Salut à tous!
Je vous présente ma nouvelle fiction avec beaucoup de joie! Je ne sais pas pour vous, mais je craque totalement pour les contes de fée. Alors j'ai trouvé l'inspiration dans la célèbre et culte histoire de la Belle et la Bête, en faisant un méga-remix. Bon pour être plus clair, je revisite ce conte à la sauce Sterek ! Oh yeah!

Les personnages sont totalement OC et c'est un univers alternatif, mais on reste à Beacon Hills à notre époque. Je vous préviens pour ceux à qui ça gène, l'âge des persos passe à la trappe, mais c'est pour la bonne cause. Je vous l'assure! Parole de lapin!

J'espère que l'idée vous plaira.

Disclaimer: les personnages de Teen Wolf ne m'appartiennent, cette série appartient au grand seigneur Jeff Davis. Que l'on aime tous! Et le livre Sortilège, ainsi que la version animée de Disney. ;D

Playlist: je vous propose soit Vanity de Lady Gaga ou Vanity de Christina Aguilera. Et oui c'est normal que les titres ont le même nom...

Bonne lecture!


Maléfice

« L'orgueil est l'ennemi constant de l'amour ». Citation de Anna de Noailles ; Poème de l'amour

Synopsis :

Superficiel et trop gâté, Derek, 18 ans, est le garçon le plus populaire de son lycée. Obsédé par son image et sa notoriété, il va s'en prendre à la victime de trop… Pour s'amuser, Derek cherche à humilier Lydia, une fille de son lycée, qui selon la rumeur, est une sorcière. La jeune fille décide de lui donner une bonne leçon et lui jette un sort qui le transforme en un monstre aussi hideux à l'extérieur qu'il l'est à l'intérieur. Victime du maléfice, Derek a un an pour trouver quelqu'un qui puisse l'aimer sincèrement malgré son apparence, sinon il restera un monstre à jamais. Son seul espoir repose sur une personne discrète qu'il n'avait jamais remarquée jusqu'à présent, Stiles.

Partie I : Le prince et la sorcière

Chapitre 1 : Tu es un monstre.

Tout lui réussissait. Absolument tout. Beau, riche, et populaire. Chaque matin, une séance de musculation avant d'aller en cours. Oui, vous l'aurez compris, pour Derek Hale, le physique était très important. Il prit une douche pour se relaxer, puis s'habilla d'un jean noir, un t-shirt sur-mesure et pour clore le tout une de ses multiples vestes en cuir.

Il arriva au lycée de Beacon Hills dans sa rutilante Camaro. Il était presque impossible de manquer son apparition sur le parking. A moins d'être aveugle ou le dernier des abrutis.

Derek avait bien senti que tout le monde l'observait du coin de l'œil, mais il avait l'habitude. L'une des règles que lui avait appris son oncle Peter, c'était de se comporter comme s'il était inaccessible. Quand on était remarquable, comme lui, les autres avaient tendance à le mater de la tête aux pieds.

Tout commença un mois avant la fin de l'année scolaire. Le prof de physique monsieur Harris distribuait les bulletins de vote pour l'élection du prince et de la princesse du bal du printemps. Un évènement qu'il négligeait d'ordinaire. Étant en deuxième année, il avait déjà remporté le titre de prince du lycée l'an passé.

- Hé, Derek ! Ton nom est dessus ! lui lança son 'ami' Boyd en lui donnant une petite tape sur l'épaule.

- Sans blagues !

Il examina plus précisément la liste des candidats. Les élèves l'avaient effectivement sélectionné, lui Derek Hale, en plus de quatre autres individus. Il en était persuadé, il gagnerait et de loin, il les écraserait tellement qu'ils se pisseraient dessus par peur de représailles. Avec sa tronche de mannequin, le fric de son oncle ainsi que de sa famille, sans oublié sa popularité, les autres ne tenaient pas la route. Lorsqu'il croisa les autres participants, il flaira leur dégoût face à celui qui aller les réduire en miettes. N'importe qui aurait baissé la tête, l'air gêné, empli de timidité, comme honteux que son nom soit sur le bulletin. Personnellement, il s'en fichait pas mal. Il sourit. Pourquoi nier l'évidence de son imminente victoire ?

