Bonjour à tous et à toutes, nouvelles fanfiction TOTALEMENT différente de ma première, à vous de voir si vous appréciez ;) ! Toi, lecteur(se) qui lit ma fanfiction, bonne lecture !!

Italique= penser du personnage

ΛΛΛΛ

« Ça y est ! Nous y sommes, Arken !

Je m'émerveillai. Chaques vitrines devant lesquelles je passais étaient emplis d'objets tout à fait fantastiques et inimaginables pour une personne comme moi. On pourrait trouver un titre à ma burlesque aventure : "ma première fois sur le chemin de traverse". N'importe quoi. Quand j'étais petit, je rêvais de licornes, de trolls, et même de griffons...elle me l'a dit, ils existent tous. Comment, et surtout, pourquoi on me l'avait caché ? J'étais trop petit ? Pas assez mature ? J'ai trop de questions à poser. Mais pour l'instant : je me calme, je respire un grand coup ; et je continue tranquillement à cocher ma liste à l'aide de mon stylo plume, tel un banal moldu.

La dame qui venait à présent vers moi était ma mère. C'était une grande magicienne. Elle enseignait la physique quantique dans une grande université d'une ville...moldu. Ma mère ne les considérait pas comme "une autre espèce" ou même "inférieur" par rapport à nous, sorciers. D'ailleurs, cette dernière phrase m'emmena encore plus profondément dans mes pensées. Je me rappelais alors lorsque j'étais encore qu'un petit enfant ; chez moi, dès que l'on parlait mal des moldus, ma mère nous privait de repas. C'était certes, une méthode brutale, mais ça me donna avec le temps un avis réfléchi envers les moldus.

Sauf, lorsque je me suis battu contre eux. Ils m'énervaient trop.

Les moldus sont égoïstes, ils ne trouvent nécessaires que les choses qui leur permettent d'atteindre leurs objectifs. Puis, dès que celui-ci est atteint ; l'objectif n'est plus à la hauteur, soit, il en trouve un suivant. Et ainsi de suite, on refait le tour.

Ma mère me fit sortir de mes profondes pensées :

– Comment te sens-tu ? Ça doit faire bizarre, non ? Tout ces sorciers ! elle explosa de joie.

– Je vais m'y faire rapidement, je suppose.

Puis je soupira à mon tour.

– Va d'abord chez Ollivander's ! Je suis impatiente de savoir quelle baguette va te choisir ! elle en était toute excitée.

– Oui...

Pourquoi avais-je l'aire si blasé ? Les gens me regardait bizarrement et tout le monde s'écartaient lorsque j'étais là. J'avais un espèce de cercle intime que personne ne pouvait franchir. Peut-être qu'ils sont gênés par l'enthousiasme incomprie de ma mère. Je soupira à nouveau, puis j'entra dans le magasin.

– Bonjour mon petit. Alors, on vient choisir sa baguette ?

– À priori...

Tout. Les murs, l'arrière-boutique, même quelqu'une au plafond. Il y avait des baguettes partout. Toute la structure du bâtiment intérieur en était recouverte.

– Je vais te poser quelques questions... il s'en frotta les mains.

Puis il continua :

– Pourquoi es-tu aussi blasé ?

Pourquoi cette question...

– Parce que je déteste faire les courses.

– Même en ce jour si particulier qu'est ta première liste de fournitures pour Poudlard ?

– Oui...

Il réfléchit un instant, mit ses mains devant sa bouche tel un penseur, puis il m'annonça :

– Mmmh...tu n'es pas banal, mon petit.

Pfff...il est sérieux, là ? Je suis un gars lambda qui se pointe tranquille, et là, il me sort : "tu es l'élu !!"

Une baguette sortit alors de sa pochette, puis s'arrêta juste devant mes yeux :

– Ça alors !

Il écarquilla les yeux.

– Toute seule.

Ollivander l'a brandit, puis il parla d'une voix de connaisseur :

– 30 1/2 centimètres, Bois des Hêtres...assez flexible et comme puissance...

