Tout petit blabla de l'auteur: Bonjour à tous. J'ai laissé cette fiction trèèèèès longtemps (6 ans) et je sais que beaucoup qui la suivaient ne doivent plus vraiment s'en soucier, pour ceux qui l'ont entamer récemment, j'ai fait quelques changements, significatif (et pourtant ce ne sont que des détails mais importants pour la suite) donc peut être vous faudra-t-il reprendre certains chapitres pour que ça reste cohérent...

je vous souhaite une très bonne lecture

bêêêêêment vôtre

Laine de mouton

Chapitre 1 POUDLARD EXPRESS

-Albus ... Albus! OH!

Rose hélait son cousin mais celui-ci n'avait pas beaucoup de réaction. Lorsqu'enfin le jeune garçon daigna lui porter une once d'intérêt, elle arrêta ses cris stridents qui lui valaient des regards moqueurs d'autres élèves et reprit un peu agacée et en soupirant :

-C'est bon la gare est loin déjà … Tu ne veux pas arrêter de regarder le vide et prendre ta valise plutôt ? Maman m'a dit qu'il fallait se dépêcher si nous voulions trouver un compartiment vide ou avec de bonnes personnes, apparemment ils sont vite remplis…

Devant le manque de réaction de son cousin et son regard vitreux, elle se demanda ce qui pouvait le tracasser à ce point et la seule chose qui lui vint à l'esprit était le fait de ne plus revoir ses parents avant un bout de temps.

- Albus arrête de faire cette tête-là ! Tu vas les revoir…

- Mouai… ce n'est pas ça …

- Qu'est-ce qu'il y a alors ?

- Rien je savourais ma nouvelle liberté avant que tu ne me cris dessus…

Albus leva un regard pleins de sous-entendu à sa cousine, pris sa valise et commença à arpenter les couloirs.

Il avait enfin quitté le foyer familial. Ce n'était pas qu'il ne l'aimait pas mais il l'étouffait, et puis avec James qui ne cessait plus d'essayer de lui faire peur sur Poudlard, il n'avait à cet instant précis, qu'une seule envie : le découvrir. Y vivre. Y rencontrer sa nouvelle famille.

Son père lui avait raconté tant de choses sur ce château. Il connaissait d'ailleurs l'existence d'une carte de Poudlard (son oncle Georges n'avait pu se taire), mais il ne l'avait pas. Son père bien qu'un peu agacé que son beau-frère n'ait pu tenir sa langue, fut ravi de raconter son histoire. La carte des maraudeurs. Il en rêvait souvent, mais il ne l'avait pas. Son père lui avait expressément demandé de ne pas la chercher ni quoique ce soit. Il lui avait lancé un défi : en créer une qui ne serait qu'à lui et ses amis. Sa mère avait crié en l'apprenant (car tout se savait au 12 square Grimmaud).

"Non, mais t'es malade ! T'as quoi dans ta tête pour lui dire une chose pareille ! Face de serpent t'as laissé des séquelles ou quoi ? Ecoute moi bien Albus, jamais au grand jamais tu n'écouteras à nouveau ce que dit ton père et ensuite tu vas immédiatement oublier ce qu'il vient de déblatéré ! Harry… lance lui oubliettes !"

Après le regard effaré de son fils et amusé de son mari, s'en était suivie une course poursuite dans le manoir…

Un bon souvenir en somme. Et de bonnes perspectives en vue.

- Albus, à quoi tu penses ?

- À Eux?

Il savait qu'il avait l'air un peu niais quand il agissait ainsi mais il le faisait quand même. Il se retourna vers Rose qui s'était arrêté et agitait sa tête de droite à gauche dans un signe de profond désespoir.

- Tu viens de passer devant trois compartiments vides sans même penser à rentrer dedans et tu ris bêtement… alors je te demande : à quoi penses-tu ?

- Oh… À tout ce qu'on va pourvoir faire cette année… Ils étaient vraiment vides les compartiments ?