- Moi aussi, j'y suis, enchaina Boyd en le gratifiant d'une nouvelle tape sur l'épaule.

- Hé mollo OK ! riposta-t-il en se frottant le bras.

- Mollo toi-même ! Tu as vu ta tête, on dirait que tu as déjà gagné et que tu affrontais les paparazzis, se plaignit Boyd.

- Et alors qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ?

Son sourire s'élargit d'avantage, histoire d'énerver un peu plus son pote. Puis il agita la main de la même façon que les rois en défilés officiels.

- Tu es vraiment à tuer, bougonna Boyd.

- Merci.

Derek avait pensé à voter pour son ami, pour être sympa, histoire de lui laisser une petite chance. Mais même s'il l'appréciait, son apparence laissait à désirer. Il n'avait aucun style vestimentaire, introverti et n'avait même pas de petite amie. D'ailleurs il était plus que banal, et de famille modeste. Oh et puis Boyd ne lui en voudrait pas, ce mec l'idolâtrait. Si Boyd se disait être son ami, alors il serait heureux que Derek gagne le titre de prince. Autre principe familiale 'Ce sont parfois les personnes dont on est le plus proche qui nous empêchent d'avancer.' Derek avait 13 ou 14 ans lorsque Peter énonça cet axiome et il lui avait répondu.

- Et moi, mon oncle ?

- Quoi toi ?

- Je t'empêche d'avancer ? Et notre famille ?

- Ce n'est pas la même chose, avait-il conclut après avoir longuement réfléchir. A cet instant, un froid c'était installé.

Il replia son bulletin pour que Boyd ne voie pas qu'il avait voté pour lui-même. Son pote avait également voté pour lui, mais c'était différent. Soudain, une voix s'éleva, au fond de la classe.

- Ça me dégoute !

La classe se retourna aussi sec.

- Quelqu'un a peut-être lâcher une caisse, chuchota Boyd.

- Quelqu'un comme toi ? demanda Derek.

- Très drôle, soupira-t-il.

- C'est vraiment répugnant, accentua la voix.

Celle d'une débile bizarre, un cageot dans des vêtements bon marché, on aurait cru voir une sorcière sortit tout droit d'un film d'horreur raté. Elle avait les cheveux blonds voir presque roux. Beurk une rousse pensa-t-il, elle ne pouvait pas se faire une couleur ou un truc dans le genre ? L'apothéose du loufoque. Étrangement, Derek ne l'avait jamais remarquée alors qu'il connaissait la majorité des élèves de son lycée. Et Mr Harris était trop crétin pour ignorer l'exclamation de la jeune fille.

- Que se passe-t-il, mademoiselle… mademoiselle ?

- Martin. Lydia Martin.

- Vous avez un problème avec votre table, Lydia ?

- Non, mon problème c'est ce monde, rétorqua-t-elle en se levant.

Elle allait vraiment faire un discours ?

- Un monde qui continue de faire un vote, qui soit dit en passant ressemble davantage à une grande farce, afin de savoir qui est le plus apte à devenir un leader parmi les pourritures ? Réveillez-vous ! Nous sommes au XXIème siècle, pourtant vous n'arrangez rien.

Elle attrapa un bulletin de vote et l'agita. Cependant personne ne semblait la prendre au sérieux et des rires plus ou moins discrets s'élevèrent.

- C'est des élections pour le bal de fin d'année, intervint Boyd. Afin de choisir le prince et la princesse de la soirée.

- Oui parfaitement ! Or qui sont les candidats ? Et pourquoi devrais-je, non, pourquoi devrions-nous les traiter comme des personnes supérieures ? Au nom de qui ou de quoi ? De leur physique ? Ou de leur argent ? Ou bien leur popularité peut être ?

