Bonjour tout le monde !

Alors me revoici avec une nouvelle fiction qui, j'espère, vous plaira:D

Elle sera assez courte ( 6 chapitres et un épilogue) et plutôt légère pour une fois.

Je publierais toutes les deux semaines, le samedi ( sauf si ma box en décide autrement puisque à la campagne j'ai un réseau internet horrible et je m'en excuse d'avance !) .

Voilà laissez-moi une petite review si vous le pouvez ça fait toujours plaisir de voir que son travail est apprécié ;)

Bonne Lecture !

Chapitre 1 :

MAMAN

En cette belle journée de novembre de l'année 1989 , le calme régnait sur Little Whinging. Les arbres avaient presque tous perdus leur magnifique feuillage rouge, orange ou jaune et le froid, bien que présent, n'était pas aussi rude que les années précédentes. C'était un joli petit quartier, Little Whinging...Simple, aux maisons identiques...Normal. Mais à y regarder de plus près il y avait une chose qui n'était pas normale et dont personne ne semblait se soucier. Dans le jardin du Numéro 4, un petit garçon ratissait l'herbe afin de rassembler les feuilles mortes en un gros tas. Il portait un pull fin, troué par les mites, avec un pantalon bien trop large pour ses frêles jambes et à la couleur kaki délavée. Malgré les 3 degrés automnales, le garçon ne portait qu'une fine et trop longue écharpe en laine bleu enroulée autour de son cou pour lui tenir chaud. Faisant fi de ses doigts gelés, il continuait inlassablement sa tâche, les yeux perdus tristement au milieu de l'herbe.

Il fallait dire qu'Harry Potter n'avait pas une très belle vie. Oh elle aurait pu être pire...Enfin, il n'en était pas vraiment sûr. Harry avait perdu ses parents lorsqu'il avait un an dans un accident de voiture. D'après ce que lui avait dit sa tante, son père était ivre ce jour-là et ils avaient foncés dans un arbre. Pour une raison qu'il ignorait, Harry était quasiment certain que c'était un mensonge mais il n'avait pas cherché à en savoir davantage. Sûrement parce que sa Tante Pétunia le lui avait interdit. Toujours est-il que Lily et James Potter étaient morts et cela était une certitude. Donc Harry avait été confié à sa seule famille encore vivante : sa tante Pétunia, la sœur de sa mère. Pétunia l'avait détesté au moment même où elle le vit, tout comme son mari, Vernon et leur fils, Dudley. Même s'ils étaient liés par le sang, Harry ne considérait pas ces personnes comme sa famille. Elles étaient trop différentes de lui. Ou peut-être étais-ce lui qui était différent. Il ne se sentait pas à sa place auprès d'eux, comme s'ils n'étaient pas du même monde.

Un soupir sortit de sa bouche alors qu'il s'emparait des dernières feuilles pour les mettre avec les autres. Cela ne servait à rien d'y penser, se morigéna-t-il, car il savait que rien ne changerait. Pour les autres, il ne serait que Harry, le Garçon, le Monstre, une petite vermine qui abusait de la bonté des braves gens...Vernon le lui répétait souvent. Mais il aurait bien aimé être plus que cela. Au moins pour une personne. Il ne savait même pas si ses parents l'avait aimé.

Décidant qu'il s'était suffisamment apitoyé sur son sort, Harry alla chercher la brouette dans la remise ainsi qu'une pelle. Il avait mit la moitié du tas dans la brouette lorsque sa tante vint vers lui . Pétunia n'était pas une gentille femme et cela se voyait à son apparence. Elle était grande, longiligne, trop mince avec de grands pieds et un long cou. Ses cheveux blonds étaient impeccablement bouclés, son tablier rose saumon n'avait pas un pli et ses escarpins beiges étaient admirablement cirés. Elle avait l'apparence de la parfaite ménagère, de la femme au foyer idéale. Sauf que les tâches ménagères, c'était Harry qui les exécutaient.

_ Garçon, cracha-t-elle avec hargne, quand tu auras fini avec le jardin je veux que tu ailles mettre le carton que j'ai mit en haut des escaliers au grenier. Et tu en profiteras pour ranger un peu et dépoussiérer. C'est compris ?

_ Oui,Tante Pétunia, répondit automatiquement Harry.

_ Et dépêches-toi un peu ! A ce rythme tu n'auras pas terminé pour le dîner !

Harry n'eut pas le temps de répondre que sa tante était déjà rentrée dans la maison. Alors il reprit sa tâche et alla vider la brouette derrière la remise avant de se diriger vers la maison. Il enleva ses baskets usées et les laissa sur le paillasson, puis entra. Il faisait vraiment meilleur dans la maison et cette fois c'est un soupir d'aise qui gonfla sa poitrine. Il ouvrit le placard sous l'escalier où se trouvait un petit matelas recouvert d'une vieille couverture, d'un oreiller et surmonté d'étagères faites en carton où étaient entreposés des jouets qui étaient pour la plupart en mauvais état. C'était sa chambre depuis son arrivée dans cette maison et Harry s'y était habitué. Il essayait de faire en sorte que ce ne soit pas trop poussiéreux mais il ne pouvait pas empêcher les araignées de venir et de faire leur toile. Elles étaient devenues un peu des amies pour lui alors cela ne le gênait pas trop.

