Nouvelle fiction. Alors heureux? Elle sera moins noire que Gaia. Elle sera plus plus fantastique. J'espère qu'elle vous plaira en tout cas.

Je ne poste que le prologue mais le chapitre un est en train d'être écrit et le chapitre deux ne tardera pas. Si tout ce passe bien, vous aurez le chapitre un ce week end et le deux en milieu de semaine prochaine. car j'ai le corpus pour les deux, reste plus qu'à mettre tout ça en pages.

A la prochaine.

Prologue

L'année 2040. Nous sommes en deux mille quarante. Année impossible à atteindre pour ceux qui avaient prédit la fin du monde le vingt et un décembre deux mille douze. Mais nous y sommes. Le monde a changé. Beaucoup changé. Le nombre de personnes qui connaissaient le monde avant ce grand changement se compte maintenant sur les doigts d'une main. Une ville peut en témoigner.

New york ou comme on l'aimait l'appeler affectueusement The Big Apple. Dame majestueuse, témoin de l'Amérique. Ville cosmopolite avec ses visages montrant toutes les nationalités et langues différentes faisant à la fois sa force et sa faiblesse. Puissance économique de l'Amérique et centre du monde financier grâce à la bourse de Wall Street. Et surtout de l'american dream. On cherchait sa place dans la société et s'affranchir de notre situation de départ. Tous et toutes cherchaient son propre american dream. Ils étaient de n'importe quelle nationalité, de n'importe quelle religion comme en témoignait China Town ou Little Italia. Ville de contraste où des immenses carrés de verdures comme Central Park côtoyaient des grattes ciels s'élevaient comme des tours de Babel pour se rapprocher de Dieu.

Mais aujourd'hui, cette ville n'était que le fantôme d'une femme cherchant sa jeunesse de jadis. Les grattes ciels connurent le sort de la Tour de Babel. Dieu avait puni les hommes. Ils ne restaient d'eux qu'un vestige. Une trace qui montrait que rien n'était éternelle. La puissance américaine et humaine sur le monde ressemblait à un champ de désolation. La nature avait repris ses droits. Central Park et ses alentours étaient interdits désormais au public. Le parc si bien entretenu était un jungle où habitaient désormais des espèces végétales et animales plus dangereuses les unes que les autres. Seule une poignée de personnes sont autorisés à entrer dans cette jungle inhospitalière. L'ancien parc était protégé par des immenses colonnes créant un bouclier invisible. Il ne protégeait pas les animaux mais les hommes. Central Park était une des nombreuses conséquences de la guerre civile qui avait duré cinq ans. Cette guerre avait marqué le pays et ses habitants. Elle avait été provoquée suite à un événement tragique.

C'était une manifestation qui avait mal tournée. Le motif de cette manifestation avait été oublié de tous aujourd'hui. Les échauffourées entre manifestants et policiers avaient dégénérées en un bain de foule tragique. Des blessés et plusieurs morts. Rien qui n'aurait jamais provoqué une guerre qui avait détruit le pays. Le point de départ de ses débordements était le refus d'une personne qui avait refusé de bouger quand les policiers lui ordonnaient de reculer. Le jeune homme d'origine arabe avait ouvert sa veste. On ne savait pas ce qui avait pris un des policiers en service ce jour là mais il tira. Peut être avait il peur que le jeune beur avait une bombe cachée sous sa veste. Le jeune était mort sur le coup mais il n'avait rien. Une détonation avait mis le monde sous silence avant que les cris de rage des manifestants résonnèrent dans les têtes des habitants du pays tout entier. Une seule chose avait retenu l'attention du monde entier. Le jeune beur tué n'avait rien sur lui. Rien du tout. Seule la peur d'un homme filmé en direct avait embrassé la ville. Puis le pays tout entier.

Aujourd'hui, il ne restait plus que des témoignages de cet événement. Personne ne voulait confier ce qu'il avait vu. Les rares qui parlaient encore de ses événements avaient toujours les mêmes paroles. « Dire qu'on se moquait des français pour les émeutes en deux mille cinq ». Personne n'avait oublié ce quatorze février deux mille dix.

Mais ce n'était les seuls changements de la guerre.