Un Enfer en Bouteille

by AFewWords

"Il n'y a rien de plus faux et éphémère que l'oubli. Certes, tu vis pendant un court moment. Mais cela n'efface jamais rien. La chute n'en est que plus terrible. La réalité est toujours là, devant tes paupières closes." Harry Potter est tout ce qu'il y a de plus banal. Il traverse les foules sans se faire remarquer. Et pourtant, il n'a jamais été et ne serait jamais normal. UA.

1. Prélude 1

[Un Enfer en Bouteille, U.A HPDM]

Disclaimer : Harry Potter et tous les autres magnifiques appartiennent à J.K. Rowling.

Pairing : DMHP et peut-être d'autres, je ne sais pas encore.

PRÉLUDE ~ Les sanglots du Ciel

Homme, détourne le regard,

Pendant que je me laisse brièvement pleurer,

N'essaye pas de m'aider,

Puisque tu t'en moques, espèce de charognard !

Tu m'as dévoré jusqu'à ce je ne sois plus des restes,

Des lambeaux offerts aux autres rapaces,

Tu piétines et tu casses,

Plus destructeur que la peste.

Je te vois et prie le Ciel,

Mais celui-ci est tout aussi détruit,

Il déverse sa colère durant la nuit,

Et pourtant il me paraît si frêle.

J'observe les étoiles,

Dont la lumière pâlit doucement,

Comme tu mens,

Comme tu m'uses jusqu'à la moelle !

J'entends toutes tes atrocités,

Et je perds l'esprit,

Savoir a un prix,

Et j'en ai assez de payer.

Je vogue sur les regrets,

La gorge enrouée à force de crier,

Je ne crois même plus en mes vérités,

Car personne ne veut m'écouter.

Je cherche un foyer,

Où je pourrais être sûr des mots,

Cependant, ils sonnent encore faux,

Laissez-moi oublier.

J'ai beau lutter,

Mes démons reviennent toujours,

Et ce poids devient trop lourd,

Pour mes lâches épaules quand j'essaye d'avancer.

Et partout où je vais je sens sur moi des regards,

Des murmures incessants qui me suivent et ne veulent rien dire,

Car le monde ne sait rien mais imagine déjà le pire,

Je reste bloqué mais dans ma tête je pars.

J'en ai assez des autres,

Assez de cette masse sans personnalité à laquelle j'aimerai faire mes adieux,

Faisant d'eux un enfer alors que la solitude n'est pas mieux,

J'en ai assez de cette porte par laquelle toutes mes faiblesses entrent.

De tous ces secrets je ne sais que faire,

Hésitant au milieu de ces choix inutiles,

Car tous seront mauvais pendant que ma raison ne tient qu'à un fil,

J'aimerai juste pouvoir les taire.

Je lutte encore,

Même si mes sanglots peinent à être contenus,

Même si je m'étouffe dans la rue,

Je me dois d'être fort.

Homme, tous ces mensonges chuchotés,

Font de mes journées des cauchemars,

Oui, Homme, détourne le regard,

Tourne le dos à tes péchés.