Bonjour ! Je me nomme Doffy-swan et c'est ma première fiction ...
Cette fiction reprend l'histoire classique d'une fille de notre monde qui arrive dans le monde de One piece, j'espère qu'elle plairas au plus grand nombre puisque je compte y intégrer un maximum des personnages de ce fabuleux manga signé Oda !
Alors on commence ?
Chapitre 1 : Fille authentique et superficielle, on peut joindre les deux non ?
Mon téléphone sonne. Je laisse sonner. C'était bien la quinzième fois depuis ce matin. Je regarde les messages, j'en ai accumulé 25 sans réponse. Je soupire et déguste mon chocolat chaud, tel une présidente d'une entreprise de haute couture, buvant du café. J'avais transformé la table de cuisine en un bureau jonché de cahiers, de papiers et de stylos. Aujourd'hui c'est un de mes jours favoris, la journée de pur isolation. Ma famille n'étant pas présente sur notre lieu d'habitation, je m'étais accaparé l'endroit autant que possible. Une fois n'est pas coutume je peut me prélasser devant la télé en mangeant des céréales au chocolat, me promener en collant et en chemise et enfin rester des heures à regarder le plafond blanc immaculé dans un calme presque sacré.
C'est une des journées que je m'octroie de temps en temps dans ma vie. Une vie compliqué qui me donne quelques fois des migraines affreuses et je sais maintenant qu'au cliquetis de la porte qu'elle vient de s'achever.
Ce que par contre je ne savais pas ce jour là, c'est que c'était la dernière, à jamais.
Mon réveil sonne. Je l'éteint et me lève. Même si je n'en avais pas envie je me force car il le faut. Je commence ma longue routine du matin. Je nettoie ma chambre de fond en comble, et me dirige vers la salle de bain. Apres ma douche et ma gamme de soins complets pour le visage, je me redirige vers mon lieu de sommeil. Je m'habille après avoir choisit des vêtements chic et issus de la dernière collection automne-hiver. Je me maquille avec précision et me coiffe avec encore plus d'habileté puis je regarde l'heure. Il ne me reste que quelques minutes avant l'arrivé d'un bus qui m'emporteras encore pour une journée éprouvante.
Je me chausse enfin, enfile mon manteau et prend mon sac à main. Je n'ai pas le temps pour déjeuner malheureusement car j'adore sa ! J'ouvre la porte de notre appartement et éteint la lumière. Je reste un moment à contempler la frontière séparant mon monde et le monde extérieur et profite du calme. Je souffle un bon coup et sort.
Devant mon immeuble se trouve l'arrêt qui dessert tout notre quartier et évidemment pratiquement tout mon lycée y attend le bus impatiemment. J'adopte une marche élégante, perchée sur mes hauts talons. Une fille dont j'avais oublié le prénom se retourne et me voit. En quelques secondes pratiquement tout l'arrêt se retourne vers moi et je m'habille de mon plus beau sourire et les salut d'un geste de la main.
Tout le monde vient me faire la bise, me raconte sa vie, j'écoute et fais quelques commentaires. Je ne vois même pas le bus arriver que je me retrouve à l'intérieur. J'écoute, je souris, je fais semblant de m'y intéresser. J'essaye de rougir aux compliments qui pleuvent sur ma tenue, ma beauté.
Et je me retrouve seule sur une chaise au premier rang à mon cour de math.
OKAYYYYYYY – PAUUUUUUSE !
Je reprend , je suis Mina Trucmuf et suis de loin la fille la plus remarquée et entre guillemet populaire du lycée et ce n'est pas pour me vanter mais je le mérite bien !
Croyez moi avant je n'étais pas du tout comme sa, et plus moche que moi dans l'univers vous n'auriez surement pas trouver ! J'ai passé la plus grande partie de ma vie, à me faire insulter et à me dire que je devais me concentrer sur mes études et rien d'autre. Maintenant que j'y réfléchie j'en avais fait du chemin et j'avais même réussit à relancer le manga en tant que sujet le plus High du lycée. Grace à moi même les Otaku pouvait s'intégrer à notre société factice.
