Bonjour (ou bonsoir) et merci d'avoir été tenté par cette fanfic.

Tout d'abord, les personnages de cette histoire ne m'appartiennent évidement pas et si leur créateur est choqué par les propos tenu dans celle-ci, je la supprimerai.

Je tiens à signaler que le contenu qui va suivre est assez mature et explicite, présence de dub-con, voire non-con (relations douteusement consentantes voire clairement non consenties). Âmes sensibles, s'abstenir.
Pour les autres, enjoy :D


Quand Mathieu annonça qu'il partait rendre visite à sa mère, le Geek aurait bien voulu le suivre. Après tout, c'était aussi la sienne en quelque sorte. Mais en se réveillant le matin du départ, il vit une note sur sa table de chevet.
"Désolé mais tu n'étais pas réveillé. Voilà 50€, de quoi tenir le week-end, je pense.
Pas de bêtises,
Mathieu"
Il avait été triste au début, tous les autres l'avaient abandonné. Mais une partie sur WoW avait suffi pour lui remonter le moral. Il avait joué longtemps, oubliant même ses besoins principaux. Il resta même en slip. Sur le coup de 19h, sa bouteille pleine, il décida finalement de sortir de sa tanière pour la vider, mettre sa tenue habituelle et surtout, commander une bonne pizza pour apaiser sa faim. La livreuse lui assura sa venue dans le quart d'heure qui suivrait.

Quand Mathieu annonça qu'il partait rendre visite à sa mère, le Patron aurait bien voulu le suivre. Après tout, c'était aussi la sienne en quelque sorte. Mais Mathieu lui avait simplement dit non. Il ne trouvait pas que c'était une si bonne idée d'emmener le pire criminel sexuel que la France, si pas le monde puisse connaître chez sa douce et tendre maman. Il avait du rester dans l'appartement, seul. Enfin, une solitude qu'il ne garda pas longtemps. Son ennui fut tel que vers 19 heures, il appela son numéro favoris. Une agence capable de répondre à tous les désirs. Étrangement, il voulait quelque chose de soft ce soir. Il ne demanda qu'une russe partante pour la sodomie. On lui assura sa venue dans le quart d'heure.

Dix minutes après son coup de téléphone, on sonna à la porte. Mathieu l'avait prévenu: on ouvre pas aux inconnus et si on commande quelque chose, le livreur sera toujours en retard. Il attendit donc, le visiteur ne pouvait pas avoir de pizza en main.

Quand il entendit la sonnette, le Patron se précipita pour ouvrir, la bave aux lèvres. Il fut bien étonné de voir une jeune livreuse, une pizza entre les mains.
"Pizza Express !" se présenta-t-elle, "Je suis bien chez Mr Sommet ?"
"Ouais, gamine" grogna-t-il, mécontent.
Sans plus de manière, il prit la nourriture et referma la porte. La jeune fille, choquée par ce comportement, resta plantée un moment avant de sonner une seconde fois.
"Alors, gamine, je vais t'expliquer comment ça va se passer: soit tu retournes sur ton scooter bien gentiment, soit je te bâillonne dans la cave. À toi de choisir."
Elle resta encore plantée un moment, avant de tourner les talons de de s'en aller, se hâtant assez au goût du Patron pour ne pas aller la rechercher.

Peu avant le quart, la sonnette retentit à nouveau, le Patron, toujours à l'affût, se précipita encore. Heureusement, ce fut bien le corps ravissant de Savanna qu'il vit. Il l'invita à entrer, la dévorant du regard. Il aurait déjà voulu se jeter sur elle mais elle le stoppa d'un geste.
"Argent d'abord, sexe ensuite," baragouina-t-elle avec un accent prononcé.
À contre cœur, le Patron s'éloigna pour trouver de quoi acheter le corps et le temps de la dame.

