Je m'étais promis, non, pas de nouvelle fic tant que les deux qui sont déjà en cours n'ont pas un peu plus avancé, sinon, j'y arriverai jamais…

Résultat : voici la première fic d'Inazuma que je publie (nous ne parlerons pas de tous les one-shot délirants qui sont dans les tiroirs).

Titre : Pull the trigger

Auteur : Luunaa (qui n'a pas de bêta, soyons d'accord, il y aura probablement des coquilles)

Genre : … hum…. Aventure, action, UA, yaoi

Rating : M pour l'univers sombre, le langage, et tous les trucs sympathiques plein de larmes et de sang (ce n'est pas une death-fic ni un truc dégeu… c'est juste ce qui se passe dans l'ombre et que tout le monde ignore) sans oublier le yaoi futur ^^

Personnages : Les trois saisons d'Ina mélangées, voire même peut-être les perso du film ! (les perso de Go ne seront pas présent je le dis tout de suite)

Note : Je tiens à préciser que je suis amatrice de VO. Autrement dit, tous les nom de cette fic seront les noms japonais. Mais comme je sais que certains ne regardent que la VF (parfois j'en pleurerais…) et que je suis actuellement d'humeur magnanime, je vais vous mettre les perso qui apparaissent dans ce chapitre avec leur équivalent en français ! (En gardant la tradition japonaise, je donne le nom avant le prénom)

Endou Mamoru : Mark Evans

Gouenji Shuuya : Axel Blaze

Kidou Yuuto : Jude Sharp

Kazemaru Ichirouta : Nathan Swift

Fudou Akio : Caleb Stonewall

Afuro Terumi (Aphrodi) : Byron Love

Zaizen Touko : Victoria Vanguard (Tori)

Bien, je pense que nous pouvons donc commencer !


1. Attribution des rôles.

–Un peu de silence, je vous prie.

Les murmures de conversations s'éteignent lentement tandis que chacun reprend sa place. Le professeur vient d'entrer, suivi d'un jeune homme châtain aux cheveux ébouriffés et au regard aigu, qui arbore l'uniforme du lycée d'Inazuma avec l'air de celui qui n'a absolument pas envie d'être là où il se trouve.

Quand les élèves sont enfin un minimum attentifs et que le professeur est installé à son bureau, il fait un signe de tête au jeune homme.

–Vas-y, je te laisse te présenter.

Le garçon lui adresse un regard en coin avant de se fendre de quelques mots, mains dans les poches.

–Je suis Fudou Akio. J'ai rien à dire de plus.

Silence gêné. Le professeur le dévisage un instant puis se racle la gorge.

–Bien, merci. Tu peux aller t'asseoir.

Fudou traverse nonchalamment la classe et se laisse tomber à la table du fond. Il sort une feuille, un crayon, croise les bras et se perd dans la contemplation de la cour.

Le professeur réclame une nouvelle fois le silence car les murmures ont reprit. Le cours commence. Un adolescent aux grands yeux noisette se balance sur sa chaise, tourné vers son voisin de derrière, un jeune homme blond platine à la coiffure en pic et aux yeux sombres effilés, qui semble concentré sur sa prise de note.

–Gou-en-ji ! Gou-en-ji ! Allez, arrête de m'ignorer quoi !

–Endou Mamoru ! Cessez de faire l'acrobate et concentrez-vous sur la leçon je vous prie.

Endou grimace et se retourne en marmonnant. Dans son dos, Gouenji, les yeux toujours fixé sur sa feuille, sourit imperceptiblement.

Lorsque la deuxième heure se termine, Endou se retourne de nouveau vers le blond et reprend.

–Gouenji ! T'es pas sympa ! T'aurais pu me répondre tout à l'heure !

–Je ne vois pas ce que ça t'aurais apporté de savoir ce que je pense du nouvel élève pendant un cours de mathématiques.

–… Comment tu sais que j'allais te demander ton avis sur le nouveau ?

Gouenji sourit encore, de ce sourire si fin et plein d'émotion qui fait craquer la moitié des filles du lycée, le regard fuyant et une note amusée dans la voix lorsqu'il répond à un Endou boudeur :

–Depuis le temps que je te connais…

Et l'autre rit joyeusement.

–Ouais c'est vrai ! Et donc, t'en pense quoi ?

Gouenji hausse les épaules.

–Que veux-tu que j'en pense, personne ne lui a encore parlé et il vient d'arriver.

Endou gonfle ses joues en fronçant les sourcils. Il sait bien que c'est Gouenji et qu'il a toujours raison, mais ce n'est vraiment pas drôle quand il a réponse à tout comme ça ! De son côté, Gouenji a de nouveau détourné les yeux pour éviter un fou-rire. La dernière fois qu'Endou a fait cette tête, Touko a déclaré qu'il avait "une tête de hamster" et depuis Gouenji ne cesse de superposer l'image du rongeur à celle de son ami. Il est sauvé par leur professeur d'anglais qui rentre en clamant un « Good morning ! » plein d'entrain.

