Bonjour les cookies !

J'ai écrit une fic sur les acteurs, James McAvoy et Michael Fassbender, de Charles Xavier et Erik Lensherr dans X-Men. C'est donc... un truc bizarre que personne va lire mais osef, si il y en a qui lisent faites le savoir en postant une petite review ! ^^

Enjoy !


"James... tenta Michael.

-Toi et moi, c'est juste du sexe donc ne va rien imaginer. répondit James en se rhabillant.

-Écout... mais il fut coupé par les lèvres du brun sur les siennes.

-Tu es ma drogue Michael, j'aime te sentir en moi mais ça s'arrête là. souffla James en s'écartant. Tu es une putain de drogue mais il n'y a pas de sentiments ici, juste du sexe." et il sortit de la loge du blond, le laissant essoufflé et pantelant.

Michael était follement, éperdument et malheureusement amoureux de James McAvoy. Et ce dernier en profitait bien, il le savait, mais il ne pouvait rien lui refuser...
Il l'aimait. Et ça faisait tris mois que ça durait.

Ça faisait maintenant bien un mois que Michael Fassbender s'était rendu compte qu'il était tombé en amour pour son collègue, James McAvoy. Son si séduisant collègue, avec ses yeux d'un bleu éclatant, sa bouche naturellement rouge, ses cheveux habilement décoiffés qui semblaient si soyeux, son corps très alléchant -Michael l'avait déjà vu torse nu- et enfin, son air ingénu et innocent qui n'était VRAIMENT qu'un air et ABSOLUMENT PAS le reflet de la réalité, mais il le saurait plus tard.

Aussi, en ce jour de tournage, il avait décidé de lui avouer ses sentiments, quoiqu'il se passe ensuite. Peu importait, il voulait lui dire.

-À la sortie de la journée-

"James ! appela Michael le brun devant lui.

-Mh oui quoi ? lui répondit James en se tournant avec un sourire amical.

-Je peux te parler ? Au calme ?

-Bien sûr. Je peux savoir pourquoi ?

-Tu vas l'apprendre."

Ils avaient toujours entretenu une bonne amitié depuis leur rencontre. Ainsi, James suivit Michael sans objections. Arrivés dans un endroit plus calme, le brun s'adossa au mur et alluma une cigarette.

"Ça te dit ? demanda-t-il en tendant le paquet et Michael accepta volontiers.

-Merci. fit le blond en la portant à la bouche mais il se rendit compte qu'il n'avait rien pour l'allumer.

-Qu'est-ce que tu attends ? Approche, je vais l'allumer avec la mienne. proposa James

-Ah euh...oui." admit le blond.

Il s'approcha du visage de l'autre et alluma la cigarette détaillant son visage de près. Ceci fait, il s'écarta un peu vivement. Cette proximité le dérangeait.

"Bon de quoi tu voulais me parler ? demanda James en soufflant la fumée.

-Ah euh en fait, je voulais te dire un truc...important. Depuis un moment.

-Hm ? l'encouragea le brun en relevant la tête, l'air légèrement perplexe.

-En fait... Michael prit une grande inspiration. Je t'aime."

James le regarda, pris au dépourvu puis eut un petit air un peu gêné.

"Moi aussi je t'aime Michael, je t'adore même. Tu fais partie de mes meilleurs amis. Mais pourquoi tu avais besoin de me dire ça en privé ?

-Non tu ne comprends pas... répondit le blond qui perdait son calme. Je t'aime d'amour, ça fait longtemps que je voulais te le dire et je..."

Il s'arrêta devant le visage impassible de James. À quoi pensait-il ? Michael allait reprendre lorsque les lèvres du petit brun se posèrent rapidement, légèrement sur les siennes et s'en détachèrent aussi rapidement. Le blond sentit les cheveux de James sur ses lèvres qu'il venait de quitter quand le brun fit demi-tour.

Michael le regarda partir, totalement paumé. Il ne vit pas le sourire de James.

fin flashback

"J'ai vraiment cru que c'était réciproque, mais à l'évidence je m'étais trompé..." pensa Michael amèrement.

Il se rhabilla et sortit de sa loge. La journée n'était pas terminée.

ooOOOoo

À la fin de l'après-midi, Michael prit ses affaires, alla se changer traversant la foule, salua des gens et allait sortir, mais au dernier moment, il fut percuté par une personne et poussé vers une loge qui s'avéra être celle de James.

Le blond fut poussé dedans et entendit la porte claquer. Il se tourna et vit James, essoufflé. Il semblait avoir couru. "Pour moi ?" ne put s'empêcher de se demander Michael.

