Ne m'abandonne pas
AUTEUR: Nahira
DISCLAIMER : Mathieu Sommet et Antoine Daniel ne m'appartiennent pas (bien que l'apparence et le caractère Mathieu est légèrement modifié pour le bien de l'histoire) Les autre personnages sont des OC, sauf Leïla, qui se reconnaîtra sûrement ! (coucou ma belle !)
RATING : T
RESUME : Mathieu, jeune Neko de seconde génération, s'est vu abandonné par sa famille adoptive suite à un terrible accident. Le voilà à la rue, sans savoir ou aller et sans repère… Mais un jeune homme du nom d'Antoine le trouve et l'accueil chez lui. L'acceptera-t-il comme il est ? Mais surtout que leur réserve l'avenir dans cette ville ?
NOTE : Hellooo tout le monde ! Je vous retrouve aujourd'hui pour une nouvelle Fanfiction qui est un UA Neko sur le web show ! Ca faisait un petit moment que ça me trottait dans ma tête, et maintenant que le plan est fini, j'ai décidé de poster le prologue ! Elle ne sera pas bien grande, aux alentours de 10 chapitres. J'espère que cette histoire vous plaira autant que j'ai pris de plaisir à la préparer ! Je ne sais pas si j'aurais un rythme de publication, je posterais quand les chapitres seront prêts. (D'ailleurs, petit mot à une amie qui se reconnaîtra, qui m'a aidé à finir le prologue en me donnant un mot que j'arrivais plus à trouver alors qu'il était sur le bout de ma langue ! Bisouuuu)
Prologue : Quand le sort s'acharne
« Dégage de là saloperie !
- S'il vous plaît, écoutez-moi !
- Je n'ai rien à entendre ! J'en ai assez vu comme ça ! J'aurais dû te virer dès les premiers problèmes !
- Mais…
- Fermes-là et casses-toi ! Ne t'approche plus jamais de ma famille ! »
Et la porte de la maison claqua violement, laissant un pauvre jeune homme aux cheveux châtains et aux yeux argentés, seul à la rue.
Mathieu, car tel était son nom, se recula de quelques pas, les larmes aux yeux. La porte d'un blanc immaculé qui lui faisait face renfermait son foyer, sa famille. Et il semblerait qu'elle restera à tout jamais fermée pour lui.
Se remettant doucement du choc et réalisant qu'il n'était plus le bien venu ici, il fit demi-tour, retenant au mieux ses larmes. Il descendit les marches de l'entrée et commença à errer sans but dans la ville de Paris, sa queue blanche au bout noir trainante et ses oreilles aux mêmes couleurs baissées. Le pauvre garçon aux allures étranges n'avait nulle part où aller. Tout ce qu'il avait connu était les murs froids d'une cellule de laboratoire et l'ambiance chaleureuse de la maison qu'il venait de quitter. Il ne connaissait pas la ville et encore moins la vie à la rue.
Il marcha donc des heures durant, les sens en alertes, le cœur serré, cherchant quelqu'un qui pourrait peut-être l'aider ou un endroit où dormir. Cependant, chaque fois qu'il passait devant un habitant, celui-ci le regardait avec dégout et méfiance, martelant un peu plus son moral déjà bien atteint.
La nuit était déjà bien entamée quand Mathieu trouva un petit parc ouvert sur sa route. Ce n'était certes pas une maison chaude et confortable, mais dormir dans l'herbe et loin de la circulation était toujours plus préférable que sur le trottoir, faute de trouver mieux. Il y entra, épuisé, et chercha un petit endroit plus ou moins confortable et caché pour pouvoir se reposer.
Un petit coin un peu isolé avec de l'herbe douce et verte émeraude ouvert sur un ciel dégagé d'arbre lui convint parfaitement. Il s'y assoit, regardant le ciel sombre qui lui était présenté. Celui-ci était nuageux mais il laissait passer par endroit quelques étoiles et une lune en demi-croissant.
Dans ce calme reposant, Mathieu ne put s'empêcher de repenser aux évènements de la soirée et une nouvelle larme apparut au coin de son œil. Il regarda ses mains. Elles étaient couvertes de sang séché, particulièrement au niveau de ses griffes.
« Pourquoi il a fallu que je naisse comme ça ? »
Cette question, il se l'était déjà posé plusieurs fois, mais elle n'avait jamais eu autant d'importance dans son esprit qu'aujourd'hui.
