Salut, salut ! Je viens ici pour une autre fiction. Alors je vous explique le peu de truc qui change :

-Gale n'a jamais existé ( DANSE DE JOIE)

- Peeta vient de la veine, c'est-à-dire que oui son physique change mais pas complètement. Disons que ce n'est plus bleu tout ça ^^

-Peeta chasse (eh oui) et est le meilleur ami de notre Kat' (ça change d'un coup)

-Donc en gros Peeta remplace Gale, voilà. X) bon je vous laisse avec le chapitre un. J'ai écrit dans les 2220 mots truc comme ça mon plus grand record donc SVP mettez votre flemme des chapitres longs de côté et tentez un coup d'œil.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, sauf les mots.

PS : les caractères en italiques son tirés du livre. Honte à moi.


Chapitre 1

Katniss

Je me réveille vers 6 heures du matin, comme d'habitude. Au lieu de trouver Prim près de moi, je la vois au cotés de notre mère. Elle est blottie dans ses bras comme quand elle était petite. Aujourd'hui on est le jour de la moisson. Mais pas n'importe quelle moisson. On est le jour de SA moisson. Sa toute première moisson et je comprends que cela doit être terrible. Même si elle, elle appréhendait ce jour alors que moi je l'attendais avec impatience, je la comprends tout de même. Vous devez vraiment être perdus sur le coup alors je vous explique :

Ici, c'est Panem, ce qui était autrefois « L'Amérique du Nord ». Panem a été divisé en treize districts et une capitale –Le Capitol-. Le Capitol n'a jamais manqué de rien, à l'inverse des autres districts, qui mourraient quasiment de faim. En fait, si on les étudie bien, chaque district a une fonction particulière, pour subvenir aux besoins du Capitol. Le district 8 sert à fabriquer du tissu pour le Capitol, le 11 à l'agriculture, et le 12 –le nôtre- à la mine. Alors les districts se sont rebellés. Le Capitol (ayant gagné la guerre) a éradiqué le district Treize, mais il ne pouvait pas tous nous éradiquer car il a besoin de nous pour son quotidien, donc par punition, il a inventé les Hunger Games (les Jeux de la Faim). C'est un jeu télévisé où chaque district doit tirer au sort un garçon et une fille afin de s'entretuer. Un seul survivra et la seule règle des « Jeux » est « tuer ou se faire tuer ». Tout ça retransmit en direct pour le plaisir de la capitale. Le seul survivant et vainqueur des Jeux sera riche et célèbre. Ici, il faut se battre pour sa survie, et c'est pour cela que j'enfile des bottes et la veste de mon père pour enfin me diriger vers la forêt et passer la clôture. Mon père est mort à l'âge de mes 11 ans. Lors d'un coup de grisou. Ma mère est tombée en dépression, et Prim, ma sœur n'avait alors que 7 ans. Mais mon père n'est pas parti en gardant ses savoirs secrets. Il me les a transmis. Il m'a appris à reconnaître les plantes comestibles et (bien sûr) à chasser. Aujourd'hui, je lui en suis reconnaissante. Sinon je n'aurais pas fait vivre ma famille pendant à peu près 5 ans. Lors de mes douze ans (première année d'éligibilité à la moisson, la dernière étant de 18 ans.), j'attendais avec impatience la moisson pour avoir aussi le droit de consommer des teserae. On vous donne un peu de nourriture en échange de plus de papiers portants votre nom à la moisson. Aujourd'hui, mon nom est écrit, d'une écriture soignée, sur 20 papiers.

Je passe en dessous de la clôture pour y trouver mon meilleur ami, Peeta. C'est mon compagnon de chasse. Mais son cas à lui est un peu compliqué : son père est mort dans le même coup de grisou que le mien. Mais en plus de chasser avec moi, il travaille à la boulangerie du coin. La mère de Peeta vient de la Ville (le quartier riche du 12) comme la mienne tandis que nos pères viennent de la Veine, le quartier le plus pauvre. Moi je suis le portrait craché de mon père : Je suis brune aux yeux gris. Le style typique de la Veine. Mais ma sœur ressemble plutôt à ma mère, ayant tout de même certains traits venant de mon père. Prim est petite et frêle. Son allure si fragile nous donne tout de suite envie de la protéger. Elle a de longs cheveux blonds comme l'or qui sont habituellement coiffés en deux petites tresses. Elle a un teint de porcelaine, des joue roses et fraîches et quelques tâches de rousseurs discrètes que je m'amuse à compter. Peeta est plutôt un mélange des deux. Ses boucles blondes brillent au soleil mais ses yeux gris lui donne un petit côté mystérieux. Et moi …. Moi je suis assez petite de taille, mes longs cheveux bruns son attachés en une natte dans le dos. Mes yeux gris lancent souvent des éclairs. Je suis tout le contraire de Peeta. Lui qui est plutôt optimiste, moi je suis le coté négatif. Mais arrivant en forêt, je souris. Le cliquetis des criquets, le chant des geai moqueurs au dessus des arbres, les différentes teintes de verts dont cet endroit a le secret et bien sûr le lac et la cabane de mon père ont toujours le don de me faire sourir. Peeta prétend que je ne souris jamais, sauf ici, en forêt.