Fudou, du fond de la classe, écoute vaguement les discussions autour de lui. La plupart concernent son arrivée. Quelle bande d'abrutis ! Peuvent pas se mêler de leurs affaires ? Ça l'agace profondément d'être assit là à ne rien faire. Ce boulot a intérêt se terminer très vite.

Les aiguilles de l'horloge clouée au mur avancent lentement. Et enfin, la sonnerie. La matinée est terminée.

Endou s'étire en baillant avant de sortir son bentô, d'une taille respectable – que Gouenji qualifie plutôt d'énorme. Il se retourne vers son ami qui déballe tranquillement son repas.

–Oh ! Tu as du concombre !

–Tu en veux ?

Les yeux d'Endou se mettent à briller comme si Gouenji venait de lui proposer un abonnement annuel à la confiserie qui se trouve trois rues plus loin.

–C'est vrai je peux ?

–Puisque je te le dis. soupire le blond, qui trouve toujours aussi fascinant de voir à quel point il est facile de rendre le brun heureux.

Pas la peine de le répéter de nouveau. Endou pioche trois rondelles vertes dans le bentô de son ami et les englouti aussi sec.

–Et bien, toujours aussi peu de manière Endou.

L'interpellé relève la tête vers le nouvel arrivant. Kidou Yuuto, meilleur élève du lycée toutes classes confondues, se tient devant lui, doté comme d'habitude de ses lunettes de soleil, qu'il ne quitte jamais sous aucun prétexte ou presque.

–Yo Kidou !

Le jeune homme prend une chaise et s'installe avec les deux autres avant de sortir un bentô lui aussi. Il est bien vite distrait par une étrange sensation. Effectivement, lorsqu'il se tourne un peu, il rencontre deux yeux turquoise qui le fixent sans gêne.

–Qui est-ce ? demande-t-il.

–Un élève transféré. Il est arrivé ce matin.

–Vraiment ?

Il ne l'a toujours pas quitté des yeux. Il a une désagréable sensation en voyant ce type. Quelque chose qui se dégage de lui qui n'est pas net…

–Oui. Pourquoi ? Il y a un problème ?

Gouenji regarde à son tour Fudou. Endou lui, dévore son bentô sans se soucier de ce qui se passe autour de lui.

–Non aucun. répond finalement Kidou en se réintéressant à son repas. C'est simplement que nous avons aussi un élève transféré qui est arrivé aujourd'hui dans notre classe. Ah tiens, justement…

Un inconnu vient d'entrer dans la salle de classe. Une fine carrure, des cheveux longs et bleus noués en queue de cheval, une mèche masquant un de ses yeux ambrés. Il balaye la classe du regard avant d'avancer sans hésiter vers Fudou.

–Oh, mais si ce n'est pas ce cher Kazemaru-kun ! s'exclame-t-il d'ailleurs sur un ton évident de moquerie.

–Ne commence pas, je ne suis pas d'humeur. prévient le dit Kazemaru en posant une main à plat sur la table du jeune homme. On ne reste pas là, viens.

–Tch, ne me donne pas d'ordre ! s'énerve Fudou en se levant cependant pour emboîter le pas au bleuté.

Entre le moment où Kazemaru est entré dans la pièce et celui où il est ressorti avec Fudou, il a dû s'écouler moins d'une minute. Gouenji, impassible, échange un regard avec Kidou.

–Kazemaru Ichirouta. Il est arrivé ce matin. À priori, ils ont dû être transféré du même établissement, ils ont l'air de plutôt bien se connaître.

–Mais pas de s'aimer beaucoup. fait remarquer le blond.

–En effet.

–Ils ont l'air sympa moi je trouve ! Vous croyez qu'ils jouent au foot ?

Kidou et Gouenji se retournent d'un même mouvement vers Endou qui a fini de manger et affiche une expression de bien-être intense. Il a, une fois de plus, le sourire jusqu'aux oreilles. Gouenji sourit, amusé, tandis que Kidou soupire face à tant de candeur. Ça ne devrait pas être permis d'être gentil et insouciant de tout à ce point là…

–Je ne sais pas Endou. Tu n'as qu'à aller leur demander.

–Ouais, bonne idée ! J'y vais tout de … Kidou ?

Le nommé fronce les sourcils devant l'air soudain sérieux du brun.

–Qu'y a-t-il ?

–Tu comptes manger ton dernier onigiri ?

–…

Cette fois Gouenji ne peut pas s'empêcher de rire. Poing serré devant la bouche, yeux plissé, il s'esclaffe alors que Kidou reste une fois de plus complètement désarçonné par Endou.

