Fanfiction rating M

4 chapitres

Ryan Reynolds x Tom Holland

Il ne faut pas confondre les deux personnages créés par NarryFavoriteJiall et le véritable caractère ainsi que la véritable vie des deux acteurs qui les ont inspirés!

Cette histoire comporte des relations homosexuelles masculines, du sexe, des mineurs, de l'alcool et des relations malsaines!

Note de l'auteure: Je me suis retrouvée à aimer ce ship et j'ai réalisée qu'il n'y avait pas assez de fics sur ce fandom, alors changeons ça! L'anglais n'est pas ma langue maternelle et j'accepte les critiques constructives :) Avertissements: du sexe, des mineurs, consommation d'alcool chez les mineurs et relations malsaines. Cela étant dit, j'espère que vous apprécierez! (Voir la fin du travail pour plus de notes.)

Note du traducteur: Je suis tombé sur cette fanfiction par hasard et, je ne saurai pourquoi, d'une certaine façon je l'ai trouvée assez adorable. C'était surement l'image d'un Tom Holland effarouché je suppose.. Ceci est donc une traduction! Voici le lien vers la fic originale: /works/12622140/chapters/28758308

C'est ma premiere traduction, j'accepte les critiques, positives ou négatives avec grand plaisir! :) Certe, c'est une fanfiction qui reprend le physique, les noms et certains élements de la vie des deux acteurs, mais tous ceci est fictif! Il ne faut donc pas mélanger ces deux personnages créés par NarryFavoriteJiall et le caractère ainsi que la vie des véritables acteurs qui les ont inspirés! N'hésitez pas à laisser un commentaire! Merci! Thank you NarryFavoriteJiall for allowing me to translate your story!

Chapitre 1: Le commencement

Il l'obsédait depuis son premier jour, avec ces grosses bottes, cette veste épaisse et ce vieux bonnet usé qui l'énervait à chaque fois qu'il le voyait le porter. Il se souvenait encore de la sensation de ses doigts contractés dans la tentive de réfuter l'envie de toucher cette barbe blonde grisonante survenue après sa trop longue observation -Dieu, cet homme pourrait être son père. Cette pensée excitante l'avait fait frissonner pendant que son paternel présentait brièvement Ryan à tous ses collègues. Tom se tenait alors tranquillement dans un coin du petit bureau, écoutant ce grand homme se présenter d'une voix basse, son estomac se serrant d'une manière qu'il ne reconnaissait pas.

"Qu'est-ce qui te prend?" lui avait un jour demandé son père alors qu'il se faisait de plus en plus insistant pour venir à l'usine ; le poussant à trouver une excellente excuse pour venir à son travail chaque jour de la semaine afin d'«aider» la préparation du bois.

Il voulait être là tous les jours, juste pour voir Ryan enlever ses vêtements chauds afin d'être plus à l'aise. Il ne se lassait pas de l'observer dans sa fine chemise blanche, couper et déplacer des planches de bois. Parce que -Que Dieu damne ce ridicule Canadien avec ses gros bras qui avait décidé de rester dans une petite ville Anglaise que Tom commençait désormais à apprécier.

Le brun avait d'abord commencé par simplement l'observer derrière la vitre de protection du bureau de son père ; pensant qu'à travers celle-ci, personne ne pourrait voir qu'il regardait une certaine personne fixement. Quand son visage avait commençé à ne faire qu'un avec cette vitre, il avait décidé de s'asseoir dans une vieille chaise inconfortable au coin du bureau. La vue sur laquelle elle donnait lui était cependant assez agréable et il ne se génait pas pour mâter. Parfois Ryan le prenait en flagrant délit et lui souriait. L'adolescent se retournait alors avec des joues rouges et un cœur battant.

La première chose qu'il faisait après l'école et après avoir rapidement mangé à la cafétéria était de prendre le bus pour se rendre directement au travail de son père. À cette période de l'année, les rivières et les lacs commençaient à geler alors que la neige se formait petit à petit sur le bord des routes et sur les panneaux routiers. Il commençait à remettre sa vieillle veste épaisse malgré le fait qu'il la détestait ; mais c'était le seul vêtement qui l'empêchait de frissonner ou d'éternuer.