Il jeta son écharpe sur son « lit » et monta les escaliers qui menaient à l'étage. En effet, sur le palier était posé un gros carton qui vomissait des jouets de Dudley. Harry se demanda s'il réussirait vraiment à monter cela jusqu'au grenier sans encombre. Ce carton était presque aussi grand que lui, bon sang ! Il s'arma de courage, prit le carton par le dessous et le souleva. Il était vraiment très lourd et il faillit tomber en arrière mais réussit à se stabiliser. Il commença alors à avancer. Il était à mi-chemin de la trappe qui menait au grenier lorsque Dudley déboula de sa chambre et bouscula Harry avec un éclat de rire. Avec un cri, celui-ci tomba en arrière et le carton se vida sur sa tête dans un boucan infernal. Harry massa sa tête douloureuse, un peu sonné, alors que son cousin repartait vite dans sa chambre avant que sa mère n'arrive. Ce qui ne tarda pas. Les talons de Pétunia claquèrent contre les marches de l'escalier et Harry se mit à quatre pattes afin de ramasser au plus vite les jouets.

_ Espèce de bon à rien, s'exclama sa tante lorsqu'elle le vit, il faut toujours que tu sèmes la pagaille ! Pour la peine je ferais le dîner et toi tu resteras dans le grenier, sans manger, toute la nuit ! Et que je ne te vois pas en sortir, est-ce clair ?

Pétunia était aussi rouge qu'une tomate et Harry eut presque peur qu'elle n'explose. Il acquiesça en silence mais au fond de lui il bouillait. Ce n'était pas la première fois qu'il était puni par la faute de Dudley et il savait qu'il était inutile de se défendre, sauf s'il voulait une raclée digne de ce nom. Et cette injustice le mettait dans une rage folle...Et il n'était pas question non plus de dire sa façon de penser à Dudley...Son cousin était aussi gros que lui était maigre et bien plus grand. Il ne faisait pas le poids. Alors, comme à l'ordinaire, il se tut et reprit le carton dans ses bras, se faisant à l'idée que ce soir son estomac resterait vide.

Arrivé au milieu du couloir, Harry posa le carton, essoufflé. Puis il s'empara d'une fine tige de fer avec un petit crochet au bout qui reposait contre le mur et ouvrit, grâce à elle, la trappe qui se trouvait au plafond. Toujours avec la tige, il fit descendre une petite échelle en bois et prit une profonde inspiration avant de reprendre le carton et le monter au grenier. Les combles étaient plutôt spacieuses puisqu'elles faisaient toute la longueur et toute la largeur de la maison. Mais à cause du toit, la hauteur sous plafond était plutôt mince, c'est pourquoi Harry était le meilleur candidat pour s'y rendre avec sa petite taille. La mansarde était remplie de cartons, de malles, de caisses...Certaines étaient ouvertes et on pouvait voir leur contenu qui était soit de vieux vêtements, soit de vieux jouets, soit des objets anciens. Deux grandes fenêtres de toit faisaient entrer la lumière dans la pièce et on pouvait voir des grains de poussières danser au soleil, donnant un air mystérieux et fascinant au grenier.

Épuisé, transpirant, Harry posa le carton le plus loin qu'il put puis se laissa tomber sur une caisse en bois recouverte d'une épaisse couche de crasse. Seulement, le bois vieilli de la caisse céda sous son poids pourtant léger et dans un grand CRAC, Harry se retrouva allongé sur les planches au milieu de papiers et de livres.

_ C'est malin, se dit-il ironiquement à lui-même.

Avec un grognement il se releva en se massant les fesses jusqu'à ce que son regard ne tombe sur une photo à ses pieds. On pouvait y voir une toute jeune-fille d'environs quinze ou seize ans au sourire éblouissant. Ses très longs cheveux roux bouclaient autour de son visage poupon mais Harry se fit la réflexion que ce n'était pas un roux flamboyant mais un roux auburn, presque rougeoyant. Les yeux de la fille étaient grands et on ne voyait qu'eux. Ils étaient plissés par la joie et entourés de longs cils noirs. Mais ce qui choqua le plus Harry c'est qu'ils étaient verts. D'un vert très rare, très vif. Du même vert smaragdini que ses propres prunelles.