Au second coup de sonnette, attendant patiemment l'heure, le Geek se précipita à l'entrée, l'estomac dans les talons. Il fut bien étonné de trouver la livreuse plantée dans le hall. Mais quel toupet quand même d'entrer chez les gens sans y être convier ! Quel personnel ! Mais il lui pardonna directement en voyant la paire de boobs qu'elle ne dissimulait que très peu. Mais bon, tout ça était bien beau hein mais... pas de pizza.
"Où est la pizza ?" demanda-t-il, penauds.
"J'ai dit argent d'abord !"
"C'est combien ?"
"200 euros."
Le Geek faillit étouffer, combien ? Mais ils devenaient fous ! Non, il ne pouvait pas se le permettre. Il donna donc deux euros pour l'essence avant de la congédier gentiment. Pourtant, en entrant dans la cuisine, il remarqua une pizza sur la table. Plus étrange encore, elle avait été consommée. N'était-il pas seul normalement ?

De retour à l'entrée, Savanna n'était plus là. Où cette prostipute avait-elle bien pu allé ? Non mais sérieux, où va le monde si les gens de bonne compagnie vous la fausse ? Il entra d'abord dans le salon, puis la cuisine où il... ne la trouva pas mais y découvrit effectivement quelqu'un.
"Qu'est-ce que tu fous ici gamin ?"
"Mathieu ne m'a pas réveillé."
"Hum... t'aurais pas vu ma pute ?"
Le jeune grimaça face à ce langage vulgaire.
"J'ai vu que la livreuse de pizza."
"Non gamin, c'est moi qui... Attends, me dis pas que tu les as confondu !" cria-t-il, passablement frustré et énerver.
"Qui ? La livreuse et la pizza ?"
"Non, abruti ! Ta livreuse et MA pute !" il hurlait maintenant, agrippant le gamin par le col. Le Geek, dont les pieds ne touchaient à présent plus le sol, se mit à pleurnicher légèrement. Il tenta comme il pu de repousser la poigne du Patron mais il n'eut pas la force nécessaire pour arriver à ses fins. Il se contenta alors de le regarder dans les yeux avec un air de chien battu.
"Désolé," murmura-t-il.
La dégénéré sexuel le foudroya du regard. Désolé ? Comme si les politesses allaient lui ramener de quoi s'assouvir. Si c'était comme ça, il allait se débrouiller autrement.

Il le plaqua au mur d'en face. Son dos claqua contre le béton et il siffla de douleur. Le sadique en rit et, sur un coup de tête, frotta l'entre-jambe de sa victime avec son genou.
"Mathieu t'a interdit de me toucher," rappela-t-il en retenant un petit gémissement.
"Tu vois Mathieu quelque part ?" demanda-t-il en retirant ses mains de son col.
Il saisit les mains qui tentaient de le repousser et les punaisa au mur. Une seule de ses grosses paluches suffit à maintenir en place ses deux poignets.
"En plus," continua-t-il contre son oreille, "tu me dois une pute."
Sans hésitation, il lui mordit le lobe, savourant le petit cri de surprise qui en résulta. Le petit tenta de s'échapper de cette emprise en se tortillant. Mais il ne réussit qu'à accentuer la friction entre eux, ne pouvait retenir sa voix ce coup-ci. Amusé, le criminel continua de s'attaquer à son oreille, la suçant sensuellement. De sa main libre, il se fraya un chemin entre le T-shirt vermeille et le torse fin du punit. Il parcourut son abdomen du bout des doigts, le faisant déglutir bruyamment. Les douces caresses devinrent plus sauvages quand la pulpe fut remplacée par l'ongle. Il lui griffa le torse sans vergogne, laissant de longues traces qui rougirent peu à peu. Quand ce fut au tour du flanc de se faire malmener, le Patron sentit cette partie du corps se dérober. La respiration du gamin se coupa nette, fermant les yeux et ouvrant la bouche. Ses hanches ondulèrent d'elles-mêmes pour se frotter à son tortionnaire.
"Tu aimes ça, hein gamin ?" supposa le dit tortionnaire.
"Nnnhg... Nnnnon," mentit-il entre deux souffles.
"On verra ça."

