« Cela faisait maintenant une bonne heure que Haru tournait en rond dans la ville. Contrairement a d'habitude il ne s'était pas perdu, il était juste trop énerver pour rentrer chez lui. Comment Yuki avait-il pu dire des choses pareilles sur lui ? Comment avait-il pu le traiter de bœuf stupide ? Et pourquoi avait-il fallu qu'il entende tout cela. »
Chapitre 1
I - Un couple se défait …
Yuki entendu sonner à la porte d'entrée. Il sortit de sa douche en 4eme vitesse, se sécha et enfila un jean. Il attrapa une chemise la mit sans la fermer et courut ouvrir. Il reconnut aussitôt dans le noir de la nuit la silhouette finement musclée de Haru qui entra sans rien dire. La souris le suivit et s'assit à côté de lui sur les coussins qui étaient joliment disposé autour de la cheminée. Yuki se doutant que le bœuf avait quelque chose sur le cœur attendit patiemment que ce dernier lui raconte. Quand il se mit enfin à parler c'était d'une voix assez faible que Yuki ne lui connaissait pas.
« J'ai rompu avec Rin. Je ne l'aime plus. Je ne sais même plus si je l'ai vraiment aimé. »
Yuki resta sonné pendant cinq bonnes minutes. C'était impossible, comment ce couple idéal a ses yeux pouvait se séparer. Il réfléchit et se dit que de toutes façons Hatsuharu avait l'aire bien décidé a ne pas changé d'avis.
« Depuis combien de temps ?questionna la souris.
Une semaine, je ne l'ai dit a personne pendant ce temps parce que j'était perdu. »
Yuki ne sachant quels mots lui dire pour le réconforter, le prit dans ses bras pour lui montrer qu'il pouvait compter sur lui. Hatsuharu fut étonnée de cette étreinte mais Yuki était si chaleureux que son moral remonta quelque peu. Une pensée lui traversa l'esprit, il la chassa vite en se disant que ce n'était que Yuki.
« Je peux rester quelque temps chez toi ?demanda le bœuf.
Evidemment, mais tu n'as aucune affaire ?
Je t'emprunterai des vêtements. Où est ce que je vais dormir ? Pas avec le chat quand même ?
Je mettrais un futon à côté de mon lit.
Yuki ?
Oui ?
Merci. »
La souris se contenta de sourire et monta dans sa chambre préparer de quoi dormir pour son nouvel invité. Il se demanda pourquoi Haru avait légèrement rougis quand il l'avait pris dans ses bras.
Quand Kyo rentra de chez Thoru il trouva ses deux cousins assit en compagnie de Shiguré. Ils venaient tout juste de commencer le dîner. Il s'assit avec eux, raconta sans détail sa journée, donna des nouvelles de Thoru puis il demanda pourquoi Hatsuharu était là. Pour toute réponse il eut un regard noir de la part de Yuki et Shiguré lui expliqua que pour des raisons personnelles Haru resterait ici pendant quelque temps.
Yuki se leva et disparut dans sa chambre, il avait beau ne plus haïr son cousin il ne pouvait rester trop longtemps en sa présence. Très vite Hatsuharu le rejoignit. Ils parlèrent pendants quelques heures puis éteignirent la lumière en se souhaitant bonne nuit.
Shiguré s'endormit avec dans la tête l'idée que la venue de Hatsuharu avait fait grand plaisir a l'un de ses deux protégés.
Le matin Yuki se réveilla en sentant qu'on l'observait. Haru allongé sur son futon le fixait bêtement.
« Tu es réveillé depuis longtemps ? fit la souris un peu gênée.
Je dirais un bon quart d'heure.
D'accord et pourquoi tu me fixais ?
Parce que je ne t'avais jamais vu dormir, tu es très beau quand tu rêves.
Ah euh merci, souffla Yuki maintenant vraiment gêné. Bon on va déjeuner ? »
Les deux ados se levèrent, Yuki passa réveillé Kyo et ils descendirent tout les trois pour manger.
« Qu'est ce que tu fait aujourd'hui Kyo ?lui demanda Haru.
Je vais voir des amis de Lycée. Et vous ?
On reste ici, répondit Yuki. »
Kyo prit une rapide douche et sortit. Il avait hâte de retrouver ses amis d'autant plus qu'une drôle d'atmosphère régnait depuis l'arrivée du bœuf. Le chat pensa que peut être … oh non ce n'était pas très probable.
II- …Un autre se fait.
Haru alla dans la salle de bain, laissa la porte ouverte et ouvrit l'eau froide. Il retira ses vêtements et entra dans la douche. Il fallait qu'il réfléchisse. Etait-ce son cerveau qui lui jouait des tours ou tout à l'heure quand il regarda Yuki avait-il vraiment eu envie de l'embrasser ?
