ET MAINTENANT ?
Titre original : Destination Unknown
Auteur : Gidget
Traducteur : Sganzy
Disclaimers : Pas à moi, pas de sous.
Genre : Angst, Huddy, Humour, NC-15
Résumé : Suite de « Et puis quoi encore… »
N/A :
Ai lu cette fic et ai trouvé que ça collerait bien comme suite de « Et puis quoi encore… » alors hop après une traduction et quelques modifications, voilà ce que ça donne !
J'aurais volontiers garder le titre original de cette fic, mais malgré de nombreux mails l'auteur ne m'a pas répondu et je n'ai donc pas l'autorisation « officielle » pour cette traduction. Si elle m'envoie un mail pour me dire qu'elle est contre, j'effacerai donc la fic, mais si elle ne répond pas, on va dire que c'est ok ! En attendant, chut hein !
La fic originale n'est pas encore finie, donc bien évidemment celle ci ne l'est pas non plus ! J'essayerai de traduire rapidement dés qu'un nouveau chapitre sera publié. Cet auteur n'a aucun inachevé pour l'instant, donc ça devrait conduire à quelque chose, mais en attendant, va vous falloir de la patience.
Après de longues réflexions, ai décidé de ne pas l'interdire aux gens de 16 ans, après tout les pornos de rtl9 leur sont autorisés et là on en est loin ! Nomého.
Présence de scènes à caractère sexuel, NC-15Have Fun !
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
La première chose qu'elle pensa ce matin là fut qu'elle n'avait pas envie d'ouvrir les yeux. Les rayons du soleil traversaient ses paupières closes et l'agressaient déjà bien trop, rendant sa vision orange. Elle planta son nez dans son coussin pour tenter de rendre son réveil moins brutal, moins…lumineux et inspira profondément. Tout ce qu'elle voulait, c'était replonger dans les bras de Morphée. Une odeur qui n'était pas la sienne envahit ses narines, éloignant Morphée. Elle se força à ne pas ouvrir les yeux et tenta de se souvenir de ce qui avait bien pu se passer la veille. Seules quelques images lui revenaient…Un bar, un taxi, des mains…Des mains ?
Son épaule lui faisait mal, elle tenta de l'étirer, mais ne parvient pas à bouger son poignet. Elle ouvrit un œil. Ce n'était pas sa chambre. Ni sa maison. Ni son immeuble. Ce n'était même pas son quartier. Oh bon sang. Elle referma vivement les yeux à la vue d'une homme allongé à côté d'elle…Elle glissa une main sous le drap…Génial, elle était nue dans un lit qui n'était pas le sien avec un homme, pire avec House, qui n'était pas plus habillé.
Qu'est ce qui n'allait pas chez elle ? Elle se passa une main sur le visage et tenta de se redresser. Une soudaine peine lui tirailla le poignet et elle se laissa retomber couchée.
Il remua à côté d'elle et elle se figea, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine, faisant douloureusement écho dans son crâne. Elle étira sa nuque pour voir son poignet. Il était enroulé dans un bout de satin bleu qu'elle identifia comme une cravate, probablement de Wilson. Pourquoi son poignet était-il attaché aux barreaux d'un lit par une cravate appartenant à Wilson ? Tout compte fait, elle n'était même pas sûre de vouloir le savoir. Elle tira sur l'attache, mais ça ne fit que resserrer le tas de nœud autour de son avant bras.
« Je te déteste », grogna-t-elle, entre rage et frustration.
« Ce n'est pas ce que tu disais hier soir ».
Elle entendit le sourire dans sa voix, mais s'obstina à ne pas le regarder. Elle fixait résolument les motifs dorées de la cravate, essayant de la désintégrer par la force du regard. Malheureusement, ça ne marcha pas et elle referma les yeux, priant pour que tout ça ne soit qu'un cauchemar. Il n'était pas là. Elle était chez elle. Elle n'était PAS dans le lit de Gregory House. Elle n'avait pas le droit d'être dans le lit de Gregory House. La règle n°32 du code de Lisa Cuddy l'interdisait formellement.
Elle ouvrit timidement un œil et remarqua que, ça non plus, ça n'avait marchait, elle était toujours là. Elle soupira et se mit sur le dos, contemplant le plafond, évitant toujours de regarder l'homme à côté d'elle. Elle pouvait sentir son sourire et cette lueur qui brillait toujours dans ses yeux quand il se jouait d'elle. Elle essaya de défaire les nœuds de la cravate de sa main libre, sans grand espoir. L'air frais glissa sur sa peau et elle frissonna, elle l'entendit rire.
« Alors ? J'ai pas le droit à une remarque cassante ? Tu ne me menace pas de me donner des milliers d'heures de consultations en plus ? Pas de renvoi en vu ? »
Il s'obstinait à essayer de la pousser à bout. Apparemment House n'était pas conscient qu'à une heure si matinale, ça revenait à risquer sa vie. Il tira légèrement sur le drap. Elle baissa les yeux sur elle-même et remarqua que ses seins étaient exposés, elle remonta vivement la drap de sa main libre. Elle garda le bras posé sur sa poitrine pour prévenir une nouvelle exposition impromptue.