Les doigts soudain tremblants, il s'empara de la photo jaunie et la porta à son regard. Quelque chose en lui remua et un flash vert passa devant ses yeux alors qu'un cri retentit à ses oreilles. Harry sursauta face à cela et la photo lui échappa. Il la reprit et vit que sur l'envers était inscrit d'une magnifique écriture bleu, devenue violette avec le temps:

Lily, 12 Mai 1975

Décidant d'en savoir plus, Harry s'agenouilla sur le plancher et remarqua qu'il y avait plusieurs albums. Il en prit un au hasard et il constata vite que c'était un album de photos de mariage. La mariée avait les cheveux bouclés, bruns, et malgré son physique ordinaire elle avait de jolis traits et de beaux yeux noisettes. Elle semblait d'une grande douceur et d'une grande gentillesse. La mari était très grand, un peu dégingandé, mais très élégant dans son smoking avec ses cheveux roux plaqués en arrière. Son regard vert ne quittait pas la femme brune pendue à son bras et Harry ne put s'empêcher de sourire en feuilletant l'album tant il se dégageait d'amour et de tendresse du couple. Grâce à l'album suivant, il comprit que ce couple était en réalité ses grand-parents et les parents de Pétunia. Harry dû s'avouer que Pétunia n'était pas une laideronne étant bébé, elle était plutôt mignonne et jolie. Et il se demanda ce qui avait bien put se passer pour qu'elle devienne la personne qu'elle était aujourd'hui.

Un autre album était consacré à la dénommée Lily et si Harry avait des doutes il avait à présent la preuve que cette jeune-fille rousse était sa maman. Il en fut très ému et regarda chaque photographie avec une grande attention. Lily semblait le total opposé de Pétunia. Toutes les deux étaient le jour et la nuit. Lily semblait sans cesse sourire, rire, ses yeux pétillaient de malice et plus les photos et les années défilaient, plus elle rayonnait. Au contraire, Pétunia semblait s'éteindre. Sa bouche à elle souriait vers le bas avec de plus en plus d'amertume. Une fois tous les albums feuilletés, Harry prit une boite en métal un peu plus petite, décorée d'un motif fleuri. Curieux, il l'ouvrit et en sortit une trentaine de lettres, soigneusement pliées. Elles étaient également rangées dans l'ordre chronologique et la première datait du 3 septembre 1971. Le papier était un peu froissée et l'écriture était penchée et un peu brouillonne mais avec de jolies boucles.

Ma chère famille,

Ça y est ! Je suis enfin élève à Poudlard ! Severus et moi sommes tellement heureux, vous ne pouvez pas imaginer !

Le seul soucis est que Severus a été réparti à Serpentard et moi à Gryffondor donc nous ne serons pas toujours ensemble.

Le dortoir des filles est immense et je me suis déjà lié d'amitié avec une fille, Alice. Elle est gentille mais un peu timide et maladroite.

Nos profs sont supers et ce qui est génial c'est que mon cours de potions est en commun avec les Serpentards donc je peux me mettre en binôme avec Sev. Lui et moi sommes tombés en amour devant cette matière ! Elle est tellement intéressante ! C'est dingue tout ce qu'on peu créer avec trois fois rien !

J'espère que Pétunia est moins en colère contre moi je lui envoie avec cette lettre un paquet de friandises mais attention aux grenouilles en chocolat ! On les appelle des Chocogrenouilles et elles ont tendance à sauter très haut !

Je vous embrasse tous !

Votre Lily

Poudlard ? Potions ? Severus ? Chocogrenouille ? Et comment un chocolat pouvait-il sauter ? Décidément Harry commençait à se demander si Pétunia n'avait pas raison en traitant sa mère de folle...Cela n'avait aucune logique ! Et plus il avançait dans ses lectures, plus Harry était perplexe. Dans les lettres suivantes, il découvrit que son père était un adolescent absolument infect et que sa mère ne le portait pas dans son cœur. Il passait son temps à persécuter « Sev » qui, apparemment, était le meilleur ami de sa mère, avec trois de ses copains. Harry ne trouva pas ça juste du tout et il se mit à compatir pour le dénommé Severus. Lui aussi il vivait cette injustice avec Dudley qui jouait à la Chasse au Harry avec ses amis.

Mais certains mots complètement loufoques se détachaient de ces lettres comme les matières que Lily avait à cette école. Sortilèges...Métamorphose...Étude des runes...Soins aux Créatures Magiques...Harry avait le sentiment d'être tombé dans une autre dimension. La première boite vidée de son contenu, Harry en vit une deuxième et il comprit qu'il y en avait une pour chaque année scolaire de Lily. La nuit commençait à tomber lorsqu'il en arriva à la cinquième année. Entre-temps, sa Maman se révélait être une élève très talentueuse, particulièrement en potions puisqu'elle avait rejoint le club fermé de son professeur de potions. C'était une passion qu'elle partageait avec Severus qui, lui, semblait être solitaire, et avait pour objectif de se faire le plus invisible possible. Néanmoins, sa maman avait beau adorer cette matière, son meilleur ami était de loin le plus fort en potions, ce que leur professeur semblait ignorer délibérément. Le seul bémol était que Severus s'entourait des mauvaises personnes selon Lily, et elle n'aimait pas beaucoup cela. Pour elle, les Serpentards étaient les élèves envers qui il fallait le plus se méfier.

