Coucou^^

Voici un Os/songfic court (4 pages Word) mais pas le plus court que j'ai fait^^'

BOn alors on va faire rapide, paraît que ça fait moins mal comme ça:

Disclaimer: Pas à moi, tout à JKR, chanson à Jérémy Chatelain (Laisse-moi)

Aoutch! Bein, ça fait quand même un peu mal... MDR ;-)

Bon on va dire Rating: T parce que y a une façon de parler...

Et pis, sous entendu de relation entre deux hommes, alors...

Ceci explique cela!

Bon moi je vous dis:

BONNE LECTURE


Vivre un instant

Depuis toujours, j'ai su que ça n'irai pas. Nous sommes si différents.

Tu comprends, je le savais. C'est pour ça que je ne t'ai pas approché. Du moins, pas comme il le fallait.

Laisse-moi écrire
A l'encre de mon corps
Tous les mots qui me font souffrir
Quand le silence est trop fort

J'ai toujours eu des sentiments pour toi. Peut-être pas ceux qu'il fallait. Pas ceux qu'il faut, toujours. Mais tu sais, même si je ne le montrais pas, quand je ne te voyais pas, j'étais malade. J'aimais, j'avoue, sentir tes coups. Le déchirement des chairs, l'éclatement des vaisseaux. Le sang qui coulait et qui te rendait désirable au plus haut point. Je sais des choses dont tu ne seras jamais au courant. Je sais des choses que tu ne sauras jamais. Ça vaut mieux. Pour toi. Et un peu aussi pour moi.

Laisse-moi vivre loin de toi
Et du mal qui nous entoure
Ici la haine est un poème
Mon cœur saigne regarde autour

Je sais que lorsque tu me frappais, je me sentais vivant. Je sais qu'il me fallait au moins cela pour imaginer que peut-être j'existais.

Ma peau si froide, si insensible, comme elle me brûlait alors ! Ces sensations que ta violence faisait naître en moi, comme j'aimais cela !

Tu ne sauras jamais à quel point tu me rendais vivant, alors même que tu aurais tant voulu me détruire. Je sais, c'est bizarre. Je me fais peur parfois. Mais j'ai beau y penser, j'ai beau ça ressasser, y réfléchir, je pense que ça ne changera rien de nier. Nier à quel point j'étais vivant grâce à toi. En dépit de toi.

J'imagine que tu dois avoir peur, que tu es dégoûté de moi. Tu sais, je ne t'en voudrais pas. Jamais. Mais je ne changerais cela pour rien au monde.

Parce que j'imagine que si la violence me faisait brûler, vivre, je sais que l'amitié, l'amour même pourraient tout détruire. Me détruire. Encore plus sûrement que si tu m'envoyais Doloris sur Doloris, ou un Avada.

Une pensée, un cri le jour et puis la souffrance
Les aiguilles tournent, les gens se lassent
Vient l'indifférence

J'ai lu un jour une phrase qui pourrait nous décrire encore mieux que nous-mêmes : L'Amour est une partie de la Haine.

Il faut bien se haïr pour accepter de se blesser, non ?

Il faut bien s'aimer pour continuer une telle relation que la nôtre, non ?

On peut donc dire que nous nous aimons d'un Amour maudit, haineux.

Potter et Malfoy, compagnons dans la Haine.

Laisse-moi
Les larmes coulent sur mon visage
Je t'en prie laisse-moi
Si notre amour fait naufrage
Ca ne changera pas le monde autour de moi
Alors laisse-moi

Je ne te demande pas la lune. Ni rien d'ailleurs. Je voudrais juste une faveur. Et je peux te jurer que c'est bien la première fois qu'un Malfoy demande une faveur. J'imagine que la guerre m'a changé, moi aussi.

J'aimerais juste que tu reste dans ma vision. Qu'on puisse juste se frapper, se combattre quand on le voudra. Comme ça, si un jour je voudrais à nouveau sentir ma peau brûler, mes sens renaître, me sentir vivre, je n'aurais qu'à m'approcher de toi, et faire comme avant. Comme de grands enfants. Comme si on serait revenu au temps de Poudlard, juste un instant, juste une époque. Juste maintenant. Et que l'on puisse, ainsi, vivre notre enfance volée par les souffrances, les pertes et les morts.

