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Corvus Black-Lestrange pour vous servir !

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NdA: Heeey ! Je ne tiens pas en place, ce n'est pas possible ! Encore une fic ! Mais rien ne va plus ! XD Bref, voici une petite fic, dont j'ai pour l'instant écrit 3 chapitres (les 3 suivants sont encore sous forme de plan), pour vous faire patienter avant la sortie du Trio d'Ombre ! (qui n'est pas encore prêt d'arriver... Ooops)

Couple(s): Bah, pour l'instant n'a pas, mais peut-être bien plus tard, à voir.

Discleamer: Ne faisons point de fioritures, le monde de Harry Potter est, et restera, toujours à JKR.

Bêta: Lia9749 (merci pour tes corrections !)

Sur ce, bonne lecture !

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Prologue : Procès, elfes et bébé

26 août 1982

- Encore une fois, je vous le répète, asséna l'avocat d'une voix coupante, Madame la Présidente, mesdames et messieurs les jurés, rien, absolument rien, n'indique que ma cliente est coupable de quoi que ce soit. Avez-vous seulement des preuves de ce que vous avancez ? continua-t-il en dardant un regard perçant vers le jeune avocat de la défense qui essuyait son front en sueur, pâle. Non, c'est bien ce qu'il me semblait. Or, des preuves, il s'agit de l'essence même d'un procès, n'est-ce pas ?

- Mais… la Marque des Ténèbres…, tenta son opposant.

- N'est nulle part en vue ! Voulez-vous, encore une fois, que ma cliente vous montre son bras, plus que vierge de toute trace incriminante ?

L'avocat de la défense blêmit et vacilla depuis sa place.

- Non, reprit son confrère en se tournant vers la Présidente, cela serait bien inutile, puisque, encore une fois, le résultat sera le même !

- Pourtant, opposa celle-ci en se saisissant d'une liasse de parchemin, il est indiqué ici que votre cliente, Madame Bellatrix Lestrange, se trouvait bel et bien chez les Londubat au moment où les Aurors sont arrivés, et avait la baguette pointée vers eux, prête à lancer un sort.

L'avocat la scruta un moment puis haussa un sourcil.

- Est-il dit quel sort s'apprêtait-elle à jeter ?

La Présidente lut une seconde fois le parchemin par-dessus ses lunettes, puis se redressa.

- Non, il n'en est pas fait mention.

L'avocat eut un sourire vainqueur et se tourna vers la foule derrière lui, qui suivait avec attention ce qu'il se déroulait.

- Je ne nie pas le fait que Madame Lestrange, son mari et son beau-frère se trouvaient sur les lieux du crime à l'arrivée des Aurors, ce serait inutile, car tout à fait véridique, et ces hommes du Ministère ont bien fait leur travail. Cependant ! Ont-ils réellement bien fait leur travail en accusant ma cliente et ceux qui l'accompagnaient d'avoir jeté le sort Impardonable, le Doloris, à Monsieur et Madame Londubat ? Non. Car ils n'avaient aucune preuve, et aucun droit de les jeter ainsi en prison sans même les interroger.

L'avocat laissa planer un silence dans lequel certaines personnes du public se tournaient les unes vers les autres en murmurant.

- Tout ce que ces messieurs du Ministère ont vu, c'est Madame Lestrange pointant sa baguette vers le couple Londubat, et son mari à leurs côtés. Dites-moi, dit-il en se tournant vivement vers l'avocat de la défense qui sursauta, cela ne vous semble pas plutôt être un geste de secours ? Car oui ! continua-t-il alors que les murmures se firent de plus en plus fort. Ma cliente essayait bel et bien de lancer un sort de soinaux pauvres malheureux qui avaient été agressés par on ne sait qui ! Elle et son mari portaient secours aux Londubat ! Car ils étaient les premiers sur les lieux, et combien de temps pensez-vous que faire appel à un médicomage d'Urgence aurait pris ? Une demi-heure ? Une heure ? Le temps, mesdames et messieurs, est primordial pour sauver une vie ! Et ce jour-là, les Aurors, en désarmant Madame Lestrange, son mari et son beau-frère sans sommation, ont fait perdre ces précieuses secondes à Monsieur et Madame Londubat !

Un brouhaha éclata derrière lui.