« Je les ai vu hier soir, tu sais. Je n'ai qu'à fermer les yeux pour les revoir. Fermes, pâles, déli… »
« Aussitôt que tu m'auras détaché, je te tuerais. »
Sa voix était posée, elle était sérieuse. Le rire moqueur de House résonna péniblement dans sa tête. Elle ferma les yeux et resta là, fixe. Qu'il la croit ou non, elle était réellement en train d'y songer. Elle pourrait le pousser par la fenêtre…Ou le frapper dans les…Ou aller dans la cuisine et choisir le plus grand couteau, les couteaux étaient toujours plus crédibles pour un crime passionnel. Elle se demanda où House pouvait bien cacher sa paire de ciseaux, elle pourrait les lui planter, encore et encore. Quinze ou seize coups pourraient faire passer ça pour une crise de folie. Oui, les ciseaux c'était bien.
« C'était le seul moyen d'être sûr que tu serais toujours là au petit matin… Contrairement à d'habitude. »
Son ton était grave et elle n'aimait pas ça. « Habitude », mince. Comment en était-elle arrivée là ? Malheureusement, ces derniers mois, elle s'était réveillée plus d'une fois dans ce lit. Trop de fois, elle avait été boire un verre ou deux après le travail et s'était retrouvée devant sa porte. Trop de fois elle s'était réveillée ici avec une gueule de bois et un tas de regrets.
Toutefois, c'était la première fois qu'elle devait le confronter dés le réveil. Ça n'aidait pas vraiment sa gueule de bois et elle fit de son mieux pour l'ignorer alors qu'il approchait ses lèvres de son oreille.
« Tu ne peux pas continuer comme ça, Cuddy. Te souler et abuser de moi, pauvre petit estropié. »
Il avait retrouvé son ton sarcastique et elle faillit soupirer de soulagement.
« Détache-moi », ordonna-t-elle de sa voix de directrice.
A en juger par le sourire qu'elle aperçut du coin de l'œil, ça n'avait pas l'effet voulu.
« Va falloir être plus convaincante. »
Sa main parcourut la courte distance entre leurs deux corps et glissa sur sa hanche. Elle la frappa de sa main libre. Il soupira, mais retenta le coup, un peu plus haut. Sa paume engloba la rondeur d'un sein et elle ignora le frisson que ça provoqua, le frappant encore plus fort.
« Je savais que j'aurais du attacher les deux mains. Je craignais que ça te réveille…Bien que dans l'état où tu étais, une fanfare te marchant dessus ne t'aurait probablement pas réveillé. C'était impressionnant. Une seconde tu gémissais et suppliais, la seconde d'après tu ronflais et bavais. »
Elle le frappa de nouveau et il ne retint pas son sourire narquois sous son regard noir. Ses cheveux étaient dressés sur sa tête et sa barbe un peu plus garnie que d'habitude. Il était….agaçant. Elle ne se permettrait pas d'utiliser une adjectif non péjoratif pour le désigner ce matin. Ce matin, elle avait envie de lui trouer le torse à coups de ciseaux.
« Tu n'es qu'un porc. Maintenant, détache moi ! »
Elle voulut se redresser, mais crie quand son épaule craqua vers l'arrière. Le sourire de House s'élargit alors qu'il glissait les yeux le nom de sa nuque, sur ses clavicules, puis beaucoup plus bas. Elle se sentit rougir et remonta le drap pour se couvrir avant de s'asseoir tant bien que mal.
« Je te déteste », répéta-t-elle.
Il sourit fièrement et s'étira. Il grimaça soudain et posa une main sur sa cuisse blessée.
Elle repéra le flacon de Vicodin avant lui. Pour une raison inconnue, il était sur la commode à côté d'elle et elle relâcha le drap pour l'attraper rapidement. Elle glissa le flacon sous son coussin et s'assit dessus. Il fronça les sourcils et tendit une main.
« Donne moi mes pilules. »
« Détache moi », le défia-t-elle.
Il grogna et son regard se fit plus sombre.
« J'ai besoin de ces pilules, Cuddy. J'ai mal… »
« J'ai mal au poignet. »
« Donne moi cette fichue Vicodin, Cuddy ! »
Il s'était assis et son visage était contorsionné par la douleur. Elle se mordit la lèvre, mais ne céda pas, remuant son poignet attaché.
« Détache-moi et je te donnerais tes pilules », affirma-t-elle sans quitter son regard.
« Je peux aller les chercher moi-même », menaça-t-il en massant sa cuisse.
« Sûr », ironisa-t-elle. « Même avec une main attachée, tu ne fais pas le poids ».
Il grogna et soupira à la fois.
« Pas d'entourloupe. Je te détache, tu me file ma Vicodin et personne ne sera blessé. »
Sa voix était sérieuse et elle se retint de rire devant l'absurdité de ces négociations.
« Ça marche ».