Il se s'arrêta net dans sa phrase puis il chuchota :

– Kagune de Ghoule...

De...ghoules ?

– Tu ne peux pas avoir cette baguette, dit-il enfin.

– Ah non ! Elle m'a choisi, c'est comme ça et pas autrement !

Tu fais moins le malin, maintenant !

Ma mère rentra dans le magasin puis elle brandit à son tour sa baguette.

– Donnez à mon fils la baguette qui l'a choisi.

Il suffit d'un instant de surprise et de peur à Ollivander pour que la baguette se debattit de la poigne du marchand, pour atterrir dans ma main. Soudain, une grande force grimpa de mes jambes jusqu'au bout de mes cheveux : c'était plutôt puissant.

– Il est trop tard... marmonna le marchand.

– La baguette l'a choisi, certes elle fait partie des 8 baguettes interdites, mais c'est comme ça. Termina ma mère.

8 ?! J'ai une baguette...interdite ?!

Mon esprit m'avait lâché depuis longtemps, toutes ces journées de vacances à glander ou à flemmarder sur le canapé à zapper les différentes et ennuyantes chaînes de télé moldus ne me réussissait guère.

Nous sortîmes du magasin l'esprit troublé. Enfin, surtout moi. Ma mère n'avait pas l'aire d'avoir peur comparé au monsieur du Magasin.

– Pourquoi tu m'as aidé à prendre cette baguette ?

– Parce que ! Si une baguette te choisit, c'est quelle a raison. On ne peut rien interdire à une baguette, tu sais !

Puis elle enchaîna :

– Je t'ai acheté toutes tes fournitures scolaires et magiques nécéssaire pour ta première année à Poudlard : chaudron magique, cahiers, le chapeau...et j'en passe !

Puis elle se mit à rigoler toute seule.

Ah ah ah...c'est pas drôle.

– Maman, les blagues de gamin, je n'en ai plus besoin. J'ai 14ans, maintenant !

– Roooh ! C'est bon ! Arrête avec ta mauvaise foi !

Elle me fit un clin d'œil. Et je lui répondit en faisant une grimace.

~~~~~~~(TRANSITION)~~~~~~~

Ça y est. C'était le jour J. Le départ du train pour Poudlard.

– Tu vas voir, c'est un truc de dingue !!!

– Mais quoi ?!?

– C'est une surprise, répondit mon père.

Mais alors pourquoi tu me dis ça, alors ?

– Nous y sommes ! Tu vois ce mur ? Eh bien, HOP

Elle avait disparu. C'était assez impressionnant, mais, comparé aux divers tours de magies orchestrés par mon père durant mes anniversaires, ce n'était pas grand chose.

Une fois passé ce mur, je regarda autour de moi. La gare c'était totalement transformée. Le vulgaire train moldus avait été remplacé par une magnifique locomotive rouge qui tire derrière elle plusieurs wagons. On pouvait y lire "Poudlard Express."

Wow. C'est du lourd, effectivement.

– Allez va, Arken. Tu nous raconteras par lettre toutes tes aventures !

Je leur sourit. C'est vrai que je n'imaginais pas encore que j'allais vivre en internat pendant toute une année scolaire.

– Tu viendras nous voir pendant les grandes vacances !!! dis mon petit frère, tout enjoué.

Il avait à peine 7ans et encore ses deux dents de devant qui ne voulait pas pousser, même sous ordonnance de dentiste moldu.

– Oui. Bien sûr.

Puis je monta dans un wagon pas trop bombé. Je choisis un carré vide, assez proche pour toucher une dernière fois la main de mes chères parents. Puis le train démarra et je partis. »

ΛΛΛΛ

Merci à toi(e) d'avoir lu mon premier chapitre de ma fiction ! Laisse-moi un commentaire pour le deuxième que je sache ton avis sur mon histoire ! À bientôt dans l'métro !