–Tu es vraiment un idiot pas vrai ?

–Hein ?

XXX

–Bon qu'est ce qu'il se passe encore ?

–Il voulait qu'on l'appelle. Et arrête de râler, tu m'agace.

–Tant mieux.

Kazemaru soupire profondément et sort de sa poche un portable où il compose un numéro. Il enclenche le haut-parleur après avoir vérifié que le toit est désert de toute autre présence que la sienne et celle de Fudou. Le "tuuut…tuuut" caractéristique d'un appel en attente retentit plusieurs fois avant qu'une fois masculine et grave ne se fasse entendre.

« Oui ? »

–C'est nous.

« Ah, très bien. J'ai vos prochaines instructions, écoutez bien, je ne le répèterai pas.»

Ils ne répondent rien, prêts à recevoir les ordres. L'homme à l'autre bout de la ligne enchaîne sans attendre.

« Tanaka Hideo. 43 ans, père de deux enfants. Il habite dans le quartier voisin et rentre chez lui seul à pieds tous les soirs vers 23h. Rappelez-moi dès que c'est fait. »

–Compris.

« Bien. Ah et également… méfiez-vous, Inazuma est un quartier d'une puissante famille de yakuza. Evitez de vous fourrez dans des situations dérangeantes. »

–Tch ! On n'est pas des bleus non plus, on connaît notre métier !

–Fudou, la ferme !

« … Dans ce cas… je vous laisse. »

Et la conversation prend fin. Kazemaru range son portable et adresse un regard fatigué à Fudou.

–Tu veux t'en charger ?

–Quoi, t'as la flemme de le faire ?

Le bleuté soupire. Si ça ne tenait qu'à lui, il y a longtemps qu'il serait parti travailler en solo. Malheureusement, ça n'est pas de l'avis de tout le monde. Et pour couronner le tout, comme s'il ne supportait pas assez l'autre énergumène qui lui servait de partenaire, ils devaient aussi faire de la colocation pour une durée indéterminée. Vraiment…

–Non. Simplement, tu te plains toujours de ne rien faire, et un boulot comme celui-ci ne mérite pas que l'on soit deux.

Fudou hausse les épaules avec un petit sourire effrayant. Il passe sa langue sur ses lèvres avant de déclarer.

–OK, je m'en occupe. Ça sera vite fait.

–Ne t'emballe pas trop vite. le réprimande Kazemaru en fronçant les sourcils.

–De quoi tu t'inquiète ? On est des pro non ?

Kazemaru détourne le regard et s'accoude à la rambarde du toit. Un vent léger se lève et fait bruisser les feuilles des arbres. Oui. Fudou a raison. Pas de quoi s'inquiéter. Il s'agit simplement d'un homme de plus, d'une victime de plus. Rien de compliquer pour un tueur à gages qualifié comme Fudou. Après tout… ils sont des pro…

XXX

« Nous sommes bien d'accord n'est ce pas. Pas d'imprudence. Nous connaissons tes nombreuses compétences, mais cette fois, nous nous attaquons à un gros morceau. S'il y a le moindre problème, le moindre danger, n'agis pas seul et contacte-nous. Pour le reste, je sais que nous pouvons te faire confiance. Je te le répète, ce n'est pas une mission d'infiltration comme les autres. Reste constamment sur tes gardes Aphrodi. »

–Jeune homme ? Jeune homme votre billet.

Il cligne des yeux. Devant lui, la jeune hôtesse de l'air le dévisage, main tendue vers lui. Il lui fait un sourire d'excuse et voit les joues de la jeune femme s'empourprer. Il est prêt à parier qu'elle se demande s'il est vraiment un garçon. Tout en lui tendant son billet et son passeport, il regarde autour de lui. L'aéroport est bondé. L'hôtesse lui rend les papiers, les joues toujours aussi rouges.

–Faites bon voyage monsieur Afuro.

Ah, elle est contente, elle est assurée qu'il est un homme. Il plonge ses yeux rubis dans ceux de la pauvre jeune femme et susurre :

–Je vous remercie. Au revoir mademoiselle.

D'un geste théâtral, il fait voler ses longs cheveux blonds en s'engageant sur la passerelle qui le mènera à l'avion. Il entend glousser derrière lui et secoue la tête. Affligeant.

La classe économique est pleine à craquer, et bruyante en prime. Pour un peu, il regrette presque d'avoir refuser un siège en première classe. Mais autant ne pas se faire remarquer davantage.

Il trouve sa place, prêt d'un hublot, et se perd dans la contemplation de la piste d'atterrissage. Il lui semble qu'il s'est écoulé des heures quand les moteurs de l'appareils se mettent enfin en marche. Tout doucement, puis de plus en plus vite, l'avion se met à rouler. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, l'engin se retrouve au-dessus des nuages.