- à vrai dire, non mais il n'y avait qu'une seule personne dans le dernier je crois… Je n'ai pas vraiment eu le temps de regarder vu que je devais te courir après. Enfin ! Donc ça ne te dérange pas si on fait demi-tour et qu'on va se poser, j'aimerais vraiment lâcher cette valise. Elle est vraiment trop lourde et puis…

Albus l'a regarda et souris. Rose était une pipelette, elle était incapable de passer plus de cinq minutes sans ouvrir sa bouche. Jusque-là ce n'était pas si grave, le pire dans l'histoire c'était que quand elle commençait à parler, elle ne s'arrêtait plus et le débit de ses paroles s'accélérait. Il ouvrit alors la porte du compartiment, qu'il venait de passer et chercha du regard la personne que Rose avait vu.

-Bonjour, excuse nous, on peut s'asseoir ici ?

La jeune fille se tourna, le regarda attentivement et acquiesça. Pas un sourire, pas une expression dans les yeux, pas un mot. Albus ne lui en tenu pas rigueur et lui souris tout de même. Rose toute en finesse et adresse jeta sa valise dans le compartiment et s'affala sur le siège. Albus détourna son regard blasé de sa cousine et le posa sur la jeune fille. Il lui tendit la main et se présenta :

-Je m'appelle Albus Potter et toi ?

Elle leva de nouveau son regard sur Albus qui en fut presque troublé. Ses yeux étaient noirs, non pas noisettes très foncés, non, noirs comme l'ébène comme les cheveux de la famille Potter. Il soutint pourtant ce regard qui bien qu'étrangement envoutant, ne reflétait aucune émotion. Quelques secondes passèrent avant qu'elle ne tende sa main à son tour.

-Alecto Pritchard.

Ils desserrèrent leur poignée de main et elle replongea ses pensées vers la vitre, et le paysage qui s'y déroulait. Mais son répit ne fut que de courte durée.

- Bonjour Alecto moi c'est Rose Weasley. Tu rentres en première année ? Nous oui, d'après notre famille on devrait aller à Gryffondor mais personnellement je préférerais aller à Serdaigle et toi tu penses aller dans quelle maison ? J'ai…

- Rose ...

Il n'avait même pas besoin de hausser le ton que sa cousine devenait déjà aussi rouge que ses cheveux. C'était incroyable, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle posait des questions et n'attendait même pas les réponses. C'était surement le mélange Ron/Hermione, entre le 'je n'écoute pas ce qu'on me dit' et le 'je veux tout connaitre'.

-Je te pris de l'excuser elle est un peu…

Il ne trouvait pas le bon mot, celui qui caractériserait sa cousine sans la blesser, ce qui était très difficile au vue de son tempérament de feu. Alors la jeune fille aux cheveux aussi noirs que ses yeux vint à son secours.

-Volubile ? Oui je trouve en effet.

Albus esquissa un sourire, c'était le bon mot. Alecto était étrange. Elle avait la peau diaphane, ce qui contrastait énormément avec ses cheveux et ses yeux. Ses lèvres, charnues et bien ourlées, étaient d'un rouge presque lumineux. Sa voix était cassée comme ces chanteuses de Jazz, et mais si de la chaleur en ressortait, aucune émotion ne transparaissait dans ses paroles. Et puis elle n'était pas ce qu'on pouvait décrire comme quelqu'un de loquace. Elle restait à sa place, stoïque. Cela ne faisait qu'une demi-heure qu'ils voyageaient ensemble, mais elle était devenu un mystère pour Albus.

Alors qu'il était fasciné par le phénomène qui était devant lui, la porte s'ouvrit timidement et un garçon s'avança.

-Puis-je m'installer ici ?

Tous les regards s'étaient tournés vers lui, et on put observer sa mâchoire se crisper. C'était un garçon de leur âge, assez grand mais qui avait encore le visage rond de l'enfance. Il restait dans l'embrasure de la porte, droit et fier, attendant la sentence qui devait tombée.

-Il est inutile de vous exprimer tous en même temps, voyons !

Le sarcasme laissait sous-entendre une impatience. Il détaillait les trois futurs élèves. Une Weasley, sans doute, rousse comme elle était ; le fils d'Harry Potter ; et une jeune fille qui s'était désintéressée de lui et avait reporté (encore une fois) son regard sur les montagnes qui s'éloignaient. Son père n'avait peut-être pas eu tort de lui enseigner quelques notions de généalogie des grandes familles… au moins il pouvait repérer quelques têtes.

