout au fond des bois et c'était là qu'il vivait depuis quelques temps. Pour n'importe quel humain, il fallait compter une journée de marche pour l'atteindre. Pour lui, quelques heures de marche tout au plus, si il flânait. C'était le premier lieu en sa possession depuis longtemps et si un vampire venait sur ses terres, il les déserterait tout aussi rapidement qu'il le pouvait.

Il ne détestait pas simplement les humains, les vampires, sa propre-espèce, ne valait pas mieux à ses yeux. Sur le chemin, il fit un certain nombre de détour, pour compliquer la tâche à de potentiel traqueur et finalement, arriva chez lui. Il avait choisi ce lieu pour ses falaises proches. Il pouvait à loisir grimper à la cime des arbres et trouver du réconfort en observant les créatures majestueuses qui chassaient en plein ciel. C'était un lieu superbe pour cette activité. C'était la seule qu'il se permettait réellement. Il avait bien quelques livres, mais il passait le plus clair de son temps sur le qui-vive, à sonder les environs grâce à son don. Il ne comptait pas se laisser surprendre par qui que ce soit. Un randonneur égaré comme un autre nomade, il était hors de question d'être vu ou même simplement senti d'un peu trop près.

Il n'avait pas d'horloge, pas de montre, ni absolument rien qui n'ait besoin d'un courant électrique d'ailleurs. Pourtant, le temps qui passait et qu'il pouvait mesurer à l'état du ciel, se faisait lourd sur ses épaules. Il était de ceux qui survivent uniquement pour survivre. Un jour, il serait prêt à mourir alors il s'effondrerait en poussière sur lui-même. Il en était convaincu. En attendant que ce jour arrive, il faisait tout pour assurer l'intégrité de ce corps aussi dur que la pierre. C'était son unique but.

Neuf jours passèrent, absolument identiques les uns aux autres, avant qu'il n'ait vraiment besoin de se nourrir. Il marcha à travers la forêt, déployant son don pour s'assurer que personnes ne risquaient de surgir face à lui et rejoint une ville éloignée, plus que la précédente. Il avait défini un point de départ fictif pour rassembler les tueries dans un cercle éloigné de chez lui. Personne ne viendrait soupçonner un humain, sans véhicule de faire de tel trajet autour de son chalet, mais il ne souhaitait pas que des vampires le retrouvent par ce biais.

Il mangea à sa faim, un feu fit rage, il s'éloigna. Il disparut dans la nuit noire et seule la lune continua de regarder le brasier qui s'étendait. Il était en route pour rentrer chez lui quand son don l'alerta. Deux personnes s'approchaient à grande vitesse. Deux vampires. Il commença par les contourner, vivement, quand il entendit très nettement l'un des deux s'écriait :

- C'est Carlisle.

Il se figea, près néanmoins à déguerpir si le second vampire ne s'identifiait pas rapidement, mais alors que son don lui confirmait que la compagne de son ami se trouvait toute proche, Carlisle ajouta :

- Esmée est avec moi.

Il les regarda s'approcher de lui, mal à l'aise. Il détestait ces rencontres. Comment l'avait-il retrouvé au juste ? Carlisle ne le lui dirait sans doute pas, afin de garder cette possibilité dans l'avenir. Il détailla rapidement la petite femelle à l'air un peu trop gentil à ses yeux et son ami, le seul qui avait su trouver grâce à ses yeux. Carlisle était un altruiste, un philanthrope … qui ne parvenait à détester réellement personne. Même pas les Volturis. Il avait régné à leur côté durant un temps, il n'aimait pas leurs façons de traiter les autres, comme il n'aimait pas sa façon de se tenir à l'écart de tout. Néanmoins, il savait trouver en chacun quelque chose à apprécier. Alistair n'avait jamais compris ce que ce vampire pouvait voir en lui qui n'était qu'un couard, fuyant et paranoïaque, … Quand il le lui avait demandé, Carlisle avait souri avant de répondre que cette énigme pourrait occuper ses longues nuits de solitude. Elle l'occupait en effet.

- Veux-tu que nous nous mettions dans un endroit plus reculé ?

C'était encore et toujours Carlisle et son trop plein de bon sentiment. Chez la plupart des personnes, cet état d'esprit serait passé pour de l'hypocrisie voir du mépris. Au tout début, c'est ce qu'Alistair avait cru avant de devoir admettre qu'il n'en était rien.

