BrockBuck mon Stony – Till the end of the ship
Auteur : Angelscythe
Genre : Romance, mystère, action, noir (mais aussi du l'humour quand je peux hein), des sujets durs et sensibles, shonen-ai et hétéro (parce que c'est bien l'hétéro !)
Couple : Plein de couple ! Entre autre nos stars BrockBuck et Stony. Mais aussi : FuryPepper, WandaVision, MariaRhodey et SinSam ! (Puis le TaserGod même s'il n'est pas très présent. Eeet je crois que c'est tout.)
Disclaimers : Depuis le DÉBUT j'ai oublié les Messieurs qui ont créés Crossbones dans ma liste. Grand merci à Mark Gruenwald et Kieron Dwyer. Sans oublier tous les gens de la liste qui suit qui, comme vous l'aurez remarqué, n'est vraiment pas exclusive (et beaucoup trop longue comme cette note) : Joe Simon, Jack Kirby, Larry Lieber, Don Heck, Allan Heinberg, Jim Cheung et Stan Lee. Tous les personnages sont donc à eux ou l'un d'entre eux… À l'exception des enfants de Brock et Bucky et puis de Tony et Steve et pour finir celui de Natasha (Oui, j'avais la flemme de les mentionnés)
Note : Cette fic, issue d'un délire avec ma Sailor Sweety qui m'aide dans les idées, est la suite de « BrockBuck mon Stony – Brock'n'Buck » qui est elle-même la suite de « Allô, Funny problemo » et de « BrockBuck mon Stony » premier du nom ! Je vous conseille d'aller les lires si vous avez du temps devant vous afin de tout mieux comprendre !
Chapitre 1 : Routines
Manhattan, New York – Décembre 2031
À quarante-quatre ans, Steve Rogers était toujours bien portant et ne donnait pas l'impression d'avoir plus de trente ans. Trente-cinq ans peut-être. À quarante-quatre ans, il n'éprouvait pas le moindre souci à sauter de toit en toit pour poursuivre son ennemi. Il n'éprouvait pas plus de problème à jeter son bouclier qui rebondissait habilement sur les immeubles. Ce fut d'ailleurs celui-ci, malgré toute sa fidélité, qui décida de lui faire faux bond en rompant une canalisation.
Ou était-ce un bien ? Parce que son adversaire venait d'être brusquement aspergé par le jet et avait manqué de tomber. Il courut vers son écu qu'il arracha à la façade, ne jetant qu'un court regard de biais vers la foule tremblante qui attendait en regardant lorsqu'ils ne fuyaient pas.
- Courage, Captain America ! Cria un garçon.
Un coup de poing envoya le super soldat ricocher sur les tuiles, le faisant rouler jusqu'à la rigole où il se rattrapa, sa main s'ouvrant sur l'ouverture.
- On regarde toujours son adversaire, Captain America.
L'enfant chéri de l'Amérique se redressa péniblement et cracha un peu de salive rougie.
- Et on fait toujours attention à son environnement, aussi.
Un coup de feu retentit.
Son adversaire baissa les yeux vers son flanc qui lui faisait horriblement mal d'un seul coup. Il ne regarda pas plus longtemps le liquide rouge qui s'échappait de son flanc.
- Directeur ! Dit Hills dans l'oreille de Steve.
- Oui ?
Il leva son bouclier au moment où une salve de coup répondait à son action. Un raffut effroyable qui ne permettait pas d'assourdir les cris de la foule, qu'ils soient dus à la peur ou à l'acclamation.
- Le braquage de la banque a eu lieu.
- Le braquage…
Steve leva les yeux vers son adversaire qui avait interrompu la volée de munitions.
- Une distraction. Tu étais une distraction.
- C'est le truc marrant avec toi. Quand tu me vois, tu me cours après. C'est a-do-ra-ble mais… ce n'est pas la première fois que ça t'arrive, si ?
Steve ne pouvait rien voir du sourire que devait arborer son interlocuteur mais il savait qu'il souriait. Ça s'entendait à sa voix. Et il baissa les yeux vers le flanc qui était pressé sous une mitaine noire. Le liquide rouge débordait.
Des acclamations jaillissaient en bas. D'un point de vue absolument extérieur, voir Captain America tarder à attraper son adversaire devait être bien compliqué.
- Soldat de l'Hiver, vous êtes en état d'arrestation. Tout ce que vous f…
- Pourquoi ? Coupa Bucky.
- Je dois te lire tes droits sinon ce n'est pas légal !
- Je sais. Au fait…
Un bruit d'hélicoptère satura l'endroit.
- Il faut que tu m'attrapes.
La joie vibrait encore dans sa gorge et son timbre. À son doigt, à travers la mitaine, un cercle bleu miroita puis son adversaire disparut extrêmement vite.
- On avait dit pas les bagues ! S'écria Steve.