Le bruit, les cris et les rires l'accueillaient toujours lorsqu'il entrait dans ce grand atelier. Avec le temps, il s'était habitué au raclage des machines, au bruit strident des scies à main contre le bois et aux marteaux frappants sourdement les clous métalliques. Il avait finit par prendre l'habitude de mettre ses écouteurs et de tourner dans sa vieille chaise en cuir pour se distraire du bruit constant ; mais maintenant, il le remarquait à peine, les yeux centrés sur Ryan.

La première fois que Ryan lui dit un mot et le regarda dans les yeux plus de quatre secondes, c'était un jour où Tom était appuyé contre un mur, un chocolat chaud que des ouvriers lui avait apportés avec des cookies cuisinés par leurs épouses dans les mains. Il mangeait et buvait sottement, alternant entre bouchées et gorgées distraites tandis que ses yeux voyageaient de la petit télevision à l'homme blond. Il était jusqu'à présent inconscient de l'évidence de sa semi-observation et sursauta donc légèrement lorqu'on siffla dans sa direction. La moitié de son biscuit au gingembre tomba lorsque ses yeux rentrèrent en contacte avec ceux noisette qui le regardaient plus loin.

"Gamin!"

"Hm?" Tom se retourna completement et se désigna lui-même tandis que l'autre le regardait toujours.

"Oui, toi. Viens par là."

Et -oh putin. Était-ce vraiment le moment que son béguin secret choisissait pour lui dire un mot? Ce moment là?? Alors qu'il avait des miettes prémachées dans tous les coins de sa bouche et du chocolat sur les dents? Il sentit ses joues chauffées et s'avança timidement vers l'homme aux lèvres charnues qui le regardait toujours d'une manière amusée, retirant poliment son bonnet lorsqu'il se fut arrêté assez pret pour pouvoir distinguer la sueur de son front. Quelques interminables secondes passèrent durant lesquels les deux hommes se jaugèrent avant que le brun ne tousse maladroitement et ne regarde ailleurs, gêné ; mais Ryan finit par se redresser et laisser tomber une fine planche de bois sur la table de travail.

"Pourquoi as-tu l'air si effrayé, gamin?" Il hocha la tête de gauche à droite. "Je ne vais pas te faire de mal."

Tom bégaya légèrement et secoua la tête. "Non- je ne- Je n'ai pas peur."

"Bien." Le plus âgé sourit et Tom se surpris à faire de même. Ses yeux se détournèrent sur les avants bras qu'il n'avait pût jusque là qu'observer de loin. Sa poitrine se serra à la vue des petites cicatrices visibles à travers les poils bruns. Il releva rapidement les yeux quand l'autre toussa légèrement.

"Vous m'avez appelé, monsieur?" demanda-t-il en déplaçant ses pieds avec nervosité.

"J'ai besoin de ton aide.." Ryan fronça les sourcils et le pointa du doigt. "Thomas, n'est-ce pas? T'es le fils de Dominic?"

"Je -hm- En fait, juste Tom fera l'affaire." Il déglutit et acquiesça.

"Ok, juste Tom." Le blond sourit et lui donna une tape sur l'épaule. "T'es prêt à m'aider?"

"Ouais, bien sûr." Il haussa les épaules. "En faisant quoi?"

"Tiens juste l'extrémité de la planche." Ryan soupira. "Les autres idiots sont trop occupés a bouffer devant le match de foot. Et puis-" Il pointa du doigt la planche posée sur la table. "ce putain de truc continue de tomber à chaque fois que j'essaye de le couper. "

Le garçon se couvrit la bouche et pouffa. Ryan sourit légèrement, les yeux clignants rapidements. "Tu vas boire ça, gamin?" Il désigna la petite tasse qu'il tenait toujours.

"Non." Tom secoua la tête et roula des yeux. "Et je ne suis pas un gamin."

Le blond haussa les sourcils. "Tu n'en es pas un?" Il prit la tasse de ses mains et prit une grande gorgée. Tom resta immobile, baissant la main bêtement et regardant l'autre finir le chocolat chaud, la pomme d'adan bougeant rapidemment de haut en bas. Il toussa et détourna les yeux une seconde, espérant que ses joues ne devenaient pas trop rouges. Ryan lui fit un clin d'œil et posa la tasse un peu plus loin. "Alors quel âge as-tu, Tom?"