Quand à moi, mon histoire d'amour avec One piece se poursuit quoi qu'il arrive. Ce manga a été mon seul ami quand je me faisais persécuter au collège et il a été mon refuge me protégeant des souffrances. Merci Oda !
Et c'est comme sa que je riais toute seule en sortant en douce par la porte de derrière du lycée. La vie était si belle maintenant que tout le monde me sourit, que mon image plait et je me remercie de ne pas être devenu une chipie, au contraire j'aime toujours autant être gentille avec les autres et me faire plein d'amis et plus personne n'avait rien à dire !
Je me cognai contre quelqu'un. C'était Bryan du club de basket, un bel australien avec rien dans le cerveau. Heu, à part les filles je crois ...
- Heuu... Salut Mina me dit-il timidement
- Coucou Bryan !
Il hésitait à me parler. Ne prolongeant pas la discussion de peur que je m'humilie devant lui en disant une bêtise, je fis tinter mon talon contre le sol parsemé de cigarette quand il questionna
- En fait est ce que tu es au courant pour la fête de Theodora ?
- Hein ?
Mon cerveau réfléchit à toute vitesse, mais oui cette fête à la montagne dont elle m'avait parler ce matin !
- Ouais, je veux dire oui, elle m'en a parlé .
- Et tu compte venir ?
- Surement la montagne et tout sa à l'air amusant, pourquoi pas !
- Et bien c'est que la fête ce déroule dans le chalet de ses parents ...
Voila l'avantage d'aller dans un lycée de blindés, il y a même des fois ou je me demande si je pouvais trouver des lingots d'or dans leurs casiers !
- Bien sur ma robe est déjà prête voyons !
Il ris
- J'ai hâte de te voir deda...
Je commençais déjà à taper un sprint derrière le bus qui venait de se garer des mètres plus loin.
Apres avoir fait mes devoirs et mes préparatifs nocturnes j'allais me coucher. Mes parents étaient déjà au courant pour la fête et ne s'y opposaient pas vraiment. Le secret ? Avoir d'excellentes notes en cour et je recevais ce dont j'avais envie. Ma famille est plutôt cool vraiment. On prend toujours nos repas tous ensemble. J'aime mes parents, mon père travaille tout les jours nous apportant ce dont nous avons besoin pour vivre. Ma mère s'occupe de moi et mes 3 frères et ma petite sœur à la maison. Et même si je me dispute avec eux quelques fois et me dit les détester, en fait je les aime de tout mon cœur, ce sont surement les seuls qui ne me jugerais jamais si je reste en cheveux gras toute la journée. J'avais des amis bien sur, de super meilleures amies aussi que je considère comme mes sœurs, mais ce ne seras jamais la même chose.
Après cette petite réflexion du soir je m'endormis.
Et je fis un drôle de rêve.
Je ne m'en rappelais seulement le lendemain à midi quand je contemplais les océans figurant sur mon livre de géographie. Toute ma famille embarquait sur un bateau blanc comme une perle mais moi je m'attardais à regarder les poissons sur le port quand je vis le bateau s'éloigner très loin. Les larmes me montèrent aux yeux sans que je sache pourquoi, quand la magnifique japonaise à coter de moi me fis mourir de rire me demandant mes notes par signaux, me montrant à quel point son désespoir était grand.
La journée où se déroulait la fête de Theodora arriva. C'était aujourd'hui quoi. Je ne prête pas grande attention à ce genre de chose. Sa va seulement être une fête, je vais danser, rigoler et m'empiffrer et puis voila, dormir et c'est tout. Et oui ! J'avais tout préparer dans mon big cabas effet sac à main pour qu'aucune fille ne puisse avoir rien à me critiquer! Je me mis au top pour cette soirée comme d'habitude prenant soin de tout ajuster à la perfection.
Mes parents avaient décidé de se rendre chez ma tante, une vipère sans nom que tout le monde haïssait mais qui était au bord du gouffre à priori. Je ne suis pas tenu d'assister au moment ou elle succomberas et lui souhaite un avenir radieux au paradis. Ou peut être qu'elle dramatise juste la situation qui sait !