-En attendant que vous vous décidiez et que vous me jetiez dehors comme tous les autres, je me permets de poser ma valise ici.

- 'Scuze nous… Je t'en prie prend une place avec nous ! On vient de s'installer nous aussi c'est pour ça que l'on n'a pas tout de suite réagi, mais il n'y a vraiment pas de problèmes…

- Je vois. Merci.

La voix était posée. Les mots clairs et nets. Son allure fière, presque hautaine. Albus avait détourné son regard d'Alecto. Le garçon devant lui, rien que par sa façon d'être, lui rappelait quelqu'un. Il l'examina alors et compris.

Même s'il n'avait jamais vu Drago Malefoy, tout ce que ses parents avaient pu en dire et tout ce que les bouquins racontaient sur sa famille, lui donnait une idée assez claire du personnage. Devant lui se trouvait surement son fils, la marque de fabrique malfoyen bien là : les cheveux d'une blondeur extrême , soyeux. Les traits étaient fins et racés. Scorpius Malefoy. Un dragon et un scorpion ça ne devait pas faire bon ménage…

-Puis-je savoir ce qui te fait rire, mon apparence est-elle si comique que je ne m'en aperçois même pas ?

-Non, ne t'inquiète pas tu es parfait… Scorpius Malefoy, c'est ça?

- tu présumes bien.

Disant ses mots il plissa les yeux. Dubitatif il demanda :

-Vous ne me jetez pas la pierre ? Vous ne fuyez pas sous l'arrivée du fils Malefoy ?

-Et pourquoi le ferait-on ?

Les trois enfants regardèrent le nouvel arrivant, un garçon un peu étonné, une fille totalement déboussolée et une autre un sourire un peu mesquin s'étirant sur ses lèvres.

-Mais Potter parce que nous avons devant nous le fils d'une famille noire ayant deux mangemorts à son actif, que nous ne sommes que des enfants et que nous avons peur d'un autre gamin de notre âge.

Ledit gamin se crispa à ses mots, mais ne put intervenir car la pourtant très silencieuse Alecto repris :

-Malefoy, sache que premièrement ma famille n'est pas mieux que la tienne donc je n'ai pas à te huer pour cela, ensuite je pense que Potter et Weasley ici présents n'ont d'aucune manière à avoir peur de toi car leur famille ont tenu tête à la tienne assez longtemps et de plus Potter père a réhabilité ta famille et témoigné en sa faveur donc je ne pense pas qu'il est appris à son fils à vous mépriser.

Rose et Albus n'en croyaient pas leurs oreilles, elle avait parlé. Le ton était pourtant resté froid. Mais dans ces mots on pouvait sentir comme une compréhension des sentiments malefoyens à cet instant précis. Scorpius lui reprenait contenance et alla s'installer près de la fenêtre à côté d'Albus.

-De fait… et toi qui es-tu ?

-Alecto Pritchard ...

Albus et Rose assistait à un étrange échange. L'Argent rencontrant le Pétrole. Ils semblaient presque se parler à travers ce regard. Albus pensa même que pendant quelques secondes on aurait cru contempler deux statues en pleine conversation. Puis ils détachèrent leurs regards et l'on commençât à s'occuper de soi-même. Albus sorti un livre sur les potions, 'Actions, réactions des potions' de Nasennych Wykwintne1, Alecto reprit sa contemplation, Rose ouvrit le Chicaneur dont Luna Lovegood et sa mère Hermione Granger avait pris la direction conjointement et Scorpius se plongea dans ses pensées.