Sa main remonta vers le mamelon. Il le caressa distraitement d'abord, faisant gémir sa proie d'anticipation. Il prit alors concrètement son bouton de chair rosé entre le pouce et l'index, le maltraitant avec rapidité. Le Geek se cambra brutalement et grogna. Une fois habitué à la sensation exquise, il gémit fort.
"Aaaah, li... Nhnng... libère-moaaah," supplia-t-il.
"Je n'en ai pas encore fini," fit-il en notant mentalement qu'il devrait essayer de faire jouir cette petite pucelle en ne jouant qu'avec ses tétons la prochaine fois. Il semblait tellement sensible.
"Nnnhg...te... toucher..."
"Gamin, je dois vraiment te rappeler qu'il s'agit d'un viol ?"
"Huuuumm, m'en fous."
Il ouvrit enfin les yeux pour localiser le Patron, situé à quelques centimètres de son visage. Il s'avança comme il put, frôlant ses lèvres des siennes. Ses hanches ondulaient frénétiquement sous la vague de plaisir qui le noyait. Mais le malade sexuel se retira juste avant. S'il y a bien une chose qu'il ne faisait pas, c'est embrasser. Il se servit de sa bouche pour un meilleur usage. Il suça l'autre petit bouton bien dur avant de mordre dedans. Un petit cri, de douleur cette fois, se fit entendre. Il revint un peu sur terre.

Mais bon sang, qu'est-ce qui le prenait ? Il n'allait quand même pas se laisser emporter par ce pervers. Il tenta de le repousser à nouveau mais sans plus d'effet que les autres tentatives. Le Patron le lâcha pourtant mais pour lui ôter ce surplus de vêtement. Le T-shirt vola sur la cuisinière. Sa langue experte repartit en expédition. S'attaquant d'abord au cou, puis redescendit lascivement vers le Sud. Il s'arrêta au nombril et, sous les soupirs étouffés du petit, y glissa sa langue. Il remonta alors à nouveau, mordant tour à tour le flanc, la clavicule et le cou. De retour à son point de départ, il glissa sa main contre le pantalon maintenant bien étroit de sa victime. Elle le regardait, la vue un peu troublée par toutes ses sensations à la fois nouvelles, dérangeantes et excitantes. L'homme en costard se lassa vite et passa sa main sous cette première couche. L'accès fut facile car le Geek ne portait jamais de ceinture. Il caressa du bout des doigts la verge bien dressée. Le gamin gémit bruyamment. Ça y est, il voulait à nouveau toucher et embrasser l'homme qui lui faisait subir mille sévices. C'est pour cela qu'il ne tenta rien quand son bourreau relâcha ses poignets pour retirer son pantalon et son slip d'un coup sec. Les caresses se firent plus franches et le jeune -il ne l'avouerait jamais- voulait vraiment se laisser faire par ses doigts devenus maîtres dans l'art de donner du plaisir. Plaisir qui prit fin sans raison apparente. Il rouvrit les yeux en constatant que les va-et-viens langoureux avaient cessés. Malgré son envie de continuer cette punition qui n'en était plus vraiment une, il décida de tenter de fuir une dernière fois, juste pour la forme. Mais sa maladresse le fit chuter face au ourlet cachant le phallus éveillé du fou sexuel.

"Et bien gamin, je ne pensais pas que tu prendrais l'initiative," rit-il mal sainement.
Figé par la vue, il voulu répondre mais les mots disparurent avant de franchir ses lèvres. Impatient, le Patron lui agrippa les cheveux et le força à frotter son nez contre son sexe.
"Déshabille-moi," ordonna-t-il.
Le petit s'exécuta maladroitement. Lui, il avait une ceinture et pas facile de la défaire dans cette position. Il parvint finalement à ses fins et, d'une main tremblante, déboutonna le smoking.
"Fais-le avec ta bouche," l'obligea-t-il quand il posa ses doigts sur la fermeture éclair.
Il releva la tête, surpris. Avec la bouche ? Il en avait bel et bien entendu parler, de cette technique -grâce à Game of Thrones entre autres- mais il n'aurait jamais cru devoir le faire. Timidement, il prit le bout de métal entre ses incisives et tenta de la faire redescendre mais elle resta en place. Il maintint alors le haut du pantalon d'une main, frôlant la peau brûlante du criminel et réussit finalement à lui retirer son vêtement, ainsi que son sous-vêtement par après. Le Geek se sentait tout de même gêné. Lui, il était totalement nu, à la merci du regard du Patron, qu'il imaginait ô combien lubrique. L'autre portait encore sa veste et sa chemise. Mais il ne dit rien, il savait déjà pertinemment que sa demande serait vouée à l'échec. Il reporta son attention sur la verge tendue. Il fut presque hypnotisé par la taille. Il faillit s'étrangler avec sa salive. Des femmes arrivaient-elles vraiment à engloutir toute cette colonne de chair ?! Et lui alors, allait-il être le prochain empalé ? Le propriétaire du monstre le sortit de ses pensées en frappant sa joue de son membre.
"Qu'est-ce que tu attends ?"
Qu'est-ce que je dois faire, pensa-t-il alors. Habitué au porno hétéro, une relation entre homme lui était aussi claire que la théorie de la relativité. Quand le Patron prenait le contrôle, tout allait bien mais là, il nageait dans le néant.

