Bon, vous commencez peut-être à cerner mon cerveau frustré par cette sixième saison qui nous rend tellement triste, qui nous fait cogiter et débloquer!
Donc j'y suis allée de mon OS. Pff! Le problème c'est qu'au départ, il était destiné au concours de fin d'année… et il est vite devenu une fic à suivre que je vous fait partager! Elle est presque finie et devrait compter une vingtaine de chapitres.
Disclamer: Bones ne m'appartient toujours pas, je n'ai toujours pas rencontré Hart Hanson. ( il se cache, le bougre!) j'écris pour le plaisir de coller Bones et Brennan ensemble et les torturer, je sais c'est vicieux mais vous adorez ça, non? Rire, pleurer, angoisser et prendre à l'occasion une douche bien froide pour vous calmer alors
GO on part pour une nouvelle aventure….5, 4, 3, 2, 1, O
Allons y , c'est parti
Attention SPOILER
Il est temps…
1:Les souvenirs sont comme une lame de fond, ils peuvent vous engloutir…
Vendredi 22 décembre,
17 heures 12
La jeune femme s'éveilla en sursaut, ouvrant difficilement les yeux, elle mit quelques secondes à retrouver ses esprits, elle s'était assoupie sur le canapé. Les photos trop regardées ces derniers temps avaient glissé à ses pieds. D'un geste fatigué, elle les ramassa puis après encore un regard nostalgique sur ces visages qu'elle avait apprit à aimer au fil des années, elle les rangea dans la boite qui rejoint les profondeurs du tiroir de sa commode. Ce soir encore, elle n'avait pu se résoudre à les déchirer, les bruler et de définitivement s'en débarrasser. En constatant son peu de volonté, une larme glissa sur sa joue. Elle était forte et ce n'était pas quelques bouts de papier glacé qui pouvaient démontrer l'importance des sentiments qu'elle ressentait pour eux. Bien que les photos aient disparus de devant ses yeux, elle revoyait ces visages incrustés quelque part dans les méandres de son cerveau qui jamais rien n'oubliait.
Elle était rentrée plus tôt, rien ne la retenait au labo. Vendredi, une fin de semaine aussi semblable que les dizaines qu'elle vivait depuis son retour des iles Maluku. Enfin à l'abri, derrière les murs de son appartement, c'est ici qu'elle pouvait véritablement laisser tomber le masque et se repaitre de cette détresse qui l'a tenaillait depuis qu'elle avait compris.
Flash back
Fermant doucement la porte de l'appartement, Tempérance Brennan avait cessé de sourire et toute sa souffrance revint l'assaillir... des larmes perlèrent au bord de ses yeux... d'un geste agacé, elle les avait essuyé et s'était précipité vers sa voiture… démarrant d'un geste nerveux, elle avait quitté bientôt la ville... comme si elle voulait mettre une distance entre elle et cet homme qu'elle avait appris à aimer... Aimer ce mot résonnait étrangement à ses oreilles ... Au cours des sept mois passés dans la jungle elle avait compris ce qui lui arrivait... elle avait pris le temps d'analyser, de décortiquer, d'assimiler ce qu'elle avait vécu auprès de Booth...
Et elle avait aboutit à cette conclusion: elle était amoureuse de Booth.
Quand Caroline l'avait appelée, elle avait sauté sur l'occasion pour revenir... Sur le chemin du retour, elle avait imaginé les retrouvailles, se réjouissant de pouvoir lui dire l'amour qu'elle lui portait.
Malheureusement la joie s'était transformée en chagrin quand il lui avait annoncé qu'il avait rencontré quelqu'un et que c'était du sérieux...
La pluie commençait à tomber, elle fit demi-tour et repris le chemin vers son sweet-home ...
Personne ne l'attendait dans son appartement... elle s'écroula sur son divan… ses yeux se portèrent sur le rayonnage de sa bibliothèque... livres sur l'anatomie , les serials killers et son livre dédicacé à Seeley...N'y avait-il donc plus d'espoir pour eux? Elle soupira profondément en se disant que sa peine était trop lourde à porter ... il fallait trouver un moyen de soulager sa souffrance ! Elle sortit de sa réflexion pour se diriger vers son bureau... et commença à écrire une lettre adressée à l'homme de sa vie...Ecrire était plus facile que de parler... son cœur se serra... Elle aurait aimé lui donné cette lettre … Tremblante elle la prit et la rangea dans une enveloppe, la posa et s'endormit , épuisée par tant d'émotions...
Fin de flash back
je remercie l'anonyme qui ne souhaite pas être citée, de m'avoir autorisé à utiliser son texte.