Il hocha simplement la tête et partit rapidement en direction de l'ouest, le plus loin possible de son refuge. Si Carlisle y mettait un pied … Il l'abandonnerait, comme si ça avait été n'importe quel autre vampire. Quand il s'arrêta, ils étaient dans l'un de ces bois peut profond qui jalonnaient l'état. Il prit quelques minutes pour se calmer avec de cracher d'un air dégouté :

- Ta petite voyante ?, tenta-t-il sans vraiment y croire.

- En effet, Alice t'a trouvé.

Il s'agitât. Si son pouvoir lui indiquait où se trouvait les personnes qu'il cherchait ou le nombre de personnes s'approchant, il n'était pas à l'abri des traqueurs et encore moins des dons plus étranges qui pouvait exister de par leur monde. Une voyante qui pouvait prévoir son intention de se rendre dans telle ou telle ville, comment échapper totalement à sa surveillance ? Il n'avait toujours pas trouvé la solution.

Il aurait pu demander à Carlisle ce qu'il lui voulait, pourquoi il l'avait approché ou encore, histoire de se montrer civilisé comment il allait. Seulement, il n'était pas civilisé, il n'était pas poli et il avait autre chose à faire. Il laissa son pouvoir gonfler dans sa poitrine et balaya largement la zone autour d'eux. Qui sait qui pouvait suivre Carlisle ? Il ne trouva aucun vampire dans les environs.

- Nous sommes désolés de venir troubler ta paix. Ma famille et moi-même avons besoin de ton aide.

Alistair se tendit totalement, tout en essayant de se rassurer : Carlisle ne le mettrait pas dans une position fâcheuse. S'il avait la moindre crainte pour lui, il ne le lui demanderait pas. Et puis, dans le cas contraire, il pouvait toujours refuser. Il aurait presque rit en comprenant à l'instant même où il la formulait à quel point cette idée était fausse. Il détestait la solitude, il était égoïste et faible. Pour plaire à cet homme, à ce vampire ridicule qui s'entourait de tant d'autres, il accepterait. Il accepterait tout, sauf peut-être la mort. Alors il se cacherait comme le piètre vampire qu'il était, tout en tentant de se convaincre qu'il n'abandonnait pas le seul être qui pouvait compter à travers ce monde. Il ne répondit rien. Il détestait le pouvoir qu'il avait offert à Carlisle en lui offrant son amitié.

- Mon clan compte un nouveau membre. Depuis la dernière fois que nous nous sommes croisés, Edward a rencontré sa chanteuse.

La chanteuse était un être dont le sang attirait irrésistiblement un vampire en particulier. Ce n'était pas un fait unique, il était possible d'en croiser un certain nombre au cours d'une vie de vampire. En général le vampire était pris de frénésie face à cet individu et le saigner rapidement. Fin de l'histoire. Edward et son légendaire contrôle avait dû réussir à transformer cette personne. La seule question qu'il se posait était de savoir s'il s'agissait d'un simple échange de banalité ou si ce nouveau membre cachait la cause de cette visite.

- Elle est toujours vivante et toujours humaine. Edward refuse de la transformer, mais elle sait.

Alistair frémit en comprenant qu'une loi avait été transgressée. Si les Volturis l'apprenaient, ils seraient tous tués. Peut-être remonterait-il jusqu'à lui ? Il était dans le secret. Il était en danger. Il laissa son don s'étendre à nouveau mais seul le silence lui répondit. Aucune alarme interne, rien. Est-ce qu'un membre du clan des rois pouvait se cacher assez efficacement pour que son don ne fonctionne pas ?

- Alistair, calmez-vous, ils ne sont pas au courant.

Cette petite voix qui venait de s'élever, c'était celle d'Esmée. Elle l'observait avec compassion et il dut se retenir de lui crier au visage qu'elle pouvait bien garder sa compassion pour elle ! Si elle en avait eu une once, elle ne serait pas venue jusqu'ici pour l'acculer avec une telle révélation. Elle continua néanmoins à l'observer, sans crainte et avec toute cette tendresse qu'il haïssait.

- Alistair, notre problème se situe ailleurs. Elle se taira. Elle se tait déjà depuis un certain temps. Mais un traqueur l'a prise pour cible, nous l'avons tué et nous sommes finalement partis. Nous l'avons abandonné pour sa sécurité, mais elle fait partie des nôtres. Récemment, nous avons découvert que la compagne du traqueur a promis de se venger. Elle veut la tuer.

- Une femelle seule ?

- Oui.

- Et à quoi je pourrais bien te servir ? Tu as le dieu de la guerre, une putain de voyante pour traqueur et un télépathe.

