Autrice : BuBul (dite Maï pour les intimes)

Titre : L'Optimiste ( Partie I. chap'01 )

Base : Gundam W, enfin... je crois ! lol

Genre : Pseudo philosophie… 'tention, c'est pas non plus (certainement pas d'ailleurs) digne de Socrate mais bon… On fait avec les moyens du bord. J'ai trouvé ces phrases pleines de sagesse. Alors, voilà. Chapitre assez court, juste des scènes pour illustrer chaque maxime. OOC.

Couple(s) : D'hab' j'suis pas contre mais là ça servirait pas à grand chose donc nan !

Disclamer : Oui, ils sont à moi.

Duo : Ca, ça s'appelle un gros mensonge.

BuBul : C'est un point de vue… Je préfère appeler ça : un travail artistique d'embellissement de la réalité.

Duo (s'adressant aux lecteurs) : Et vous voulez qu'je répondes quoi à ça, moi !

BuBul : Ben rien… Tu la fermes.

Duo : …

Avertissements : A priori rien….

Petite Note : J'en avais un peu marre que beaucoup de monde fasse toujours passer Duo pour un dissimulateur… genre, j'suis tout le temps malheureux mais je baisse jamais le masque… Et si le comportement si « positif » du petit natté venait d'une véritable philosophie de la vie, enseignée par des aînés pleins de sagesse…

Je poste ce premier chapitre pour "prendre le pouls" et voir si ça plaît...

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L'Optimiste

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Partie I. Chapitre 1 : Rappelle-toi que si un rien fait souffrir, un rien aussi fait plaisir.

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(Début POV Quatre)

Et comme d'habitude, je me retrouve tout seul pour les tâches ménagères…Ils doivent me confondre avec une fille… Je sais que je ne fais pas viril à outrance mais jusqu'à preuve du contraire, j'ai tous les attributs pour prétendre à la condition masculine…

Alors pourquoi je suis toujours en train de lessiver pour cette troupe de cossards !

Pour obtenir leur aide, c'est tout juste s'il ne faut pas les supplier… Alors quand je demande rien… et ben… j'ai rien… logique (ironique)

Ils abusent quand même… Moi aussi, j'étais assigné à la mission d'aujourd'hui… On est rentré depuis deux heures… Je me suis farci la préparation du repas… j'ai mis la table… j'ai servi ces messieurs… Pas un seul mot de remerciement… à part de Duo… mais lui, il communique alors c'est pas pareil…j'ai débarrassé… et je vais faire la vaisselle…

J'ai l'impression d'être dans un mauvais remake de Blanche Neige…Seulement, moi, j'ai que quatre nains…

En plus, je suis aussi crevé qu'eux… Moi aussi, je voudrais bien virer mes baskets et me mettre les doigts de pieds en éventail... Qu'est que j'en ai à faire du ménage… Je préfèrerai faire quelque chose de moins triviale… de plus personnelle…

Le jeune empathe entend la télé brayer les commentaires de l'actualité, dispensés par une jeune femme lisse aux allures de poupée Barbie et au sourire crispé.

Peu de temps après, un commentaires acerbe fait remarquer à un certain « shazi » que s'il ne s'asseyait pas sur la télécommande, le son n'aurait pas fait vibrer les tympans de tout le monde. S'en suit une des sempiternelles disputes/poursuites sino-américaines qui s'achève dans un bruit sans nom.

Pendant ce temps, le jeune arabe a eu le temps de terminer son nettoyage.

Perdu dans ses pensées, il attrape un torchon et essuie les quelques couverts et assiettes, utilisés lors du repas.

Je me demande comment tout le monde va sur L4… Je suis un peu inquiet… Rashid m'a fait savoir que Samia était pas très bien dernièrement… Elle a toujours eu une petite santé… J'espère que ce n'est rien de grave…

Quatre regarde l'horloge murale.

Et avec toutes ces bêtises, il est maintenant trop tard pour que je prenne des nouvelles… avec le décalage horaire…

C'est vrai que Duo a réussi à me rassurer un peu. Il m'a dit que si c'était quelque chose d'important, on m'en aurait tenu informé et que si ça n'allait pas, on me préviendrait… Il a ajouté que Samia devait simplement avoir un petit rhume de rien du tout mais qu'elle en faisait tout un foin pour qu'on s'occupe d'elle… Il commence à bien les connaître mes sœurs… Mais je me sentirai mieux quand j'aurai parlé à Samia…

Le petit blond jette un regard perdu au verre qu'il tient à la main, entouré du torchon.

