Disclaimers : les pirates et le vaisseau appartiennent à Leiji Matsumoto-sama, Yama appartient à qui de droit.

Laura, le colonel, le « docteur » et les soldats m'appartiennent

Lieu : une petite planète semi-désertique sans grande importance.

Chronologie : un mois après la fin du film de 2013.

Chapitre 1

Yama entra dans le bar, retira sa capuche et jeta un regard circulaire. Le silence se fit et tous les regards se braquèrent vers lui. Il resta impassible mais n'en menait pas large car celui que les clients voyaient en le regardant, c'était Harlock. Il portait pour la première fois l'uniforme du capitaine et n'était pas très à l'aise. Il vit une table de libre dans un coin en retrait d'où il pourrait facilement surveiller la porte et alla s'y asseoir. Les conversations reprirent progressivement mais les clients continuaient de lui jeter des coups d'œil furtifs. Le capitaine lui avait demandé de prendre son apparence pour entrer en contact avec un espion. Ils ne s'étaient jamais rencontrés et Harlock préférait que Yama se charge de ce premier contact. Cela éviterait des questions lorsqu'Harlock se retirerait définitivement. Il commanda un verre de bourbon.

-Eh, Yama ! Fais gaffe pas trop picoler, faudrait pas que tu sois beurré quand l'espion arrivera, ça ferait désordre !

Yama retint un sourire en entendant la voix de Yattaran dans son oreillette et ne répondit rien. Une entraineuse ne tarda pas à venir s'intéresser à lui mais il se débarrassa d'elle gentiment. Il n'était pas venu batifoler. Des applaudissements éclatèrent quand une des filles monta sur l'estrade avec une guitare. Le contact de Yama se faisant attendre, il écouta sa prestation qui était plus qu'honorable, avec juste ce qu'il fallait de sensualité. A sa grande surprise, elle vint vers lui après avoir saluer son public et s'assit tout près de lui.

-Bonjour, capitaine, susurra-t-elle.

Elle se colla carrément à lui, posant une main sur sa poitrine.

-Un homme comme vous ne peut pas rester seul, cela vous dirait que je vous tienne un peu compagnie ?

-Je ne suis pas intéressé, répliqua-t-il doucement. Je l'ai déjà dit à votre collègue. Une autre fois, peut-être.

-Elle n'avait pas les mêmes arguments que moi.

Elle lui prit le bras et le mit autour de sa taille avant de se coller à lui de manière qu'il ait une vue plongeante dans son décolleté qui était très généreux. Il déglutit, mal à l'aise. Elle était sacrément entreprenante, celle-là. Sans lui laisser le temps de réagir, elle enchaîna.

-Laissez-moi vous dire à l'oreille ce que je vous réserve. Pour les clients d'exception comme vous, j'ai un traitement spécial.

Le regard de la fille l'interpela, il ne collait pas avec ce qu'elle disait. Il était impérieux comme si elle essayait de faire passer un message. Intrigué, il la laissa faire. Elle cacha sa bouche derrière sa main et murmura.

-Il a neigé sur le Kilimandjaro. Montrez-vous entreprenant.

Il réussit à garder un air impassible malgré son étonnement. La première phrase était le signe de reconnaissance, c'était elle son contact. Elle recula légèrement et lui fit un sourire langoureux en posant la main sur sa cuisse.

-Alors, capitaine ? Que pensez-vous de ma proposition …indécente ?

Il lui sourit et joua le jeu.

-J'en pense le plus grand bien, dit-il en lui caressant la joue.

Elle l'embrassa sans autre forme de cérémonie. Surpris, il la laissa l'embrasser sans réagir et sentit la main de la jeune femme se crisper sur sa cuisse comme un rappel à l'ordre, il répondit alors à son baiser en se demandant comment Harlock aurait réagi à sa place. Elle recula et lui sourit

-Et si nous allions dans un endroit plus intime ? demanda-t-elle d'un air coquin.

Il accepta et ils se levèrent. Elle le prit par la taille, le guidant vers l'escalier. Il suivit en mettant son bras autour de ses épaules. Elle lui fit monter l'escalier avant de l'entrainer le long du couloir. Elle leva les yeux vers lui, le regardant avec la même expression impérative dans le regard et exerça une légère pression de la main sur sa taille. Il nota du coin de l'œil un léger mouvement derrière eux. Comprenant qu'ils étaient surveillés, il la plaqua contre le mur avant de l'embrasser fougueusement tout en laissant ses mains errer sur les hanches de la jeune femme. Elle le repoussa en riant.

-Doucement, capitaine, ne soyez pas si pressé. Ma chambre est juste là. Seriez-vous gourmand ?

-Tu as des arguments très convaincants, répondit-il en souriant.

Elle déverrouilla une porte avant de le pousser dans la chambre. Elle verrouilla la porte derrière eux.