"Dix-sept ans, et vous monsieur?"

"Oh, tu ne veux pas le savoir!" ricana Ryan. Il bougea ses mains pour que l'adolescent attrape la planche. "Et arrête de m'appeler monsieur, gamin, je suis déjà vieux, ne me fais pas sentir encore plus vieux. Tutoie moi." Il haussa les sourcils et le pointa du doigt avant de saisir la scie à main et le bois. "Tiens bien."

"Tu n'es pas vieux -'fin, en tout cas tu n'as pas l'air si vieux." Il sourit en appuyant une bonne partie de son poids sur le bois pour l'empêcher de trop bouger. Il regarda le plus âgé commencer à le couper brutalement dans un son strident.

Le blond eut un rire sarcastique et releva: "Je n'ai pas l'air si vieux."

"De loin on pourrait ne pas voir tes cheveux gris."

Ryan lui lança un regard distrait avant de se reconcentrer sur sa scie. Il rit doucement. "Tu sors déjà de ta zone de confort, hein, Tom?"

L'adolescent baissa rapidement les yeux et secoua la tête en rougissant furieusement. "Désolé! Ce n'est pas ce qu-"

"Hey" Tom releva les yeux lorsque les mouvements secs s'arrêtèrent et retrouva l'homme qui lui souriait. "Ça va, arrête de t'inquiéter pour rien

Cette simple phrase suffit a le faire sourire, réchauffant sa poitrine.

"En fait, c'est plutôt agréable d'entendre le gamin de Dominic dire autre chose que: «Oui, papa» ; «Non, papa» ; et «'Bye, papa»." ajouta-il d'une voix moqueuse.

"Je ne parle pas comme ça!" Tom roula des yeux avec amusement.

"Bien-sûr que si!" L'homme haussa les sourcils. "Je n'ai même pas besoin de lever les yeux de mes foutues planches de bois pour savoir si tu viens d'arriver. Je n'ai qu'à entendre ta petite voix grinçante saluer tout le monde." gloussa-t-il.

"Je suis en pleine croissance!" se defendit-il. "Ma voix va changer, après la mue."

"Sûrement oui, mais je l'aime bien." Ryan haussa les épaules, souriant quand l'autre rougit. "T'es plutôt intriguant comme gosse." Tom baissa les yeux avec un léger sourire et joua distraitement avec les fentes du bois. "À toujours être derrière la vitre du patron, à regarder les alentours comme si c'était la meilleure chose que Dieu ait créé."

"Je ne-"

"C'est bon, ça ne me dérange pas que tu me regardes faire mon prodigieux travail."

Tom aurait voulu s'enfuir, le souffle court et les oreilles rouges, mais il resta, tétanisé de honte, a moitier pâle et immobile jusqu'à ce que Ryan se mette à rire. "Qu-"

"Je te taquine, Tom." L'homme secoua la tête avant d'attraper un clou et de le lui lancer pour le reveiller. "Allez, approche."

Le garçon soupira et le lui relança. "Quel humour tu as!"

"Tu t'attendais à quoi? Je suis Canadien!" Ryan leva ses bras. Le jeune brun sourit lentement quand l'autre ne détourna pas les yeux de sa direction, son estomac se crispant sur quelque chose d'inconnu. Le blond l'observa d'un regard insistant avant d'ajouter, dans un murmure: "T'es un drôle de gosse, Tom. Mais il est maintenant temps de travailler!"

Depuis leur première discution, Tom s'était débarrassé de tous les préjugés qu'il avait pût avoir sur cet homme. Il se souvenait avoir été intimidé et même effrayé à chaque fois qu'il pensait à lui ou le regardait. Il était tellement nerveux quand son père lui demandait de lui apporter ou de lui dire quelque chose.. Surtout lorsque Ryan le regardait à peine et se contentait d'hocher poliment la tête avant de retourner à ses occupations. Il avait prit l'habitude de penser qu'il ne l'aimait finalement pas, même si à chaque fois que leur regard se croisaient, il souriait légèrement et lui faisait parfois signe. En général il finissait par rire de son visage rougis. Mais c'était le seul genre d'interactions qu'ils avaient eut jusqu'au fameux jour où il lui avait demandé son aide.