« Hé Catnip » fit-il

En réalité je m'appelle Katniss, mais je l'avais prononcé assez bas lors de notre rencontre, il y'a quatre ans et il a cru entendre Catnip. D'où le surnom.

« Hé Peeta , tu as commencé sans moi on dirait » dis-je en voyant qu'il a déjà eu trois lapins grâce à ses collets.

« Je n'allais pas t'attendre toute la journée non plus (il perçoit un bruit) prends ton arc et tes flèches et reviens par ici. » chuchota-t-il.

Je m'exécute et, avec la discrétion que me procurent des années de chasse, j'arrive au tronc creux où se trouvent mes armes. Je les prends et rejoins Peeta sans faire de gestes brusques. Et là je m'aperçois avec joie que l'on a enfin trouvé un daim. J'attrape une flèche et bande mon arc. Je suis sur le point de lâcher ma flèche dans le cou de l'animal lorsque un bruit sourd le fait fuir. Ce n'est pas le cri d'un lion car il n'y en a pas. Et ce n'est pas celui d'un ours. Trop surprise pour fulminer et bouder comme à l'habitude, je lève la tête et aperçoit un hovercraft. Puis l'on entend un cri féminin.

Au loin, on voit une jeune fille courir, en compagnie d'un garçon qui fait de même. Je devine sans grande difficulté que l'hovercraft les suit. La question est « Pourquoi ? ». Je suis paralysée par le spectacle qui m'est offert. Toutefois Peeta a encore les réflexes qui nous sauvent la vie dans cette situation. Il met sa main dans mon dos m'invitant à partir. Et je retrouve la force de me déplacer moi-même. On s'enfuit en aval mais pas très loin.

On peut voir aussi la scène qui se passe. Le garçon se fait harponné et tué tandis que la fille crie son nom. Mais tout se passe très vite à la fin. L'hovercraft a lancé un filet de maille emprisonnant la fille. Puis une poignée métallique descend pour attraper la rousse et la remonter délicatement. Comme pour un tribut mort lors des Hunger Games. Cette idée me glace le sang. Et, juste avant de rentrer dans l'hovercraft par l'ouverture d'où sont sortis le filet de maille et la poignée, elle me lance un regard. Un regard désespéré et me demande silencieusement, toujours par le regard, de l'aider. Mais c'était évidemment trop tard car elle était déjà engloutie. Et l'engin disparaît aussi soudainement qu'il est apparu.

Peeta et moi sortons de notre cachette, visiblement aussi bouleversés l'un comme l'autre par cet évènement. Nous continuons à chasser comme si de rien était, sauf que cette fois-ci un silence pesant s'installe. À la fin de la chasse, nous passons la clôture (en ayant bien sûr caché nos armes) et allons vendre notre gibier. On commence par le boulanger, à qui l'on vend des écureuils. Puis à ma seconde (et dernière) amie, Madge Undersee, la fille du maire, qui adore les fraises des bois. Puis l'on termine par la Plaque, le marché noir du district. On va vers notre meilleure cliente, Sae Boui Boui, afin de lui vendre notre chien de prairie. Avec le gibier qu'on lui apporte, elle fait des plats délicieux, mais le plus souvent des soupes. Nous repartons dans notre quartier et, au moment où nous nous séparons, Peeta lâcha brusquement, plutôt sec :

« N'oublies pas de te mettre sur ton 31 »

Toute la haine qu'il porte au Capitol peut se montrer dans cette unique phrase. La moisson est le jour du tirage au sort. Elle se passe à une heure différente pour chaque district afin que notre capitale suive tous les tirages. Vous êtes obligés de vous habiller de la plus belle des façons pour ce jour. Et tout le monde doit y aller sinon la sentence sera l'exécution, sauf si bien sûr, vous êtes aux portes de la mort. Les pacificateurs viennent eux-mêmes avoir le plaisir de vérifier. Ensuite vous devez signer le registre, et on vous prélève une goutte de sang afin de confirmer votre présence. Vous devez ensuite vous mettre dans la file de votre âge. Les plus jeunes étant derrière, tandis que les plus vieux devant.

