Il ne fallait surtout pas s'arrêter de courir, il faisait nuit, la température ne devait pas dépasser les dix degrés. Pourtant jamais elle n'aurait cessé de courir, pour rien au monde. C'était la vie ou la mort. Elle resserra sa prise sur le petit drap qui enveloppait son petit ange. Bientôt il serait à l'abris chez son père et elle, elle continuera à se cacher comme elle en avait l'habitude depuis le début de la guerre.

Personne ne poserait de question sur le nouvel héritier de cette si grande famille de sorcier. Son petit ange serait en sécurité chez son père.

Elle couru un peu plus vite quand elle entendit le crack caractériel du transplanage. Ils arrivaient pour la tuer. Au loin elle vit un petit village de banlieue londonienne. La femme entendit les Mangemort se rapprocher d'elle.

Un affreux point de coté pris possession de son corps, ses jambes la faisait atrocement souffrir ainsi que le manque de nourriture et de sommeil qui n'arrangeait pas sa course poursuite.

Et eux ils se rapprochaient toujours un peu plus. N'ayant plus d'autres choix en priant pour que son fils soit heureux et vive en sécurité, elle le déposa devant le porche d'une maison ainsi qu'une petite lettre qu'elle avait écrite pour le père de son enfant. Puis elle sonna à la porte et se cacha derrière un buisson en attendant que l'on ouvre la porte.

Une jeune femme qui devait avoir son âge ouvrit, elle avait les cheveux bruns et bouclés. Quand elle vit le bébé à ses pieds elle poussa un petit juron et le ramassa, puis regarda la lettre. Elle referma la porte en constatant les lèvres bleutées de froid du petit.

Sa mère cachée dans les buissons avait tout vu de la scène, une larme dévala sa joue pour atterrir entre ses lèvres fines. Et elle sourit, heureuse, son fils n'était pas avec son père mais au moins il était dans une bonne famille. Elle le savait la jeune fille qui venait de recueillir son bébé était une bonne personne.

La jeune femme au cheveux noir se leva et marcha le long de la route en regardant les décorations de noël qui ornait les maisons de la maison de son fils. Quel beau jour pour mourir se dit Amélia Wilson en marchant tout droit vers le groupe de Mangemort, pendant que la cloche sonna le début de la messe ainsi que la fin de la vie de la jeune maman …