Il se pencha et posa une main sur son poignet. Ses doigts tremblaient alors qu'il essayait de défaire le tas de nœud. Elle soupira et glissa une main sous l'oreiller. Elle ouvrit le capuchon du flacon et en sortit deux pilules avant de le refermer. Elle les lui tendit. Il releva les yeux de la cravate, étonné, et elle plissa les yeux.
« Juste deux. J'ai toujours le flacon alors ne t'arrête pas en si bon chemin. »
Il hocha la tête et se baissa vers sa main. Elle se recula, surprise, quand il posa ses lèvres au creux de sa paume pour piquer les pilules, les avalant immédiatement. Elle frissonna malgré elle et lui jeta un regard mauvais alors qu'il souriait, fier de son effet. Il reprit sa tâche et elle ouvrit légèrement la bouche en remarquant que ses mains ne tremblaient plus du tout. Il avait fait semblant, l'enfoi…Sa main fut enfin libérée et elle la ramena contre elle, la massant un moment avant de bondir hors du lit. Elle ne se soucia pas du fait qu'elle ne portait aucun vêtements alors qu'elle les cherchait du regard. Elle repéra sa jupe et l'enfila. Pressée de partir, elle ne chercha pas son soutien-gorge, ni sa culotte, ni même son haut et enfila le tee-shirt qui traînait par terre.
« Eh ! C'est mon tee-shirt préfé… »
« Tu as droit à une paire de sous-vêtement en échange », précisa-t-elle.
Il ne contesta pas. Elle sortit rapidement et repéra ses chaussures et son sac dans l'entrée. Même saoule et en pleine action, elle restait maniaque pour certaines choses. Elle glissa ses pieds nus dans ses talons et accrocha son sac à son épaule.
« J'ai pas le droit à un bisou d'au revoir et à la promesse d'un prochain rendez-vous ? », demanda-t-il en baillant derrière elle.
Elle lui jeta un regard de travers par dessus son épaule.
« On se verra à la clinique. Toute la journée. En consultation. Et si tu mentionne cette nuit à moi ou n'importe qui d'autre, je ferais de ta vie un enfer, c'est clair ? »
Elle n'attendit pas sa réponse et sortit de l'appartement, se glissant dans le hall d'entrée de l'immeuble.
« Tant de mots doux…Continue comme ça et je vais finir par croire que tu es amoureuse de moi », se moqua-t-il sur le pas de la porte.
Elle poussa la porte de l'immeuble et se retourna vers lui.
« Dans tes rêves ».
Elle fit volte-face et laissa la porte se refermer derrière elle alors qu'elle plongeait dans la fraîcheur du matin. Elle cligna douloureusement des yeux quand ils furent attaqués par les premiers rayons du soleil. Elle glissa la main dans son sac à la recherche de ses lunettes de soleil et de son téléphone portable. Elle enfila ses lunettes en soupirant de soulagement, son pauvre crâne n'aura pas supporté la lumière plus longtemps. Elle tourna à gauche au bout de la rue, n'ayant aucune idée de où elle allait, mais ayant besoin de s'éloigner pour s'assurer que House ne la suivrait pas.
Elle appela la station et commanda un taxi à cinq pattés de maison de là. Elle laissa retomber son téléphone dans son sac et essaya d'ignorer la douleur de ses pieds alors qu'elle continuait d'avancer.
La marche de la honte, ironisa-t-elle mentalement. Elle devait avoir une sacrée allure ainsi, pas coiffée, portant un tee-shirt d'homme beaucoup trop grand sur une jupe de tailleur…et aucun sous-vêtements. Elle réajusta rapidement ses cheveux et ses lunettes, se promettant de ne plus jamais retourner chez House. C'était ce qu'elle se disait à chaque fois : C'est la dernière fois, Lisa, ne recommence plus jamais ça. C'est ce qu'elle s'était dit la première fois qu'ils avaient couché ensemble. A peine leur étreinte finie, elle s'était rappelée que c'était une erreur qui ne devrait plus jamais se reproduire. Pourtant, deux semaines plus tard, elle se réveillait chez lui pour la première fois et se promettait que c'était la dernière fois…jusqu'à un mois plus tard. C'était ainsi depuis huit mois. Elle savait que c'était mal, mais c'était bien aussi. Le sexe avec House était…Waouh…C'était tout ce qu'il y avait à côté, tout ce qui n'était pas sexuel qui ne collait pas.
Elle haïssait House. Parfois, elle se surprenait aussi à se demander si elle l'aimait. Là tout de suite, elle était à deux doigts de faire demi-tour et de lui faire le coup des ciseaux. Jusqu'ici, bien que moralement affligeante à certains moments, leur relation lui avait convenu. Ils couchaient ensemble quand bon leur semblait et ça n'avait absolument aucune conséquence. Pour tout dire, elle était toujours saoule quand ça arrivait et n'avait à confronter sobrement House que dans leurs relations professionnelles. Mais ce matin…il avait tout compliqué. Il avait remis en question son statut quo, il avait briser cet équilibre qu'elle était parvenue à instaurer. Elle ne voulait pas de ça. Elle ne pouvait pas…Elle n'allait pas le laisser faire.
TBC….