- De plus ! continua l'avocat dont la voix puissante semblant se repaître du bruit. Ces Messieurs du Ministère ont grossièrement emprisonné des innocents, sous prétexte d'une affabulation, alors que le véritable coupable court toujours !

À ce stade, la salle n'était plus qu'exclamations et échanges entre les gens du public, qui se questionnaient sur le bien-fondé de l'action des Aurors. Emprisonner trois personnes à Azkaban durant un an sans aucune preuve n'était certainement pas légal.

- Silence ! intervint la Présidente. Ou je fais évacuer la salle ! Continuez, je vous prie, s'adressa-t-elle à l'avocat lorsque le calme revint.

L'homme la remercia d'un regard.

- Alors je vous le demande, Mesdames et Messieurs les jurés, de quoi ma cliente est-elle coupable ? D'avoir voulu aider ceux qui en avait le besoin vital ? Serait-elle donc coupable d'assistance à personne en danger ? argua-t-il sur un ton si ironique que certains rires fusèrent dans l'assistance.

La présidente fronça les sourcils, l'air mécontente du revirement d'opinion des jurés.

- Madame la Présidente, reprit l'avocat d'une voix plus posée. Selon les faits établis par vous-même, ma cliente n'est coupable de rien. C'est pourquoi je trouve on ne peut plus juste que Madame Lestrange soit acquittée deces charges ridicules pour lesquelles elle est injustement accusée.

Sans plus se préoccuper du bruit des conversations qui emplirent soudain la salle, l'avocat retourna à sa place, échangeant un regard confiant avec sa cliente, enchaînée sur un siège au milieu de la salle.

- Le Parquet va délibérer, dit la Présidente d'une voix pincée.

Alors que celle-ci et les jurés se retiraient, l'avocat regarda sa cliente. Celle-ci vit qu'il la regardait et il lui adressa un sourire. Un soulagement imperceptible passa dans ses prunelles grises et elle détourna la tête, levant le menton avec arrogance vers ce public avide qui ne la quittait pas des yeux.

L'homme détailla un peu plus la femme qu'était Madame Lestrange. Malgré son année entière à Azkaban qui avait creusé de profondscernes et l'avait amaigrie au possible, elle respirait la classe et la fierté. Son masque de glace ne se fissurait pas un seul instant. La parfaite Sang-pur dans toute sa grâce et sa splendeur.

Une demie-heure plus tard, le Parquet pénétrait à nouveau dans la salle. La Présidente s'installa à sa place, et les jurés firent de même. Puis la Présidente ouvrit la bouche, annonçant la décision finale :

- Après délibération, le Parquet déclare Madame Bellatrix Lestrange, née Black, non-coupable. La séance est levée ! ajouta-t-elle alors que la salle éclatait en exclamations diverses et variées.

Bellatrix baissa légèrement la tête, un infini soulagement dissipant toute trace d'incertitude visible sur ses traits. Puis elle se reprit et dévisagea d'un air narquois et hautain le public et les Aurors, penauds et furieux, qui venaient la libérer de ses chaînes.

Elle était libre.

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Bellatrix leva le regard vers le plafond en passant les grandes portes de chêne du Manoir Lestrange. Elle était de retour chez elle. Elle ferma les yeux et inspira profondément, toussant un peu à cause de la poussière eut une moue de dégoût en constatant que les elfes n'avaient pas fait leur travail. Immédiatement, elle en appela un et lui ordonna d'un ton tranchant de remettre en état le Manoir. Son mari allait la rejoindre dans quelques jours, si son procès avait le même résultat que le sien, et elle voulait que tout soit impeccable.

Dirigeant d'une main de fer les travaux des elfes, elle eut un doux sourire en repensant à Rodolphus. C'était qu'elle l'aimait bien cet idiot, finalement. C'était grâce à lui qu'elle avait pu tenir durant un an à Azkaban, c'était lui qui, de sa cellule voisine l'avait soutenue suite à son désespoir et sa fausse-couche. Son sourire se fana immédiatement à ce souvenir.

Elle était enceinte d'un mois au moment où ces imbéciles d'Aurors l'avaient enfermée sans procès à Azkaban. L'insalubrité du lieu n'était pas l'endroit idéal pour une femme dans son état, et la présence des Détraqueurs n'avait certainement pas arrangé les choses. Et voilà que, enfin, après plusieurs années où Rodolphus et elle désespéraient d'avoir un enfant, on le lui arrachait de la plus horrible des manières !