Mathieu n'était pas un jeune homme ordinaire, loin de là. Il n'était même pas humain à proprement parlé. Non, il était l'une de ses créations. Un Neko, comme les scientifiques aimaient l'appeler. Un mi-homme, mi-chat. A l'exception des oreilles et de la queue de chat blanc, il ressemblait à n'importe quel homme d'un peu plus d'une vingtaine d'années. Il avait l'intelligence et le parler d'un humain, mais il possédait aussi des habitudes et des réflexes félins ainsi qu'une certaine dépendance de l'homme, comme un animal de compagnie.
Une dépendance qu'il allait probablement vite devoir chasser pour survivre. Mais comment faire ? Il avait été créé avec et pour des humains. Comment allait-il faire pour vivre sans eux ? Personne ne lui avait appris le fonctionnement de la survie… Y aller à l'instinct ? C'était probablement la seule solution pour le moment.
Mais ce problème n'était pas la priorité de pensée du jeune Neko. Pour le moment, il ne pensait qu'au passé. Les traces sur ses mains ne faisaient que lui rappeler ses propres actes. Enfin, ses actes à « lui ». Il en arrivait même à regretter sa naissance. Il ne comprenait pas pourquoi il était venu au monde comme ça. Il ne regrettait pas sa race, non. C'était bien plus profond que ça. Il était né différent. Différent des autres chatons de sa génération. Une erreur sur le « codage » de son ADN. Alors, il était né accompagné de quatre autres personnes. Quatre autres personnalités qui vivaient dans son cerveau en plus de sa propre personne.
Bien sûr, au début, ce trouble de la personnalité multiple ne semblait pas si dérangeant. Il était même content de cette anomalie, il n'était jamais seul, il pouvait discuter avec ses « amis » et ne jamais s'ennuyer. Et puis, il avait bien finit par être adopté malgré sa différence. Mais plus les années passaient, plus elles prenaient de la place dans son esprit. Jusqu'à réussir à prendre le contrôle de son corps.
La « famille » de Mathieu s'en était vite rendu compte, de ces changements de comportement, mais elle n'y faisait pas attention du moment qu'il faisait son travail. La mère, Catherine, ne faisait que travailler encore et encore, s'occupant tout de même du petit dernier de la famille de deux ans environs, Flavio, et le père, Sébastien, passait tout son temps libre devant l'ordinateur ou la télévision, sans vraiment s'occuper d'autre chose.
Le demi-chat avait donc pour rôle de s'occuper lui-même de la maison, travaillant sans relâche, changeant de personnalité par moment. Il aimait faire tout cela, car comme tout bon Neko, il avait été créé pour obéir et servir l'homme. Cependant, certaines de ses facettes n'étaient pas du même avis. Le Geek n'aimait pas trop le travail, mais ne voulant pas réveiller la colère de ses maîtres, il obéissait sans râler. Maître Panda était lui aussi une personnalité plutôt sage, et il faisait ce qui lui était demander bien qu'en râlant un peu par moment, prétextant que tout cela était injuste. Le Hippie était lui beaucoup plus embarrassant. Il ne voulait tout simplement pas travailler, préférant se prélasser au soleil, piquant quelques joins lorsqu'il en avait l'occasion. Et le Patron… N'en parlons pas. En plus de refuser d'obéir, il méprisait et insultait ses maîtres et fuguait souvent pour faire on ne sait quoi dehors.
Les premières apparitions de ces deux derniers personnages avaient vite engendré beaucoup de dispute entre Mathieu, qui fermait son museau ne voulant pas empirer les choses, et les parents qui le remettaient à sa place en lui rappelant qui devait obéir. Mais tout s'arrangea dans les jours qui suivirent, grâce à une personne bien particulière, Leïla.
C'était une adolescente de quinze ans environ, bien dans sa peau, un peu disjonctée par moment, qui n'était autre que le premier enfant de Catherine et Sébastien. Dès l'arrivé de Mathieu, à ses onze ans, elle avait sympathisé avec lui. Au fil des années, leur relation s'est très vite fortifiée jusqu'à atteindre une amitié presque incassable. Intelligente, la jeune fille avait été la première à se rendre compte des changements de comportement de son protégé et à les comprendre.