Mais il ne l'entendait certainement plus. Il soupira et jeta un coup d'œil à la foule qui était encore bouleversée. Un dernier coup d'œil vers l'hélicoptère et il vit une ombre grimper à une échelle. En fait, il aurait probablement pu se débrouiller pour le rattraper. Ils auraient pu faire durer le combat. Mais il aurait certainement perdu plus de sang encore.
Il vérifia une autre fois que ça allait bien pour toutes les personnes qui se tenaient en bas. Mais oui. Ils reprenaient leurs activités comme si de rien n'était. Comme s'ils ne venaient pas de voir un combat. Ils en ignoraient même la cause.
µµµ
- Avec ta vitesse, tu aurais pu l'arrêter.
Tommy, les mains dans les poches, se tourna vers son ami afro-américain qui venait de lui parler. Ils sortaient tous du cinéma où ils avaient été voir le dernier Star Wars et ils étaient un peu tous singuliers…
Que ce soit Tommy avec ses cheveux blancs et son air dégingandé, ou encore son ami qui était extrêmement musclé pour ses quatorze ans. Et quand était-il de l'autre adolescent très musclé à la chevelure blonde et aux nombreuses boucles d'oreilles. Il discutait avec Billy qui se fondait relativement dans la foule alors qu'il sirotait nerveusement le reste de son soda. La jeune femme blonde qui était auprès d'eux et se fondait parmi eux grâce à sa petite taille. Elle attirait davantage l'attention grâce à sa beauté naturelle et ravissante alors qu'elle était accrochée au bras d'une autre fille, portant un t-shirt d'AC/DC et ayant une chevelure brune très courte, à la garçonne. Derrière elles, un garçon qui rentrait la tête dans les épaules. Il leva légèrement les yeux vers l'hélicoptère et frictionna ses cheveux pour que les mèches noires camouflent son visage. Une fille qui lui ressemblait beaucoup, bien qu'elle possédait de longs cheveux qui virevoltait autour d'elle et arborait un t-shirt à tête de mort, se jeta à son bras en fermant le paquet de chips qu'elle n'avait pas fini.
- Tu crois ? Répondit Tommy.
- Bien sûr !
- Tu es super rapide. Dit la blonde en lui donnant un coup de coude.
- Merci, Cassie. Pas quand j'embrasse. Rassura-t-il.
- Pervers ! Répliqua la blonde.
- Il est peut-être aussi rapide que le Soldat de l'Hiver, mais je doute qu'il puisse faire le poids. Intervint Billy. Tu as bien vu que Captain America a eu du mal.
L'afro-américain se tourna vers la fille portant une chevelure à la garçonne.
- Tu en penses quoi ?
- Si Captain America ne réussit pas, Iron Man réussira tout ! S'écria-t-elle en sautillant.
- On voulait surtout savoir si on avait une chance contre le Soldat de l'Hiver, Nat'. Rit Cassie.
- Hein ? Hum…
- Le Soldat de l'Hiver, c'est le meilleur. Avança le garçon effacé.
Les adolescents se tournèrent vers lui. Il rougit immédiatement. Littéralement.
- Tu trouves que le Soldat de l'Hiver est bien ? Répéta l'afro-américain, la voix presqu'étranglée.
- Eli !
- Quoi, Stasya ? Toi aussi ?
Elle acquiesça avec un air déterminé.
- Vraiment ?
- Hum… Non. Tu as raison ! Je suis idiote, je préfère Crossbones ! Sourit-elle. C'était sympas de sortir, viens on rentre, Hal. On se voit lundi. Lâcha-t-elle.
Elle tira le garçon derrière elle-même si de la fumée sortait de sa main tandis qu'elle avançait.
- N'empêche qu'on devrait faire quelque chose. Dit Eli. On pourrait aider les héros ! Vous ne pensez pas ? Insista-t-il.
Billy se gratta la nuque.
- Mes pères me tueraient. Dit Natalia.
- Ou seraient très fier ! Argumenta Eli.
Elle sourit sans en être exactement sûre.
Malibu, Californie
Tony Stark avançait dans les couloirs des Stark Industries avec toute une flopée de personne qui lui tournait autour et qui voulaient lui tendre des choses. Des projets à accepter, à regarder ou à jeter à la poubelle. Des protocoles qu'il avait demandé, des archives et tout ça alors qu'il était déjà tard et qu'il avait d'autres choses à faire. Déjà, rentrer à la maison et se changer.
- Où est ma secrétaire stagiaire ? Demanda-t-il en s'arrêtant.
- Est-ce vraiment utile ? Répondit un actionnaire.
- Je décide ce qui est utile ou pas.
Tony porta un regard froid sur le dossier qu'on lui tendait. Une main portant des ongles manucurés en argenté jaillit et attrapa le document.
- Désolée. Dit une petite voix fluette alors qu'une blonde se frayait un chemin entre les hommes.