Elle contint ses larmes de rage et donna un violent coup de pied à un elfe qui passait par là. Et le médecin incompétent que ces idiots de gardiens avaient appelés n'avait rien pu faire. Le traitement dû aux Détraqueurs avait affaibli son organisme et, pour préserver son corps, ce dernier avait déclenché la fausse-couche. Pire, la conclusion du médecin avait été sans appel, elle ne pourrait plus jamais porter d'enfant.

Ivre de rage et de tristesse, Bellatrix partit s'enfermer dans sa chambre, laissant enfin libre court à ses larmes et sa douleur, et se jeta sur son lit où elle resta, apathique, toute la journée, après avoir détruit la moitié du mobilier de la pièce.

Il en fut de même pour le jour suivant.

Ainsi que celui d'après.

Les elfes, inquiets pour la santé de leur maîtresse, tentaient de lui apporter à manger, mais Bellatrix refusait de se nourrir, et si l'un des serviteur savait l'outrecuidance d'insister, il se voyait lourdement châtié, avec la menace de se faire donner un vêtement au-dessus de la tête. Effrayés, ils fuyaient la chambre sans demander leur reste, laissant toutefois un peu de bouillon sur une table, espérant que Maîtresse Bella se nourrisse un peu. Tous n'avaient qu'une hâte, que Maître Rodolphus rentre vite à la maison pour s'occuper de leur Maîtresse qui dépérissait.

Quatre jours après que Bellatrix ait été libérée, Rodolphus le fut à son tour et rejoignit, euphorique bien que fatigué, le Manoir familial, histoire de fêter sa joie avec sa femme. Seulement, il ne fut accueilli que par des elfes penauds se tirant les oreilles de peur et d'angoisse.

- Maîtresse Bella est dans sa chambre, Maître Rodolphus, le renseigna le plus vieux des elfes. Elle ne s'est pas nourrie depuis plusieurs jours. Roby est inquiet, Maître Rodolphus.

Sentant une terrible angoisse poindre à son tour, Rodolphus monta quatre à quatre les marches du Manoir et ouvrit la porte de la chambre de sa femme à la volée.

- Bella ! s'écria-t-il.

- On ne t'a jamais appris à frapper avant d'entrer dans les appartements d'une dame ? persifla Bellatrix, allongée sur son lit.

Elle était incapable de se lever.

- Bella…

Bellatrix soupira, mais mit de côté sa mauvaise humeur. Son mari était de retour. Elle se redressa et un sourire sincère vint étirer ses lèvres sèches.

- Je suis contente que tu sois là, dit-elle.

Les yeux de Rodolphus se mirent à briller. Il avança vers sa femme et posa une main douce sur son épaule.

- Reste allongée, tu es encore faible.

Les yeux gris de Bellatrix se durcirent et s'emplirent de colère.

- Tu apprendras, mon cher, qu'une Black n'est jamais faible, est-ce clair ?

Rodolphus retint un sourire qui aurait pu être mal interprété. Il retrouvait sa Bella !

Après le retour de Rodolphus au manoir, Bellatrix consentit à se réalimenter. Cependant elle restait maigre et, si son apathie avait diminué, cette dernière était toujours présente, ponctuée par quelques éclats de violentes colères. Elle était en pleine dépression et rien ne semblait pouvoir l'en sortir, pas même les nuits passionnées qu'elle et Rodolphus partageaient.

Rodolphus voyait, avec tristesse et impuissance, sa femme, si forte en temps normal, se laisser aller au désespoir. Le pire, c'est qu'il en connaissait la source principale. C'était l'enfant qu'elle n'avait pu mettre au monde, et le fait qu'ils ne pouvaient plus avoir d'héritier. Elle s'en sentait coupable, alors qu'elle n'y était pour rien.

Un jour, il prit son courage à deux mains, et se décida à aller confronter sa femme. Il devait la faire réagir ! Elle ne pouvait plus se laisser dépérir ainsi !

Cette discussion donna lieu à une grosse dispute, où certains vases en firent les frais. Néanmoins, Rodolphus considéra cela comme une avancée : Bellatrix avait réagi.