C'est bête à dire mais là, je me sens vraiment abandonné… Tout seul dans cette cuisine, planté au milieu comme un imbécile.

J'aurai bien aimé que les garçons soient un peu plus réceptifs…

J'ai l'impression d'être devant un obstacle que j'appréhende et… tout le monde s'en fout…

Complètement distrait par ses sombres pensées, le jeune homme n'a pas prêté attention à Duo qui, une fois dans la même pièce, l'a appelé à plusieurs reprises.

Le natté aperçoit les épaules voûtées de son camarade et comprend immédiatement ce qui torture son ami.

Il repart de la pièce.

Pendant ce temps, Quatre se débat toujours avec ses doutes, ses inquiétudes solitaires.

Après tout, même si nous sommes de « grands » soldats (1)… nous sommes encore des enfants, quelque part…

Peut être que je suis trop exigeant avec eux…Ce que j'attends d'eux c'est peut être…demandé trop à des homme/enfant…

Car quoi qu'ils prétendent, nous ne sommes pas tout à fait des adultes…pas encore totalement…et heureusement, d'ailleurs !

Cet interlude n'ayant pas permis au jeune arabe de trouver une quelconque solution, il se venge sur le verre qu'il tient entre ses mains et le frotte derechef avec vigueur… Trop de vigueur certainement puisqu'il lui échappe et part se disperser dans toute la cuisine, en des milliers d'éclats.

S'en est trop pour le petit bonhomme qui lâche un retentissant :

« Et merde ! »

Assez bruyant pour faire venir les autres garçons dans la cuisine.

Je saurai comment faire venir cette bande de pique-assiettes, la prochaine fois !... Tiens, voilà que je deviens sarcastique, maintenant… Manquait plus que ça…

(Fin POV Quatre)

Le petit blond continue à pester contre le maudit gobelet. Ce à quoi, Wufei lui répond :

« Ca n'était qu'un verre, Winner. Pas la peine d'en faire une jaunisse. »

Quatre utilise alors toutes ses années de sagesse pour garder sa maîtrise de lui-même et ne pas dire sa façon de penser, assez vertement, à son « camarade » toujours aussi plein de « tact ».

Le peu de calme qu'il lui restait l'abandonne quand Duo arrive, à son tour, à l'entrée de la pièce. Ce dernier traînant toujours en chaussettes ou pieds nus, Quatre s'inquiète. Il ne voudrait pas que son ami se blesse à cause des éclats.

« Duo, fais attention. J'ai cassé un verre. »

Le natté s'avance dans la pièce (encore chaussé) et lui rétorque :

« No soucy, man. »

Et sans plus de cérémonie, il s'empare d'une pelle et d'une balayette puis les posent à terre.

Wufei fait alors remarquer à son voisin, c'est-à-dire Heero :

« Y'a du traitement de faveur, ici. On n'a pas été prévenu, nous, pour le verre pilé. »

« Parce que tu pourrais l'avaler, que j'en aurait rien à carrer, espèce de butor ! »

Avec un sourire amusé, Duo attrape le petit blond, décidemment très remonté, et le traîne en dehors du champ de bataille.

Au pied des escaliers, Wufei, vexé comme un pou, ne peut s'empêcher de dire :

« Et les débris ? »

Précédant Quatre, l'américain glousse :

« T'as le matériel, Wu. J'suis sûr que tu t'en tireras comme un chef… Tu peux même mettre le tablier pour y faire. Ca t'iras trèès bien, le genre « petite bonniche ».

Les deux amis partent en courant avant de subir les foudres chinoises.

§§

Le petit dragon injurié se retourne et aperçoit Heero et Trowa, accroupis, chacun un ustensile dans la main.

« Qu'est-ce que vous faîtes ? »

Il se ramasse deux regards vitreux. Les questions idiotes ne sortant habituellement pas de sa bouche mais de celle d'une autre personne.

Devant son absence de réaction, Trowa se charge de l'éclairer (à sa façon) :

« Du trapèze. Ca se voit pas ! »

Wufei quitte la cuisine encore plus vexé qu'auparavant. C'était vraiment sa fête aujourd'hui.

Les deux muets pathologiques, restés dans la pièce, dans la même position, se jette un bref regard et ne peuvent s'empêcher de basculer en arrière, secoués par un énorme fou rire. Ca faisait drôlement du bien.