"Suce-moi," grogna-t-il alors en le tirant par les cheveux.
Le sucer ? C'était possible entre mecs ça ? Mais, ce n'est pas réservé aux femmes normalement, pensa-t-il en toute innocente. Pour le moment, il devait rester concentré et comprendre comment faire. Il pensa alors avoir une grosse sucette en face de lui. Il chatouilla alors sa sucrerie du bout de la langue, le goût n'avait rien de vraiment désagréable même si les bonbons étaient meilleurs. Il parcourut les centimètres de peau jusqu'aux testicules, qu'il suça doucement de peur de faire mal. Il revint vers le gland, toujours par petits à-coups. Le Patron grogna de frustration. Il aimait la torture mais pas cette torture. Il lui agrippa sauvagement les cheveux pour le forcer à le prendre enfin. Le Geek s'étouffa avec ce membre hallucinant. Il le repoussa et toussa violemment. Mais il n'eut pas le temps de reprendre son souffle que l'autre lui ordonna encore de l'avaler. Le même scénario recommença à plusieurs reprises, la gorge de gamin n'était pas assez grande pour lui.
"Arrête ! Je *kof*... je vais vomir," geignit le petit, en larmes.
Pas emphatique pour un sous, l'obsédé le força encore, mais il alla moins loin ce coup-ci. Il le guida quelques instants.
"Utilise aussi ta main," lui conseilla-t-il.

Maintenant livré à lui-même, les premiers va-et-vient furent irréguliers. L'envie de vomir se dissipa et les mouvements devinrent plus francs mais pas encore assez rapide pour le Patron qui reprit vite les choses en main. Il grognait sans pudeur, traitant son jouet de temps à autres. La situation excitait à nouveau le pré-pubère. De sa main libre, restée sur la cuisse du pervers durant tout ce temps, il commença à se caresser tout en joignant sa langue à l'étau chaud et humide de ses lèvres. Le plaisir lui monta à la tête, la main droite se calquait à la gauche, qui s'agitait presque frénétiquement. Il gémit. Gémissements étouffés par ce qu'il avait en bouche. Ses sons, ajoutés à toutes ses sensations, emmenaient de plus en plus le criminel à sa limite. Le rythme de succion et les mains du Geek devinrent effrénés. Au dernier moment, le Patron le força à recracher son sexe pour couvrir le visage du gamin de sa semence. Il fixa un point quelconque, essoufflé, la main couverte de sa propre jouissance. Il passa sa main la moins sale contre sa joue, y étalant la substance visqueuse plus que de l'enlever, avant de la porter à sa bouche, goûtant la saveur amère. Il réitéra son geste plusieurs fois. L'homme au dessus de lui le regardait faire avec désir. Ce gamin n'en avait pas l'air comme ça mais il était fait pour les actes de luxure. Comment lui résister dans sa position, totalement offert et totalement envieux. Malgré la clarté amoindrie par le soleil se couchant et la teinte de ses verres, il remarquait bien ses pupilles si dilatées que la couleur gris bleu n'était plus visible. Le Geek était dans le flou total, assommé par cet orgasme dévastateur.
Pensant sa punition finie, il tenta de se lever, les jambes tremblantes. Il se servit du criminel comme appui avant de choisir le mur qu'il trouvait plus solide. Il allait repartir dans sa chambre quand le Patron le plaqua au sol.
"Où tu penses aller comme ça ? On a pas encore fini tous les deux."
Il le força à se remettre sur ses deux pieds et le guida dans sa chambre, claquant l'une de ses fesses au passage.

