Bonjour

C'est une nouvelle fiction que nous avons commencé avec Peacecraft et légèrement impatientent, on vous fait l'honneur de poster les premiers chapitre, hé oui, à la suite! On est gentil n'est-ce pas! Et pour vous mettre dans "le bain", une petite présentation:

Rating: K -pour commencer-.

Pairing: Shanks/Mihawk et Kidd/Penguin.

Disclaimer: Les personnages appartiennent à Oda-sama.

Note: Si les personnages sont OOC ce n'est pas de notre faute -ou un peu- mais c'est également pour le bien de la fiction. Et il s'agit d'un autre UA.


Le destin d'un roi


Chapitre 01 : Il était une fois... .


Il était là. Sur une table d'opération –de ce qu'il croyait- qu'il ne connaissait pas, à fixer un plafond inconnu et gris.
Son corps était endolori et incapable de bouger.
Il voyait trouble, entendait une voix lointaine et pouvait sentir quelqu'un le maintenir sur ce sol glacé !
Son visage se tourna sur le côté et il essaya de comprendre. De voir ce qui était en train de lui arriver mais lentement, il s'endormait.
Puis quelques secondes plus tard il perdit pied et maintenant, il se retrouvait aux mains d'inconnus.
Il s'était frotté à plus fort que lui sans peur et peut-être qu'il s'agissait de sa dernière heure mais il ne regrettait rien. Si c'était à refaire, il aurait tout recommencé exactement pareil.
Il aurait attaqué, tué des hommes et serait tombé dans son propre sang.

Un garrot avait été posé au niveau de son bras, le reste de son vêtement avait été retiré et à la portée de quiconque, il avait abandonné.
On l'avait découpé, rafistolé et achevé après trois heures de « réparations ».
C'était la première fois qu'il le récupérait dans un état pareil. La première fois qu'il le voyait aux portes de la mort et ça lui soulevait le cœur. Il avait eu peur de le soigner, peur de lui faire plus de mal encore mais les regrets n'avaient pas besoin d'être présents.
Il laissa l'alité seul, c'était terminé.
Des bruits résonnaient ici et là et se posant contre le mur, le jeune homme allait devoir attendre avant de se faire un semblant de toilette –récupérer de l'eau potable du moins-. …L'odeur du sang ne le dérangeait plus depuis bien longtemps mais y être baigné l'incommodait toujours autant. Sans doute à cause de ses souvenirs.
Exilé depuis longtemps, il était habitué à peu de contact.

Vous connaissez l'histoire de l'homme au masque de fer !? Il était un peu dans sa situation bien qu'il était impossible pour lui de s'en rappeler. Du plus loin qu'il pouvait se souvenir, il avait toujours été enfermé dans cette prison et avait toujours travaillé pour elle.
Il n'avait aucun compagnon de cellule mais connaissait sur le bout des doigts son voisin. Un jeune homme qui n'avait rien à y faire d'après lui et qui avait récupéré un mourant, il y a de ça quelques heures.
Assis sur sa couche, il fixait les murs gris et mal éclairés, écoutant le râle des autres prisonniers ou simplement le silence trop pesant des coups de fouets.
Tout ça était sa « maison » et il ne connaitrait jamais rien d'autre.

Deux coups se montrèrent contre les barreaux de la cellule voisine et si un maigre sourire transparut sur le visage de l'homme, c'était pour une bonne raison.
Aux fils des années, on pouvait peut-être les qualifier d'amis ces deux-là et se levant de son lit, il s'était accolé aux murs pour écouter les plaintes de l'autre.
Les yeux fermés et les bras croisés sur son torse, il attendit. Généralement, et quand le second locataire de la pièce voisine entrait, ils se parlaient rarement. Pas que cette chose allait être répétée seulement, …les deux autres s'inventaient toujours des plans plus extraordinaires les uns que les autres pour s'évader de cette forteresse imprenable. Quand ils étaient tous les deux, ils échappaient à leur quotidien de prisonnier avec l'espoir fou de pouvoir partir un jour, et cet homme adorait entendre parler de cet « extérieur » qu'il n'avait jamais connu. …Adorait les écouter converser.

_ Ils… Ils lui ont pris son bras, Shanks-san. Murmura une voix remplie de tristesse.

Pas vraiment choqué de ce qu'il entendait, ledit Shanks avait lâché un soupir. Il ne pouvait rien faire et deux solutions se montraient à l'amputé. Soit il combattait pour survivre, soit il se laissait mourir.
Quelques années auparavant, Shanks s'était vu offrir le même traitement. On lui avait cisaillée le bras pour une raison qui lui restait encore inconnue à ce jour et il lui avait fallu deux semaines pour s'en remettre. …Pour s'éveiller du moins.

_ Ça va aller. Je sais qu'il peut compter sur toi.

_ Pourquoi est-ce qu'ils ne l'ont pas amené à un médecin !? …Ils sont ignobles.

