J'aime beaucoup ce manga alors j'ai voulu me mettre à la place d'Ogiue et imaginer un Sasarame !
En espérant que cela vous plaira !
« C'était un jour plutôt comme les autres à première vue. Mais le fait que ce soit un dimanche le rendait spécial. Le seul jour, où personne ne venait au club. Se prélasser dans la bulle imaginaire des jeux vidéo était un meilleur plan lorsqu'aucun évènement n'était signalé. Madarame était chez lui, et commençait à préparer un bol de nouilles instantanées. C'était bon et rapide, un plat fait pour les otaku de première classe. Devant un fanzine nouvellement acheté, il aspirait goulument son repas. Son fanzine était si intéressant qu'il n'avait pas entendu sonner à la porte. A la troisième sonnerie il émergea enfin de son monde parallèle, et se pressa d'aller ouvrir, laissant son plat de nouilles loin du livre, de peur qu'il ne se renverse par magie.
Devant la porte il eut un mouvement de recul. Il n'était absolument pas présentable. Les cheveux n'importe comment, la chemise aux trois quart ouverte et les boutons de travers. Et si derrière la porte se trouvait Saki ! Qu'allait-il faire ? Devant un garçon comme Sasahara il s'en fichait mais si c'était une fille… Après un petit moment de réflexion, il jeta sa chemise part terre et enfila un pull, se coiffa rapidement devant le seul miroir de son studio et ouvra à l'inconnu(e). C'est que cela faisait cinq fois que la personne sonnait…
- Salut Madarame !
Sur le coup Madarame était un peu surpris. C'était Sasahara. Pourquoi était-il venu de si loin pour le voir ? Il devait avoir une raison bien précise…
- Euh salut…
- Excuse, je te dérange peut-être… Tu te souviens, tu m'avais parlé d'un bon jeu que je devais à tout prix essayer !
- Ah oui c'est vrai ! Suis-moi.
Sasahara pénétrait dans l'antre de son ami. Elle était assez bien rangée par rapport à la sienne. La dernière fois qu'il était allé chez Madarame avec les autres membres du club, sa chambre était un vrai pandémonium. Dire qu'il avait fait exprès… Mais cela n'avait pas empêché Saki de débusquer son « jardin secret »… Son attirance pour le sadomasochisme l'avait un peu surpris d'ailleurs.
- Tu veux boire quelque chose, proposa l'otamegane.
- Je veux bien merci !
Sahara allait profiter de l'absence de son ami pour regarder dans le tiroir secret. Une fois Madarame parti, il l'ouvrit furtivement, mais ce qu'il découvra le déçu grandement. Il n'y avait plus rien. Il y trainait seulement quelques fanzines et des photos retournées. Il allait refermer le meuble, mais un petit rictus d'hésitation le parcouru. Qu'y avait-il sur ces photos… ? Des choses intéressantes peut-être ! Il fallait qu'il sache.
Madarame n'était toujours pas revenu. Il retourna discrètement les photos. A sa grande surprise, c'était des images de lui. Le jour où ils faisaient la queue au Comic Market, et lorsqu'il avait été dénommé président. Mais pas seulement. Ces photos là il les connaissait. D'autres étaient dissimulées sous les fanzines. Cette fois c'était des gros plans de lui sous différentes poses.
Choqué, il referma vivement le tiroir. L'hôte arrivait à ce moment-là, un verre à la main. Sasahara eu pour réflexe de rougir.
Il tendit maladroitement le bras pour récupérer la boisson. Leurs yeux se croisèrent. Madarame remarqua alors que son ami était juste devant le tiroir secret, là où son âme se réfugiait. Il eut un mouvement de recul et le dévisagea subitement. Un long silence s'installa dans la pièce.
- Euh… tu as regardé ?
- …
Sasahara détournait la tête de son interlocuteur, il n'arrivait pas à émettre le moindre son. Madarame lui tendis alors le jeu qu'il devait lui prêter. Affreusement troublé lui aussi ne savait que faire pour se rattraper...
- Heureusement que… Saki n'avait pas vu ça…, déclara-t-il soudainement.
- Haha en effet … affirma Madarame qui tournait de l'œil rien que d'y penser.
Sasahara but d'une gorgée son verre, et le reposa brusquement. Il ne savait pas pourquoi il n'arrivait pas à garder la situation en main… son esprit confus ne pensait qu'à Madarame. Pourtant il devait se débarrasser de cette sensation, faire comme d'habitude, et rester maître de ses émotions.
- Je dois aller bosser là, tu me rendras le jeu quand tu auras fini… finit-il par dire pour briser le silence.
- J…je comprends, oui je te le ramène dès que j'ai fini, décrocha Sasahara du bout des lèvres.
Celui-ci sortit de chez son ami sans se retourner, de peur de rougir une fois de plus. Toujours planté devant la porte d'entrée, Madarame ressassait cet instant délicat qu'il venait d'éprouver. Pris au piège, il ne savait absolument pas comment rattraper le coup.
Peut-être qu'avec le temps… Sasahara allait oublier. Mais comment oublié ce genre de chose… On remarquait sur son visage que ces images resteraient gravées en lui à jamais. Il avait l'air tellement paniqué, ça ne lui ressemblait pas du tout… L'otaku enfila son costard pour aller travailler. Et oui, même le dimanche. »