"En levrette," ordonna le plus expérimenté des deux avant de rectifier face au regard perdu qu'il affronta, "à quatre pattes."
Le Geek s'exécuta. Tout son corps tremblait en se sentant à découvert. Il entendit un tiroir s'ouvrir. Le Patron fouillait bruyamment. Des objets en métal s'écrasèrent au sol. Le jeune préféra ne pas regarder ces objets de torture. Le silence régna un petit moment. Était-il seul à présent ? Cette idée stupide fut rayée quand il sentit quelqu'un le rejoindre sur le lit. Le pervers lui écarta un peu plus les cuisses avant de les caresser doucement. Il se détendit un peu, espérant débilement qu'il le laisserait tranquille maintenant. Sa quiétude prit brutalement fin quand il sentit quelque chose entrer en lui. Merci à la vaseline d'avoir été inventée, car même avec du lubrifiant, la douleur était affreuse. Il identifia l'objet comme étant des doigts quand un mouvement de ciseaux le déchira encore plus. Il crut un instant avoir affaire à de vrais ciseaux tellement la douleur était intenable. La torture dura un petit moment, qui passa comme une éternité pour le Geek. Ce fou sexuel était trop brute, son petit corps tout frêle n'arrivait pas à supporter son rythme.
"Ça va gamin ?" s'inquiéta-t-il faussement en retirant ses doigts.
"Non," renifla-t-il d'une toute petite voix.
Il entendit le Patron fouiller dans ses poches cette fois et déchirer quelque chose.
"Tant mieux."

Sans plus de cérémonie, il entra de dix bons centimètres dans la virginité du gamin. Il cria de douleur. Sa tête sombra dans l'oreiller que ses doigts saisirent fermement. Ses jointures en blanchirent. Le cri s'étouffa peu à peu et le criminel s'avança encore. Le Geek jurait saigner. Il allait mourir cette nuit tellement la souffrance était grande. Le sadique rit face aux cris. Une fois totalement installé, il ne lui laissa pas le temps de s'habituer mais sortit quasi complètement pour revenir d'un coup sec. Ses coups brutes de buttoir transformèrent les cris en hurlements, puis en pleurs. La victime en venait même à en appeler sa maman. Il se mit à le supplier d'arrêter. De grosses larmes s'échappaient, étouffant ses suppliques. Tout son corps tremblait de douleur. Il n'aimait pas ça, mais vraiment pas du tout. Alors que le Patron se calmait un peu, voulant certainement entendre le gamin lui supplier de continuer, il remarqua enfin l'état de sa victime. Ça lui rappela son premier rapport avec un mineur. Il devait avoir quoi ? 10 ans ?
"Tourne-toi," demanda-t-il, le plus calmement qu'il pouvait.