§§

Quatre se laissait mener par la poigne ferme de son ami mais cela ne lui disait pas ce qu'il lui voulait.

Le natté stoppe devant la salle de bain.

« Fermes les yeux, Quatre. »

« Mais… »

« S'il te plaît. »

Et le petit blond s'exécute. Il pénètre dans la salle d'eau, dans le noir, Duo avançant au même rythme, dans son dos.

Après quelques pas, l'américain s'adresse à son ami :

« Encore deux secondes. »

L'arabe saisit qu'un bruit vient de cesser. Mais trop obnubilé par son état d'énervement, il n'y a pas prêté attention.

« A y est ! Tu peux ouvrir les yeux ! »

Et là… Le petit blond est enchanté.

C'est une excellente surprise, juste ce qu'il lui fallait.

Duo lui a fait coulé un bain. Il a disposé une multitudes de bougies, éclairées, dans toutes la pièce.

Touché, il donne une accolade à son cher compagnon.

« Déshabilles-toi avant que l'eau refroidisse. Je t'apporte un petit quelque chose. »

Avec un sourire, Quatre s'exécute.

§§

Duo, redescendu dans la cuisine, remarque que le travail de « déblaiement » a été effectué. Il passe la tête hors de la pièce et lance un joyeux :

« Merci, les garçons ! »

Puis il retourne à son objectif de base. Ravitaillement.

En passant derrière le canapé, il ne peut s'empêcher de titiller une fois encore le jeune chinois, avec un ton abattu :

« Ben, Wu. Moi, qui trépignait d'impatience de te voir dans ton costume de ménagère… J'suis tout déçu. »

« Shazi ! Les tabliers, c'est pour les onnas ! »

« Tu le mettras juste pour me faire plaisir alors. Quand on sera rien que tous les deux… avec rien en dessous, bien sûr. »

« Hentai ! »

Et l'américain file en courant. Wufei n'ayant pas eu le temps d'enjamber le dossier du canapé pour lui faire bouffer sa natte.

Frustré, il se rassied et… Il entend glousser. Les yeux exorbités, ils voient les deux coincés congénitaux, morts de rire, les larmes aux yeux, se tenant les abdos et tapant du pied tellement il n'en pouvait plus.

« Nataku. Viens-moi en aide. »

Ce qui finit, Heero et Trowa, les faisant tomber à terre.

§§

Quelqu'un toque à la porte. Quatre déglue avec paresse un œil et grommelle un faible et incompréhensible : « Entrez ».

Le natté passe alors un petit bout de son nez mutin dans la salle de bain et lui demande à grand renfort de trémolos dans la voix et d'yeux larmoyants :

« J'peux ? »

« A ton avis, imbécile heureux ! »

Ricanant, Duo fait rentrer le reste de sa personne. Il donne un verre à son camarade. L'américain s'assied à terre, contre le mur, le visage relaxé, les yeux fermés et la tête légèrement en arrière.

Quatre goûte à sa boisson.

« Hm. Du jus de clémentine, mon préféré. »

Ce qui provoque un sourire chez son ami ainsi qu'un doux :

« Je sais. »

Alors dans la chaleur de ce bain, bercé par les huiles essentielles brûlant avec les bougies, ses papilles en extase, le jeune homme relâche enfin la pression et se détend. Il se dit que finalement il n'est pas tout seul. Qu'un simple verre cassé peut vous faire perdre les pédales. Et qu'une petite attention… et un jus de fruit, peuvent vous permettre d'aller mieux, peuvent vous rappeler qu'on vous aime et qu'on est là pour vous, même si on ne comprend pas toujours pourquoi vous avez besoin d'aide et qu'on vous soutiendra sans explication si vous ne voulez pas les donner.

Rappelle-toi que si un rien fait souffrir, un rien aussi fait plaisir…

Notes Inutiles :

(1)Heero (gun en main) : Pourquoi entre crochets ?

BuBul (pétoche à fond) : Euh… C'est juste une manière de parler Hee-chouchou…

Heero (doigt sur la gâchette) : Nan, parce qu'à un moment, j'ai cru que tu remettais mon statut de soldat en cause… Tu sais « Perfect Soldier », c'est toute ma vie…

BuBul ( suant) : Euh… Oui, je sais… Et non, je n'oserai JAMAIS faire quelque chose comme ça.

Heero : Et je suis censé te croire !

BuBul : Euh… Oui…

A SUIVRE... (dans un futur plus ou moins proche...)