Et ce n'est qu'au bout de la cinquième boite et de la lettre datée du 12 mars 1975 que Harry apprit ce qu'était réellement sa mère, son père, ce Severus...et, par déduction, lui-même.

Mes chers parents,

Depuis hier, Severus et moi ne sommes plus amis.

Voilà quelques temps déjà que je vous dis qu'il changeait à cause de ses amis Serpentards. J'avais raison.

James et sa clique l'ont encore embêté mais ils ont été vraiment trop loin cette fois. Ils ont suspendu Severus dans les airs, la tête en bas et ont montré son caleçon à tout le monde. J'avais tellement de peine pour Severus ! Il était rouge de douleur, de peine...

Alors je me suis interposée et j'ai dis ma façon de penser à cet imbécile de James Potter ! Seulement voilà, je peux comprendre que Sev se soit senti furieux et blessé mais si vous saviez ce qu'il a osé me dire quand James l'a libéré ! Il m'a insulté de...de Sang-de-bourbe ! Ce sont les mots les plus horribles que je n'ai jamais entendu ! Bien sûr, il a cherché à s'excuser le soir-même...Et je sais qu'il était vraiment désolé...Mais je n'ai pas pu lui pardonner. Ces mots sont employés par les mangemorts et son comportement étrange depuis quelques temps ne va pas en sa faveur. Je ne peux plus avoir confiance en cela me fait horriblement mal !

Mon meilleur ami me manque...Notre rêve de devenir les plus grands protionnistes de notre génération a été anéanti en même temps que notre amitié. Je sais que Severus aime bien trop les potions pour abandonner. Moi, elles me rappellent trop ce que j'ai perdu pour continuer. Je ne veux plus jamais entendre le nom de Severus Snape !

Peu m'importe ce que les gens comme Severus ou Pétunia disent : je suis une sorcière et j'en suis fiè suis fière d'avoir une mère moldue douce et tendre et un père sorcier juste et attentionné. Oui, Je suis fière d'être une sorcière.

Votre fille,

Lily.

Après cette lecture, Harry resta comme deux ronds flancs. Il ne savait pas s'il devait rire, pleurer, hurler...Est-ce que tout cela était bien réel ? Se pourrait-il que sa mère ait vraiment été...une sorcière ? Étais-ce pour cela qu'Harry faisait parfois toutes ces choses étranges quand il avait peur ? Comme quand il avait atterri sur le toit de l'école...Ou que Tante Pétunia lui avait rasé la tête et que le lendemain sa tignasse était à nouveau là comme rien ne s'était passé... Étais-ce pour cela que sa famille ne l'avait jamais aimé ?

Harry eut sa réponse lorsqu'il fouilla dans les affaires éparpillées autour de lui. Il y avait des livres aux titres étranges, aux images invraisemblables. Des photos où les personnes bougeaient ! Lorsque Harry en prit une et qu'il se rendit compte que les personnes dessus le saluait de la main il la lâcha comme s'il s'était brûlé et dû retenir un véritable hurlement de terreur. Une fois l'effet de surprise passée, il comprit que toute cette histoire de sorcellerie était vraie. Et il contempla avec peine le visage radieux de sa mère qui posait aux côtés d'une autre visage, pâle, au regard noir saisissant et au long nez crochu, entouré d'une cascade de cheveux également noirs. Une petite note précisait qu'il s'agissait de Severus en 1972. Il était vrai qu'il n'avait pas l'air très engageant...

Ouvrant une nouvelle boite, en bois celle-ci, Harry s'empara d'une nouvelle lettre en se frottant les yeux. Heureusement, la pleine lune lui donnait suffisamment de lumière pour qu'il puisse lire sans trop de problème. Harry constata que cette missive-ci avait été envoyée le 27 novembre 1979.

Maman,

J'ai une formidable nouvelle à t'annoncer ! Papa peut se réjouir, il va enfin être grand-père ! Et oui tu as bien lu, je suis enceinte de trois semaines environs ! Je l'ai appris hier seulement. J'avais des soupçons depuis quelques jours et lorsque j'en ai parlé à James il m'a littéralement portée jusqu'à l'hôpital Sainte-Mangouste ! Ton gendre est aux anges et a déjà prévu de préparer la chambre du bébé avec Sirius. J'appréhende un peu, ces deux-là sont capables de tout !

Je suis désolée de ne pas pouvoir vous le dire en personne mais j'ai beaucoup de choses à organiser, j'espère que vous comprendrez. De plus, avec Vous-Savez-Qui qui rôde, James refuse que je sorte seule, et je dois avouer que je ne me sens pas assez courageuse pour aller contre son ordre. Cet affreux mage noir rassemble de plus en plus de partisans et les victimes commencent à être nombreuses...J'ai très peur quand James se rend au travail et j'attends avec une grande angoisse son retour. Je suis heureuse que les mangemorts ne pensent pas à surveiller le service postal moldu car au moins je peux continuer à vous écrire.