Tout le monde embarque dans la voiture et mon père me lance une pique. Il ose dire que je ressemble à un raton laveur avec mon eye-liner, je riposte en lui disant que même s'il laisse un ou deux cheveux au sommet de son crane cela ne cacheras pas pour autant sa calvitie. On rigole tous de bon cœur comme d'habitude et après une demi heure de route mon père me dépose à l'entrée du village ou habite Theodora. Je leur dit de passer une bonne soirée avec un clin d'œil. Ma mère roule des yeux et me dit de faire attention à moi. Je ris et leur dit au revoir. Ils reprennent la route et je regarde la voiture s'éloigner. Peut être aurais-je du y aller avec eux ? Je tournais les talons et haussais les épaules . Bah ! De toute façon je passe ma vie avec eux ! Je marchais dans les rues, essayant de trouver la maison blanche ( La blague !) de Theodora. Je tournais sur un rond point et ..
- Waaa !
Une femme vêtu d'une épaisse cape était assise contre un mur. On aurais dit qu'elle se camouflais !
- Vous m'avez fait peur !
Elle sourit malgré elle, de ses dents cassé.
- Une petite pièce s'il vous plait ?
Elle avait l'air vieille mais sa voix était clair et fluette telle une jeune fille.
- Ohh , attendez
Je sort la monnaie que j'avais dans mon portefeuille et lui dépose dans sa main. Et soudain, elle agrippa la mienne. Mon cœur rata un battement.
- Q-qu'est ce que vous faites ?
- Ohhh, je vois, je vois ...
Elle ferma les yeux se concentrant.
- Je n'en ai plus pour très longtemps mademoiselle ...
Je ne savais pas vraiment comment prendre sa. Tout ce que je voulais c'était m'en aller très loin.
- Q-que voulez vous ?
- Moi ?
Elle me regarda et me souris. Je m'apaisai un peu.
Je veux juste que vous gardiez mon nom dans votre esprit. Je m'appelle Gardenia.
- Gardenia ... D'accord
J'eu un élan de tristesse pour cette femme que je ne connaissais pas. Elle me lâcha.
- Que la magie vous garde ma petite, vous ne méritez pas de vivre le futur miteux qui vous attend dans ce monde.
Je souris, ne comprenant rien à ce qu'elle disait et pressée de rejoindre cette fête qui me paraissait soudain merveilleuse, je dis
- Au revoir ...
Et m'en allait. Quelle frousse ! Je préférais ne pas me retourner et mon téléphone sonna, inconnu
- Allô ?
Un brouhaha monstrueux envahit mes oreilles et la voix d'un homme essoufflé me parvint
- Mademoiselle Mi-Na. - Votre - détruite -Veuillez-
- Allô ? Quoi ? Je n'entend rien !
- Ici les pompiers ! Votre famille ! - Père-Mort - Voiture - explosion - Rien-
Je me figeai
- Quoi ? .. Qu'est ce qui se passe ?!
Le nom de cette femme me revint à l'esprit, Gardenia, Un jardin heureux et beau. Ma tête se mit à tourner et j'eux un haut le cœur. Je fermai les yeux sentant un parfum sucré.
Je me sens si vide ...
Je reprend peu à peu contenance, jusqu'à me rendre compte que mes yeux étaient toujours fermés et puis une odeur nauséabonde vint me remplir les narines. Je les rouvris précipitamment.
- Oh ... My ... God !
Parler anglais me rend classe, c'est un fait mais pas quand une vaste jungle verte s'entend devant moi, j'aperçois même la mer, plus bleu que jamais. Enfin sa c'était avant que mon talon s'enfonce dans la boue et je ne tombe sur le postérieur.
- Ohoohoooo ! Ma robe ! Non !
Ma robe en dentelle noire est maintenant couverte de boue d'une affreuse couleur marron claire.
Mais je suis ou ? Est ce que je rêve ? A priori non car mon coccyx me fait très mal. Je respire un bon coup et me relève. Et je me rend compte que je suis au bord d'une falaise, prise d'un vertige j'essaye de me raccrocher à ce que je peut. Et au moment ou mon cerveau entreprenait de me projeter par terre, une bourrasque de vent puissante me fit basculer et m'emporta.
- AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Je ressentis plusieurs choses , le froid qui s'engouffrait entre mes jambes, l'odeur du sel, les jointures de mes mains qui me firent très mal à force de serrer mon téléphone et surtout par dessus tout sa de la peur. Une peur qui emplissait mon corps entier voyant le paysage défiler sous mes yeux à une vitesse prodigieuse n'ayant que mon cabas sac a main sur l'épaule et rien pour retenir mon équilibre. Je fermais les yeux le plus fort possible essayant de me répéter que je ne faisais que rêver et que j'ouvrirais bientôt les yeux. Malheureusement je les rouvris et voyait à mon insu des flammes, beaucoup de flammes dans lesquelles je fonçais dangereusement. La bourrasque m'emmena valser à travers et quand elle me quitta, ma peau me brûla et j'hurlais de plus belle avant de me heurter violemment le dos sur quelque chose, pour me retrouver gisante sur le sol.
Mon regard ne voulait pas bouger, fixant les détails du sol sec et écarquillée . Au bout d'un certain moment qui me parut une éternité mes poumons se remirent à fonctionner. J'inspirai et expirai autant que je le pouvais quand j'entendis une voix
- Oh la vache ! Ma tête me fait un mal de chien.
C'est comme si une onde de choc venait de me traverser et mon corps fut pris d'un spasme et mes sens se remirent à fonctionner plus douloureux que jamais. Je me relevais m'appuyant sur mes mains et en me retournant j'aperçus ce qui pour moi devait être la plus belle créature sur terre. Il était accroupis lui aussi, se frottant le crane. De beaux cheveux ébènes pointaient sur sa tête, de fines gouttelettes de sueurs perlaient sa musculature dorée. Torse nu il ne semblait pas s'en préoccuper. Les mots sortirent de ma bouche tout seul :
- Portgas D Ace ...
Il leva la tête vers moi et m'examina un instant. Par contre moi je ne m'y attardait pas et regardait vivement autour de moi. Je ne voyais que de la végétation calciné et des flammes à perte de vue. Mon regard retomba sur cet homme qui semblait tout aussi perplexe que moi. Mon Dieu qu'est ce qui lui ressemble ! Par contre mon sang ne fit qu'un tour quand il m'attrapa et me plaqua au sol . Une vive douleur se propagea jusqu'à mon crane.
- Qui es tu ?!
- Hein ? parvins-je a articulé
Grosse erreur de ma part de tourner la tête car en plus de m'écraser de tout son poids il avait planté se qui ressemblait à un couteau tout prés de ma joue. Je paniquais, essayant de trouver mes repères. C'est invraisemblable, impossible et pourtant à chaque fois que je regardais son visage il ressemblait trait pour trait à Ace, avec son chapeau sur ses épaules et son sac en toile à motif de pastèque. Mais quand on y ajoute qu'il était fait de vrai chair et qu'en ce moment même il expirait de l'air humide contre mon nez sa semble farfelue à souhait.
- J-Je m'appelle Mi-Mina !
- Et que fait tu sur cette île ?!
- Je .. Je sais pas !
Ma voie se brisa à la fin et je me mis à pleurer comme une dinde. J'essayai de dégager mes mains, il s'écarta de moi. Je pleurais de désespoir et de douleur. Je ne comprenais rien ! Je me recroquevillais et continuais à déverser tout mon soul ne préférant pas affronter cette réalité incompréhensible.
Tout d'un coup la chaleur cessa de me brûler la peau et je me réjoui d'avoir un peu d'air frais quand le garçon de tout à l'heure me héla. Je levais la tête vers lui.
Il me tendais un mouchoir en tissus orange et arborait un sourire idiot au lèvres.
Alors voila c'est la fin de ce premier chapitre, le prochain devrait arriver bientôt !
S'il vous plait si vous avez quoi que ce soit à me dire laissez une petite review. J'accepte toute critique et si vous avez un souhait particulier faites le savoir sans hésitation ( un personnage en particulier que vous voulez par exemple)
Sur ces mots, prenez du plaisir et à la prochaine !