Je voudrais que tu ne m'oublie pas, tout simplement. Parce qu'il n'y a que dans ton regard que je vis.

Laisse-moi te dire
Qu'il fait froid dans les rues
Que la misère n'a plus d'espoir
Que nos vies sont déjà perdues

Mais même si nous n'avons plus rien, ou si peu, ne pars pas trop loin. Refais ta vie, mais reste en bordure de l'ancien. Pour que tu puisses y retourner quand tu le voudras. Et là, moi je pourrais t'y attendre, en espérant pouvoir revivre un instant.

Si tu viens près de moi
Comme dans tous nos souvenirs
Sache que ça ne changera pas
Tous les malheurs et même le pire

Quand le temps passera, viendras-tu ? J'ose espérer que oui.

Parce qu'en t'attendant, je ne ferais que survivre. Flotter au gré du vent, t'attendant comme le Messie, comme ma bouée. Comme mon ancre.

Allongés ensemble, je me ferai violence
Les aiguilles tournent, les gens se lassent
Vient l'indifférence

Quand on se reverra, on pourra faire comme avant. Faire couler le sang, se frapper encore et encore. Se lancer des sorts. Revivre l'ancienne époque. Se souvenir. Et peut-être imaginer un autre fin qui aurait put être possible.

En bref, vivre quelques secondes, minutes même si on a de la chance.

Laisse-moi
Les larmes coulent sur mon visage
Je t'en prie laisse-moi
Si notre amour fait naufrage
Ca ne changera pas le monde autour de moi
Alors laisse-moi

Moi, je ne peux pas t'oublier. Je ne le pourrais jamais. Tout simplement parce que quand je me lève, je le sens. Ma peau froide, si froide. Mon sang arrêté, aussi. Quand je touche quelqu'un c'est pire. Il est si chaud, son bras mais le mien reste de marbre. Gelé.

Prince des Glaces, on n'a jamais pu aussi bien dire, je pense.

Et pourtant…

Laisse-moi
Si les larmes blessent mon cœur
Je t'en prie laisse-moi
Si j'ai peur, si je tremble et si j'ai froid
C'est que je sais que rien ne changera

Laisse-moi

Mais je voudrais aussi te dire que malgré tout, je ne t'en veux pas. Même si tu m'as toujours méprisé (on ne méprise jamais un Malfoy, tu sais ? Ne serais-ce que pour sa santé…), même si tu me frappais chaque fois que tu me voyais, même si toutes ces choses, je ne peux t'en vouloir. Au contraire, je t'en suis reconnaissant. Tu m'as montré la vie, tu sais. J'ai pu la sentir couler en moi, grâce à toi.

Laisse-moi
Les larmes coulent sur mon visage
Je t'en prie laisse-moi
Si notre amour fait naufrage
Ca ne changera pas le monde autour de moi
Alors laisse-moi

J'ai rejoint la Lumière à cause de toi, tu sais. Je ne pouvais concevoir être de l'Autre Côté, même si ma famille y était, car tu n'y étais pas.

Si j'y aurais été, soit ils auraient gagné et tu serais mort, soit vous auriez gagné et je serais mort. Et je n'aurais jamais plus pu ressentir à nouveau cela.

Laisse-moi
Si les larmes blessent mon cœur
Je t'en prie laisse-moi
Si j'ai peur, si je tremble et si j'ai froid
C'est que je sais que rien ne changera

Alors une dernière fois, reste dans ma vision, dans mon monde. Loin si tu veux, mais toujours visible. Que je puisse te regarder, t'admirer tous les jours que Dieu fait. Et si je peux, refaire un de ces corps à corps qui caractérisait notre scolarité.

Pour enfin pouvoir vivre un instant.

THE END


Oubliez pas le pourboire de l'auteur: les reviews^^

ça sert: On s'améliore grâce à vous!

Et ne dites pas que vous n'aimez pas lire des histoires bien écrites!!!!