Une autre chose m'attriste. James veut que Sirius soit le parrain de notre bébé. C'est une chose qu'il m'a dite il y a longtemps. J'aurais aimé que cela soit Severus...Je ne peux lui pardonner mais parfois il me manque atrocement ! Hier, quand j'ai su pour le bébé, je me suis sentie tellement triste de ne pas pouvoir le lui dire ! J'ai su par James qu'il avait eut sa maîtrise en potions...Au moins il aura accompli le rêve de notre enfance. Comme je regrette de ne pas avoir continuée sur cette voie...Severus et moi aurions fait une magnifique équipe et nous aurions pu lancer notre propre commerce.

Oh, Maman, comme il est difficile de constater que j'ai renoncé à mon rêve par orgueil !

C'était la dernière lettre que Lily avait écrite à ses parents. Harry ignorait pourquoi la correspondance s'arrêtait si abruptement mais ce bout de papier lui fit presque monter les larmes aux yeux. Il eut envie de maudire Severus et sa mère pour leur caractère emporté. Et Harry se mit à avoir honte du comportement de son père. Il avait sûrement dû changer pour que Lily se marie avec mais s'il n'avait pas été là, peut-être que Severus serait toujours ami avec la rousse. Et peut-être qu'à l'heure qu'il est,il aurait un parrain pour prendre soin de lui...D'ailleurs, pourquoi ce Sirius ne l'avait-il pas élevé ? Pourquoi l'avait-on envoyé ici s'il avait encore de la famille ?

Fatigué de ses découvertes, Harry s'assit contre une vieille malle et y reposa sa tête devenue lourde. Au moins, il était heureux d'une chose : sa maman l'avait aimé et bien avant qu'il naisse, de même que son père. Un sourire naquit sur ses lèvres alors que des larmes brouillaient sa vue. Il n'avait jamais su ce qu'était l'amour. Personne ne l'avait jamais traité avec douceur, tendresse ou affection. Et il était à la fois cruel et doux de savoir qu'il avait été adoré mais n'en gardait aucun lettres lui avaient apprit tant de choses qu'il avait l'impression de toujours avoir connu sa mère. Et il réalisa la douleur qu'elle avait dû ressentir en abandonnant son rêve en même temps que l'amitié de Severus.

Harry avait beau être éreinté, il était incapable de dormir. C'est pourquoi il décida de lire les anciens livres scolaires de sa mère qui étaient dans la caisse détruite. Plongé dans l'Histoire de Poudlard, il y apprit entre autres que tous les sorciers d'Angleterre y étaient automatiquement inscris à la naissance et que la rentrée se faisait à leur onze ans. Harry en déduisit que son père et sa mère étant tous deux sorciers, il devait être inscrit à cette fameuse école. En tout cas il l'espérait de tout son cœur car rien ne le rendrait plus heureux de quitter cet endroit et de faire ses études là où ses parents s'étaient rencontrés. C'est alors qu'un plan commença à germer dans son esprit.

Durant toute son enfance, on lui avait répété qu'il n'était qu'un bon à rien, un minable, un monstre et un anormal. On lui avait dit qu'il resterait misérable et pauvre toute sa vie. Mais Harry n'avait aucune envie que tout cela se réalise. Il voulait être reconnu pour lui-même, pour ses capacités. Il voulait avoir des amis, aller à l'école, construire sa propre famille et avoir un avenir. Les Dursley le détestait parce qu'il était sorcier ? Et bien il deviendrait le meilleur d'entre eux, ne serais-ce que pour les faire enrager. Et puis il y avait sa mère...Lily n'avait pas eut le temps de dire à Severus comme il lui avait manqué. Elle n'avait pas eut non plus le temps de réaliser son rêve de devenir potionniste. Et Harry, du haut de ses neuf ans, avait comprit à quel point cela avait été douloureux pour elle de vivre et mourir avec des regrets. Alors il décida que le rêve de sa mère deviendrait le sien. Il entrerait à Poudlard, serait le meilleur élève de l'école, et deviendrait le plus grand potionniste de sa génération. Et par-dessus tout, il essaierait de retrouver Severus Snape et de lui dire à quel point sa mère l'avait aimé.

Harry ne dormit pas cette nuit-là. Ce n'était pas parce qu'il avait mal au ventre tant il avait faim, ou parce que sa vessie ne demandait qu'à se vider, ou encore parce que le plancher du grenier était dur et froid. Non, c'était parce qu'il avait la tête pleine de rêve, de magie, de jeune-fille aux cheveux roux, de potions et de baguettes magiques. Il ne savait pas si c'était la peur, l'excitation, la joie ou le chagrin qui faisait battre son cœur si fort. Mais une chose était certaine : c'était que son corps avait beau être avachi sur ce sol si froid, son âme, elle, volait dans les cieux auprès de ses parents, au-dessus de Poudlard.

