Bonjour à tous ! Happy Wild One, pour vous servir ! C'est la première fois que je poste sur ce site, j'espère que ma fiction plaira. C'est un projet qui me tiens vraiment à cœur, alors donnez moi vos avis, positifs ou négatifs, du moment que ce soit constructifs. (marre des -ifs en fin de phrase là ._.) Merci d'avoir cliqué sur cette fiction et bonne lecture ! :3
Disclaimer : Tout appartient à notre vénéré Mashima-sensei, à part Aïssa-chan, Leviathan, plus deux trois vilains méchants... Snif... Quelqu'un sait si Mashima-snsei prend des stagiaires ? TT_TT
•Twins•
Prologue :
La grande forêt du Nord était plongée dans la nuit. La brise nocturne chantait sa douce et fraîche mélodie dans le ciel étoilé, pour aller s'évanouir sur les cimes des immenses arbres qui peuplaient la forêt. Non loin de là, un lac miroitait l'astre blanc qui inondait le paysage d'une pâle lumière, faisant acquérir aux arbres des ombres à l'aspect effrayant. Le silence régnait en maître sur ce doux royaume enchanté qu'était la forêt. Au loin, on apercevait la cime du Mont Hakobe et l'éternelle tempête qui y faisait rage, chaque jour, chaque nuit. Parfois entendait-on un vague bruissement de feuilles, un craquement de branche, un petit cri d'oiseau. Preuve que les animaux y avait bâti leur empire. Dans ce monde sauvage, deux silhouettes avançaient à grands pas entre les sapins, nullement effrayées de l'aspect fantomatique du lieu. Leur dos légèrement voûté et leur allure quelque peu traînante témoignait du fait qu'elles devaient marcher depuis un bon moment déjà.
- Eh, le débris... fit une voix féminine d'un air las, brisant le parfait silence.
- Qu'est-ce que t'as encore ? Répondit une voix d'homme apparemment blasé.
- J'ai faim.
L'homme se retourna et fixa la jeune fille d'un œil menaçant.
- Redit moi encore une fois que tu as faim et je te fais bouffer ton baluchon. Tu te rends compte que tu as déjà avalé la moitié des vivres à toi toute seule ?
Une nuée de petits oiseaux aux plumes bleues prit peur à l'écoute de la voix caverneuse de l'homme et s'envola dans le ciel noir moucheté d'étoiles.
- Mais Guildartz ! Se plaignit la gamine, ça fait des heures qu'on marche ! En plus tu ne m'a toujours pas dit où on allait !
Le dénommé Guildartz se remit en marche, laissant la jeune fille frustrée de n'avoir eu ni sa réponse, ni son repas.
- Tu m'écoutes quand j'te parle le vioque ?!
Guildartz ne releva pas l'insulte. Après tout, c'était lui qui avait voulu emmener cette «emmerdeuse» comme il lui plaisait de l'appeler avec lui, alors il n'avait plus qu'à assumer. N'empêche que son tempérament, d'ordinaire calme et profondément concentré lorsqu'il était en mission, était mis à rude épreuve à cause de cette gamine qui braillait sans cesse. « Pire qu'une nichée de poussins affamés », pensa-t-il. Et une nichée de poussins affamés, ça faisait un bruit monstre. Il soupira.
Il continua d'avancer, ignorant les menaces de mort toutes plus originales les unes que les autres proliférant dans son dos. Puis, un miracle selon lui, la demoiselle se tut. Pendant un quart d'heure, ce fut le silence total entre eux deux. On entendait que leurs pieds foulant la terre rocailleuse de la forêt et les ululements d'une chouette non loin de là. Ce silence était reposant et permit à Guildartz d'atténuer l'envie de bâillonner et d'assommer la jeune fille qui l'animait depuis un petit moment. Il lui tardait tellement de revoir ses amis, chez lui. Ils passèrent devant un chêne immense probablement millénaire, au tronc poreux et creusé par les forces naturelles. De petits yeux rouges clignaient entre les racines apparentes, et de temps à autre, des couinements sonores se faisaient entendre. Ces bestioles ne devaient pas être plus grosses que des rats.