Son cœur se réchauffa de bonheur quand Ryan commença à le salué à chaque fois qu'il entrait dans l'atelier en lui souriant plus souvent. Tom l'observait toujours -Bien sûr. Il ne regardait que lui quand tous les employés profitaient de la pause pour manger en parlant fort. Au fur et a mesure que le temps passait, il commençait à avoir de l'espoir. Parfois il interceptait son regard de loin, avant qu'il ne se retourne pour rire avec ses collègues.

Son aide était d'ailleurs sollicitée de plus en plus souvent et Tom n'était pas assez stupide pour ne pas remarquer que le blond l'appelait même quand il n'en avait pas nécessairement besoin. Comme cette fois-là où Ryan n'avait pas semblé être en grande difficulté mais l'avait appelé avec un habituel «gamin!» pour lui proposer de couper du bois. Il s'était pressé derrière lui, causant de discrets frissons au plus jeune, alors qu'il lui dictait quoi faire. De temps à autres il s'était légèrement appuyé contre son dos pour lui montrer comment mieux tenir la scie.

Tom était rentré chez lui cette nuit-là et avait rassemblé toute sa volonté en serrant les jambes pour forcer ses main à ne pas le toucher.

Ryan était toujours dans un coin sombre de son esprit. Ce petit crush avait commencé d'une façon parfaitement chaste -Même innocente. C'était juste de la pure admiration et de l'idolâtrie. Mais désormait, ça devenait empli de désirs, c'était plus érotique. Le plaisir coupable qu'il ressentait chaque fois qu'il pensait à lui était présent à chaque fois qu'il se réveillait avec une érection matinale. Il la pressait alors douloureusement contre l'élastique de son sous-vêtement. Il les ignorait, Dieu, il essayait de les ignorer ; mais rien ne fonctionnait vraiment: ni les douches glacées, ni les pensées écœurantes et ni les pincements ne pouvaient les faires partir. Pas quand il ne pouvait s'empêcher de penser au Canadien, à ses grands bras et à son souffle contre son cou. Il finissait par se retourner sur le ventre et se frotter dans ses draps, enfouissant son visage dans l'oreiller et mordant le tissu pour étouffer ses soupirs et ses gémissements. C'était des heures où ses parents prenaient le petit déjeuner en bas, il ne manquait plus qu'à ce qu'ils l'entendent..

Il finissait par fermer étroitement les paupières et ne pouvait empêcher un petit halètement étouffé quand il venait, les jambes tendues et les mains aggrippées aux draps. Il se levait ensuite pleins d'embarras, les jambes tremblantes et les joues roses. Généralement sa mère l'appelait pour le petit-déjeuné au moment ou il nettoyait ses sous-vêtements dans l'évier de la salle de bain.

Ces choses que le plus âgé pourrait lui faire resteraient malheureusement toujours des fantasmes.

Des fantasmes qui venaient quand il ne pouvait pas dormir, tard le soir ; quand il s'ennuyait en classe de chimie ; ou quand il regardait le visage que faisait Ryan quand il était concentré. Ce visage le rendait fou, avec ces sourcils froncés, cette bouche entrouverte et cette mâchoire contractée. Dieu, il aimait imaginer, le coeur battant, que le blond ferait ce visage si un jour il se penchait sur la table de travail ou si il se mettait à genoux pour refaire ce qu'il apprenait quand il regardait des vidéos porno sous ses couvertures. Mais ce n'était que des fantasmes.

Parce qu'un «Hey, Ryan! Peut-être que je pourrai te sucer dans les vestiaires des employés?» n'était pas envisageable. Non, non, non.

Tom était donc tombé amoureux de quelque chose -ou plutôt de quelqu'un- avec qui il n'avait aucune chance, parce qu'il n'y avait aucune putain de raison pour qu'un homme de son âge puisse s'intéresser à un gosse qui était manifestement trop immature et enfantin pour lui parler sans bégayer ou le regarder dans les yeux sans rougir. Mais l'espoir était venu à l'improviste quelques temps avant son anniversaire, le jour où il prévoyait de boire secrètement de la vodka bon marché avec Harrison et ses amis.