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Et les jours, les semaines, les mois passèrent. Dès le lendemain de ses découvertes Harry avait osé bravé l'interdit et avait demandé à Pétunia si tout ce qu'il avait déduit était vrai.

_ Ta mère, ton père et toi n'êtes que des tares, avait-elle dit avec haine. Oh, tes grand-parents étaient si fiers lorsqu'ils ont su qu'il y avait une sorcière dans la famille ! Mais une n'était pas suffisant il fallait que Lily rencontre ce James Potter de malheur et qu'ils te créent, toi, un autre sorcier ! J'ai su dès que j'ai posé mes yeux sur toi que tu étais un de ces monstres…

Harry n'avait pas insisté. Cette réponse était suffisante pour lui. Depuis, Pétunia et Vernon le laissait relativement tranquille. Toute la journée, il faisait ses tâches quotidiennes et il n'avait toujours pas de repas digne d'un roi. Mais chaque soir, plutôt que dormir dans son placard, il montait au grenier et lisait les livres scolaires de Lily. Il les lu, lu et relu encore jusqu'à les apprendre par cœur. Ses favoris étaient bien évidemment les livres de potions. Il regrettait de ne pas avoir les ingrédients nécessaires à la fabrication de décoctions toutefois il prenait son mal en patience et se disait que la théorie était toute aussi importante que la pratique. Sa volonté grandissait de jour en jour car les potions se révélèrent être réellement une discipline incroyable qu'il se mit à aimer sincèrement et pas seulement parce que c'était également la favorite de sa mère.

Ainsi, deux ans passèrent tranquillement et Harry emmagasina autant de connaissances qu'il pu. A l'approche de ses onze ans, le garçon ne tenait plus en place. Il espérait tant recevoir sa lettre de Poudlard ! Il y songeait jour et nuit ! C'était d'ailleurs ce à quoi il était en train de penser alors qu'il s'occupait des rosiers de sa tante. Il faisait atrocement chaud en ce vingt juillet et il n'avait jamais trop aimé la chaleur mais, pour une fois, il ne faisait pas attention à cela. Tout en arrachant les fleurs fanées ou en arrosant les parterres Harry scrutait le ciel des yeux.

Faites que ce soit pour aujourd'hui, faites que ce soit pour aujourd'hui..., ne cessait-il de se répé quelqu'un dû avoir pitié de lui car,enfin, il vit une petite tâche apparaître à l'horizon et se diriger droit sur lui. La chouette qui se posa sur les petites barrières de bois blanches était énorme et majestueuse. Harry en resta bouche-bée, n'ayant jamais vu ce volatile de si près et en plein jour. Quand elle lui tendit ses serres où était délicatement enfoui une lettre, le jeune homme eut une moue méfiante. La taille de ces griffes était impressionnante et il n'avait aucune envie de se faire arracher le bras. L'animal, comme vexé, gonfla son plumage et poussa un cri strident qui le fit grimacer.

_ Garçon, chuchota alors sa tante par la fenêtre de la cuisine avec hargne, fait partir cet animal immédiatement tu entends ! Si les voisins te voient...

_C'est que...Tante Pétunia..., balbutia Harry.

_ Fais la partir d'ici ou c'est toi que je ferais déguerpir !

Harry examina la chouette en colère avec peur avant de détourner la tête en fermant fort les yeux et en tendant la main vers les serres de l'oiseau. Celui-ci, exaspéré par tant de manières, lui fourra la lettre dans la paume avant de s'envoler à tir d'ailes sans demander son reste. L'enfant, les yeux ronds, fixait sa lettre comme si elle allait lui exploser à la figure. Elle était faite d'un parchemin jauni épais et lourd et était fermée par un cachet de cire rouge avec les armoiries de Poudlard. Sur le devant, à l'encre verte émeraude figurait :

Pour Harry James Potter,

Le placard sous l'escalier

4 Privet Drive

Little Whinging, Surrey

Cette fois il y était. Il allait vraiment aller à Poudlard...Son cœur se gonfla tellement de joie qu'il en eut du mal à respirer. Et même lorsque sa tante ferma la fenêtre après un « On sera enfin débarrassés de toi ! » à son encontre, son bonheur resta intact. Les doigts tremblants, il décacheta l'enveloppe et en sortit deux feuilles. Un grand sourire sur ses lèvres il lut avec avidité :

Cher Mr Potter,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée le 1er septembre, nous attendrons votre hibou la 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, cher Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall

Directrice adjointe.