Avant ils auraient été boire un verre ou même diner ou bien encore, se seraient-ils arrêtés pour acheter un plat à emporter qu'ils auraient partagé devant sa télé. Aujourd'hui, c'est avec une autre qu'il passait son temps libre.
S'approchant de la fenêtre, elle regarda les gros flocons blancs s'écraser sur la vitre. Une seconde, elle pensa décommander son rendez-vous mais se ravisa. Inutile de tergiverser plus longtemps, sa décision était prise, autant en terminer le rapidement possible.
Quelques parts à l'autre bout de la ville, une jolie blonde au visage habituellement souriant, trépignait de colère à l'encontre de cet imbécile qui venait de bousiller des heures de travail. Lui lançant un regard meurtrier, elle essayait de récupérer les données qu'il venait d'effacer. Se voyant déjà dans l'obligation de téléphoner à son petit ami pour lui annoncer qu'elle devait rester au bureau pour réparer les conneries d'un abruti.
C'était absolument hors de question! Ce soir, elle espérait qu'enfin il se lancerait. Il l'avait invité dans un des restaurants les plus réputés de la ville, lui avait demandé de se faire belle même s'il avait ajouté tout en l'embrassant qu'elle n'aurait pas beaucoup besoin de forcer. Elle avait gloussé encore lorsqu'il avait prit un air grave en lui précisant d'être à l'heure, tout en la pelotonnant contre lui, imprimant sur son cou la marque brulante de ses baisers.
Soufflant de soulageant, elle sourit victorieusement quand l'article réapparu sur l'écran.
Elle avait juste le temps de rentrer se changer pour partir au rendez- vous mystérieux de son amoureux.
L'homme marchait dans les rues en regardant les vitrines. Noël approchait à grands pas, juste encore trois jours, et il aurait avec lui, son fils comme chaque année. La neige commençait à tomber drue mais il aimait ce temps où tout blanchissait, les toits des maisons, les trottoirs des grandes avenues, tout devenait à la fois reposant et plus détendu. Les passants souriaient et préparaient dans la bonne humeur les retrouvailles familiales. Un homme secouait une cloche pour inciter les gens à la charité. L'armée du salut profitait de la foule qui passait, encombrée de paquets pour lui soustraire un peu d'argent. L'homme déposa quelques billets dans la marmite et se vit souhaiter un joyeux Merry Christmas. Il reprit son chemin et débarrassa les épaules de son manteau de la fine couche de poudreuse. Ses mains gantées dans les poches, il pouvait sentir à travers la fine peau de cuir la petite boite de velours glisser entre ses doigts. Jamais il n'avait été aussi loin, du moins sans obligation, mais Rebecca avait refusé sa demande bien qu'elle soit enceinte de leur fils. A presque quarante ans, il était temps qu'il accède au plaisir de construire avec elle, une famille. Ce soir, il avait tout prévu, le diner, la rose, le discours qu'il avait répété dans sa tête toute la journée. Durant le moment qu'il avait passé à l'institut, les fouines mais surtout Camille, avaient déploré son manque de concentration, sans cesse en train de lui répéter les mêmes détails sur les analyses qu'ils avaient effectué. Même, Bones après, ce qui pour elle paraissait une éternité, avait renoncé, jetant de façon exaspérée le dossier sur la table d'autopsie et tourné les talons avec une certaine irritation.
L'anthropologue disparue dans son bureau dont elle avait claqué la porte, énervée, la responsable Camille, questionna sur les raisons de ce manque d'attention. L'agent s'excusa sans en donner le motif, sur le point de se fâcher d'être tant harceler.
Bien qu'heureuse pour son ami, elle était soucieuse: Booth avait trop vite sauté dans cette relation avec la journaliste, qui pourtant lui était sympathique mais Cam espérait sincèrement qu'il ne fourvoie pas dans ses sentiments.
Angéla malgré son amitié pour lui, l'apostropha durement, lui reprochant ses manières plutôt cavalières à l'encontre de sa coéquipière. Elle sentait que ses deux amis, de plus en plus s'éloignaient et cela l'attristait pour l'un et l'inquiétait pour l'autre.
Hodgins appréhendait sans rien dire le moment où son épouse allait ruer dans les brancards au risque de se mettre tout le monde à dos et peut-être risquer sa santé à vouloir toujours tout recoller. Sa belle artiste avait tant espéré qu'un jour sa meilleure amie ouvre les yeux et voit enfin en la personne de son partenaire, celui qui lui ouvrirait les portes d'une vie heureuse, aimée comme elle le méritait, sans limites, passionnément et lui fasse enfin cet enfant qu'elle avait tant désiré, il y a quelques temps.