Guildartz laissa ses yeux vagabonder entre les racines, tentant d'apercevoir quelque chose ; les rats semblaient faire la fête tous ensemble. En se concentrant et aidé par les rayons de lune, il put apercevoir une centaine de rats qui fourmillaient dans le tronc, et non loin de là, des petits nouveaux-nés ou des souriceaux déjà bien développés. Les rats au milieu avaient l'air de danser au rythme d'une musique inaudible pour les hommes. Un rat plus gros que les autres, se tenait à l'écart du chahut, en hauteur, observant les rats dansants d'un œil bienveillant ( oui, les rats peuvent être bienveillants. ).Deux rongeurs assez hardis se battaient au centre de la scène, entraînant tous leurs camarades avec eux, jusqu'à ce qu'ils soient stoppés par un autre rat jusque-là calme. Guildartz fixait la scène d'un air ébahi. « Même les créatures de la forêt passent leurs soirées comme nous ?! On est tombés bien bas... » pensa-t-il. Il ferma les yeux et esquissa un petit sourire. Il lui tardait tant de rentrer à la maison...
Il se remit à fixer les rongeurs. Soudain, un mouvement attira son attention. L'une des petites créatures magiques déboula dans l'arbre, une sorte de mulot dans la gueule, et le donna à trois bestioles -probablement ses petits- qui dévorèrent le rongeur avec avidité. La jeune fille, jusque là silencieuse et immobile, s'approcha la bave à la bouche, tentée de leur arracher leur repas et de l'avaler tout rond. Elle se retint néanmoins en humant l'odeur pestilentielle du cadavre, avec une grimace de dégoût attachée au visage. Son ventre, par contre, continua de grogner, et elle toisa son compagnon de route, toujours en train d'admirer la scène, d'un œil sombre et visiblement mécontent.
- J'ai faim.
Pas de réponse.
- J'ai dit : J'AI FAIM.
Toujours pas de réponse. L'énervement s'empara de la jeune fille.
- GUILDARTZ CLIVE T'AS INTÉRÊT A M'ÉCOUTER JE DÉTESTE ÊTRE IGNORÉE !
La voix aiguë de la fille et un couinement vif, sans doute poussé par un renard, arracha Guildartz de sa douce rêverie. Il se tourna vers la cause de ce tapage.
- Tu m'emmerde, Aïssa.
- Comment ça je t'emmerde ? C'est pas une façon de me parler !
- Je te parle comme je veux, sale mioche. Au fait, tu voulais quoi déjà ? Fit-il d'un air narquois.
- TU VEUX TE BATTRE ?!
Guildartz éclata de rire devant la tête que tirait sa petite protégée. Il se remit en route, sachant pertinemment que ça allait la mettre en colère plus encore.
La dénommée Aïssa préféra jouer la carte de la gamine capricieuse. Malicieuse, elle attendit que le silence retombe et prit une voix haut perchée.
- J'ai faim.
L'homme soupira, mais ne s'arrêta pas pour autant.
- J'ai soif.
Deuxième soupir. Aïssa ria intérieurement. Elle était sur la bonne voie, se dit-elle en souriant.
- J'suis fatiguée.
Aïssa vit les doigts de son compagnon se crisper. De mieux en mieux.
- J'ai mal aux pieds.
Grognement. Aïssa pouffait. Détail qui n'échappa pas à Guildartz.
- C'est quand qu'on arri-
- MAIS TU VAS LA METTRE EN VEILLEUSE ?!
La jeune fille éclata de rire.
- Pas tant qu'on aura pas mangé.
L'homme céda. Il lui intima de se taire et de le suivre jusqu'à ce qu'ils atteignent le grand lac. Ravie, Aïssa obéit docilement. Ils marchèrent environ dix minutes, dix minutes sans aucune prise de paroles ou de caprices avant d'arriver devant l'étendue d'eau douce. Aïssa couru vers le lac, laissant le feu de camp aux bons soins de l'homme. Elle fixa l'onde opaline d'un air émerveillé. Le ciel se dédoublait dans l'eau claire et sans remous, comme si le firmament existait aussi sur la terre. Un banc de minuscules poissons volants bondit lestement au dessus de la surface du miroir d'eau et s'avança vers Aïssa, qui accueilli un des poissons dans le creux de sa main d'un regard attendri avant de le laisser rejoindre son banc. Son regard pétillant se fit soudainement plus doux.
Elle s'accroupit et plongea une main dans l'eau glacée, contemplant son double qui était apparu dans la surface transparente du lac. Les rayons de la parfaite pleine lune éclairaient sa chevelure émeraude, comme une feuille de menthe dans la neige fraîche, et jouaient avec la teinte onyx de ses prunelles. Son visage se teinta d'un air nostalgique.
- Je te retrouverais, je te le promets... murmura-t-elle.