Il n'était même pas arrivé à Poudlard que cela commençait déjà mal. Refusé dans tous les compartiments, il avait dû atteindre le fond du train et entrer dans ce compartiment qui au merci Merlin avait bien voulu de lui, il n'aurait pas été digne qu'un Malefoy passe le voyage assis dans le couloir. Il avait été étonné que ceux-là l'acceptent. Pourtant d'après son père c'était d'eux qu'il devait se méfier 'car la haine se transmet de génération en génération et on ne sait pas si eux aussi nous ont en grippe donc fait attention mais il faut rester impassible quoiqu'il se passe mon fils'. Pour l'impassibilité c'était gagné. A peine arrivé, troublé qu'ils ne le jettent pas, il s'était fourvoyé et s'était fait remettre à sa place par une fille. Bon pas n'importe laquelle c'était au moins ça. Pritchard. Un nom connu mais jamais sali, pas comme le sien. Grande lignée de sorciers prestigieux, serpentards et pas pour autant noir. Mais d'après les livres, cette famille était pourtant partie à Salem lorsque celui qui devait être le grand-père d'Alecto était devenu ambassadeur au gouvernement. Scorpius intrigué releva alors la tête et chercha le regard de celle-ci. Quand enfin il le capta, il lui demanda :

-Ta famille n'habite plus Salem ?

- Et Le.

Une réponse plus que claire. Il senti alors le regard de son voisin piqué sur sa peau, il tourna alors son visage et Albus rougit.

-Scuze moi… mais vous vous connaissez ?

- Ne Pas

Encore une fois la réponse d'Alecto avait été précise, mais trop coupante au goût de Rose qui avait quitté des yeux son journal.

-Si vous ne vous vous connaissez pas, alors comment se fait-il qu'il sache que ta famille vient de Salem ? et d'ailleurs pourquoi viens-tu à Poudlard alors que tu habites Salem ? il y a une école la bas ! je le sais il y a un bouquin sur l'histoire de sa construction dans la bibliothèque de maman…

-Rose… tu devrais prendre exemple sur Alecto et ne parler que par monosyllabe…

- Si mes réponses ne te conviennent pas je peux tout aussi bien ne plus en faire !

Le ton si dépourvu d'émotion et pourtant sec donnait des frissons à Albus, mais celui-ci compris tout de même sa maladresse.

-Je ne voulais pas te critiquer, excuse-moi, je voulais juste faire comprendre à ma cousine que parfois le silence ne lui ferait pas de mal

- Je comprends. Pour répondre aux nombreuses questions de ta cousine et à celles silencieuses de Malefoy, je vous dirais simplement que dans le cadre de nos familles il est normal de connaître les allées et venues de chacun, et que si je suis à Poudlard c'est par tradition familiale.

Elle appuya ses dires en plongeant son regard dans celui de Scorpius qui acquiesça et s'en retournât à sa fenêtre. C'est alors que l'on entendit les élèves sortir des compartiments. Etonné de ce raffut, Rose, curieuse comme pas deux, se rua dehors et cria un cri de joie qui attira le reste des occupants du compartiment. Un chariot plein de confiseries les attendait, une jeune femme toute souriante à côté pour les vendre.

A cette vue tous sourirent et s'en allèrent le rejoindre pour faire le plein de bonbons. Tous sauf Scorpius qui rentra à l'intérieur. Albus s'en aperçut :

- Tu n'aimes pas les bonbons ?

- Et Le

-Alors pourquoi ne viens-tu pas en acheter avec nous ?

-Ne vois-tu pas ?

-Si je vois très bien ce qui peut t'en empêcher mais je ne comprends pas pourquoi tu laisses tout ça t'atteindre. Ce n'est pas parce qu'ils y a des abrutis partout que tu dois t'interdire de vivre.

Scorpius le sonda et acquiesça. Lorsqu'ils sortirent et s'avancèrent jusqu'au chariot des murmures s'élevèrent et une voix tonna.

- Albus!

Le jeune garçon releva les yeux des dragées surprises qu'il convoitait et se risqua à regarder vers son frère qui le scrutait de toute sa hauteur

- Nan attend ne me dis pas ! J'ai encore mis le foutoir dans tes cartes chocogrenouilles, c'est ça ?

- Nan, viens avec moi !

James, qui pour ses 14 ans était assez grand, attrapa le bras de son petit frère et l'emmena dans un compartiment déserté pour le moment.

- C'est moi ou je viens de te voir discuter avec cette vermine de Malefoy ?

- Mais qu'est-ce que tu racontes comme bêtise, papa dit que…

- Papa, papa toujours lui ! Ouvre les yeux c'est un Malefoy et malgré les dires de papa sur leur réintégration à la société, ils resteront des mages noirs, qui ont soutenu face de serpent !