Harry eut alors une moue embêtée. Comment allait-il pouvoir fournir sa réponse s'il n'avait pas de hibou ? Et ses fournitures ? Où se les procurer ? Il avait lu quelque part que l'allée marchande sorcière se nommait le Chemin de Traverse mais il ne savait pas comment s'y rendre. En lisant la liste de fournitures, Harry eut au moins le plaisir de voir que certains des livres demandés étaient déjà en sa possession grâce à sa mère. Mais pour le reste...Comment faire ?

Harry se tritura la cervelle pendant une bonne semaine pour trouver une solution mais il se rendit compte avec abattement qu'il n'en avait aucune. Ce n'est qu'au bout du vingt-huit juillet que le moyen se présenta tout seul à lui. Et ce moyen se trouva être la personne à laquelle il s'attendait le moins : Arabella Figg. Les Dursley avaient décidés de partir à la plage toute une journée, et évidemment Harry n'était pas invité ! C'est pourquoi il se rendit à pieds à la rue voisine, Wisteria Walk, afin de se rendre dans la petite maison de Mrs Figg. Sa bouche se tordit lorsqu'il se souvint de l'affreuse odeur de choux qui se dégageait de la petite femme et de tous ses chats qui allaient mettre des poils partout...Néanmoins, il sonna tout de même à la porte et la gentille vielle femme qui l'accueillit avec un plaisir évident. Seulement Harry ne s'attendait pas le moins du monde à se retrouver dans le salon avec un homme immense. Il avait de longs cheveux noirs emmêlés et une grande barbe broussailleuse. Sous ses épais sourcils, deux petits yeux bruns à la lueur chaleureuse le scrutèrent alors qu'il était planté au seuil de la pièce, n'osant s'avancer plus près.

_ Ah te voilà enfin, Harry ! S'exclama le grand homme d'une voix plus grave que celle d'un stentor. Je croyais bien que tu n'allais pas venir. Cela fait des jours que je t'attends !

_ Euh...Et vous êtes... ?, s'enquit Harry en lançant un regard vers Arabella qui était toute à fait calme, assise sur son divan avec son chat Pompom sur ses genoux.

_ Oh pardon, quel rustre je fais ! Je suis Rubeus Hagrid, Gardien des Clés et des Lieux à Poudlard. C'est Dumbledore qui m'envoie.

_ Pourquoi le Directeur de Poudlard enverrait quelqu'un pour moi? Et...Mrs Figg vous saviez depuis le début que j'étais un sorcier ? Pourquoi ne me l'avoir jamais dit ?, demanda Harry, légèrement amer.

_ Tu étais trop jeune, Harry, répondit la vielle femme. Le Professeur Dumbeldore ne voulait pas que je t'en parles. Il voulait que tu es une enfance ce n'est pas une chose facile à dire...

_ Une enfance normale ? Mrs Figg, vous savez très bien ce qu'à été mon enfance jusqu'ici et elle n'était pas du tout normale..., ricana le garçon.

_ Peut-être bien, Harry. Mais au moins tu étais en sécurité.

_ Mais pourquoi devrais-je être en sécurité ?

Tous ces mystères commençaient à agacer prodigieusement le jeune-homme. Quand les adultes arrêteraient-ils enfin de lui mentir ou de lui dissimuler des choses primordiales ?

_ Tout d'abord, Harry, tu as l'air d'en savoir bien plus que ce que Dumbeldore le pensait alors raconte-moi tout ce que tu sais et ensuite je répondrais à tes questions, dit Hagrid en s'asseyant dans le divan de Mrs Figg qui émit un craquement sinistre.

Harry hésita puis, sous un signe d'Arabella, finit par s'asseoir dans un fauteuil moelleux à souhait avec une bonne tasse de chocolat chaud dans les mains. Il raconta donc ce qu'il avait trouvé dans le grenier des Dursley deux ans plus tôt, comment il en avait déduit certaines choses, mais il omit volontairement de parler de l'amitié entre Lily et Severus. Il se dit que c'était une affaire privée et que s'il venait à rencontrer Snape un jour, il n'aimerait sûrement pas que tout le monde sache ses déboires. Hagrid fut surprit puis il lui expliqua qu'après Poudlard, ses parents se marièrent et participèrent à une guerre où la lumière et les ténèbres s'étaient affrontées sans relâche. Un mage noir du nom de Voldemort rassembla des partisans, les mangemorts, et prôna la pureté du sang. Ceux dont le sang n'était pas pur étaient torturés et tués. Ils décimèrent des villages entiers. Dumbeldore forma alors l'Ordre du Phénix, une organisation qui combattait Voldemort et dont les Potter firent partis. Ils affrontèrent le Lord Noir et ses sbires plusieurs fois mais celui-ci n'aimait pas qu'on lui barre le chemin. Lily et James devinrent ses nouvelles cibles et ils durent se réfugier dans une maison de Godric's Hollow. Mais à peine un an plus tard, Voldemort les trouva et les tua.