Il s'était sentît arriver au paradis des imbéciles-heureux lorsque, pour la première fois, il vit Ryan ailleurs que dans la boutique de son père. Tom marchait alors sur le trottoir, sa capuche sur la tête, sa veste étroitement tenue autour de lui et son écharpe autour du cou ; mais toute cette protection contre le froid ne semblait pas fonctionner tandis que le vent glacial et les petits flocons de neige lui frappaient constamment le visage. Il dissimulait ses mains dans ses poches, et se dirigeait vers la station de métro la plus proche quand il entendit un coup de klaxon. Il releva brusquement la tête et vit une voiture se garer lentement à côté de lui.

Et maintenant? Ses parents lui ont toujours dit de ne pas parler avec des étrangers ; mais ce n'était pas un sacré inconnu. Le visage du blond apparut après qu'il ait baissé la fenêtre du 4x4 et Tom inspira rapidement, s'arrêtant net dans sa route.

"Tom!"

"Hey" L'adolescent le salua d'un hochement de tête, refusant de retirer ses mains de la chaleur de sa veste. Il regarda les yeux noisette et sourit, juste un peu.

"Que fais-tu ici à marcher seul avec ce temps de merde?" demanda Ryan avec une expression confuse.

"J'étais sur le chemin du retour." Tom haussa les épaules. "Je reviens de chez un ami."

"Ok" Quelques secondes de silence passèrent avant que le plus âgé ne reprenne la parole en agitant la main. "Eh bien, monte, petit ; on dirait bien que le temps va empirer."

Le garçon regarda de son côté, légèrement hésitant -Jésus, Ryan Reynolds, l'employé de son père et le type sur lequel il se branlait depuis plus d'un mois lui proposait de monter dans sa voiture? -Putin oui. Il acquiesça rapidement et courut de l'autre côté du vieux 4x4 ; la portière grinçait et était trop lourde pour ses mains paralysées par le froid. Quand il réussit enfin à l'ouvrir, sa mâchoire tremblait et il savait que ses lèvres étaient probablement bleues. Il soupira de soulagement lorsque le blond le remarqua et augmenta le chauffage.

"Tiens" dit Ryan alors qu'il redémarrait la voiture et attrapait la veste qui se trouvait entre eux. "Prends ça, je ne veux pas expliquer à mon patron pourquoi son fils est mort d'une hypothermie."

"Merci Ryan." marmonna-t-il timidement en la prenant avec des mains tremblantes.

"Tu rentrais chez toi?"

"Ouais."

"Tu vis près de la boutique de ton père, pas vrai?"

"À un pâté de maisons, oui." acquiesça-t-il.

"Regarde." Ryan lui donna gentiment un coup de coude et pointa le par brise brumeux du doigt. "Le temps va empirer dans la minute et je ne peux pas vraiment savoir quand le soleil va se coucher."

Le plus jeune acquiésça et regarda à travers sa fenêtre. "Il neige plus que quand je suis partis.."

Ryan s'éclaircit la gorge. "Mon appart' n'est pas loin d'ici, on pourrait y rester un peu en attendant que le ciel s'éclaircisse et dégage un peu les rues." Il le regarda. "Ça te va?"

Tom hocha rapidement la tête et regarda son interlocuteur avec de grands yeux. Sa bouche finit par échapper un souffle qu'il n'avait pas conscience de tenir et il acquiesça brièvement. "Ouais, bien sûr. C'est cool, merci."

"Tes parents seraient d'accord avec ça?" Le plus âgé haussa les sourcils. "Parce que, je ne veux pas vraiment ressembler à un perv-"

"Non! -Je veux dire.." Il s'éclaircit la gorge. "C'est bon, vraiment. Je vais leur envoyer un message et leur dire que je suis toujours chez mon ami."

"T'es sûr? On peut toujours prendre le risque et te conduire chez t-"

"Ryan." Il plaça une main sur le bras de l'autre et retint ses doigts quelques secondes sur le muscle fort avant de l'enlever, le cœur battant la chamade. "C'est bon. D'ailleurs, je n'ai pas tellement envie de rentrer chez moi ; je dois y ranger ma chambre." Il grimaça.

"Oh Seigneur, l'adolescence!" Le Canadien soupira dramatiquement et sourit. "Bien, j'espère que tu aimes KFC alors ; car on est partis, gamin."

Tom sourit largement et resta dans un silence confortable jusqu'à ce qu'ils soient arrivés devant l'appartement du plus âgé.