Il entendit des pas dans le couloirs et son cœur s'accéléra mais ce n'était que Shiguré qui après l'avoir bien regarder et sourit comme un enfant ferma la porte.
Haru sorti au bout de 15 minute de douche froide et pourtant il avait toujours le sentiment que quelque chose clochait dans ses envies par rapport à Yuki. Il se rendit compte qu'il n'avait pas pris de vêtements, passa une serviette autour de sa taille et alla dans sa chambre.
Yuki lui tournait le dos il était assis sur une chaise et lisait un manga. Haru l'observa, il avait de beaux cheveux aux reflets violets, un cou fin et une silhouette assez féminine. Plus il le regardait plus il le trouvait beau. Il commença a avancer prit d'une envie soudaine de lui caresser les cheveux.
Yuki se sentit une fois de plus observer et se retourna. Haru vêtu d'une simple serviette s'avançait vers lui. Il remarqua que le bœuf était vraiment bien formé des abdos ni trop ni pas assez. Une peau qui paraissait douce. Des bras dans lesquels on voulait être serré. Yuki se secoua mentalement, comment pouvait-il penser cela.
« Tu veux que je te prête des fringues ?
Euh oui je veux bien, répondit Haru un peu déconcerté par le regard que lui avait porté son cousin pendant quelques secondes. »
Il enfila un jean qui le moulait un peu et une chemise noire qu'il laissa a moitié ouverte sur ses colliers si nombreux. Yuki lui avait mis un haut de kimono blanc à motif noirs et un pantalon noir.
Pour détendre son cousin, Haru proposa d'aller marcher un peu. Yuki accepta avec plaisir et ils sortirent. Leurs mains se frôlèrent légèrement tandis qu'ils se baladaient. Ils rougirent tous les deux sans oser se regarder. Yuki trébucha et Hatsuharu le rattrapa.
Tout se passa vite. Quand Haru releva Yuki ils se retrouvèrent coller et sans savoir pourquoi Yuki passa ses bras autours des épaule du bœuf qui lui enserra la taille. Yuki enfouit sa tête dans le cou de Haru et respira sa chaleur humaine. Haru enivré de ce câlin le serra un peu plus fort. Quand la souris redressa la tête, il remarqua qu'il était tout rouge. Yuki regarda la bouche si bien dessinée de son cousin se rapprocher et les sentis sur la sienne. Il resta un instant surprit a aimé ce contact. Puis il répondu a ce baiser, passa sa langue sur les lèvres d'Haru qui la laissa passer.
III- Acceptés ?
Hatsuharu allait perdre la tête, Yuki l'embrassait ! Il laissa sa langue se mêler a celle de la souris. Ils s'embrassèrent passionnément pendant des minutes qui leurs parurent des heures. Puis ils rompirent le baiser.
« Yuki qu'est ce qu'il se passe ? demanda timidement Haru.
Je crois que je suis entrain de tomber amoureux répondu simplement Yuki. »
Le cœur de Haru s'emballa. Il n'en croyait pas ses oreilles. Alors toutes ces pensées qu'il avait depuis hier étaient partagées. Avaient-ils maintenant le droit d'être heureux ?
Ils retournèrent à la maison en silence main dans la main.
Arrivés chez eux et ne voyant personne ils s'embrassèrent de nouveau. Encore plus fougueusement. Yuki l'entraîna dans leur chambre. Il s'allongea et Haru, s'appuyant sur ses coudes se mit au dessus de lui. Ils s'embrassaient toujours, leurs langues jouaient joyeusement ensemble. Haru mordillait de temps à autre la lèvre inférieure de Yuki. Il ne réfléchissait plus, il laissait faire son corps. Il sentit une main fraîche passé sous son tee-shirt et apprécia les caresses de la souris. Celle-ci sentait passé sous ses mains la peau douce du bœuf et le sentit frissonné.
Mais cet instant magique fut coupé par l'arrivée de Kyo qui cria depuis le rez-de-chaussée « Je suis là ! ». Haru grogna se demandant par quels moyen il allait étriper le chat, embrassa une dernière fois son nouvel amant et sortit de la chambre par la fenêtre pour aller marcher. Yuki resta allongé. Il n'en revenait pas d'avoir entraîner Haru sur son lit. Et s'ils étaient allés plus loin et que Kyo les aurait surpris ? Comment pourraient-ils annoncer une telle relation a leur famille ? Même si Akito n'était plus le chef il ne pensait pas que sa famille serait assez tolérante pour les accepter.