Afuro sourit. Malgré les raisons qui l'amènent là-bas, il ne peut s'empêcher d'être d'humeur joyeuse. Après tout, ça fait presque quatre ans.

–Le Japon a dû bien changer…

XXX

–Kidou ! Tu t'en vas déjà ?

Le jeune homme aux dreadlocks fait un signe de tête affirmatif en s'emparant de son sac.

–Il est tard Endou. Je dois y aller.

–Maieuh ! On n'a pas même pas eut l'occasion de demander aux deux nouveaux s'ils voulaient jouer au foot avec nous ! marmonne le brun avec un air gamin.

–Et bien tu leur demanderas demain. soupire son ami. Et si tu as peur qu'ils s'envolent comme par magie, tu n'as qu'à demander au père de Gouenji de les mettre sous surveillance jusqu'à ce qu'ils acceptent de jouer au football.

Kidou plaisante bien sûr. C'est juste pour charrier Endou et se moquer gentiment de Gouenji qui n'aime pas qu'on lui rappelle sans cesse que son père est le chef de la police de Tôkyô. Mais si le blond fait un sourire moqueur, conscient de l'absurdité de la chose, le brun semble prendre la remarque très au sérieux puisqu'il s'exclame :

–Mais oui ! Gouenji ! Tu crois qu'on pourrait avoir leurs adresses !

–….

–Endou…

Les deux autres échangent un regard affligé. Décidément, il ne changera jamais. Ils manquent définitivement de perdre leur sérieux quand Endou lâche un «Bah quoi ? » face à leur perplexité. Kidou se reprend finalement.

–On leur demandera demain Endou. C'est mieux je t'assure. Bonne soirée.

Il agite la main sans se retourner en réponse au brun qui lui crie que demain après-midi, ils joueront au foot ensemble, puis accélère le pas. Il ne manquerait plus qu'on vienne le chercher au lycée. Ça serait la pire des choses.

Il serre les poings et se demande encore pourquoi il fréquente Endou et Gouenji. Pourtant, depuis ce jour-là, il aurait dû arrêter…

« –Le fils du chef de la police de Tôkyô ?

Kidou pile au milieu du couloir. Alors voilà pourquoi ce nom lui rappelait quelque chose.

–Ben ouais ! Pourquoi ? Quelque chose ne va pas ?

Derrière ses lunettes de soleil, ses yeux passent d'Endou à Gouenji, qui le fixe d'un air impassible. Bon sang !

–Non rien. Ça m'a juste surpris. »

Il aurait dû cesser de les fréquenter. Mais la bonne humeur constante d'Endou, le calme apaisant de Gouenji, le bien-être qu'il ressentait en leur présence… Il n'avait pas pu. S'ils savaient…

Il arrive enfin devant l'immense portail. La grille couine lorsqu'il entre dans la propriété. Il n'a pas besoin de frapper à la porte qu'un homme en costard vient lui ouvrir et le salut. Il répond d'un léger signe de tête et demande.

–Père est-il là.

–Dans son bureau monsieur.

En progressant dans les couloirs marbrés, il ne peut s'empêcher de se faire des reproches. Quel idiot ! Avoir pour meilleurs amis le garçon le plus naïf et bon de l'univers et le fils d'un commissaire de police. Lui. Alors qu'il est…

Arrivé devant le bureau de son père, il frappe deux coups secs à la porte et une voix grave lui donne la permission d'entrer. Il pousse donc la porte pour venir saluer son père…

Lui… Kidou Yuuto…

Fils du plus puissant yakuza d'Inazuma.


Chapitre 1 bouclé ! En espérant que ça vous donne envie de lire la suite ^^

Kazemaru : Attendez, attendez, attendez… Qui… a écrit… ce scénario ?

Luunaa : Tu reprends les répliques d'Inarbégée toi maintenant ? ^^ C'est moi qui ai imaginé ce scénario. Un problème ?

Kazemaru : Non. Je trouve juste ça complètement dingue. Si je résume ça fait : tueurs à gages, espion, fils de policier et de yakuza…

Luunaa : Oui, enfin, ça ne sera jamais pire que d'arrêter un ballon ave une main faite d'énergie électrique ou de faire sortir des pingouins du sol en sifflant…

Kidou : Techniquement, l'univers de la fic est bien plus réaliste même…

Fudou : Et au moins, un minimum intéressant ! On va enfin pouvoir jouer des scènes d'actions autrement qu'avec un ballon dans les pieds !

Endou *inquiet* : Mais on va quand même jouer au foot pas vrai ?

Gouenji *compatissant* : Bien sûr, ne t'en fais pas. /lance le regard qui tue vers l'auteur/ N'est ce pas ?

Luunaa *reculant* : Heu… oui… oui… je suppose…

Endou : OUAIS ! Jouons au football !

Tous :