Après le sermon de ses parents à Mathieu, elle lui avait proposé de l'aider dans ses corvées lorsque les personnalités gênantes prenaient sa place. Il avait d'abord refusé, mais après de nouvelles disputes et une menace d'abandon, il avait fini par accepter. Depuis ce jour, Leïla faisait le travail de Mathieu quand il le fallait, et la petite famille se porta bien, sans éclats de voix, pendant un long moment. Jusqu'à ce jour.
Catherine travaillait tard ce jour-là et le petit Flavio n'avait personne qui pouvait s'occuper de lui après l'école, son père l'abandonnant dans son parc à jeu après l'avoir ramené à la maison. C'était donc à Mathieu que revenait l'obligation de le surveiller et le changer. Le plus petit jouait donc avec quelques cubes sous le regard attendrit du baby-sitter. Cependant, les yeux de ce dernier perdirent soudainement de leur chaleur et se ternirent. Le Patron était de retours, et cette fois, Leïla n'était pas là pour le remplacer, étant encore dans son lycée. Il regarda quelques instants le gosse qui commençait à rager contre ses jouets avant de commencer à s'éloigner. L'histoire aurait pu s'arrêter là et tout se serait sûrement bien passé, mais ce n'était évidemment pas le cas. Flavio, dans un excès de rage, balança avec force un cube qui percuta le Patron en pleine tête. Or, on ne touche pas au Patron. Jamais. Ce dernier se retourna alors sur le garçon et dit d'un ton menaçant malgré le jeune âge de son interlocuteur.
« Tu refais ça encore une fois gamin, fait exprès ou non et je te jure que tu ne verras plus jamais la lumière du jour ! »
Flavio, encore frustré par son jeu et ne comprenant évidemment pas ce que le Neko venait de dire, poussa un petit cri de colère et renvoya balader un autre cube en plein dans la tête du Patron. Mathieu, encore coincé au fond de son propre esprit, ferma les yeux, sachant pertinemment ce qui allait arriver… La personnalité la plus sombre était extrêmement impulsive et dangereuse. Peu importe qui se trouvait devant elle, si ce dernier osait ne serait-ce que de le toucher, il pouvait très mal réagir. Seule Leïla avait la chance d'avoir sa confiance et son amitié. Et elle n'était malheureusement pas là pour pouvoir le calmer à ce moment-là.
Le Patron, furieux contre le bambin, sortit ses griffes avant de prendre ce dernier à bout de bras.
« Ecoute-moi bien espèce de… »
Il fut coupé par les pleures de douleurs de Flavio. Ses griffes rentraient aisément dans sa chaire, libérant des filets de sang.
Sébastien, alerté par les cris se pointa dans la chambre, le regard dans le vague.
« Mathieu, pourquoi… »
Ses yeux s'agrandirent sous la surprise en voyant la scène qui lui était donné de voir. Il réagit un quart de tour plus tard, sautant sur le semi-animal pour lui arracher son fils des mains.
« NON MAIS CA VA PAS ?! »
Et hop ! Mathieu reprit enfin le contrôle de son corps, juste à temps pour se prendre le courroux du père.
« CROIS MOI TU VA M'ENTENDRE ! NAN, EN FAIT J'EN AI MARRE DE TES CONNERIES !
- Ce n'est pas ce que vous croyez ! Je…
- Ta gueule ! Je veux plus t'entendre ! Nan mieux, je veux plus te voir ! Dégage ! »
…
C'est ainsi que Mathieu perdit tout ce qu'il avait. Des larmes perlaient ses joues maintenant qu'il avait repassé toutes ces images dans sa tête.
« Je suis un monstre ! »
Assis, les jambes contre le torse et la tête caché entre les deux, il continua à pleurer, regrettant tout ce qu'il venait de perdre. Un foyer, une famille, une amie…
Cependant, il n'eut pas le temps d'extérioriser toute sa peine que des voix se firent entendre.
« Tiens, tiens… Qu'est-ce qu'on a là ? Tu sais ce qu'on fait aux gars qui squattent notre planque ? »
Le jeune Neko releva la tête, un air terrifié imprimé sur son visage. Quatre jeunes adultes plutôt imposant lui faisait face. Journée de merde quand tu nous tiens…
Voilou ! J'espère avoir attisé votre curiosité ! Je suis désolée s'il reste des fautes... Si vous en trouvez je vous offre un cookie ! D'ailleurs, si vous trouvez qu'il manque des informations et que vous ne comprenez pas tout, c'est normal, vous comprendrez tôt ou tard ! ;)
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