Bonjour à tous. Je vous présente ma deuxième fiction, après « ma vie » que j'écris parallèlement. J'ai eu envie d'explorer le tous humains. Il y aura du Bella / Edward mais je vous promets aussi quelques surprises…
Laissez vos reviews pour me donner votre avis!!!
Il y a des matins comme ça, où vous préfèreriez que le réveil ne sonne jamais…
Il y a des matins comme ça, où vous voudriez rester couché et vous rendormir…
Il y a des matins comme ça, où vous feriez n'importe quoi pour ne pas devoir sortir…
Mais il y a aussi d'autres matins où l'inverse se produit. Ce matin était l'un de ceux là…
J'étais le genre couche tard, lève tard. J'adorais les grasses matinées et les journées farniente. J'aimais passer du temps dans mon lit à bouquiner jusqu'à 2 parfois 3 heures du matin. C'était mon passe temps favori. C'est pour cette raison d'ailleurs que j'avais choisi de suivre des études de littérature. Je venais de passer un an à l'étranger grâce au programme erasmus.
J'avais aimé cette année. Elle m'avait permis de découvrir une autre culture, un autre mode de vie. J'avais choisi de passer cette année en France. J'adorais la littérature française. C'est ce qui avait motivé mon choix. Mon père n'était pas très heureux au début de me voir partir si loin de lui mais il s'y était fait en voyant à quel point ce projet m'avait tenu à cœur.
J'avais profité de cette année comme une boulimique profiterait de la nourriture. En prenant plein les yeux dès que je le pouvais. J'avais fait des tonnes de photos, certaines ne servant à rien mais je ne voulais rien oublier de cette année. Ni la ville, ni les habitants, ni les autres étudiants que j'avais rencontré et avec lesquels j'avais sympathisé.
Ce matin, n'était pas comme les autres. Ce matin, je rentrais chez moi. Je partais retrouver la famille et les amis que je n'avais pas vu depuis un an. Mon vol partait à 8h30 de Paris. J'avais donc mis mon réveil a 4h du matin pour pouvoir faire la route jusqu'à l'aéroport et avoir le temps d'enregistrer mes bagages. J'avais beau ne pas être du matin, je me levais sans problème.
J'allais retrouver mon père. Je ne m'en serai jamais douté mais il m'avait terriblement manqué.
J'allais retrouver mes habitudes, ma chambre et mes affaires.
Mais par dessus tout, j'allais retrouver ma meilleure amie. Alice. Elle m'avait manqué comme c'est pas permis.
Elle aussi rentrait après un an d'absence. Elle étudiait la mode. Plus précisément le stylisme. Elle était donc parti un an à milan.
Nous nous appelions le plus souvent possible, c'est à dire presque tous les deux jours, et nous restions au téléphone un temps infini. Je ne parlais pas beaucoup mais j'aimais nos conversations. Alice était mon opposé. Elle était extravertie là où j'avais tendance à me replier sur moi même. Elle était extrêmement belle, là où j'étais banale. Elle se liait avec les autres avec une extrême facilité alors qu'il m'avait fallu presque 3 mois avant de considérer quelqu'un comme un ami ici. Mais nous nous complétions en quelque sorte.
Nous étions inséparables depuis l'école primaire. Un jour une fille m'avait embêté à la récréation en se moquant de mon père, parce que ma mère n'était plus avec nous. Alice était venu et l'avait pousser, la faisant tomber, en lui disant que si elle se moquait de moi à nouveau, elle aurait affaire à elle. Alice était une petite terreur en primaire. Elle était plus grande que tout le monde à l'époque alors personne n'osait l'embêter. Nous étions devenue amies comme ça, parce qu'elle avait pris ma défense. Et nous ne nous étions jamais quitté depuis. Nous avions tout partagé ensemble. Les joies, les peines, nos premiers émois d'adolescentes. Nous avions été séparées pour la première fois cette année.
Et j'allais enfin la retrouver. Mais j'étais nerveuse à cette idée. Avait elle changer ? avais-je changer ? notre amitié serait elle intacte après un an d'éloignement ?
Je fus distraite de mes pensées par la sonnerie de mon téléphone.
« alors ma chérie, t'es prête ? »
« salut toi. Ça va ? t'as réussi à te lever à ce que je vois. »
« eh ouais Bella. Tu croyais pas que j'allais te laisser partir sans te dire au revoir ? et puis si c'est pas moi qui conduit, tu serais capable de tourner en rond autours du périphérique pendant des heures avant de t'apercevoir que tu es perdue !!!! » il éclata de rire en disant ça.