Mais sa réflexion fut très vite interrompue lorsque le brun le poussa sur un fauteuil, l'embrassant à pleine bouche. Il le caressait avec envie et Michael, ayant abandonné, le lui rendait.

"J'ai envie de toi ! Maintenant. Prends-moi !" gémit James.

Il défit un peu sa chemise et sa ceinture puis baissa son jean et son caleçon tout en passant ses mains langoureusement sous le T-shirt de Michael et sur sa verge déjà tendue.

James lui défit à nouveau tout ce qui l'encombrait. Il embrassa encore Michael tout en se préparant. Offert ainsi au blond, il était des plus alléchants, pourtant...

Ça allait trop vite pour Michael. Beaucoup trop vite. Il en avait assez du sexe pour le sexe. Il l'aimait bordel !

"James, non." murmura-t-il fermement en repoussant le brun avec douceur.

Il se leva du fauteuil et devant James abasourdi, il se rhabilla, faisant fi de son érection dont il s'occuperait plus tard.

"Quoi ? souffla le brun, déboussolé.

-J'ai dit non. Je n'ai pas pas envie James. Pas ainsi. Et ça fait trop longtemps que ça dure. Rhabille-toi.

-Mais j'en ai besoin Michael... geint-il en s'exécutant tout de même.

-Et moi ? De quoi j'ai besoin moi ? Tu n'en as rien à faire.

-Mais...si, j'en ai quelque chose à faire ! Je prends soin de toi ! répliqua James

-Tu te fous de moi ? L'homme qui me pousse dans sa loge sans ménagement juste pour me presque forcer à avoir du sexe avec lui, tout en sachant que, PUTAIN, cet homme je l'aime ! Prétend prendre soin de moi ?! C'est la meilleure ! ricana Michael.

-Mich...

-Sors d'ici.

-C'est ma loge je te sign...

-SORS D'ICI !" hurla le blond hors de lui, triste, déçu et désespérément amoureux pourtant.

James sortit en quatrième vitesse sans demander son reste, l'air à la fois furieux, effrayé et déçu aussi. Sans aucune émotion, Michael rangea tout de même le bordel qu'ils avaient mit dans les débuts de leurs ébats puis rentra chez lui.

Là, il s'assit sur son canapé, dans son loft trop grand, trop vide, et ne résonna plus dans cet appartement désert que les brefs sanglots espacés de Michael.

ooOOOoo

James se sentait vraiment bizarre en rentrant. Il n'avait jamais vu Michael s'énerver ainsi. D'accord, le blond avait toujours semblé taciturne, mais il ne le pensait pas capable de lui hurler après. Comme quoi, ainsi que pour lui et son air ingénu, les apparences sont trompeuses : Michael n'était pas toujours aussi calme.

Peut être avait-il poussé le bouchon trop loin... James savait que Michael l'aimait et il avait trouvé un bon plan, selon lui. Sauf que ce plan était devenu plus qu'un simple plan. James s'était servi sans scrupule de Michael et tout s'était retourné contre lui. Michael avait pété les plombs, il avait perdu son plan et il se sentait vraiment mal quand il pensait au blond.

"Mais qu'est-ce que j'ai...?" se questionna-t-il seul sur son balcon, admirant la ville.

ooOOOoo

Ça faisait une semaine que James et Michael ne se parlaient plus. Dès que leurs regards se croisaient, ils détournaient la tête. James se sentait vraiment dépressif. Michael lui manquait horriblement, bien qu'il le croise tous les deux jours et il décida d'y remédier.

Par chance l'occasion se présenta à la pause de midi. Michael s'était retiré dans sa loge. James alla toquer. Le blond ouvrit la porte avec un air fatigué. Il n'eut même ps le temps d'articuler trois mots que la porte s'était refermé et que le brun l'embrassait fiévreusement.

D'abord, il se laissa faire, submergé par les sensations dont il s'était lui-même privé mais qui lui avaient cruellement manquées. Puis il se rappela que ce n'était pas lui qui attirait James mais simplement le sexe et il le repoussa violemment.

"J'ai dit non James ! Je ne veux pas de ça tu entends ?!"

Mais le brun ne l'écoutait pas et repartit à l'assaut. Michael mit encore du temps à réagir. Ces divines sensations... Le corps de James plaqué sensuellement contre le sien... Les yeux bleus azur de James qui le détaillaient avec envie...

Une voix le rappela à l'ordre.

"Il ne t'aime pas."

