Ravie de vous présenter le premier chapitre de cette fanfiction. Ecrite par mes soins avec une amie - fan incontestée des Yaoi et autre choses du genre -.

On ne sait pas encore en combien de chapitres l'histoire se terminera mais on espère qu'elle va vous plaire.

N'oubliez pas de poster une pitite review - s'il vous plait -, aussi bien pour nous donner des conseils que pour nous dire à quel point nous sommes géniales - ne vous gênez surtout pas -.

Sur ce, bonne lecture !

Chapitre 1 : Des démons.

Enfin, Draco Malfoy entrait dans sa dernière année dans cette école de magie qu'était Poudlard. Merlin qu'il était heureux. Mais à la fois effrayé. Une fois Poudlard finit, qu'allait-il devenir ?

Les mains dans les poches, il soupira doucement et secoua sa tête blonde lentement pour chasser ses mauvaises pensées de son esprit.

Le Serpentard releva la tête en sentant des regards insistants sur lui, des chuchotements arrivant jusqu'à ses oreilles. Depuis que le balafré avait vaincu Vous-Savez-Qui, les Serpentards étaient devenus les bêtes noires de l'école, malgré les efforts de Mc Go' pour changer ça. Il laissa échapper un grognement, peu digne de son rang de ' Sang-Pur '. Il eut un sourire en coin, amer, ' Sang-Pur '.. Cela ne voulait plus rien dire. Il n'était plus rien.

En effet, son père était mort et sa mère n'avait plus sa place dans aucun des camps. Elle avait trahi les Mangemorts en aidant Potter mais n'était pas pour autant considérée comme une alliée d'honneur par les vainqueurs, surement n'avaient-ils pas assez de médailles à offrir, pensa-t-il amèrement.

Et Draco, dans tout ça, ne savait plus trop quoi faire. Sa figure paternelle avait disparu. Il avait toujours été sous ses ordres, obéissant aveuglement, comme un Poufsouffle, stupidement, comme un Gryffondor. Il était donc complètement perdu alors qu'on lui donnait une chance de se rattraper.

Avançant toujours doucement, il finit par arriver devant la Salle sur Demande là où les Gryffon lui avait donné rendez-vous pour il ne savait pas quoi. Alors qu'il approchait une main à la peau blanche vers la poignée pour ouvrir ladite porte, il sentit deux bras passer autour de ses épaules. Fronçant les sourcils, il aperçut des mèches rousses de chaque côté de lui. Soupirant avec agacement, il se dégagea de l'emprise des deux Weasley.

- Pourquoi vous êtes là vous aussi ?

Un des deux jumeaux, il n'arrivait décidément pas à les reconnaître, lui offrit un grand sourire malicieux, les mains dans les poches.

- On ne t'a pas encore dit ? Ça risque d'être..

- .. Vraiment amusant, compléta le deuxième jumeau, souriant lui aussi à son tour.

Draco leva les yeux au ciel avec énervement. Décidément il ne pouvait pas les carrer ces deux-là, malgré leur espèces de sourire moqueurs étrangement hypnotisants. Le blondinet ouvrit la porte d'un geste brusque, se dépêchant de rentrer avant d'apercevoir Potter, Granger ; cette Sang-De-Bourbe aux dents de castor, et tous les enfants Weasley -les parents sont de vrais lapins-, sans oublier quelques amis des imbéciles heureux. Le jeune Malfoy remit alors en place ses cheveux, se raclant la gorge, reprenant une allure fière, noble, hautaine, qu'il savait ne plus impressionner ces gens.

C'est la Gryffondor, aux cheveux horriblement broussailleux et emmêlés, qui s'approcha de lui, un sourire en coin. Il allait subir sa vengeance là, non ? Contre toute attente, elle n'usa que de la parole, et pas de ses poings, ce qu'elle avait déjà fait avant – nous pouvons ici remarquer un comportement la rapprochant de son animal représentatif, non non, pas le lion, le castor -.

- Malfoy, ce dernier répondit par un vague hochement de tête, ravie.. De te voir là. Comme tu le sais, tu étais un Mangemort. On ne peut donc pas te laisser sans surveillance, et ne pense même pas à répliquer, c'est la Directrice qui l'a ordonné.

Foutue directrice, pensa-t-il. Elle aurait mieux fait de rester professeur de Métamorphose ou gardienne de Gryffons hum-hum... de maison.

- Tu devras cohabiter avec Fred et Georges Weasley tant que nous le jugerons indispensable. Tu peux disposer.

Draco resta sans bouger jusqu'à ce qu'un rire léger franchisse ses lèvres fines, ses épaules se relevant légèrement, une main posée sur son ventre, tandis qu'il riait davantage. Elle rigolait ? Bien sûr qu'elle rigolait. C'était absurde. Totalement absurde. Il riait encore quand il remarqua que personne autour de lui ne le faisait. Tous était étrangement.. Sérieux. Mise à part les jumeaux qui souriaient, d'un mauvais air.

Il parut s'étouffer, écarquillant les yeux, plus aucun son ne franchissant ses lèvres. Non. Non non. Non. Impossible. Totalement impossible. Il recula de quelques pas et trébucha, perdant l'équilibre. Là, en revanche, il entendant des rires, impitoyables. Entre ça et les regards que lui jetaient les jumeaux, qui n'avaient rien de rassurants, il crut perdre la dernière once de fierté en lui.

Sortant soudainement de sa léthargie, il se leva d'un coup et sorti en trombe de la salle où les Gryffon étaient encore en train de rire. Qu'il avait honte. Se ridiculiser devant des gens pareils. Et puis.. Qui leur avait donné la permission de rire ? Potter était actuellement en train d'échanger allégrement sa bave avec Weasley-dresseur-de-dragons, donc la bouche occupée, alors qui leur avait permis ? Par Merlin, ces deux-là n'avaient aucune retenue. Il fut soudain stoppé dans son élan par deux bras puissants, chacun agrippant une épaule. Il reçut un baiser sur chaque joue et eu un frisson le long de sa colonne vertébrale.

- On va bien s'amuser la fouine. ~

Et ses deux futurs bourreaux – ou plutôt ces deux sacs d'hormones - le laissèrent comme ça, au milieu d'un couloir, les jambes tremblantes, complètement perdu. C'était décidé, il ne sortirait plus jamais de sa chambre verte et argent. Et il les laisserait encore moins pénétrer – non pitié, pas ce mot, c'est bien trop.. double-sens – donc, en moins entrer – ce n'est pas double-sens ça aussi ? Bon sang. Lui aussi était pleins d'hormones ou quoi.. ? – Bref. Personne dans son territoire. Même pas ces.. ces créatures rousses envahissantes. Et puis, pas question qu'il partage sa salle de bain ! Il avait bataillé pour l'avoir, il était même devenu préfet – c'était épuisant – pour ça. Oui, il n'était techniquement plus préfet mais il avait toujours sa chambre – manque de place oblige -. Oui. Il ne laisserait pas ces démons l'approcher.