- Ba pour l'instant lui il a que 11 ans comme moi, j'ai beau être un Potter moi je ne l'ai pas battu face de serpent et lui il a beau être un Malefoy il ne l'a pas soutenu !

- Je sais que tu es intelligent… tu te rendras compte par toi-même de qui il est…

Après ces douces paroles, James sorti. Albus lui n'en revenait pas. Pourquoi avait-il été si méchant ? Après tout ce qu'avait dit leur père, il ne pouvait pas penser comme tous les autres ? Et puis même il avait en lui le nom de celui qui était l'incarnation même des façades qui cachaient leurs jeux…

Lorsqu'il sorti dans le couloir, le chariot et la jolie vendeuse s'étaient envolés. Son idiot de frère lui avait fait louper les confiseries ! Alors il rentra dans son compartiment où Rose et Scorpius le fixaient.

- Je t'ai pris des dragées surprises, tu avais l'air d'en vouloir avant que ton frère ne veuille te parler.

Albus écarquillât les yeux, et lorsqu'il réalisât, il fit un signe de tête pour remercier Scorpius. Jusque-là il n'avait rien d'un monstre, contrairement à James.

- James voulait te parler ? Il t'a dit quoi ? C'est drôle je ne l'ai même pas vu, j'étais trop occupée à regarder les friandises !

Elle souriait de toutes ses dents en étalant ses achats sur la table et en les énumérant. Albus avait tiqué lorsqu'elle lui avait demandé de quoi voulait lui parler son frère. Heureusement qu'elle avait continué sans attendre sa réponse. Il se serait mal vu expliquer leur entrevue devant Scorpius. Bientôt ils durent enfiler leur robe, car le Poudlard express arrivait. Ils réunirent leur valise au centre du compartiment près à sortir.

-Rose, n'oublie pas Valkoinen2, il est encore en train de dormir et tel que je te connais…d'ailleurs où est Moedig3 ?

Valkoinen était la chouette chevêchette de Rose, très petite mais extrêmement forte. Sa tête ronde et aplatie était percée de petits yeux jaunes surmontés de sourcils blancs. Sur le dessus, son corps était brun foncé piqueté de taches plus claires. Le dessous était blanc strié de brun. Sa queue brune, rayée par cinq barres blanchâtres, était souvent agitée et relevée. Petit, mais hyperactif, il s'endormait parfois sans qu'on s'y attende, ce qui entrainait sa perte occasionnelle mais Rose le retrouvait à chaque fois après de dures recherches.

Moedig était la chatte d'Albus. Chatte sauvage du moyen orient, elle avait un très fort caractère. Elle était très indépendante et fière, mais aussi très affectueuse. Ses grandes et longues oreilles pointues lui donnaient un air espiègle. Elle était de couleur cannelle et noir sur le bout de sa queue. Elle partait longtemps en chasse nocturne, ne revenait que quelques nuits plus tard, montrer son trésor de guerre à son jeune maitre.

Scorpius lui n'avait pas désiré prendre d'animaux, il n'en avait pas trouvé à son goût, et Alecto avait emmené sa vieille ratte husky Krysa4, qui apparemment était sur la fin mais que la jeune fille ne pouvait se résigner à laisser.

Lorsqu'enfin le train s'arrêta, ils se regardèrent comme pour se donner du courage mutuellement, et sortir sur le quai. Là, le vieil Hagrid criait comme toujours aux premières années de le suivre. Les quatre compagnons de voyage se suivirent et montèrent ensemble dans la barque qui les mena vers leur nouvelle demeure. Même s'ils en avaient déjà tous entendu parler ils ne pouvaient s'imaginer la majestueuse splendeur du château illuminé d'un millier de chandelles. Les masques tombèrent quelques secondes avant qu'Alecto et Scorpius ne se redonnent un peu de contenance et contemplent de leur tour de glace ce qui serait leur nouveau chez eux.

1 : 'somnifère exquis en polonais

2 : 'blanc' en finnois

3 : 'courageuse' en néerlandais

4 : tout simplement 'rat' en tchèque