_ Ta mère a voulu te protéger, continua Hagrid sur un ton bas presque cérémonieux. Elle s'est sacrifiée pour toi. Puis, le Lord t'as lancé le sortilège de mort mais tout ne c'est pas passé comme il le souhaitait. En mourant pour toi, ta mère t'a offert une protection si puissante que Le Seigneur des Ténèbres lui-même n'a pu passer au travers. Le sort a ricoché, te laissant au passage cette cicatrice en forme d'éclair sur le front et a foncé droit sur le mage noir. Cette nuit du 31 Octobre 1981, tu es devenu Le-garçon-Qui-a Survécu. Tu as mis fin au règne du plus puissant mage noir de notre monde à seulement un an et tu as survécu à la malédiction du sort de mort. Tu es un héros pour notre peuple, Harry. C'est pourquoi Albus Dumbeldore t'a envoyé chez ta tante, pour te préserver de cette célébrité dont tu n'avais même pas conscience.

_ Et il m'a chargé de te surveiller, ajouta Mrs Figg. Je n'avais pas le droit de te dire la vérité mais j'ai fait en sorte que les Dursley te confient à moi lors de vacances pour que tu ais quelques moments de répit.

_ Et mon parrain ? Dans sa dernière lettre, Maman disait que Papa voulait que cela soit Sirius. Pourquoi ne m'a -t-il pas prit avec lui ?

_ Oh, murmura le demi-géant, tu sais cela aussi...Eh bien, vois-tu, Tu-Sais-Qui a découvert où logeaient tes parents parce que leur Gardien du Secret le lui a dit. Un gardien du secret, comme son nom l'indique, a pour mission de protéger un secret grâce au sortilège Fidelitas. Le secret est alors si bien gardé que Tu-Sais-Qui n'aurait jamais pu trouver tes parents même s'il était à un mètre d'eux ...Sauf si le gardien décidait de le lui révéler. Sirius étant le meilleur ami de James, tout le monde pensait que c'était lui, le Gardien du secret des Potter. Mais il s'avérait que c'était Peter Pettigrow, un homme insignifiant, discret, qui faisait parti de la bande de James qu'on nommait les Maraudeurs lors de leurs études. Ils étaient amis. La nuit d'Halloween, Peter fit en sorte que Sirius soit accusé en tuant treize moldus et en disparaissant, se faisant passer pour mort. Ton parrain fut emmené à la Prison d'Azkaban, la prison pour sorciers. C'est un endroit terrible, Harry, terrible...

_ Les Détraqueurs..., souffla Harry. Je l'ai lu dans un livre de Défense...

_ Oui. Sirius y resta cinq ans...C'est un miracle qu'il ne soit pas devenu fou. Peter fut découvert avec une bande de mangemorts dans un bar moldu. Il regardait ses collègues torturer de pauvres gens...Sirius a préféré te laisser chez les Dursley car il lui fallait se remettre de l'effet des Détraqueurs, reconstruire sa vie. De plus, même s'il l'avait voulut, il n'aurait pas pu te prendre avec lui. La protection que t'as donné ta mère se transmet par le sang. Pétunia étant ta tante, elle est la meilleure protection qui soit pour toi.

_ Mais Le Seigneur des Ténèbres est mort ….Et les mangemorts à Azkaban, non ?

_ Oui, mais le dernier n'a été capturé que récemment. Et, crois-moi, tu n'aurais pas voulut te retrouver face à Fenrir Greyback.

Harry resta silencieux, à la fois soulagé de connaître la vérité, en colère contre tout le monde et triste pour ses parents. Il passa le reste de la journée à discuter avec Hagrid et Mrs Figg de ses parents, de Voldemort, de son statut dans le monde magique. Sur ce dernier fait, Harry était mitigé. Il voulait être reconnu par le monde sorcier sans savoir qu'il l'était déjà. Mais c'était pour quelque chose qui s'était passé quand il était bébé, sans qu'il ne le veuille et qui était la conséquence de la mort de ses parents...Sans compter qu'il avait tué un homme cette nuit-là. Inconsciemment peut-être...Mais l'idée restait dérangeante pour lui. L'après-midi touchant à sa fin, Hagrid dû repartir à Poudlard . Il donna rendez-vous à Harry dans le courant du mois d'août afin de l'accompagner au Chemin de Traverse pour acheter ses fournitures puis disparut dans la Cheminée de Mrs Figg.

Un peu sonné par toutes ces révélations, Harry passa la soirée comme dans un brouillard. Il rentra chez les Dursley, prépara le dîner et alla se réfugier dans le grenier avec un morceau de pain dur que Pétunia lui avait laissé. Dans un coin des combles, il se recroquevilla sous une couverture à la lumière d'une bougie en gardant son regard vert fixé dans celui de sa mère qui lui souriait au travers de papier glacé.

Comme pour lui dire que tout irait bien.

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Et voilà pour le premier chapitre ^^. Je continue ?

iVert Smaragdin : vert émeraude