« oh ça va eh !!!! je sais que je suis une catastrophe ambulante, pas la peine de me le rappeler. »
« ouais c'est exactement ce que tu es !!!! ma ptite catastrophe ambulante préférée !!! »
« très drôle ! »
« bon ok, j'arrête de te charrier. Je t'attends en bas ok ? »
« ça roule. Je suis prête. A tout de suite. »
je raccrochais. Il allait me manquer. Je savais que nous allions nous revoir dans très peu de temps car j'avais réussi à négocier auprès de mon père pour qu'il vienne passer les vacances chez nous, mais il allait me manquer jusqu'à ce qu'il me rejoigne…
nous étions devenu ami rapidement (par rapport à mon habitude), au bout de mon troisième mois passé ici. J'étais alors sortie prendre un verre dans un bar avec un groupe d'étudiants de ma section. Je n'aimais pas sortir mais j'en avais aussi un peu marre d'être seule alors quand ma colocataire m'avait invitée à venir les rejoindre, j'avais accepté.
Lorsque j'étais arrivée près du bar, un homme m'avait abordée. Il avait bu manifestement et il a commencé à vouloir me toucher, et m'embrasser. J'essayais de m'en débarrasser mais il était collé à moi et je n'arrivais pas à m'en sortir. Je commençais à crier pour essayer d'attirer l'attention de quelqu'un mais les gens passaient sans bouger le petit doigt. Alors que je pensais que j'allais avoir de sérieux ennuis, j'entendis sa voix et le vis en même temps décoller l'ivrogne de terre en le prenant par le col de sa chemise.
« il me semble que la demoiselle a dit non !!! et quand une femme dit non, ça veux dire dégage de là, ok ? »
L'ivrogne n'avait pas demandé son reste et il s'était enfui à toute jambe.
Après ça, nous ne nous étions plus quittés. Il était adorable avec moi et très protecteur. Il m'avait donné le surnom affectueux de catastrophe ambulante après quelques semaines, alors que j'avais failli sortir de chez moi en oubliant d'éteindre le gaz. Il s'en était heureusement aperçu, sinon je ne serai plus de ce monde.
Lorsque j'arrivais devant la porte de la cité universitaire qui avait été mon chez moi pendant un an, je le vis qui m'attendait, adossé à la voiture qu'il avait loué pour pouvoir me conduire à l'aéroport.
« hello ! » dis-je en lui souriant.
il me prit dans ses bras, et m'embrassa brièvement sur la joue.
« tu n'as rien oublié ? »
« non, je ne crois pas. La chambre est vide ! »
« très bien, allons y alors »
« en route »
nous partîmes donc ensemble en direction de Paris. Il avait beau ne pas être français, il arriva à se diriger sans problème, ce dont j'aurais été incapable.
« merci de m'accompagner, je n'aurais pas aimé ne pas te voir avant de partir. »
« il en était hors de question. »
nous restâmes silencieux le reste du temps, jusqu'à ce que nous arrivions à l'aéroport. Il me porta mes bagages jusqu'au comptoir d'enregistrement, puis m'accompagna jusqu'au hall d'attente. Lorsque nous entendîmes une hôtesse faire un appel pour commencer à procéder à l'embarquement, je le regardais. Sans que je puisse les retenir, des larmes perlèrent aux coins de mes yeux.
« Bella, ne pleures pas voyons, on se revoit dans une semaine !!! »
« ouais je sais mais c'est plus fort que moi. Je suis une sentimentale que veux tu !! »
« c'est clair. »
« tu me promets que rien ne t'empêchera de venir à Forks dans une semaine ? »
« oui je serais là, promis. Mais de ton coté, promets moi de réussir à rester en vie et de mettre de coté les catastrophes, au moins jusqu'à ce que je sois là, ok ? »
« tu sais j'ai survécu pendant un certain nombre d'années sans que tu sois là pour me protéger alors une semaine… »
« tu plaisantes ? au vue de ce qui s'est passé cette année ? promets !!! »
« ok, je te le promets. »
il me serra à nouveau contre lui et j'en profitais pour sentir une dernière fois son parfum avant d'en être privée pendant une semaine.
« tu m'appelles dès que tu arrives, ok ? »
« tu risques de dormir à cette heure là !! »
« je m'en fiche. Appelles moi où tu auras affaire à moi ! »
« ok, du calme, je t'appellerais. »
nous nous dîmes donc au revoir et j'embarquais dans l'avion qui allait me ramener chez moi et vers Alice et mon père.