Je rentre chez moi trouvant ma petite sœur prête. Elle porte une de mes anciennes jupes à carreaux, mais comme elle est plus frêle que moi je ne l'étais à son âge, ma mère a dû utiliser des épingles pour qu'elle ne tombe pas. Puis elle porte un chemisier blanc, qui m'appartenait aussi. Elle le fait rentrer dans sa jupe mais un bout du vêtement sort. Derrière son dos, formant une queue de canard.

« Tu es très belle Prim, fis-je, mon petit Canard ! » ajoutais-je pour la taquiner.

«À toi aussi, je t'ai sortie une autre tenue » m'annonça ma mère.

Je fulmine et avance dans ma chambre, trouvant le vieux matou de Prim, Buttercup. Il est horrible, il est gros, a un coté complètement aplatit, il est tellement moche que je voulais le noyer. Mais bon, il a tenu plus longtemps que je ne le pensais. Il feule, et je lui donne un coup de pied afin de le chasser et de rentrer dans ma chambre. Il crache dans ma direction, chose qu'il avait arrêté de faire depuis que je lui donnais souvent des entrailles.

Je rentre pour trouver sur mon lit une jolie robe bleue, qui était à ma mère. Je quitte mes vêtements de chasse, pour la porter. Lorsque je finis, ma mère viens me faire plusieurs nattes compliquées relevées. Je jette un coup d'œil au miroir, et j'ai l'impression d'être une belle poupée de cire. Je fais sortir quelques mèches de cette coiffure parfaite, pour être un peu plus « moi-même » dans cette fille que je ne reconnais pas.

Je ne sais pas ce qui se passe mais soudain, je retrouve Prim, en pleurs, dans mes bras et moi entrain de la consoler.

« C'est ta première année Prim, tu n'as qu'un seul papier parmi des milliers, chhhhhhhut, tout va bien, chhhhhhhuuuut…. »

La première alarme de la moisson sonne, mais je reste encore dans les bras de Prim. Ce n'est que lors de la seconde alarme que je me lève, entraînant ma petite soeur. Je la prends par la main et nous nous dirigeons vers la Grand-Place. Dans la file, qui s'est formée devant le registre, je retrouve Peeta. On se lance chacun un regard inquiet. Je crois bien que l'on a battu tous les deux les records. Moi, ayant 20 papiers (sûrement le plus grand nombre dans la boule féminine) et lui, 42 (à coup sûr le plus grand nombre de la boule masculine … le plus grand nombre tout court.).

Après avoir signé et y avoir laissé notre petite goutte de sang, nous allons dans notre file d'âge. Normalement, les garçons et les filles son séparés mais je me place près de Peeta, comme je l'ai fait durant toutes ces années.

Sur une estrade, 3 fauteuils vides son placés. Effie Trinket, l'hôtesse du district, et le maire s' assoient tous les deux sur leur fauteuils. Ils se rapprochent et chuchotent je ne sais quoi en lançant un regard inquiet vers le troisième toujours vide. Le maire se lève et entame son discours que tout le monde a arrêté d'entendre depuis longtemps pour la simple et bonne raison que c'est le même chaque année.

Je regarde Peeta avec un désespoir théâtrale. Il se contente de sourire, pour ne pas rire car je vois bien qu'il se retient. Nous préférons en rire plutôt que d'attendre les plus terribles minutes.

Effie vient du Capitol. Elle porte une perruque rose et un tailleur vert pommes avec des chaussures, hautes de 20 bons centimètres, de même couleur. Elle fait elle aussi un petit discours avant de claironner gaiement :

« Les dames d'abord ! »

Je jette un coup d'œil à Prim qui tremble comme une feuille, Madge me lance un regard inquiet et Peeta prie je ne sais quel dieu pour que je ne sois pas tirée au sort. On devient tous croyants lors de la moisson. Notre hôtesse attend quelques minutes, pendant lesquelles je me raccroche à quelque chose de réel, la main de Peeta. Je suis bien la seule à ne m'inquiéter que pour Prim. Puis Effie annonce le nom de la dite « chanceuse ».

Et ce n'est pas moi. Ce n'est pas mon nom. Je ne suis pas tirée au sort pour les 74e Hunger Games. Toutefois, ma sœur n'a pas eu la même chance que moi. Le nom qu'Effie a tiré au sort est celui de « Primerose Everdeen »


Pfiou ! Ça été plus dur que je ne le pensais ! Bref j'espère que cela vous a plus et que si quelque chose ne vous plaît pas, vous écrirez un review pour que je m'améliore.

Le prochain chapitre dans … Je sais pas combien de temps x)

BSX :3