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5 septembre 1982

D'autres disputes retentirent dans le manoir. Plus ou moins violentes, avec parfois des échanges de sorts, mais à la dernière, Bellatrix, après un mot malencontreux de Rodolphus, partit. Elle sortit du Manoir en trombe et transplana à peine les grilles passées.

Puis transplana de nouveau, sans se soucier de sa destination, au risque de se désartibuler. Puis encore.

Comment elle était arrivée dans ce fichu petit quartier moldu, elle n'en avait strictement aucune idée.

Sans faire attention aux murmures outrés et intrigués sur son passage commentant son apparence et sa tenue, elle avança droit devant elle, le regard vide fixant la rue devant elle sans la voir. Sa baguette la démangeait de lancer un Doloris à ces êtres inférieurs.

Elle ne sut pas combien de temps elle déambula dans ces rues sans nom, ou tout du moins dont elle ne retenait pas le nom, mais elle fut réveillée de son état second par des cris.

Les cris d'un bébé ou d'un très jeune enfant, qui lui firent monter les larmes aux yeux.

- Pétunia ! cria la voix d'un homme. Mais fais-le taire !

- Je n'y peux rien, Vernon ! répliqua la voix stridente d'une femme. Il hurle comme un veau qu'on égorge pour une raison que j'ignore ! Et il va réveiller notre petit Duddy ce bon à rien !

- Fiche-le dans son placard, ça nous fera des vacances !

Les cris de l'enfant semblèrent alors étouffés, même si on entendait toujours des bruits diffus.

Estomaquée, Bellatrix se stoppa au milieu de la rue. Les moldus étaient vraiment des êtres abjects ! Incapables de s'occuper convenablement d'un enfant ! De quel droit pouvaient-ils en avoir un alors qu'elle était condamnée à ne jamais en avoir ? Hein, pourquoi ?!

Elle leva la tête vers la maison d'où provenaient les cris. Hideuse, comme toutes les habitations moldues. Elle eut une grimace de dégoût et plaignit l'enfant qui se trouvait sûrement actuellement dans un placard. Vraiment, quelles méthodes d'éducation pitoyables ! Les moldus n'étaient décidément que des animaux.

Un bruit de ferraille suivit d'une pétarade retentit et Bellatrix vit s'éloigner le couple dans une espèce de grosse boite de fer jaune, une… voiture si elle se souvenait bien.

Sans savoir réellement pourquoi, les pas de Bellatrix la menèrent sous le porche de la maison et elle se retrouva à ouvrir la porte d'un geste de sa baguette. Un ricanement s'échappa de ses lèvres. Tellement ridicules ces piètres protections dont usaient les moldus. Elle s'avança dans le couloir qui prolongeait l'entrée et avisa un petit placard. Les bruits de pleurs retenus provenaient de là. Sans réfléchir à son geste, Bellatrix ouvrit le loquet qui retenait prisonnier la créature à l'intérieur et ouvrit.

Les sanglots cessèrent immédiatement, et elle se retrouva face à deux immenses lacs émeraude, noyés sous un flot de larmes. Assis à même le plancher, un bambin d'à peine deux ans la regardait fixement d'un air surpris et apeuré. Il avait de courts cheveux noirs en bataille qui lui tombaient sur le front, de la morve lui coulait du nez, et surtout, il avait les oreilles très rouges ainsi que des plaques rouges sur le corps, remarqua-t-elle en fronçant les sourcils. Il semblait malade.

Comme au ralenti, elle avança la main et dégagea ses cheveux sur son front pour vérifier sa température. Le petit la laissa faire sans cesser de la fixer. Il était bouillant ! Alors qu'elle allait retirer sa main, elle sentit une aspérité sous ses doigts.

Intriguée, elle souleva la frange et écarquilla les yeux. Le gamin avait une cicatrice, légèrement rouge, en forme d'éclair sur le front !

- Harry Potter, hoqueta-t-elle avec surprise.

Le petit sembla la regarder avec plus d'intérêt, comme s'il reconnaissait son nom. Bellatrix ne savait pas quoi faire. D'un côté, sa raison lui criait de se venger, cet enfant avait fait disparaître son maître, mais d'un autre, un instinct maternel qu'elle ne se connaissait pas lui dictait qu'il ne s'agissait que d'un enfant innocent et visiblement maltraité par sa famille adoptive. Des immondes moldus avaient la tâche de s'occuper du petit héros du monde sorcier ! Si ça n'était pas ironique…

Elle resta plusieurs secondes immobile, fixant l'enfant devant elle. Ce dernier se mit alors à tousser et tomba en avant. Elle tendit soudainement les bras et le rattrapa de justesse avant qu'il ne se cogne la tête par terre.