Une force incontrôlée et dévastatrice sortie de nulle part et s'empara de Michael. Il donna un grand coup de poing à James qui fut jeté à terre.

"Ne me touche pas ! Tu me dégoutte !" cria-t-il avec fureur et douleur sur un brun assis par terre, abasourdi.

L'air de James énerva encore plus le blond qui lui donna un coup de pied au ventre. Il gémit sous le coup en se tordant de douleur.

"Tu ne fais que te servir de moi pour assouvir tes pulsions sexuelles ! Tu n'es qu'une ordure !" asséna Michael en donnant un autre coup de poing au brun qui toussait et crachait du sang, un filet rouge s'écoulant de sa bouche.

"Je t'en pries, dis moi que je me trompes."

Michael donna un autre coup de pied dans les côtes de James et le posa sur son torse, le dominant de toute sa hauteur.

"Tu es répugnant !" cracha-t-il avec dégoût.

"Et pourtant je t'aime."

Preuve que l'humain est bien complexe. Il peut penser et agir en total opposition. Et que l'amour fait faire n'importe quoi et pas toujours en bien.

James chercha à se redresser et Michael enleva son pied. Le brun s'assit, haletant. Il essuya le sang de sa bouche du dos de sa main. Devant son silence, le blond déclara d'une voix dure :

"Ne parais plus jamais devant moi. Et ne t'avises pas non plus de venir me parler. Je ne veux plus te voir. Maintenant dégage." ordonna-t-il en montrant la porte du menton.

À ces mots, le visage de James se décomposa lentement et il s'agrippa à la jambe de Michael.

"Non non NON ! S'il te plaît, non ! Ne me dis pas ça ! J'ai trop besoin de toi ! Quand tu n'es pas avec moi, tu me manques, je me sens minable ! Quand tu es là, je me sens bien, heureux, mon cœur bat fort de joie !"

James s'accrochait pitoyablement au jean de Michael qui se sentait bizarre. Il n'avait pas envie de le décrocher et jubilait, en quelque sorte, de voir James dans une si grande détresse. Ô douce vengeance...

"Je t'en supplies ne me laisse pas... gémit le brun devant l'impassibilité de son vis à vis. Ne me regarde pas comme ça... Dis quelque chose, frappe moi si ça te fais du bien mais agis... Ne m'abandonne pas toi aussi... supplia James. J'ai besoin de toi..."

Une seule et unique larme roula sur son visage lorsqu'il se releva et il planta ses yeux

océans bleus

dans ceux de Michael

cieux orageux.

Après un court instant, James s'arracha à ce regard inflexible et se dirigea vers la porte.

"D'accord Michael... Plus jamais...

"Sois pas stupide !" fit un voix à Michael.

- Je ne t'adresserais plus la parole... Plus jamais...

"Fais quelque chose avant qu'il ne soit trop tard !"

-Je ne te regarderais plus, sauf pour le travail, et...

"James je t'aime, Michael putain! Réagit !"

-Et si tu ne veux plus jamais me voir...eh bien je...

"MICHAEL" hurla la voix et soudain, le blond prit enfin conscience des sentiments du brun.

-Je disparaîtrait. Parce que tu l'as dis toi-même, je ne suis qu'une sale ordure qui a profité de toi !" finit James en ouvrant la porte.

Michael sortit de sa léthargie et agrippa l'épaule du brun. Celui-ci se retourna et tomba nez-à-nez avec un visage rayonnant. Le blond profita de sa stupeur pour fermer la porte.

James l'aimait.

"James, tu ne comprends pas pourquoi tu as tant besoin de moi ?

-N... Non... Enfin... Je crois que je sais mais...

-Tu m'aimes ! rayonna le blond.

-Je...? Oh c'est ça que je ressentais... fit-il d'un ton défait. Qu'est-ce que ça change ? Je suis toujours l'ordure qui a profité de toi.

-Ça change tout."

Et ils scellèrent leurs lèvres dans un baiser d'une infime douceur. Michael sentit le goût du sang lorsque sa langue se mêla à celle de James.

"Je suis désolé pour...pour ça. murmura-t-il en caressant la joue du brun où s'étendait un bleu.

-Moi aussi." lui répondit James en se détachant.

Il partit sans même laisser à Michael le temps de réagir.

Plusieurs demandèrent ce qui était arrivé à James qui répondit qu'il avait eut un différent avec un ami. Explication plausible, on ne lui avait rien demandé de plus.


À suivre


Alors ?

Ça vous a plut ?

Déplut ?

Faites le moi savoir ! :)