Bonjour ! Une petite histoire sans prétentions, que j'ai écrite hier, dans un long moment de folie. Elle sera courte, car déjà finie, chez moi. Il faut juste que je la tape à l'ordi. Voila ! Bonne lecture.
Disclaimer: Le domaine de KHR, les lieux et personnages ne m'appartiennent pas. Et je ne gagne aucun argent avec cette histoire.
Prologue
Sawada Tsunayoshi était assis dans son bureau et regardait fixement la porte qui venait de se refermer sur ses deux gardiens. Un bébé, habillé d'un costume, tiré à quatre épingle se tenait sur un coin de son bureau et observait son ancien élève de ses yeux noirs sans expressions.
_ Qu'est-ce qu'il y a Tsuna ? demanda Reborn, ce qui sembla tirer le dixième du nom de ses réflexions.
_ Je me demandais. Commença Tsuna, en regardant Reborn, puis la porte d'un air pensif.
_ Quoi ? Insista celui-ci, en étudiant attentivement son ancien élève.
_ Je me demandais si je ne viens pas de faire une bêtise, en envoyant ces deux-là, en mission ensemble. Répondit le jeune homme, en se frottant l'arrière de la tête, habitude qu'il n'avait pas perdu, au grand dam de son mentor, mais au grand bonheur d'une certaine tête rousse.
Tsuna parlait de ses deux gardiens qui venaient de sortir. Le gardien du nuage, Hibari Kyoya et Chrome Dokuro, gardienne officielle du brouillard, pour la dixième génération des Vongola.
_ Pourquoi te poses-tu cette question ? Il n'y a pas de soucis à se faire, de ce côté-là. Ce sont tes deux meilleurs gardiens. Argumenta Reborn, ne voyant pas pourquoi le decimo se faisait du souci, surtout pour ces deux-là.
_ Je ne sais pas. Mon petit doigt me dit qu'il va se passer quelque chose, mais je ne sais pas quoi, ni même si c'est bon ou mauvais. S'énerva Tsuna, et le fait que son mentor lui fasse son petit sourire en coins qui avait le don de l'agacer, l'énerva encore plus. Reborn !
_ Bah, Si c'est ton petit doigt qui le dit, je pense que tu n'as pas à t'en faire. J'aurais cru que depuis le temps, tu aurais appris à te fier à tes intuitions. Se moqua le tueur. Allez viens, idiot. C'est l'heure du diner, Mamma va bientôt nous appeler et ça t'évitera de devoir rosser tout le monde pour avoir à manger. Lâcha-t-il avant de sauter sur son épaule, tandis que son ancien soufre douleur se levait pour sortir du bureau.
Néanmoins, Tsuna réfléchissais toujours à son pressentiment. En effet, son intuition ne l'avait jamais trompée, que ce soit en bon ou en mauvais. Il se remémora comment, de fil en aiguilles il en était venu à décider de cette mission.
Le jour d'avant :
Comme tous les matins, Le Ciel des Vongola déjeunait dans la cuisine, seul, comme à son habitude, ou en compagnie de sa mère, la Mamma de la Famiglia, Nana. Tous les autres ayant appris à fuir la cuisine quand le dixième du nom se pointait les yeux encore pleins de sommeil sous peine de sévères représailles, si par malheur ils le dérangeaient. Seul Hayato Gokudera et Takeshi Yamamoto étaient tolérés à ce moment-là, et encore, sous réserve de silence, du moins, tant que le chef de famille n'aurait pas avalé sa première gorgée de café. Ce matin-là, Tsuna déjeunait donc seul, Nana étant partie faire des courses en compagnie de Fûta, I-Pin et Lambo, qui lui servaient d'escorte. Il lisait le journal, en général il se débrouillait pour en lire plusieurs de différents pays, pour se tenir au courant au maximum. Ce jour-là, il lut un article paru dans un des quotidiens italiens qui l'intrigua. Cet article parlait du démantèlement d'une filière de revendeur d'alcool frelaté, alcool qui avait causé de graves cécités sur plusieurs consommateurs, avant de mettre la puce à l'oreille des autorités. Son (hyper) intuition lui dit à ce moment-là que cela devait être en rapport avec quelques différents cas recensé dans le voisinage de la ville de Namimori, auxquels il avait déjà porté une grande attention au cours des dernières semaines. Il avait mis Lambo en filature et celui-ci avait remonté la filière jusqu'à quelques entrepôts, dans le secteur 5, mais il n'avait pas pu aller plus loin sans avertir la famille responsable de ce secteur de la ville. Evidemment, d'après le canard, la mafia était pointée du doigt, mais l'enquête n'avait pu aboutir, pour quelques raisons obscures, et s'était arrêtée à la frontière du Japon. C'est alors qu'il avait décidé d'envoyer quelqu'un enquêter sur ces fameux entrepôts. Sur ses entrefaites, Mamma était de retour à la maison avec sa bruyante couvée, qui se disputait le privilège de porter le plus de sacs de courses. Lambo, connaissant son Boss de grand-frère vint le voir pour lui demander si quelque chose clochait. Voulant vérifier sa théorie, il l'attira sur la véranda et lui montra l'article, que Lambo comprit sans besoin de traduction, il était italien, après tout. La vache confirma ses soupçons et même se proposa d'y aller.
_ Boss. Si tu veux envoyer quelqu'un là-bas, je peux y aller.
_ Non. Répondit Tsuna. Je préfère que tu gardes ta couverture en place. Comme tu es le plus jeune d'entre nous, je préfère que les gens ne te cataloguent pas tout de suite comme Vongola. Trancha le Boss, sans que Lambo y trouve à redire.
_ Puis-je tout de même te conseiller de ne pas envoyer n'importe qui ?
_ Gokudera ?
_ Il fera tout sauter, bonjour la discrétion.
_ Yamamoto ?
_...
_ Onii-san, pas la peine d'y penser, ce mot ne fait pas parti de son vocabulaire. Pensa tout haut Tsunayoshi. Que penses-tu de Hibari ou Chrome ? Demanda Tsuna, en se demandant pourquoi Lambo, sortait la tête dans le couloir pour demander si quelqu'un avait vu Gokudera. Obtenant une réponse négative, il se tourna en secouant la tête devant l'air interrogateur de Tsu-kun.
_ Pourquoi pas les deux ? Chrome minimisera les risques de fuite, et Hibari, bah, c'est Hibari. Et il fera attention à Chrome.
Tsuna réfléchi et acquiesça.
_ Je vais faire ça.
C'est ainsi que Tsuna revint à lui dans la salle à manger, entouré de sa famille, plus Dino et Romario, qui lui avait servi une assiette, voyant que celui-ci était perdu dans ses pensées. En regardant son assiette pleine, son cœur se gonfla de gratitude, et il eut la certitude que s'il se passait quelque chose, cela amènerait un changement, mais il avait un bon sentiment là-dessus. Il haussa les épaules, sourit à chacun et lâcha un 'Itadakimasu' avant d'attaquer allègrement son assiette.
Reborn, quant à lui, souriait en regardant le jeune Sawada, tout comme Dino. Si son élève ne se faisait pas de soucis pour sa famille quand il leurs demandait de faire quelque chose, c'est qu'alors, il n'était pas digne d'être le Boss. Oui, il était fier de son dernier élève. Et pas qu'un peu. Et ça se voyait.