- Ma stagiaire ! Il ne faut pas te faire avaler par la foule.
- Oui.
Elle attrapa tout ce qu'on tendait à l'homme et lui fit un petit sourire gêné. Le milliardaire lui mit le bras autour des épaules et l'entraîna à sa suite. Ils partirent directement vers les ascenseurs. Ils en prirent un que Tony ferma derrière eux.
- Alors, ce premier jour ?
- Je ne sais pas comment marraine a pu faire ça si longtemps. Je dois lire tout ça ? Demanda-t-elle d'une voix blanche.
- Pepper le faisait mais Pepper n'était pas stagiaire. Fais comme tu le sens, ma chérie.
La jeune femme remit une boucle de cheveux dorés derrière son oreille, toute hésitante. Elle voulait faire ça bien mais elle voulait aussi travailler activement avec son daddy.
Elle regarda sa montre et soupira en tirant l'organisateur que lui avait offert Pepper pour le premier jour de stage.
- On doit être rentré dans vingt minutes.
- Quand on est à la maison, tu n'es pas obligée de jouer la secrétaire.
Tony attrapa ses lunettes de Soleil et les mit sur les yeux de sa fille qui sourit en se blottissant contre lui.
- Merci de m'avoir accepté. Papa dit que ce n'est pas légal.
- Nop.
- Et il dit que je devrais pouvoir vraiment toucher la mécanique.
- Et est-ce qu'il a dit que je t'aimais ?
- Il le dit tout le temps !
Elle lui colla un baiser sur la joue, laissant une marque de rose à paillette que Stark ne remarqua pas.
Les portes se rouvrirent et ils sortirent, se dirigeant directement vers l'entrée. Les deux battants de l'entrée s'écartèrent et ils rejoignirent Happy qui devait être là depuis une dizaine de minutes au maximum.
- Happy, ma fille chérie dit qu'on doit être rentré dans dix-huit minutes.
- Ce sera fait, Boss. Salut Maggie ! Comment était ton premier jour ? Demanda l'homme.
- Bien ! Mais épuisant ! Dit-elle en rentrant à l'arrière.
Elle s'attacha immédiatement.
- Je dois encore aller à la danse, daddy.
- On va t'y emmener, ma chérie. Quand est ton prochain spectacle ?
- Le vingt-trois ! Rappela-t-elle en souriant.
- On y sera ! Tout le monde sera là !
Tony savait pertinemment que son homme le lui rappellerait s'il oubliait. Mais il n'oublierait pas. Même s'il ne se rappelait pas exactement la date, il ne pouvait pas foncièrement omettre ça.
µµµ
Tony avait tous les dossiers en main et il se demandait comment sa fille avait réussi à les lui refourguer avant entre le moment où elle était entrée pour aller chercher son sac de danse et celui ou elle était repartie avec Happy. Il devait y avoir quelque chose de fantasmagorique là-dedans.
Il jeta les documents sur la desserte de la cuisine et attrapa une des boîtes dans le frigo. Il la versa dans un poêlon et la laissa chauffer pendant qu'il donnait un biberon à Python-2. Il fila ensuite à l'étage pour entrer dans une pièce toute verte. D'un vert presqu'aveuglant. Il se dirigea vers le petit lit où dormait un garçon à côté de Heartbreaker. Il s'assit sur le matelas et attendit.
Quelques minutes passèrent avant que le petit corps ne s'éveille. Un garçonnet aux cheveux bruns se redressa d'un seul coup. Il regarda Tony longuement avant de grimper sur ses genoux et d'appuyer sa tête contre son torse.
- Bonjour daddy…
- Bonjour, Harley.
Il lui caressa la tête jusqu'à ce que l'enfant, sans crier gare, ne quitte son étreinte et ne descende pour aller dans un coin de sa chambre où il se déshabilla, plia ses vêtements, les installa sur une chaise puis alla prendre des vêtements dans ses tiroirs pour s'habiller.
- C'est bien, mon grand.
Le garçonnet marcha jusqu'à lui et le fixa de ses grands yeux bruns.
- Merci.
Il partit vers les escaliers et les descendit. Tony le suivit.
- On est vendredi.
- Oui.
- Le vendredi, c'est bien.
- Oui, j'aime bien aussi le vendredi. Sourit Tony.
Lorsqu'ils arrivèrent en bas, il l'accompagna dans la cuisine et il attrapa le biberon que lui tendait le second python. Après en avoir vérifié la température, l'homme le donna à son fils qui le secoua vivement, jetant des gouttes vertes partout. Il porta la tétine à ses lèvres et but. Sentant le goût du cresson sur sa langue, il sembla comme rassurer.
- Le vendredi. On voit tonton Brock et Bucky… Le vendredi, c'est bien.
Tony sourit et jeta un coup d'œil aux dossiers que lui avaient ramenés Maggie. Il devrait vraiment s'y plonger…