_ Il a certainement dû dire quelque chose qui n'a pas plu aux gardes ou alors… il a peut-être essayé de s'échapper à nouveau. Marmonna Shanks de son ton las.

_ Il sait pourtant que c'est impossible. …Tu crois qu'il va se réveiller !?

_ Espérons-le, Penguin.

Les yeux fermés et contre le mur froid, le dénommé Penguin se cachait le visage de son avant-bras et essayait de garder espoir.
Il ne voulait pas perdre son ami –celui qu'il considérait comme tel en tout cas-. Il ne voulait pas le laisser mourir ici. Ils ne se connaissaient que depuis un an mais, vu les conditions dans lesquelles ils vivaient, son compagnon de cellule était son seul point de repère fixe –hormis Shanks-.
Assis à même le sol, un son strident se fit entendre et cela ne pouvait désigner qu'une seule chose, « la loterie des coups » qui signifiait aussi, la pioche aux prisonniers.
Regardant la cellule en face de la sienne, Shanks soupira et regagna de nouveau sa couche. Lui, il n'était jamais choisi. Il était même ignoré. Il était le fantôme de la prison. …Un fantôme qui aimerait pouvoir exister.

.

Il était bien loin le temps où il suivait son père aveuglement et où il ne faisait qui suivre ses ordres. Effectivement, son père était mort et il avait quitté son pays, il y a bien longtemps.
Dracule Mihawk était devenu un homme à l'allure fière, droit et sans égal. Austère et très peu ouvert au monde, il avait trouvé refuge sur une île inhabitée.
Ses grands yeux de faucon et sa démarche féline le rendait attirant tandis que sa poigne de fer et son habilité au combat étaient craintes de tous.
Du haut de ses vingt-huit ans, il n'avait plus rien à prouver, cependant il aimerait pouvoir revoir un jour l'île qui l'a vu naître. Il n'avait eu de cesse que de poursuivre cette chimère qui l'avait rendu rigide et solitaire.

Là, assis dans sa grande bibliothèque où d'innombrables livres l'encerclaient, il ressassait ses maigres souvenirs d'un passé perdu.
Il soupira une dernière fois avant de reprendre sa lecture, le ciel en dehors était clair et sans nuages.
Encore aujourd'hui son passé le hantait et s'il avait repris le flambeau de son père, ce n'était que pour une seule raison. Rétablir la vérité.
Cette nuit-là, quand tout était tombé à feu et à sang, il pouvait jurer d'une chose, le roi n'aurait jamais pu quitter son trône sans une bonne raison. Une main dans les cheveux, il posa son bouquin et partit se dégourdir les jambes. Rester trop longtemps enfermé n'était pas bon pour lui.
Traversant un long couloir aux couleurs sombres, ses pas résonnaient en un bruit sourd et tournant son regard vers sa suivante, un fin sourire se posa sur son visage.
Ils n'étaient pas beaucoup à vivre dans ce manoir et si le silence régnait souvent en maître, aujourd'hui faisait exception puisqu'une porte claqua et qu'un courant d'air entra.

_ Mihawk-san, je viens de recevoir un message.

_ Oui mais ce n'est pas la peine de te trainer à mes pieds. Tiens-toi droit et reprend ton souffle. S'était enquit de dire Dracule le sourcil relevé.

Obéissant aux consignes, un blond du nom de Bellamy se remit droit et retrouva une respiration normale.
Le rouleau toujours entre ses mains, il le tendit à son supérieur et une fois qu'il l'eût-prit, le doré scruta son ainé et reprit la parole.

_ Notre espion sur l'île de Trust dit avoir entendu des rumeurs concernant la famille royale. Informa Bellamy.

_ Tu sais que je n'ai que faire des rumeurs, elles sont toujours fausses.

_ Mais ça concerne le fils de l'ancien Roi. On dit qu'il serait toujours en vie.

_ … . J'ai entendu ce genre de chose une centaine de fois, débuta Dracule, et je crois que nous allons arrêter là. Si la famille royale était encore en vie, il y a longtemps qu'un indice se serait montré.

_ Mais…, Mihawk-san !

_ Ça suffit, on arrête. Perona, suis-moi.

C'était décidé, il arrêtait. Il avait déjà gâché 15 ans de sa vie à retrouver un ami et là, il n'en pouvait plus !
Son service se terminait ici.
Il ne pouvait plus rien faire. Il avait parcouru toutes les pistes, avait questionné des centaines de milliers de personnes. …Il était épuisé et il était prêt à se résigner.
Ce n'était pas grave s'il ne revoyait jamais son île. Ce n'était pas grave si sa famille se mourrait avec lui. …Et puis, qui croyait encore la famille royale innocente de ce désastre il y avait 22 ans !? Personne.


A suivre... .

Alors cette mise en bouche!? Apprécié ou non!? On recommence ou on continue !? La suite, tout de suite!