Guildartz sourit devant cet air de déjà vu. Décidément, elle lui ressemblait beaucoup...
- Aïssa, vient allumer le feu de camp.
- J'arrive.
A contrecœur, elle se releva, essuyant sa main contre le short qu'elle portait.
Elle s'approcha du tas de brindilles assez conséquent que Guildartz avaient ramassées en un temps record, ferma les yeux, et se concentra. Une sorte de bulle se forma autour du tas de bois, sous l'œil observateur de Guildartz. Il l'avait déjà vu mettre cette technique à l'œuvre plusieurs fois, mais il ne se lassait jamais de voir comment une jeune fille déjouait avec autant de facilité les lois de la physique. Aïssa tendit la main vers la bulle, et ferma brusquement son poing. Aussitôt, une énorme goutte d'eau sortit de la bulle et le tas de brindilles s'embrasa.
- Toujours aussi efficace, j'adore cette technique. sourit Guildartz.
- Ça doit quand même être vachement plus pratique d'être un mage de feu plus ce genre de truc. Mais bon, elle est cool ma magie, non ?
- Ouais, c'est vrai.
Guildartz savait d'expérience que quiconque se moquait du pouvoir étrange de sa protégée finissait les poumons remplis d'eau à quatre-vingts pour-cent. Il en gardait d'ailleurs un très mauvais souvenir. Il grimaça à cette mésaventure. Guildartz se saisi du sac qu'il transportait jusque là et en sortit deux morceaux d'un balkan des forêts qu'il avait accidentellement tué sur le chemin, et les balança à même le feu en secouant les braises ardentes à l'aide d'un bout de bois.
- Maintenant Guildartz, tu vas peut-être me dire à quoi tu rêvassait tout à l'heure, à regarder ces bestioles bizarres.
Surpris de sa demande, Guildartz ferma les yeux et sourit. Il leur trouvait de plus en plus de points communs.
- Je pensais à ma famille. A ma fille, à mon père,et à mes amis.
- Tu m'emmènes les voir, c'est ça ?
- Ouais. Il faut que tu les vois. Je te présenterais quelqu'un qui va te surprendre.
Gildartz fixait le feu de camp d'un air paisible. Aïssa le regarda longuement, tenant de sonder la moindre émotion de l'homme. Puis, elle se concentra sur son repas. Lassée d'attendre qu'il cuise, elle se saisi d'un des morceaux de viande et croqua dedans avec appétit. Puis, elle eu comme une illumination. Elle attrapa son baluchon, le secoua un peu et murmura :
- Eh, Lutti, le dîner est servi.
Un grand bâillement se fit entendre. Une chatte sortit du baluchon. Pas n'importe quelle chatte, une chatte de couleur orange tirant vers le jaune, portant une petite robe bleu pâle s'accordant à merveille avec ses pupilles violettes. Elle ouvrit ses grands yeux fatigués et les frotta vigoureusement.
- Tu fais bien de me réveiller. Gaspiller la nourriture, ce n'est pas acceptable.
- Tu l'as dit, fit Aïssa la bouche pleine.
Aïssa détourna les yeux de son chat pour observer Guildartz.
- Et c'est qui ce quelqu'un ?
- Je veux te faire la surprise. Mais tu vas apprécier l'endroit, j'en suis sûr et certain. Tu pourrais même améliorer tes techniques de chasseur de dragon, ajouta-t-il d'un air complice.
- C'est vrai ? Trop cool ! Et après ça, on fera un combat, et je te battrais, tu verras !
- Mais oui, mais oui. C'est beau de rêver.
- Effectivement, tu voudras que ce soit un rêve quand je t'aurais battu, fit-elle en riant.
Puis elle se remit à manger, disant qu'elle devait reprendre des forces pour la fin du voyage, hurlant qu'elle allait botter le cul de toute personne se mettant en travers de son chemin.
Guildartz eu un soupir. Un petit sourire discret se peignit sur son visage fatigué par la route. Une nuit d'été, un dragon, un feu de camp, un gamin enthousiaste, impatient et aimant la vie, lui-même assis à contempler discrètement cette personne avec le regard d'un père pour son enfant... Tout cela lui était tellement familier...
C'est impossible qu'ils ne soient pas de la même famille ces deux-là...
Voili voilou, à quoi ressemble mon mignon petit prologue. Qu'en pensez-vous ? :$ Revieeeeeeeeew reviewwwww reviewwwwww please ! TT^TT
#Happy Wild One
(PS : passez voir mon profil tant qu'à faire :3)