Le Geek ne bougea pas, reniflant bruyamment. Il était paralysé malgré les soubresauts qui le prenait de temps à autres. Le criminel n'avait aucune envie de répéter, alors, certes un peu violemment, il le retourna par l'épaule. Le jeune se protégea de ses petits poings, comme s'il croyait que l'homme au-dessus de lui allait le frapper. Les larmes coulaient encore, roulant le long de ses tempes. Comme pour ses anciennes proies enfantines et apeurées, le pervers se radoucit. Du pouce, il lui caressa la joue et effaça les larmes. Le Geek, qui avait d'abord détourné le regard, cherchait maintenant celui de son bourreau à travers ses verres teintés. Sa respiration saccadée ralentit aussi. L'autre attendit patiemment que le visage qu'il voyait retrouve des traits plus sereins pour se réinstaller, bien plus doucement cette fois. Le gamin s'agrippa à son dos, qu'il griffait un peu plus à chaque avancée. Une fois totalement en lui, il attendit avant de bouger que le petit s'habitue un peu. Celui-ci souffla, geignit griffa encore un peu mais finalement, s'accoutuma à la sensation. Les allées et venues se firent très calmes au début, le laissant enfin découvrir l'extase de l'acte charnel. Les gémissements allèrent crescendos. Le gamin enfouit sa tête dans le cou de l'obsédé, tentant tant bien que mal de calmer les tressauts de sa voix. Le rythme calme et doux ne fut pas maintenu plus longtemps. La patience du Patron avait ses limites. Il accéléra d'un coup, plus fort et plus profond. Pas encore assez pour lui mais suffisamment pour qu'il prenne enfin son pied. Il sourit mal sainement en sentant les hanches de Geek le suivre maladroitement. Ses petits couinements sonnaient mélodieusement à ses oreilles. Le petit s'accrochait à son dos, le striant de part en part, le suppliant de continuer entre deux gémissements. Le criminel grognait aussi sous cet aveu de plaisir. Il décida de lui faire encore plus de bien en jouant avec le membre du jeune. Le rythme était lui aussi rapide et irréguliers, comme ses coups de bassins. Le Geek le sentait, il allait droit vers son premier orgasme. Une décharge électrique se rependit dans tout son corps. Un flash blanc lui brouilla la vue. Il se cambra violemment en lâchant un cri plus profond que les autres en salissant ses abdomen et celui de l'homme au-dessus de lui. Face à cette réaction brutale, le dominant ne se fit pas attendre. Il vint dans le condom en marquant la hanche de l'être tremblant sous lit de ses ongles. Il se retira pour jeter le préservatif puis contempla sa nouvelle vierge déflorée. Elle était couchée sur le côté, la respiration encore saccadée, trempée de transpiration.
"Dis gamin, tu vas quand même pas dormir dans mon lit ?" demanda-t-il cyniquement.
Mais le-dit gamin ne répondit pas, il s'était déjà assoupi. Le Patron, lui-même un peu fatigué, le laissa là et le rejoint même, gardant une certaine distance de sécurité pour ne pas le voir collé à lui au réveil.

Au matin, quand le Geek ouvrit les yeux, il savait qu'il n'était pas dans sa chambre. Il était dans un lit double à l'odeur étrange. Sa tête lui tournait un peu, il avait mal partout. Ses souvenirs de la nuit qu'il venait de passer ne lui revint que lorsqu'il se leva. Il observa un peu les environs mais la chambre était vide de toute autre présence. Il vit, au pied du lit, son T-shirt favori ainsi qu'un de ses boxers qu'il enfila volontiers. Il avança jusqu'à la cuisine d'un pas hésitant. Il n'avait pas l'impression d'avoir dormi. Assis sur une chaise, café sur la table et cigarette en main, le Patron. Il ne savait pas vraiment comment réagir face à lui.
"Alors, bien dormi ?" fit l'homme en noir qui le fixa.
"Hum hum," répondit-il timidement, en évitant de regarder trop longtemps ses lunettes noires.
"Pas trop mal au cul ?"
Il rit grassement à sa question.
"Non, pas du tout," ajouta-t-il avant de s'asseoir en face de lui, preuve qu'il ne ressentait rien.
"J'irais plus fort alors la prochaine fois," rit-il tout en étant sidéré du bon état de son vis-à-vis. Jamais personne ne s'en était aussi bien tiré.
Le gamin lui sourit doucement. La prochaine fois ? Il allait recommencé alors ? Il n'était pas vraiment sûr s'il était ou non contre cette idée.
"Tiens," lui dit-il en lui tendant sa tasse de café, qui se révéla être une tasse de chocolat froid non pas pour lui mais pour le jeune en slip et T-shirt face à lui.
"Merci mais... j'ai faim surtout," se plaignit-il.
"Sers-toi," fit-il en désignant la pizza de la veille.
Affamé, il ne dit pas non et engouffra une part en à peine une bouchée.
"Hum, et gamin," l'interpella-t-il, sa cigarette finie, pour attirer son attention, "la prochaine fois que tu fous en l'air mon rendez-vous avec une pute, je te flingue."

Le Geek fit la moue, mais il se sut pas vraiment si c'était à cause de sa probable mort dans les mois avenirs, par jalousie face aux prostitués ou tout simplement car il aurait espéré une meilleure punition.


Voilà, vous êtes arrivé à la fin de cette histoire (enfin je crois... à vous de le décider ;) ). J'ai peut-être le début d'une vague idée de suite mais... le petit soucis c'est que je me lasse facilement et que, parfois, j'ai la flemme. Mais qui sait, quelques reviews pourraient bien me mettre en forme... (Rooh, comme je vous achète là :p)
J'espère que vous avez apprécier ce récit débauché ^^