Bonjour et bonsoir à tous !
Voilà, ceci est une nouvelle histoire...
Pour tout vous dire, cela faisait un moment que FF me manquait. J'était en train de bosser sur un cross-over Harry Potter/Avengers. Mais, il y a deux ou trois semaines, ma meilleure amie, la superbe Minimoi04, m'a fait une commande. Je voulais absolument poster ce prologue en guise de cadeau de Noël, mais du coup, la suite n'est pas encore écrite. Je ne sais donc pas quel sera mon rythme de publication, et je m'en excuse. De plus, j'ai choisi cette fois-ci de ne pas prendre de bêta, alors excusez-moi pour la possible présence de fautes de syntaxe, d'orthographe, etc.
Ma Personne, mon amour, je sais qu'on ne s'est pas reparlé, mais c'est mon cadeau de Noël pour toi.
Voilà donc mon nouveau bébé...
LA FORMULE CHIMIQUE DE L'AMOUR
Prologue
C'était une journée des plus calme au Seattle Grace. La population, habituée à conduire sous la pluie, ne causait pas plus d'accidents que la moyenne, et l'impatience des patients à sortir était amoindrie par les averses extérieures. Mark draguait toutes les femmes, Derek et Meredith se faisaient les yeux doux, Arizona et Callie… étaient en salle de repos, Bailey et Cristina faisaient le concours de celle qui serait du plus mauvais poil, et Owen… Owen déprimait. Son humeur, à l'image de la météo du jour, n'avait connu aucune éclaircie depuis sa rupture avec la cardio chirurgienne.
Assis sur l'un des lits de la Mine, il regardait le va-et-viens incessant des infirmières d'un oeil morne et vide. C'était dans ces moments-là que Teddy lui manquait le plus. Plus personne à qui se confier pour décharger son coeur plein de tristesse, plus personne avec qui se bourrer la gueule quand la seule solution était de laisser faire le temps, plus personne pour le comprendre, pour deviner l'étendue de sa blessure rien qu'en le regardant dans les yeux.
De fait, le manque de travail se faisait cruellement ressentir. Sans rien pour s'occuper les mains et l'esprit, le soldat qu'était Owen se mettait à réfléchir. Et réfléchir, dans son cas, ce n'était pas forcément une bonne option. La seule qui aurait pu lui remonter le moral était April, mais en lune de miel avec Jackson, il n'osait pas la déranger. Et puis, penser à la jeune rousse filant l'amour parfait alors que lui sortait d'un divorce lui retournait l'estomac… Il en venait même à souhaiter qu'un accident se produise, quelque chose de bien grave, qui l'occuperai tout le reste de la journée, le laissant crevé, juste bon à dormir jusqu'à la fin des temps…
Et après, forcément, il se sentait coupable de souhaiter tant de malheur à de pauvres innocent, rendant son malaise à la limite du soutenable…
Mais ne vous a-t-on jamais appris à ne pas souhaiter trop fort ?
« Allo ? Allo ? Il nous faudrait une ambulance à l'angle de Union St et de la 5th Avenue ! Accident de voiture, a priori, 4 personnes sont concernées, dont un adolescent dans un état critique ! Allo ? Vous m'entendez ? »
Pourquoi la vie ne se passe-t-elle pas comme dans les films ? Pourquoi pleut-il toujours à Seattle ? Pourquoi les parents doivent-ils toujours être aussi… lourds et… chiants ?
C'étaient là toutes les questions que se posaient Blaine Anderson, 17 ans, toutes ses dents, merci pour lui.
En cette belle journée pluvieuse, une parmi tant d'autre dans l'était de Washington, le jeune chanteur partait en vacances avec ses parents. Tout aurait pu être parfait, si la destination qu'avaient retenue ses géniteurs n'avait pas été, vous vous en doutez, l'humide et grise Seattle City.
Et, à présent, après des heures et des heures de prise de tête, à râler et supplier afin d'obtenir un demi-tour, Blaine boudait. Le front collé à la vitre, il regardait les immeubles défiler, tout en ruminant sa haine. Il savait son comportement puéril. Après tout, c'était bien pour ça que Kurt l'avait quitté, trois mois plus tôt. Mais… Il ne pouvait pas s'en empêcher.
L'ex-Warbler détourna le regard du paysage grisonnant, rendu flou par le rideau de pluie, pour jeter un oeil à son portable. Il avait reçu un message. Blaine saisit l'appareil pour répondre.
C'est ce moment que choisit une berline grise pour croiser leur chemin. le bruit du choc fit se retourner les passants, qui ne réagirent pourtant que lorsque les véhicules commencèrent à prendre feu.
Quelques mètres plus loin, un téléphone portable dernier cri gisait au sol, déverrouillé sur un message.
« Alors, comment ça va Warbler ? Dis-moi, je suis à Seattle pour fuir ma famille, tu veux pas partager ta merde avec moi ?
Pas de bisous, Santana. »
Voilà !
Je sais, c'est court, mais rassurez-vous, ce n'est que le prologue.
À bientôt ! (La semaine prochaine ?)
XOXO Tymara
