Titre : C.al.in

Autatrice : lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appelez aussi Plectrude si ça vous dit )

Disclaimer : Ils ne m'appartiennent pas, hélas

Résumé : pensés de Al sur son état.

Genre : Drabble de 268 mots

Couple : yen a pas

Note : écrit pour la communauté frenchdrabble, sur le thème câlin.


Coque de métal, boîte de conserve, armure vide. Ouais vide, mais peut-être pas tant que ça. S'il n'avait plus de corps, Al se souvenait encore de ce que ça faisait d'en avoir un. Le goût des aliments, la saveur du sommeil, la douleur physique. Il ne pouvait plus le ressentir, ni ça, ni le reste. Mais cela ne signifiait pas pour autant qu'il n'avait pas mal. Sa souffrance était autre, c'est tout. Il était une armure, certes, mais elle était remplie de sentiments, de pensées, d'idées, de vie, de lui. Et il aurait donné n'importe quoi en échange d'une minute de chaleur. Cette chaleur qui lui manquait tant. Car même si quelqu'un se jetait sur lui, le prenait, le serrait, il ne pouvait pas le sentir, il ne pouvait qu'essayer d'imaginer, de se souvenir de ce que ça faisait. De l'étreinte de sa mère, de l'étreinte de son frère, ou même celle de Winry. Mais il n'était enveloppé que par le vide et le froid, celui de cette absence désagréable qui ironiquement l'étouffait. Il aurait tant voulu pouvoir serrer quelqu'un contre lui, l'étouffer et enfin ressentir la chaleur humaine, l'enlacement de deux bras autour de lui, l'odeur d'un humain, tout simplement : le réconfort d'un câlin.

- Eh Al, regarde ce que je t'ai ramené !

Edward devant lui tenait un petit chaton trop mignon en peluche.

- Comme ça celui là tu pourras le garder et l'emmener partout.

Al fit sourire son armure comme il le put. Finalement il se contenterait de sa coque de métal pour l'instant, parce que le réconfort d'un frangin, c'était bien aussi.

Fin.