- D'excellentes raisons selon moi, souffla Derek à Boyd sans prendre la peine de murmurer avant de se lever à son tour. L'ensemble du lycée à participé à la sélection, symbolisant la démocratie auquel nous sommes tous attachés, sauf toi apparemment ?

Certains de ses camarades l'applaudirent. Toutefois il nota que les autres, les moches et laiderons en tout genre, plus nombreux restaient silencieux. Lydia avança de quelques pas dans sa direction.

- Démocratie ?! C'est une blague ! ironisa-t-elle. Chacun des élèves de ce lycée sont des moutons. S'ils votent pour les populaires, comme vous dites si bien, c'est parce que c'est plus simple de se fondre la masse ! Elle se mit à le fixer.

- Cheveux bruns et yeux verts, c'est une chose facile à voir. En revanche, le courage, la force, l'intelligence ou le respect sont des valeurs moins aisées à percevoir. Je suis certaine que si on demandait à monsieur Stilinski, il se présenterait pour votre élection du prince du bal !

Tous les élèves se retournèrent vers une table tout à l'avant de la classe. Ses joues étaient rouges de honte, les lèvres entre-ouvertes de stupeur à l'entente de son nom. Derek ne l'avait jamais remarqué avant, il le jaugea de la tête au pied. Il était trop loin pour qu'il puisse le détailler convenablement. Une chose était sûre, Derek le trouvait banal. Une veste à capuche rouge, baskets et jean mal taillé et les cheveux terriblement courts. Normal qu'il ne l'avait jamais remarqué auparavant. Le jeune homme était trop gêné par cette soudaine attention à son égard et se mit dos au reste de la classe qui chuchotait derrière lui. Comme la pouilleuse commençait à sérieusement lui taper sur le système, Derek frappa un grand coup sur sa table qui attira de nouveau toute l'attention sur lui.

- Les gens feraient mieux de se servir de leur intelligence pour améliorer leur apparence. Le premier venu est censé être en mesure de faire un régime ou du sport ou même se payer une chirurgie esthétique, histoire d'être plus agréable à regarder. Voir se blanchir les dents. Il avait insisté sur "premier venu" pour que la rousse comprenne qu'il parlait d'elle. Mon oncle est PDG d'une multinational cosmétique, enchaina-t-il. Son boulot, c'est que personne ne devrait être obligé de supporter la laideur.

- Et tu partages cette idée ? Tu crois qu'il faudrait que nous nous transformions… afin de ressembler à ton idéal physique préétabli ? Derek Hale ?

Ce dernier eut un frisson, elle connaissait son nom, alors qu'il ne l'avait jamais rencontrée. Mais si, elle savait qui il était. Tout le monde savait qui il était. Malheureusement pour elle, peut-être qu'elle était amoureuse de lui en secret.

- Oui, affirma-t-il. J'en suis certain.

- Alors, s'approcha-t-elle, prie pour ne jamais devenir laid, Derek. Laid, tu l'es déjà à l'intérieur, là où c'est le plus important. Parce que si tu perdais ta belle apparence, je suis prête à parier que tu ne serais jamais assez intelligent, ni assez fort pour la récupérer. Tu es un monstre, Derek Hale.

La salle resta suspendue aux mots de la jeune fille. Un monstre. L'insulte la plus ringarde qu'il avait entendu. Elle faisait référence aux contes de fées et toutes sortes de légendes grotesques. Pourtant une sorte de picotement lui hérissa la peau de ses bras. Elle le fixa encore. Mais il préféra l'ignorer. Si lui était un monstre, alors elle était une sorcière.


J'espère que vous avez appréciez ce premier chapitre ! Le prochain devrait être plus long.

Je vous dis à la prochaine.

Câlins, lapins et tarte tatin !


PS: Je remercie ma super coloc' qui n'est autre que ma bêta-correctrice, merci pour tout ton soutien !