- La femelle est douée pour nous échapper. Elle parvient à déjouer Alice. Tu l'as peut-être croisé. Elle s'appelle Victoria. Plus vieille que moi, plus jeune que toi. Rousse.

Ça, c'était des banalités, Carlisle lui décrivit le traqueur, le troisième homme de ce petit clan, la façon dont les sens du traqueur s'étaient éveillés et la traque qui en avait suivi. Il expliqua comment Laurent avait changé de camp, comme si c'était important. Ça ne l'était pas. Durant un moment, Alistair ne comprit pas, puis, ce fut une évidence. Carlisle était gêné de ce qu'il était venu lui demander. Alors que lâcher sa bombe qui plaçait une épée de Damoclès au-dessus de sa tête avait été si simple pour lui, à présent, il n'osait plus parler.

Esmée sembla le comprendre elle aussi car elle sera brièvement la main de son compagnon en signe de soutien. Ils se regardèrent et Esmée finit par dire :

- Nous voulions aller la chercher et la ramener parmi nous, ou retourner à Forks et la soutenir, seulement … Notre départ lui a causé beaucoup de tords. Elle a fait une dépression. Elle se laisse mourir.

Alistair l'observa sans comprendre. Aussi jeune soit-elle, si cette humaine était prête à mourir, qu'ils la laissent partir. Elle trouverait peut-être la paix ainsi. Carlisle secoua la tête en devinant ses pensées et chuchota :

- Elle est trop jeune.

- Selon quels critères ?

Leurs vies étaient si longues, quand est-il temps de mourir ? Cette date fatidique où l'on oublie son propre corps et où cette éternité devient horrifiante, cet instant où l'on cherche à se dépouiller de tout ce qu'il reste … le corps en premier. Pourquoi ne pas accepter que ce moment, ce point de bascule, arrive plus tôt pour elle ?

- Nous lui avons fait du mal. Nous sommes responsables de cet état et je refuse qu'elle meure à cause de nous. Nous allons traquer Victoria, mais elle doit partir. Elle doit fuir. Et elle ne supportera pas notre compagnie.

- Non, tu ne me demanderas pas ça.

Si cela était encore possible, tout le corps d'Alistair se rigidifia. Il recula légèrement sur ses appuis, prêt à prendre la fuite devant Carlisle et son air désolé. Le vampire lui murmura qu'il était l'un des meilleurs pour se dissimuler, mais également l'un des seuls qui pourraient sentir un ennemi s'approcher. Victoria semblait avoir des ressources insoupçonnées et elle faisait tout pour éviter d'être vue des Volturis. Elle se cachait d'eux autant que lui. Il ne craindrait rien de ce côté. Tout ce qu'il avait à faire, c'était emmener l'humaine, sa fille de cœur, et la cacher. Il devrait penser à répondre à ses besoins vitaux et se maîtriser près d'elle, afin de ne pas la saigner à blanc, mais ils savaient tout deux qu'après tant d'années, la maîtrise de la soif n'était plus un défi aussi inquiétant que dans leurs jeunes âges.

- Je refuse.

Il l'avait dit. Il l'avait même pensé et pourtant, c'était faux. Carlisle le savait tout aussi bien que lui et l'air de regret profond qu'il affichait le prouvait un peu plus si c'était possible. Esmée semblait douter un peu plus qu'ils ne parviennent à accomplir la folle entreprise de le convaincre. Carlisle sortit une enveloppe de sa poche et la lui tendit.

A contrecœur, il laissa ses doigts se refermer dessus, acceptant la malédiction qui l'accompagnait. Il ne doutait pas un seul instant que la lettre contienne le nom, l'adresse et tout ce qu'il avait à savoir de cette fille, ainsi que les numéros de chacun d'entre eux.

Sans attendre, il partit en courant, fuyant la promesse qu'il venait de faire tout aussi implicite soit elle. Carlisle attendrait son intervention. S'il n'emmenait pas la fille et qu'elle venait à mourir ou même à être en danger. Il perdrait son seul ami. Quel était le pire ? Le perdre ou risquer sa vie ? Risquer sa vie lui cria tout une partie de son être et pourtant, il avait pris sa décision. Il ferait son possible pour ne pas le perdre.

Note de fin : J'ai ouvert une page FB. Si vous voulez discuter, n'hésitez surtout pas. Ca s'appelle « Les petits textes et autres défis de Diri ». J'espère que ça vous a plu. A bientôt pour la suite.