Puis il se mit à geindre et de nouveau à pleurer, néanmoins sans bruit.

- Ma… maman…, pleurnicha le petit.

Bellatrix sentit son coeur se serrer. Pourquoi la vie était-elle si injuste ? Pourquoi ne pouvait-elle pas avoir d'enfant alors que ces ignobles moldus, eux, en avaient un dont ils ne voulaient visiblement pas ?

Elle croisa de nouveau le regard vert et sa décision fut prise, le petit était un sorcier après tout, il n'y avait aucune raison pour qu'il soit élevé par ces pitoyables moldus. De toute façon, les parents d'Harry Potter étaient morts, alors cet enfant en avait besoin d'autres, n'est-ce pas ?

Bellatrix raffermit sa prise sur le petit corps, et se releva, le bambin dans ses bras. Sans un mot, elle se dirigea vers la porte et sortit de l'habitation moldue. Un sourire orna alors ses lèvres et elle se pencha vers l'enfant, déposant un baiser sur son front.

- Viens, mon chéri, dit-elle d'une voix douce, on rentre à la maison. Maman va appeler un médicomage et tu n'auras plus mal, c'est promis.

Le petit leva le regard vers elle et il sembla comprendre ce qu'elle disait car il eut un petit sourire joyeux et un air soulagé dans ses prunelles, comme s'il savait qu'elle l'arrachait à l'enfer. Il tourna son visage contre la robe sorcière de Bellatrix, et ferma ses petits poings sur le vêtement.

- Maman…, murmura-t-il.

Bellatrix sentit son coeur faire un bond de joie, puis elle transplana.

Affalé sur un des canapés du petit salon, Rodolphus soupira en se saisissant d'un énième verre de bourbon. Il allait finir complètement ivre s'il continuait… D'ailleurs, il avait furieusement envie de frapper sur la tête de cet imbécile d'elfe qui le regardait avec appréhension et ne lui amenait ses verres qu'à contrecoeur.

Bella… Où avait-elle bien pu aller ? Il ferma les yeux en trempant ses lèvres dans le liquide ambré et se laissa aller contre le dossier du canapé. Un craquement le fit sursauter, le sortant de sa se redressa et hoqueta de surprise. Devant lui se tenait Bellatrix. Elle souriait d'une façon qu'il n'aurait plus jamais crue possible, et avait le regard un peu fou. Dans ses bras, un enfant aux cheveux noirs en bataille somnolait.

- Rodolphus, fit-elle d'un ton joyeux. Je nous ai trouvé un fils.

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NdA: Alors ? Qu'avez-vous pensé de cette entrée en matière ? Du procès ? De la raison de Bellatrix d'adopter Harry ?

Qq explications: À propos du procès, comme je ne suis pas trop au fait du droit et tout ça, il se peut qu'il y ait des incohérences à ce niveau, je ne suis pas du tout une pro, même si j'essaie de coller au mieux ^^' Ensuite, je voulais préciser trois choses: 1) la marque des Ténèbres n'apparaît pas sur le bras de Bellatrix car, avec la disparition de Voldemort, elle s'est effacée tout simplement (pour moi c'est comme ça que Lucius Malfoy a réussi à s'en sortir dans le canon); 2) l'avocat de Bellatrix ne mentionne pas Barty Croupton Junior, alors qu'il a, comme les Lestranges, été sur les lieux du crime chez les Longdubat, tout simplement parce que Barty a eu son jugement avant et a clamé haut et fort qu'il était mangemort, ce qui desservirait bien entendu sa cliente; puis 3) bien que dans le 6e tome, Bellatrix dit être "fière" (je crois) d'être allée en prison pour son Maître, ici elle préfère la liberté, bon ce n'est pas trop fidèle au personnage, mais elle a été rendu à moitié folle par Azkaban, alors...

Au prochain épisode... Anniversaire, gâteau et cafards !

À vos reviews !

Kiss

Pakalos